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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Diary

Au-dessus du brouillard – Les Pléiades

2 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que le stratus s’est installé en plaine depuis le début de l’année, il est temps de retrouver quelque peu le soleil. Allez hop, direction les Pléiades. C’est désormais un classique de ce début de janvier !

Vue sur la mer de brouillard. Terrasse du 1209 – Les Pléaides

Avant de trouver le soleil, encore faudra-t-il s’engouffrer dans le stratus. C’est à partir d’Ondallaz que nous percerons le stratus pour découvrir le soleil.

Arrivée aux Motalles, un garde parc nous indique où trouver une place libre. Malgré le peu de neige, la foule est au rendez-vous.

En face du ski-club, les enfants se donnent à cœur joie sur la piste de luge. La bonne humeur est également au rendez-vous.

Au 1209, l’effervescence règne. C’est le coup de feu permanent. Heureusement, il y a encore un peu de place dans l’espace « lounge ». Les consommations sont à prendre directement au bar.

Depuis la terrasse, la vue sur les montagnes environnantes est sublime. Le soleil pointe à travers les sapins. En-dessous, on aperçoit la mer de brouillard. La neige, elle, est rare et l’herbe pointe en de très fréquents endroits.

Mais nous sommes d’abord venu pour le soleil. Et là c’est très réussi. Il est ensuite temps de redescendre et de regagner notre « peuf ».

Photo : Sony DSC-RX100 M3 – 1/80 s f/5.6 ISO 125

Zone interdite | Vevey Place du Marché

23 décembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Zone interdite balayée par le vent, près de vingt ans après Lothar. Vevey, Place du Marché et Château de l’Aile. Dimanche 22 décembre 2019

Roadbook #Vevey #PlaceDuMarché #Hipstamatic #Jane #Inas1982 #TripleCrown

Marché de Noël | Montreux

30 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Grande Roue – Place du Marché

Deuxième week-end de l’édition 2019 du Marché de Noël à Montreux et première visite, je me retrouve en terrain connu.

Le cerf du lac regarde la statue de Freddy Mercury droit dans les yeux

Ludovia#BE : en route vers un “untouristic” Bruxelles

27 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que la première édition de Ludovia#BE débute mardi soir, je décolle ce samedi pour Bruxelles à l’invitation de François Jourde, merci à lui !

L’embarquement à Genève-Aéroport se déroule dans les règles et d’une rapidité tout à l’honneur d’EasyJet. A 9h20, tout le monde est installé pour un vol prévu à 9h30.

Prêt à embarquer
Prêt à embarquer

Le temps est magnifique en ce début de journée. La journée promet d’être sympa dans la capitale belge et européenne.

Finalement, le brouillard s’est installé et a retardé le décollage. Normalement, nous aurons environ 30 minutes de retard.

C’est l’occasion de lire le magazine proposé par EasyJet et de découvrir comment ne pas être un touriste (même si effectivement nous en sommes un).

Parmi les recommandations, je me retrouve particulièrement dans la troisième proposition : apprendre à se perdre et sortir des sentiers battus :

Et surtout, je ne prends pas de selfie :

Légèrement décalé en plus dans le magazine de la compagnie d’aviation qui a totalement bouleversé le tourisme de masse en Europe. Ainsi, si tout le monde suivait leurs recommandations (ou du moins tous les passagers volant avec EasyJet), prendre des selfies deviendrait « untouristic », n’est-il pas? Heureusement, il reste une sacrée marge !

A l’atterrissage, le temps est également ensoleillé et nuageux à la fois. Je retrouve rapidement mes marques et prend la direction de la gare ferroviaire. Objectif, la gare centrale de Bruxelles (une des trois gares de Bruxelles desservie depuis l’aéroport). A la gare centrale, je prends une consigne pour m’alléger.

Il est alors temps de débuter ma visite « untouristic » de Bruxelles tout en retrouvant le centre historique et touristique de Bruxelles. Sacré gageure. En avant !

Gare du Nord, une des trois gares bruxelloises desservies depuis l'aéroport
Gare du Nord, une des trois gares bruxelloises desservies depuis l’aéroport

A proximité de la gare centrale, me dirigeant du côté de la Grande Place, je découvre cette ancienne mercerie. So Cut :

Vieille mercerie vers la Gare centrale
Vieille mercerie vers la Gare centrale

Je traverse ensuite les galeries royales datant de 1847, puis je rejoins la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, monument imposant et fort visité. Différents monuments ou plaques agrémentent cette cathédrale. Ces éléments offrent une histoire de l’élite belge tel un monument consacré à 1914-1918 et composé uniquement de membres de la noblesse ou de la bonne bourgeoisie. Une autre frise, cachée par des chaises empilées, commémore Jean Ier de Brabant.

Cathédrale Sainte-Catherine
Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule

Mais c’est la plaque de repentance concernant les fausses accusations datant de 1370 contre la communauté juive que je vous propose dans le cadre de cette visite « untouristic ». Il aura quand même fallu attendre trois cents ans pour des excuses !

Il était temps…
Il était temps…

Je flâne ensuite et parvient devant l’entrée/sortie des artistes du Théâtre de la Monnaie. Et hop une photo dans l’action où je profite de la sortie inopinée d’un visiteur.

Théâtre de la Monnaie
Théâtre de la Monnaie

Après avoir fait ma pause déjeuner, je découvre la place des Martyrs de la Révolution belge de 1830. Profitant des rayons du soleil, un homme étendu et dormant un peu comme le dormeur du Val fait office de martyr du 21e siècle.

Place des Martyrs
Place des Martyrs

Au Marché aux herbes, j’écoute deux musiciens de rue et saisi à la fois une partie de la foule qui écoute et la file des clients pour la friterie Tabora.

Marché aux herbes
Marché aux herbes

Rue Beurre, je ne peux m’empêcher de prendre en photo la rose accompagnant le trio de la fontaine.

Place du Beurre
Place du Beurre

Il m’est difficile ensuite, à la Grand Place/Hôtel de Ville de trouver un angle particulier pour photographier la place noire de touristes.

Grande Place/Hôtel de Ville
Grande Place/Hôtel de Ville

Puis j’oblique en direction de la Rue de l’Etuve (Manneken Pis) où je préfère photographier la foules de ces admirateurs plutôt que la statue elle-même. Il est à noter que désormais le Manneken Pis est concurrencé au niveau des photos par le café attenant qui a accroché des vélos multicolores à sa façade.

Rue de l’Etuve (Manneken Pis)
Rue de l’Etuve (Manneken Pis)

En rejoignant le boulevard Anspach, je profite pour prendre un peu de végétation.

Vous reprendrez bien un demi !
Vous reprendrez bien un demi !

Puis un rare exemple de Street Art au centre ville.

Bruxelles Street Art
Bruxelles Street Art

Le boulevard Anspach lui-même me séduit par sa revitalisation en espace de vie et de nature recomposée.

Boulevard Anspach requalification
Boulevard Anspach requalifié

Je termine mon parcours du jour par la Halle Saint-Géry, remise au goût du jour et dans un quartier désormais fort animé.

Halle Saint-Géry
Halle Saint-Géry

En remontant vers la gare centrale pour récupérer mes affaire, je découvre ce magasin de vinyles d’occasion. Trop bien.

The Collector
The Collector

Ce sera ma dernière photo du jour pour ce parcours untouristic. A suivre…

Berlin per Fahrrad (Berlin à vélo)

15 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après ma journée à pied du samedi, dimanche sera ma journée à vélo. Histoire de tester le principe et de me diriger plus loin qu’hier. Mes deux objectifs du jour sont le marché aux puces du Mauerpark et l’East-Side Gallery. En gros, cap à l’Est.

Circuler à Berlin à vélo est assez facile, car la ville dispose d’une signalétique spécifique pour les vélos et les principaux endroits. Mais je choisis d’utiliser Komoot pour la tester après son mode piéton. L’application est facile à utiliser, rien de particulièrement différent par rapport à Google Maps par exemple. Son intérêt ? Vous pouvez prendre des photos durant votre voyage et enregistrer ce dernier avec celles-ci soit en mode privé, soit en mode public. L’application vous indique également les sites dignes d’intérêt qui sont sur votre parcours et vous pouvez les ajouter à ce dernier si vous le désirer. Enfin pour chaque lieu, vous disposez de photos. Très intéressant, mais il vous faut disposer d’un forfait de données à l’étranger.

Le début du marché aux puces (Mauerpark)

Je pars donc de l’hôtel vers 9h30 et je me rends au Mauerpark. Sitôt arrivé et avant de parcourir le marché aux puces dominical, je grimpe sur la colline du parc et je longe le mur entourant un stade. Le mur, comme le stade sont couverts de graffitis.

Mauer Park : un tronçon de 300m du mur de Berlin existe toujours et est utilisé par les artistes graffeurs pour pratiquer leur art. Derrière l’ancien stade du Dynamo Berlin (source de l’information : Berlin.de)

Le marché aux puces s’étend lui sur six rangées et quasi tout est disponible. Il n’y a pas forcément que des fripes ou de la seconde main. On y trouve également des réalisation d’artisans. Les nostalgiques de la période soviétique trouveront quelques objets d’époque comme des casquettes, manteaux ou décorations de l’époque de la RDA.

Quand l’Ostalgie côtoie Donalf Trump

Je vais passer deux heures à parcourir le parc et les allées du marché aux puces. J’y fais mes emplettes familiales…

Maître Yoda et le Joker réunis

Je reprends ensuite ma route direction Alexanderplatz, puis l’imposante et très soviétique Karl-Marx-Allee pour rejoindre l’Ostbahnhof juste à côté de l’East-Side Gallery. J’y arrive vers 12h30.

Karl-Marx Allee

Difficile pour moi de jauger correctement l’East-Side Gallery. Peut-on encore parler de Street Art alors que les réalisations sont présentes depuis de si nombreuses années ? C’est une sorte de gallérie à ciel ouvert où chacun s’arrête à un moment ou à un autre pour faire un selfie. L’image probablement la plus photographiée est celle du baiser entre Honecker et Brejnev. Par ailleurs, tout autour se dresse d’imposants immeubles, telle la Mercedes Arena qui sont bien loin d’être en phase avec l’art de la rue.

East-Side Gallery et les nouveaux immeubles en construction

Finalement, c’est en franchissant par la suite l’Oberbaumbrucke en direction du Gorlitzer Park que je retrouve le côté art dissident du street art et des formes de culture alternative. L’environnement est également calibré moins touristique.

Culture alternative

A 14h00 je me pose à la Köpenicker Strasse et près de l’arrêt du U-Bahhlesisches Tor. Il est plus que temps de manger ! Je prends mon temps sur la terrasse à profiter du soleil et pour rédiger la première partie de mon ce compte-rendu. Une heure plus tard, je reprends mon chemin vers mon vélo.

U-bahn Schlesisches Tor

Je décide ensuite de flâner en me dirigeant vers le Görlitzer Park et le quartier du Kreuzberg. A lire les commentaires, ce parc a mauvaise réputations en raison des dealers qui s’y trouvent. Je verrai bien. Dans un premier temps, j’oblique sur la droite relativement à un autre parc, puis je divague dans les rues avoisinantes.

Esplanade du Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Finalement, au gré du hasard, je me retrouve au Treptower Park. Ce sera le choc de la journée avec la découverte du pharaonique mémorial dédié aux soldats soviétiques tombés lors de la bataille de Berlin et dont 7000 reposent en paix dans le parc. Et c’est pas rien.

Détail statue du Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Le plus intéressant, c’est que ce mémorial a été remis en état après la chute du Mur et sous l’égide du gouvernement allemand réunifié. Des cérémonies commémoratives ont toujours lieu de nos jours.

Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Après ce choc cognitif, je reviens à travers le parc, puis je rejoins le Görlitzer Park où une traversée verte sur les anciennes voies de chemin de fer mène à l’ancienne gare de Görlitz. En ce dimanche, le parc accueille les familles et parfois leur grill. Le parc a un petit air de Vidy le dimanche. Pour les dealers, il y en a sûrement, mais ils sont dilués dans la masse. La traversée verte est très agréable et me permet de revenir à proximité du centre.

Görlitzer Park

A la sortie du parc, je m’oriente à l’aide du plan fourni par le Guide du routard pour rejoindre la Spree vers le Märkische Museum. Je longe ensuite la Lausitzer Platz, puis gagne la Mariannnenplatz et la Michaël Kirch Platz. Là je découvre une sorte de lac de Sauvabelin en pleine ville. En fait, il s’agit d’une partie de l’ancien canal de la Luisenstadt. En 1961, le Mur de Berlin est construit le long du coude nord du canal coupant le quartier et ses habitants en deux. Depuis 1991, le jardin a été restauré à l’image de son état en 1928 (source : Église Saint-Michel de Berlin). La lumière et les couleurs sont magnifiques. Il y a une buvette où il doit faire bon se poser pour profiter de l’extrême douceur de cette journée.

Michaël Kirch Platz et Canal de la Luisenstadt : un petit air de Lac de Sauvabelin

Du côté du Märkische Museum, je rejoins la Spree et découvre l’ancien port de Berlin.

Ancien port de Berlin

Depuis le Görlitzer Park et jusqu’à la Spree, je me suis retrouvé à l’écart des circuits touristiques. Avec le Kreuzberg, j’ai eu l’impression d’entrer dans le Berlin des Berlinois. C’était plus que bien. Le choix d’utiliser le vélo était aussi une riche idée pour zigzaguer en dehors des circuits convenus et être au pouls de la vie de la cité.

Je rejoins ensuite Nikolaiviertel et le Berlin des touristes. Je retrouve la foule. Il est temps de regagner l’hôtel par l’île des Musée, le Reichtag et la gare centrale en suivant la Spree. Et hop me voilà de retour à l’hôtel fourbu, mais content à 18h00. L’heure de la douche a sonné.

  1. Je précise comme toutes les applications ou autres éléments que je présente sur ce blog qu’à aucun moment il ne s’agit d’un placement de produit ou que ceci m’a été « offert » ou que j’ai bénéficié d’un rabais, etc. ↩

Berlin beim Fuss (Berlin à pied)

14 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

A mon lever, le soleil est déjà bien présent et le vent souffle. Après le petit déjeuner, je fais le choix d’une journée à pied. Le programme se déroulera dans le quartier Mitte. Au programme, l’hôtel Adlon, le Musée de la DDR et la Hackesache Höfe. Après on verra pour une ballade le long de la Spree.

Le Reichtag

Vers 9h45, je commence par traverser la gare centrale (très pratique) et j’emprunte la passerelle enjambant la Spree, direction Reichtag. C’est déjà bien bondé. Si vous souhaitez le visiter, je ne peux que vous engager à réserver en ligne au moins deux semaines à l’avance. Vous devrez vous munir de votre carte d’identité et disposer du formulaire rempli en ligne.

Double espresso 7,70€

L’Hôtel Adlon est situé juste après la porte de Brandebourg, à 300 mètres du Reichtag. Là aussi, les touristes sont nombreux à prendre en photo la porte pour son rôle symbolique lors de la chute du Mur. En même temps, il n’y a rien de plus.

L’hôtel Adlon vaut le détour pour deux raisons au moins. Sa fontaine aux éléphants qui est le seul élément ayant survécu à la destruction de l’hôtel en 1947. Et pour les fans de Phillip Kerr et de son détective Bernie Gunther, que l’on retrouve cabossé mais toujours vivant, rôdant dans le roman Hôtel Adlon, suite de sa fameuse trilogie berlinoise. Vous pourrez y prendre un café, même s’il est cher, le décor en vaut la peine. Personnellement, j’y viens aussi par rapport à ma collègue Nathalie, une fan de la trilogie berlinoise.

Je profite de mon arrêt à l’hôtel pour rédiger la première partie de mon #roadtrip du jour.

Je m’en vais poursuivre ma route le long d’Unter den Linden, puis la Karl Liebnecht Strasse pour rejoindre le Musée de la DDR.

Unter den Linden

Unter den Linden est une grande artère, deux fois trois voies séparées par une large bande centrale bordée d’arbres et piétonnière. Les échoppes à touristes s’y égrènent jusqu’a l’île aux musée, puis la route bifurque à gauche et devient la Karl Liebnecht Strasse. Au tout début de celle-ci un canal où circulent des bateaux-mouches et un quai d’embarquement où se trouve l’entrée du Musée de la DDR.

Musée de la DDR et la Spree

A l’entrée, vous pouvez acheter un guide en français, puis départ pour la visite. Musée relativement récent, sa muséographie offre différents niveaux d’interactivité. Les panneaux explicatifs sont en allemand et en anglais. Le musée s’attache aux différents aspects de la vie quotidienne et il ne manque pas de faire une place particulière à l’icône qu’est devenue la Trabant.

Le slogan du musée est « L’histoire a portée de main ». Pour ses concepteurs, le visiteur « peut et doit se poser la question : comment aurais-je vécu dans un système autoritaire ? » et serait un lieu d’apprentissage et de comparaison sur les thèmes de la dictature et de la liberté. Globalement, le visiteur oscille entre une forme de retour dans le passé pouvant comporter une part de nostalgie et la dénonciation du régime.

Prenez seulement place au salon

Un des moments importants de la visite réside, en fin de parcours, dans la reconstitution d’un logement de l’époque (salon, cuisine, salle de bains, chambre des parents, chambre d’enfant et vestibule).

Faites vos devoirs sur la table à manger

Les éléments de la comparaison manquent puisque, fondamentalement, la comparaison s’effectue par rapport à aujourd’hui et non par rapport à l’Allemagne de l’Ouest (et quand ?).

Pour une visite complète, il faut bien compter deux heures. La boutique offre des éléments intéressants notamment des cartes à jouer quizz soit sur la RDA, soit sur le Mur ainsi que des cartes avec le Mur ou même une carte de Berlin à l’époque de la RDA. Bien évidemment des Trabants sous différentes formes acheter vous pourrez !

Par rapport à cette visite et la question des traces subsistant de la RDA, je ne peux que vous conseiller la lecture du livre de Nicolas Offenstadt « Le pays disparu. Sur les traces de la RDA ». La visite sera ainsi mise dans une perspective historique. Vous disposerez du travail d’enquête passionnant d’un historien tout à fait intéressant.

Enfin, je n’ai pas manqué de penser à Rémi durant cette visite. L’appartement reconstitué lui fournirait une excellent base pour la réalisation de son jeu « Totalitarisme ».

A la sortie du musée, il est temps de trouver un resto pour aller manger avant de se rendre à la Hackesache Höfe qui se trouve à dix minutes environ.

La Hackesache Höfe est l’une des grandes attractions actuelle de Berlin. Une enfilade de 8 cours avec des façades Jugdenstil décorées de briques vernissées polychromes. Bel exemple de Mietskasernen (immeubles collectifs où était logé le prolétariat au XIXe siècle), leur rénovation très réussie a attiré magasins de design, galeries d’art et cinémas, mais aussi bars, restos et une intense vie nocturne. L’entrée principale est située au début de la Rosenthaler Strasse.

Jugendstil (Art nouveau)

Dessinée dans le style Jugendstil (Art nouveau) par August Endel, la première cour est parée d’une façade de briques vernissées polychromes.

A chaque fois je pense aux vieux sur le banc dans Astérix en Corse…

La construction de cet ensemble, lancée en 1906, suit un schéma de séparation nette entre les zones d’habitation, d’artisanat, de commerce et de culture, qui le distingue des arrière-cours du xixe siècle. Après la chute du Mur, elles furent restaurées à grands frais dans les années 1994-1996 et sont devenues un haut lieu du tourisme. C’est très bobo à mon avis. Je pense néanmoins que cela plairait à ma collègue Nadine et à ses filles.

Immeuble d’habitation

En plusieurs endroits des QR codes permettent d’en savoir plus à l’aide de capsules vidéos notamment sur la population juive du quartier. A quelques encablures vous pouvez aussi visiter l’ancien cimetière juif (https://de.wikipedia.org/wiki/JüdischerFriedhofBerlin-Mitte) devant lequel a été dressée en 1985 la sculpture de Will Lammert (https://en.wikipedia.org/wiki/WillLammert) – qui lui-même dû fuir l’Allemagne et n’y retourna qu’après la guerre- en commémoration des victimes juives du nazisme. A l’origine la sculpture a été créé à l’origine en 1957 pour le mémorial de Ravensbrück. Il s’agit de 13 sculptures de personnes coulées et regroupées en bronze. En raison de plusieurs attaques, le monument est maintenant temporairement gardé, et comme l’ensemble du cimetière, il est classé monument historique depuis 1974.

Je rejoins ensuite le canal de la Spree et le James-Simon-Park. C’est l’heure d’une bière. Je la sirote sur un transat. Un musicien joue plutôt bien de la guitare dans le parc. Agréable moment.

James-Simon-Park

Je reprends ma route jusqu’au quai Vera-Brittain-Ufer, à quelques encablures du musée de la DDR et en face de la cathédrale. Le nom de cette partie du quai a été donné en 2016 en mémoire de l’écrivaine pacifiste Vera Brittain Ufer(https://fr.wikipedia.org/wiki/VeraBrittain), femme qui a tout perdu durant la Première Guerre mondiale : son fiancé, son frère surtout dont elle ne surmonta jamais vraiment la perte et ses meilleurs amis. Le nom du quai a été nommée en son honneur en raison de son rôle éminent en tant que pacifiste pendant la Seconde Guerre mondiale, s’élevant contre le bombardement britannique de l’Allemagne. Concernant l’artiste, celle-ci à sa mort à 76 ans demanda que ses cendres soient répandues sur le plateau d’Asiago, lieu de décès de son frère en Italie. Sa fille exhaussa son vœux en septembre 1970.

Drei Mädchen und ein Knabe

On y trouve la sculpture « Drei Mädchen und ein Knabe » in Berlin de Wilfried Fritzenreiter (1932-2008). Concernant cette sculpture, celle-ci trouvait sa place préalablement sur la fontaine du Palace Hôtel jusqu’à ce que celui-ci soit détruit. Initialement, les quatre personnages s’asseyaient à la fontaine devant l’hôtel du palais, le dos appuyé l’un contre l’autre, de sorte que chaque personnage regardait dans une direction différente. Après avoir été stockée suite à la démolition de l’hôtel et depuis 2007, les trois filles et le garçon sont assis sur les rives de la Spree, sur un mur, les jambes pendantes en face de la cathédrale de Berlin. Une fille regarde la rue St. Wolfgang-Straße, tandis que les trois autres personnages regardent l’agitation de la Spree.

Après cet arrêt, je reviens en arrière pour progressivement revenir, toujours le long de la Spree, en direction de mon hôtel. Le temps se prête à la flânerie. La lumière est belle pour faire des photos et j’en profite.

Berliner Republik

Arrivé vers le Berliner Ensemble le théâtre de Brecht, la faim me taraude. Il est 18h30. Cela fait près de 9h00 que je suis en route. Je regarde les restaurant le long de la Spree et je cherche un restaurant à la cuisine allemande, après deux restos italiens. Ce sera la Berliner Republik pour une CuryWurst, spécialité berlinoise. Le barman est très sympa. Les murs sont saturés de photos anciennes. La salle est bien remplies.

Le plafond avec François Mitterrand

Au plafond, j’aperçois une composition de personnalités essentiellement masculines malheureusement. Parmi ces personnalités, il y a François Mitterrand, histoire de rappeler son important rôle dans la réunification allemande. Dans les autres coins, il y a Gorbatchev, Margaret Tatcher et Georges Bush père.

On commémore les trente ans de la chute du Mur…

A 20H15, je quitte le bar pour rejoindre mon hôtel toujours le long de la Spree. La flânerie continue. Avec la nuit et les bâtiments éclairés, une flopée de photographes déambulent, certains avec leurs trépieds, pour prendre des photos nocturnes. Je ne suis guère différent d’eux.

Un bonheur de photographe…

J’arrive à mon hôtel après 21h30 soit environ 12 heures après l’avoir quitté. A nouveau, mais dans l’autre sens, je retraverse la gare centrale. La journée a été bien remplie et les photos nombreuses. C’est l’heure de débuter leur téléchargement et leur tri…

A suivre… 

Sur la route de #Berlin

12 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin. Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.

Vevey : vue sur le lac depuis Saint-Martin

A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de #Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes. Les couleurs de l’automne sont bien présentes désormais et ajoutent une douce magie au lever du jour.

Gare de Vevey

Je rejoins ensuite la gare de Vevey. J’ai anticipé un peu mon départ en raison des travaux sur les voies entre #Lausanne et Fribourg.A cette heure là (7h30), la gare de Vevey présente un calme trompeur. Les pendulaires s’égaient eux dans tous les sens.

Vers Palézieux

En arrivant à Lausanne, j’apprendrais que le train précédent pour Berne a été supprimé. Mon train pour #Berne sera donc des plus bondés. Il s’arrêtera exceptionnellement à Palézieux (conséquence du train annulé?). Et effectivement à Fribourg le conducteur annonce un retard de 7 minutes.La campagne offre des couleurs également très intéressantes du côté de Palézieux. Un peu plus loin, à l’orée d’une forêt, j’aperçois une biche observant le passage de notre train. Belle magie.

A Berne, ayant pris un train plus tôt, je m’accorde une pause café au #Tibits de la gare. Dehors le ciel est bleu. La journée est belle et le week-end s’annonce prometteur.

A 10h06, c’est l’heure du départ pour rejoindre #Bâle via Olten. Le train là également est fort fréquenté. Des voyageurs en partance pour des destinations inconnues, des familles, des personnes âgées principalement. Une foule bigarrée compose donc ce train.

Gare d’Olten

Petite frayeur avant d’arriver à Bâle, en consultant l’horaire mobile CFF, le train pour #Mannheim est annoncé comme supprimé. Heureusement, une consultation rapide des liaisons possibles indiquent un ICE partant 6 minutes plus tard et permettant de rejoindre Mannheim dans les temps. Sur le quais de Gare, un autre train indique également Mannheim, mais la cheffe de train n’est pas en mesure de confirmer qu’il arrivera bien à l’heure prévue. Par sécurité, je prends le train de 11h12. On verra bien.

Je trouve une place non réservée relativement facilement. C’est dans un wagon famille. On verra bien. Le cas échéant, le casque « anti-bruit » fera parfaitement l’affaire. C’est l’occasion de le tester.

A la sortie de Bâle

A noter que l’ICE offre du wifi gratuit. Très agréable en voyage. Aves la prise de courant incorporée, c’est presque luxueux. Les sièges sont confortable et il y a plus de place que dans les TGV.

Campagne allemande

En deux heures, j’atteins Mannheim (13h25) où je dois changer de train. Le changement s’opère rapidement, le train arrive sur l’autre quai. Comme le précédent train, celui-ci est bondé. Heureusement que j’ai réservé une place.

Arrivée à Francfort

Nous rejoignons #Francfort, capitale économique de l’Allemagne. Puis nous bifurquons progressivement vers l’Est : Fulda, Erfurt, Leipzig nous attendent avant Berlin.

Gare de Francfort

La forêt domine le paysage après Francfort. Les couleurs de l’automne n’ont pas encore partout gagné les cimes des arbres. Les tonalités se teintent de vert-gris, parfois avec un peu de jaune.

Campagne allemande

Les villages s’agglutinent sur des contreforts de petites collines et leurs maisons regardent passer le train. Des chevaux s’ébattent paisiblement dans de nombreuses prairies. Parfois de majestueuses éoliennes égrènent paresseusement leurs moulinets.

Chut…

Le ciel s’est chargé progressivement de nuages de plus en plus noirs. La pluie n’est pas prévue au programme.

Gare de Leipzig

Du côté d’Erfurt, le paysage se fait moins valloné, les collines plus rares. La platitude s’installe. Le gris se fait plus clair, mais constant. La plaine est large. Nous filons vers l’est : Dresde, Leipzig s’incrustent sur les panneaux d’autoroute, qui longent la voie ferrée, après Erfurt. Tout droit toute ! Les Mercedes, Audi ou BMW monopolisent la voie de gauche et gagnent leur course face à l’ICE jusqu’à l’orée de Leipzig, puis de sa gare centrale. Il est 17h15 quand nous y arrivons. Il reste encore un peu plus d’une heure avant d’arriver à Berlin Hauptbahnhof.

Gare de Leipzig

Après Leipzig, l’IVE file sans coup férir vers Berlin. L’horaire est respecté, mais la nuit est tombée déjà à 18h30. A l’arrivée, une légère pluie m’attend. Rien de grave. Je suis content de monter à pied par les escaliers plutôt que les escaliers roulants. Cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Les trains arrivent en sous-sols et il faut monter deux étages pour arriver à l’air libre. L’hôtel est à côté de la gare, sauf que je sors du mauvais côté. A nouveau rien de grave.

Par contre, Il faut que je m’habitue à la cohabitation vélo-piétons sur les mêmes trottoirs, car à Berlin les vélos ont la priorité sur les piétons. Une autre chose me frappe : peu de cyclistes portent un casque.

Vélo ou marche à pied ? La question reste ouverte pour demain. Je note que mon hôtel loue des vélos à la journée pour 12€, un tarif et une pratique usuelle de la part des hôtels m’a appris le Guide du routard.

Berlin Hauptbahnhof

Au final, je suis parti à pied de la maison à 7h00 et je suis arrivé à Berlin à 18h30. Mon bilan CO2 est excellent.😇 J’ai été très surpris de l’affluence toute la journée dans les trains. Les trains allemands étaient plus que bondés avec des personnes assises jusque dans dans les couloirs des wagons (couloir central). Se rendre au wagon restaurant s’assimilait minimum à un 400 mètres haies. Il est impératif de réserver sa place pour un si long voyage et de prévoir son pic-nique (il faut prendre en compte l’affluence dans le wagon restaurant). Sans retard, le voyage est agréable, mais reste long.

A suivre…

Sur la route de #Berlin : #Vevey

11 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin.
Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.
A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes.Sur la route de Berlin.
#roadtrip #ricohgr2 #ricohgrii #train #berlin #vevey

https://www.instagram.com/p/B3eFtvWhGKO/

Traces de passages | Simplon 26 Lausanne

22 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce dimanche 22 septembre 2019 représentait la dernière occasion à la fois de visiter l’immeuble Simplon 26 à Lausanne et de visiter l’exposition réalisée avant sa démolition. Voici quelques photos de l’immeuble et de l’exposition.

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Depuis le quai de la voie 9 à Lausanne, les pendulaires ont probablement aperçu ses habitants arroser leurs plantes ou fumer sur le balcon. Tout Lausannois a déjà emprunté le raccourci qu’il abrite, que ce soit pour partager quelques mousses aux Cafés du Simplon et de l’Europe, ou pour prendre un train. Avec à ses pieds des conteneurs tagués, l’îlot d’immeubles du passage des Saugettes sera bientôt détruit, en vue du réaménagement de la gare de Lausanne.

Après plusieurs années de flou, d’oppositions et de prolongations, l’heure a sonné: les locataires des numéros 22, 24 et 26 de la rue du Simplon ont été sommés de quitter les lieux. Plus de 80 ans d’existence qui seront réduits en cendres et transformés en place publique. Mais avant cela, comme un ultime hommage à cet immeuble des années 1930, un collectif d’une trentaine d’artistes a fait vivre une dernière fois les lieux, avec une exposition poétique, symbolisant la vie. Une démarche originale, entre nostalgie et célébration.

Lire les articles :

  • https://www.illustre.ch/magazine/dernier-arret-demolition-26-rue-simplon
  • https://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/derniere-fresque-destruction-gare-lausanne/story/18768783

Le collectif : https://tracesdepassages.ch

Les photos : prises avec Pentax KP, objectif Pentax SMC A 35mm 2.8 et Ricoh GRII. 📷 Traces de passage | Simplon 26 on Priime – http://priime.com/lyonelk/traces-de-passage-simplon-26

Roadbook : chapelle Saint-Nicolas – Granges (Veveyse)

15 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pas de grande virée en ce samedi 14 septembre de week-end du Jeûne Fédéral, mais après un passage à Vuadens chez Moto Vionnet, un retour en zigzag, histoire de profiter de cette magnifique journée ensoleillée. Et un arrêt à Granges (Veveyse) pour profiter de la terrasse de la brasserie-pizzéria de La Croix-Fédérale.

C’est de cette terrasse que j’ai aperçu la chapelle Saint-Nicolas.

Avant de remonter sur ma moto pour regagner mes pénates, je m’en suis approché. Espérant notamment disposer d’un joli point de vue sur les alentours. Espoir partiellement réalisé avec cette vue sur le Mont-Pèlerin.

Concernant la chapelle elle-même, Wikipedia nous fournit les informations suivantes :

Cette chapelle a été édifiée en 1933 et consacrée en 1934. Elle est de style Heimatstil suisse bien dans la veine de l’Art déco des années 1930. Le décor intérieur est lumineux et comprend diverses œuvres d’art : vitraux de Jean de Castella (la verrière du chœur est signée et datée de 1933), et une peinture murale (Crucifixion) réalisée par le peintre suisse Charles Cottet en 1959. L’orgue est de la manufacture fribourgeoise Ayer[5] et date de 1994.

Le site notrehistoire.ch nous narre également une anecdote relativement sa cloche :

Une curieuse inscription a été découverte sur l’une des cloches, il est écrit « Bourg-St-Pierre 1910 ». En 2011, le curé d’Orsières est venu constater la chose. Visiblement la commune valaisanne avait demandé le remplacement des trois cloches de son église en 1932. Le directeur de la fonderie de l’époque, voyant que l’une des cloches était encore en bon état, décida de ne pas la détruire mais de la revendre à son client fribourgeois.

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