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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Histoire

13 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Film & Histoire : 14-18 au cinéma

La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!

En 2008, Laurent Véray, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris X-Nanterre, publiait La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire. Photographies, affiches de films et photogrammes figurent à chaque page et confèrent, de fait, à cet ouvrage un intérêt supplémentaire.

Deux comptes-rendus de cet ouvrage vous fourniront d’utiles informations complémentaires sur cet ouvrage:

  • Mémoire visuelle de la Grande Guerre (nonfiction.fr)
  • Le compte-rendu de la Cliothèque (Clionautes)

Laurent Véray (2008). La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire. Paris: Ramsay, coll. «Cinéma», 240 pages

Mise à jour (26.01.2014)

Autre compte-rendu désormais disponible en ligne et en libre-accès :

  • François Amy de la Bretèque, « Laurent Véray, La Grande Guerre au cinéma, de la gloire à la mémoire », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 58 | 2009, mis en ligne le 01 octobre 2012, consulté le 25 janvier 2014. URL : http://1895.revues.org/3983

Comme l’indique de la Bretèque : «La réflexion de Laurent Véray sur la Première Guerre mondiale s’inscrit explicitement dans une école de pensée historiographique précise, celle dite « de Péronne ».» 

Classé sous :histoire Balisé avec :14-18, Cinéma, film&histoire, Histoire

29 juin 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’imprévu cinématographique – Laurent Véray | Cinémadoc

“La reconstitution du passé n’est plus la seule motivation, ni le seul centre d’intérêt. Pas plus que les historiens, ces cinéastes ne cherchent à reconstituer la réalité d’hier à l’état brute. Ils interrogent au contraire la trompeuse évidence des images qu’ils utilisent, remettent en question leur prétendue objectivité, proposent d’autres lectures.”

Laurent Véray, « L’Histoire peut-elle se faire avec des archives filmiques ? », 1895, n°41, Archives, 2003, [En ligne], mis en ligne le 13 février 2007. URL : http://1895.revues.org/document266.html. Consulté le 29 juin 2010.

Dans cet article, ce qui intéresse Laurent Véray, c’est la manière dont : “Écrire l’histoire et filmer l’histoire peut relever d’un même régime de sens et de vérité”, soit “la mise en film de l’histoire”.

Rémy Besson poursuit son parcours et son état du champ concernant l’histoire et le cinéma au travers d’oeuvres charnières. Une nouvelle fois, il nous éclaire sur un article consultable en ligne. Doublement précieux!

via L’imprévu cinématographique – Laurent Véray | Cinémadoc.

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19 juin 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’historien, le film et l’anachronique – Pierre Sorlin | Cinémadoc

« Nous arrivons ainsi à une première proposition : le film historique serait, davantage que beaucoup d’autres, un film situé, étroitement dépendant d’un contexte en dehors duquel il n’aurait pas de sens. Il serait, d’autre part, sous un vêtement d’emprunt, consacré d’abord et avant tout aux questions contemporaines ; par une voie détournée, il aborderait des thèmes d’actualité, prendrait position sur des conflits du moment ; en un mot, sa première caractéristique serait la retraduction, la mise au présent des événements passés. »

Pierre Sorlin, “Clio à l’écran, ou l’historien dans le noir”,  Revue d’histoire contemporaine, avril-juin 1974, p. 266

Rémy Besson nous offre une série de courts billets fort passionnant concernant l’état du champ concernant l’histoire et le cinéma au travers d’oeuvres charnières. Ici, il s’agit d’un texte de Pierre Sorlin.

Plus que toute oeuvre historique, le film serait un formidable révélateur des préoccupations du temps présent relativement au passé. Cela renforce, à mon avis, son intérêt en classe d’histoire pour notamment mettre en évidence la question du point de vue en histoire.

J’en profite pour adresser un grand merci à Rémy Besson pour son excellente initiative.

via L’historien, le film et l’anachronique – Pierre Sorlin | Cinémadoc.

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9 mai 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Quelle place pour le XXe siècle à l’école du PER (Plan d’études romand) ?

Vendredi matin (7 mai 2010), le Grand conseil valaisan a accepté un postulat du député libéral-radical Philippe Nantermod, déposé le 10 septembre 2009 et visant à modifier le contenu des cours d’Histoire dispensés aux écoliers valaisans… et romands.

Le texte du postulat déposé était le suivant:

Plusieurs affaires récentes en Valais montrent une certaine méconnaissance de nombreux jeunes de l’Histoire du XXe siècle en Europe, en particulier des atrocités qui ont été commises sur le vieux continent, au point que certains s’affichent ouvertement révisionniste ou de doctrine plus que nauséabondes, elles-mêmes condamnées par la loi. Internet est devenu un lieu d’expression et de transmission de l’ignorance: on ne compte plus les groupes Facebook promouvant l’eugénisme ou le racisme.

Le Canton du Valais doit réagir face à cette poussée de l’ignorance en intégrant dans le cursus scolaire des cours d’Histoire comprenant l’apprentissage de l’Histoire du XXe siècle en Europe, des deux guerres mondiales et de la guerre froide, et tout particulièrement des massacres de grande échelle qui forment une des pages les plus sombres de notre Histoire. Cet apprentissage doit impérativement se faire avant la fin de la scolarité obligatoire, avant la dernière année, tenant compte que certains étudiants redoublant n’ont pas l’occasion d’aborder cette part du programme qui semble essentielle. L’apprentissage de l’histoire à l’école doit avoir pour objectif de donner aux jeunes les outils pour comprendre notre monde et ses subtilités.

Source: Postulat “Pour que les jeunes Valaisans connaissent l’histoire de notre monde”

Dans sa réponse au postulat, le Conseil d’Etat valaisan reconnaît en premier lieu qu’il

est effectivement exact que les élèves quittant le cycle d’orientation avant la 3e n’auront pas abordé, durant les cours d’histoire, les événements qui ont émaillé le XXe siècle et en particulier les épisodes extrêmement tragiques du fascisme, nazisme et de la terreur stalinienne.

Puis il se réfère au PER (Plan d’études romand) prochainement à mettre en oeuvre dans les cantons de la Suisse francophone

Sachant que les futurs programmes sont applicables à l’ensemble des cantons romands, il ne sera pas possible d’aborder, en histoire, le XXe année du cycle d’orientation en raison de la planification proposée par le PER. D’autres axes d’apprentissage permettront toutefois de prévenir le développement d’idéologies extrémistes. En effet, dès la 5primaire, les domaines « Citoyenneté : homme – société » et « Formation générale » abordent les relations que doivent entretenir les citoyens et la collectivité afin de garantir le respect des différences et un fonctionnement démocratique. Au cycle d’orientation, le but est de construire une pratique citoyenne. Une étude des droits humains et une observation de leur application en Suisse et dans le monde sont inscrites au programme.

Enfin, en réponse au postulat, le Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS) s’engage à particulièrement veiller

lors de la mise en place du PER, à l’implémentation des objectifs présentés par ces deux domaines, avant la dernière année de l’école obligatoire, afin que les enseignements prodigués par les événements du XXe siècle soient portés à la connaissance de tous nos élèves.

Source: Documents du Grand Conseil valaisan

Pour autant est-ce à dire que, comme le semble le croire Philippe Nantermod,

le Conseil d’Etat a aujourd’hui pour mission de proposer une modification du plan d’étude romand pour améliorer le contenu des cours d’Histoire. Etant donné les nouveaux accords intercantonaux, c’est en effet le programme scolaire de toute la Suisse romande qui devra évoluer pour atteindre ce standard minimum proposé par le PLR valaisan. Il reste à espérer que les Chefs de l’instruction publique romands soient suffisamment sensibles à cette question primordiale.

Source: Les cours d’Histoire vont changer… dans toute la Suisse romande !

seul l’avenir nous le dira. Toujours est-il qu’à l’exemple de pays voisins, l’histoire à l’école valaisanne et romande paraît revenir sous surveillance du politique.

Classé sous :histoire Balisé avec :20e siècle, Enseignement, Histoire, PER, Plan d'études, Suisse

6 mai 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

MSHIS11 Bande Dessinée et Histoire (atelier 4.5.2010)

A la suite de l’Atelier de ce dernier mardi consacré à l’utilisation de la Bande Dessinée en histoire, je fais ici l’inventaire des liens et références utilisées lors de cette séance. Au terme de ce parcours, je répertorie également les activités conçues par les étudiant-e-s lors de cet atelier.

En préambule, le billet Faudra-t-il réécrire les albums d’Astérix? et les commentaires qui s’en suivirent sur la question suivante: Peut-on utiliser une bande dessinée telle qu’Astérix pour enseigner l’histoire de l’Antiquité? avec deux positions fortement différenciées.

Le deux sites suivants peuvent servir de point de départ à une utilisation de la bande dessinée en histoire:

  • Utiliser la BD en Histoire (Clionautes) offre un certains nombres de liens consacrés à la BD et à l’histoire ainsi qu’une sélection de bande dessinée utiles à l’enseignement de l’histoire;
  • Art9 La BD au net regroupe, dans sa section histoire, des bandes dessinées regroupées par périodes historiques.

Pour celles et ceux qui souhaitent disposer d’un panorama relativement à l’histoire de la bande dessinée, l’ouvrage de Daniel Fondanèche (2005). Paralittératures. Paris: Vuibert aux pages 455 à 543 synthétise l’histoire de la BD de ces débuts jusqu’aux mangas.

Paru en 1993 aux Editions Syros, L’histoire… par la bande d’Odette Mitterand et Gilles Ciment traite plus particulièrement de la bande dessinée historique.

Dans le domaine des travaux universitaires, je signalerai plus particulièrement deux ouvrages:

  • Sous la direction de Michel Porret (2009) Objectifs bulles. Bande Dessinée et Histoire. Genève: Georg et L’Equinoxe avec notamment l’introduction de Michel Porret La bande dessinée éprouve l’histoire et les articles Des chats, des souris et des cochons. La bande dessinée et le génocide juif, et D’Aplusbégalix à Alambix: les métaphores de la collaboration durant les années Astérix (1959-1977).
  • Nicolas Rouvière (2006) Astérix ou les lumières de la civilisation. Paris: PUF. Dans son ouvrage, Nicolas Rivière montre que la série interroge sans cesse la frontière incertaine entre la civilisation et la barbarie. Goscinny et Uderzo confrontent une utopie villageoise démocratique à des régimes absolutistes, voire totalitaires. Créée en 1959, la série opère un retour critique sur les compromissions des années de guerre en France comme en Suisse (Astérix et les Helvètes).

Dans l’actualité récente, il nous faut noter les différentes actions concernant Tintin au Congo d’Hergé visant son interdiction ou l’inscription en son sein d’une mise en garde ainsi que les différents travaux centrés sur l’image de la colonisation européenne par les Européens dans les années 1930 au travers de cet album:

  • Petit historique de la réception de l’album « Tintin au Congo » ou  L’échec d’une aventure du petit reporter ? (fichier au format .pdf Petite Etude Hergéenne n°5) fait le point sur l’histoire de l’album et les différentes critiques formulées son l’égard (jusqu’en septembre 2009);
  • Tintin au Congo… à interdire aux enfants, absolument! (fichier .pdf MRAX info du Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – Belgique);
  • TINTIN AU CONGO ou LA NEGRERIE EN CLICHES de Marie-Rose Maurin Abomo (fichier .pdf);
  • « Tintin au Congo » ou la mission civilisatrice de la colonisation. par Samarra qui inventorie les thèmes de cette mission civilisatrice présents dans Tintin au Congo;
  • Images et enseignement de l’Afrique en classe de cinquième: entre réalité, imaginaire et représentations (fichier .pdf) par Nicolas Prévost.

La collection belge du secondaire « Construire l’histoire » des éditions Didier Hatier en quatre volumes propose dans chacun de ceux-ci un ou deux dossiers organisés partiellement ou totalement autour d’oeuvres en bande dessinée:

  • Tome 1: Les racines de l’Occident (jusqu’au X siècle): L’image du gaulois dans la B.D. Astérix – Livre de l’élève p. 20-23 + p. 80-89, 124-127 et 200-201 – Livre du maître p. 37-49 + scénarios Celtes et Gréco-Romains : le choc des cultures (p. 311-313) et A la découverte du monde celte (p. 321-322)
  • Tome 2 : L’affirmation de l’Occident (XI-XVIIIe siècle): La société médiévale au filtre de la B.D. – Livre de l’élève p 18-21 + p. 36-37, 54-78 et 224-225 – Livre du maître p. 34-37 + scénarios sur La société médiévale : des groupes distincts (p. 374-381) — Hermann (1984) Les Tours du Bois-Maury. Volume 1: Babette. Grenoble: Glénat. Découvrir les Incas avec Tintin – Livre de l’élève p. 28-31 + p. 262-265 – Livre du maître p. 50-52 + scénarios Les Grandes Découvertes (p. 425-427) et La colonisation du XVIe au XVIIIe siècle (p.428-429)
  • Tome 3: L’Europe dans le monde : expansions et révolutions (de la fin du XVIIIe à 1918): Images de la «Grande Guerre»– Livre de l’élève p. 34-35 + p. 170-173- Livre du maître: p. 55-56 + scénario La Grande guerre, un conflit «désiré par tous» mais «sans raison sérieuse» ? (p.407-408) — Tardi (1993) C’était la guerre des tranchées.
  • Tome 4: Un monde en mutation (de 1919 à nos jours). Au bord de l’aventure? L’entre-deux-guerres dans la B.D. – Livre de l’élève p. 30-33 + p. 66-71 et 80-91— Livre du maître p. 60-63 + scénario Croissance et crise des économies libérales dans l’entre-deux-guerres (p. 376-379). Frank Giroud et Jean-Paul Dethorey. Louis la Guigne. Volume I (1982), II (1984)  III (1985), IV (1986), V (1987) et VIII (1997). Grenoble: Glénat; Jean Van Hamme et Francis Vallès (2005). Les Maîtres de l’Orge. Volume IV. Grenoble: Glénat; Didier Daenick et Jacques Tardi (1997), Le der des ders. Tournai: Casterman; Jacques Fernandez (1994). Le centenaire. Collection «Carnets d’Orient». Volume 4. Tournai: Casterman. La guerre froide dans la B.D. — Livre de l’élève p. 34-35 + p. 118-123 et 236-241— Livre du maître p. 63-65 + scénario Quarante ans de guerre froide (1945-1989) (p. 391-393) — Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon (1967). Alerte atomique. Collection «Les aventures de Buck Danny». Marcinelle: Dupuis; Stephen Desberg et Hugues Labiano (2005). Black op. Volume I. Paris: Dupuis; Marvano (2007). Berlin. Volume 2: Reinhard Le Goupil. Paris: Dargaud; Yves Sente et André Juillard (2000). La machination Voronov. Collection «Blake et Mortimer». Paris: Dupuis. Raconter la Shoah? — Livre de l’élève p. 36-37 + p. 46-47; 112-115 et 262-263. Livre du maître p. 65-69 et scénarios Les fascismes, d’aujourd’hui et d’hier (p. 384-386) et La Shoah et l’univers concentrationnaire (p. 388-389) — Art Spiegelman (1992). Maus. Volume II. Paris: Flammarion.

Au terme de ce premier parcours, les activités suivantes ont été confectionnées par les étudiant-e-s (fichiers au format .pdf):

  • Le temple de Louxor hier et aujourd’hui. Travail à partir de « Les voyages d’Alix: L’Égypte (1) » (2000) Paris: Casterman (http://www.box.net/shared/4dx1bt8e0d)
  • Jules César et la bande dessinée. A partir des albums d’Astérix (http://www.box.net/shared/tuz769g27l)
  • Découvrir les Incas avec Tintin (http://www.box.net/shared/xbxi0zd530)
  • La Grande Guerre. A partir de Tardi (http://www.box.net/shared/am6f1yf792)
  • La colonisation dans les années 1930. A partir de Tintin au Congo (http://www.box.net/shared/5blyp3abae)

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21 avril 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’histoire au prisme de l’image (mardi 27 avril 2010)

Dans le cadre des deux modules destinés aux étudiant-e-s en histoire (Secondaire I et II) de la HEP Lausanne, nous organisons une demi-journée avec des intervenants extérieurs en relation avec la questions de l’utilisation des images en histoire dans une perspective académique et sous l’angle de la recherche. Chacune des interventions de 45 minutes à 1 heure sera suivie d’un échange avec les étudiant-e-s.

Cette demi-journée aura lieu dans les locaux de la HEP Lausanne, Av. de Cour 33, salle C33-720 de 8h15 à 11h45

8h15 : Accueil

8h20-9h45 : La place de l’archive dans le cinéma de fiction : étude de films sur le génocide juif par Rémy Besson de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) Paris

Rémy Besson intervient notamment dans le cadre du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (Lhivic ) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.  Dans le cadre de cette matinée, sa conférence se rapporte à la question des enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentaire. Référence: le blog de l’atelier du Lhivic (http://culturevisuelle.org/cinemadoc/)

9h45-10h15 : Pause

10h15-11h45 : Photographie et histoire: Réalité et interprétations, les conflits de vérité par Daniel Girardin, Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne

Daniel Girardin est Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne. Il est le concepteur notamment de l’exposition et du livre Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie. Sa conférence se centrera sur l’utilisation de la photographie comme source historique.

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28 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann 4 commentaires

La Seconde Guerre mondiale en 150 films de guerre | Télérama

La sortie en DVD d’Iglourious Basterds a incité Télérama à proposer ce mini-site présentant 150 films consacrés à la Deuxième Guerre mondiale et aux différents sous-genres du film de guerre made in 39-45. Le tout est accessible à partir de la carte suivante sous la forme d’un plan de lignes de métro:

En cliquant sur les pastilles, les films s’affichent et sont reliés à une thématique:

Une fois la pastille du genre considéré activée, l’ensemble des films répertoriés sur ce thème s’affichent à leur tour:

Dans le cas présent de la Destruction des Juifs d’Europe, les questions posées en introduction indiquent une problématique générale possible en classe d’histoire:

Certains films enfin disposent d’une courte présentation:

Il s’agit donc d’une bonne entrée en matière pour celles et ceux qui souhaitent recourir au film de fiction dans le cadre de l’étude de la Seconde Guerre mondiale. D’autres sites permettront de compléter le travail suivant les films et les thématiques identifiées. Notamment:

  • Le ciné-club de Caen propose des fiches et une analyse fort intéressantes pour certains films consacrés à la Seconde Guerre mondiale et réalisés entre 1941 à 2009.
  • Cinéhig: http://cinehig.clionautes.org/
  • Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Film_sur_la_Seconde_Guerre_mondiale
  • La traduction pour téléphone mobile, mais consultable évidemment via son ordinateur sur Wapedia vaut également le détour.
  • La collection consacrée à la Seconde Guerre mondiale par l’Office national du film du Canada
  • La collection de l’Ecpad avec les films français d’actualité et les films de synthèses du Service cinématographique des Armées
  • Concernant les films consacrés à la Shoah, je vous renvoie à la présentation des ressources faites ici.

Télérama.fr – 150 films de guerre.

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25 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Guide 2010: Les obstacles au développement du numérique à l’école

En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.



Dans cet article fondamental relativement au contexte de l’utilisation des technologies à l’école, Pierre Frackowiak, co-auteur notamment en 208 avec Philippe Meirieu de l’ouvrage «L’éducation peut-elle être encore au coeur d’un projet de société» (Editions de l’Aube), identifie quatre obstacles (au moins) sur le chemin d’un réel usage pédagogique des TIC:

  1. Le modèle pédagogique dominant
  2. On ignore complètement les pratiques des jeunes
  3. On ne se pose pas la question du développement exponentiel des savoirs de l’humanité
  4. On ne prend pas en considération le rôle possible des autres acteurs de l’éducation

Pour lui, après analyser sérieusement ces obstacles, il en tire deux enseignements majeurs:

  1. on mesure à quel point l’ambition d’un développement des TIC à l’école ne peut avoir de sens et d’efficacité que si elle est inscrite dans un grand projet éducatif moderne, neuf, démocratique, lui-même inscrit dans un projet de société
  2. Pour faire du bled, du b-a ba, des exercices d’application, un cours classique… on n’a pas besoin d’un ordinateur, d’un coûteux tableau interactif, d’une formation aux technologies nouvelles. Comme on n’a pas eu besoin de la télévision et de la radio. Une bonne ardoise, une craie, un chiffon peuvent encore faire l’affaire. Les anciens savent que ça va même plus vite que l’ordinateur !

L’article complet de Pierre Frackowiak:  frackowiak – An@é.

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19 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

TwHistory : reconstituer l’histoire en 140 caractères (2)

Dans le cadre de mon article consacré au projet TwHistory développé par deux chercheurs de l’Utah University, j’indiquais que la démarche mériterait une traduction dans le cadre scolaire. A la suite de sa publication, j’ai reçu un message de Daniel Eisenmenger, enseignant d’histoire et de français au Eichendorff-Gymnasium (Coblenz) et coordonnateur régional du programme «éducation aux médias à l’école» du centre national des médias de Coblence. Il me signalait qu’il avait transposer la démarche TwHistory dans une classe de dernière année de gymase/lycée du Eichendorff-Gymnasium à Coblence.

Cet article résume pour les lecteurs francophones l’article réalisé par Daniel Eisenmenger qui présente la séquence et les résultats du point de vue des élèves. Il est publié après avoir été soumis à Daniel Eisenmenger que je remercie chaleureusement.

Présentation du projet et de la démarche

L’Assemblée nationale constituante allemande (verfassunggebende deutsche Nationalversammlung), couramment appelée en allemand l’assemblée nationale de Francfort (Frankfurter Nationalversammlung) ou parfois de l’assemblée de l’église Saint-Paul de Francfort  (Frankfurter Paulskirchenversammlung) en raison du lieu où se tenait l’assemblée, a été retenue pour ce projet. Ses 831 membres siégèrent du 18 mai 1848 au 31 mai 1849 à l’église Saint-Paul de Francfort-sur-le-Main, où le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse donna son accord à l’idée d’une Constitution du Reich allemand.

Sa réunion marqua la première tentative d’unification politique de l’Allemagne. Cependant, par la suite les révolutions qui avaient contribué à sa fondation furent écrasées, et le refus de Frédéric-Guillaume IV d’accepter la couronne d’Allemagne permit à la Prusse et à l’Autriche de retirer leurs parlementaires, ce qui condamna le parlement et préluda à la victoire des conservateurs.

Fichier-Frankfurt_Nationalversammlung_1848.jpg

Session du parlement de Francfort en juin 1848. Robert Blum est à la tribune l’orateur, Heinrich von Gagern à celle du président.

Pour la reconstitution historique, les étudiant-e-s ont assumé les rôles de six membres de la réunion de l’assemblée nationale de Francfort. Trois outils TICE furent utilisée pour réaliser ce projet: un blog (paulskirchenprojekt.wordpress.com), twitter et un wiki. La séquence a été prévue sur 8 à 10 heures et organisée en quatre phases.

Très clairement, les objectifs de la séquence combinaient des compétences disciplinaires en histoire et en éducation aux médias ainsi qu’en terme socia/colaboratifl et d’acquisition de méthodes de travail. En outre, la séquence alternait des phases de travail en petits groupes et d’intégration individuelle.

Introduction à l’utilisation des outils numériques

Les élèves utilisent l’Internet de manière sélective et n’ont qu’une connaissance lacunaire des blogs ou de twitter.
Les expériences menées par  Daniel Eisenmenger avec les élèves en matière de médias et technologies, l’ont conduit au constat que la génération des «digital natives» s’ils font un usage intensifs de l’Internet, cet usage se limite au moteur de recherche Google et à Wikipedia pour extraire de l’information ainsi qu’aux réseaux sociaux que sont schülerVZ ou Facebook et aux e-mail et à la messagerie instantanée (Messenger).

Dès lors, l’usage du blog, d’un wiki ou de twitter n’ira pas naturellement de soi pour les élèves (ainsi un seul et même élève sur 18 avait déjà utilisé un blog et twitter). D’autant plus qu’il ne s’agit plus uniquement de consommer via l’Internet, mais d’y produire du contenu.

Enseigner l’éducation aux médias

En relation avec ce qui précède, la question de l’éducation aux médias est très prégnante puisqu’elle est double puisqu’il s’agit

  • d’acquérir et de maîtriser des outils peu connus des élèves (en cela la situation n’est guère différente de l’acquisition et de la maîtrise par les élèves de logiciels traditionnels);
  • de réfléchir à la production médiatique ainsi réalisée.

Ce temps est nécessaire, mais se fait quelque peu au détriment du contenu historique. Pour que l’utilisation de ces outils soit rentable, elle doit être faite, pour Daniel Eisenmenger, en permanence en classe et ne pas se limiter à une seule séquence, aussi intéressante soit-elle.

Enseigner l’histoire
L’immersion dans les sources historique a été à la fois excitante et motivante pour les élèves. Cette immersion doit au sujet lui-même (débats, interruptions, interjections, problèmes d’organisation de cette Assemblée constituante, divergences d’opinions, nouvelles formes de participation politique et d’organisations…).

Pour l’enseignant, il convient néanmoins de limiter les sources sélectionnées sur quelques débats clés, de restreindre les volumineux rapports des réunions de l’Assemblée. Pour D. Eisenmenger, il convient d’éviter de rendre le contenu retenu aussi aride au final que le matériel déjà contenu dans les manuels scolaires. Le côté vivant des débats doit être préservé.

Fichier-RB-Portrait1845-Maler-Augus.jpeg

Portrait de Robert Blum par August Hunger (vers 1845-48).

En assumant le rôle d’un membre, les étudiants ont acquis une compréhension plus approfondie des controverses de l’Assemblée constituante. Le choix des personnages retenus a permis de représenter les  différentes factions et groupes politiques présent au sein de l’Assemblée nationale. Ce choix a aussi permis de mettre ensuite en évidence les destins différents des protagonistes après l’Assemblée de Francfort (exécution de Blum, émigration, retrait de la vie politique, arrangement avec le mouvement réactionnaire).

Résultats de cette expérience : le point de vue des élèves

La série d’enseignements tirés de la part des étudiants aboutit à une évaluation très controversée. Certains  ont salué l’intégration des médias numériques dans la salle de classe, d’autres y voyaient une salle de classe tout simplement chamboulée et ont manifesté leur désir d’un retour à un enseignement “traditionnel”.

Certains ont également critiqué le fait que le travail approfondi fait avec les sources soit perdu pour l’ensemble de la classe et jugent que les manuels scolaires offrent d’avantage de clarté et de rigueur. Un étudiant a également critiqué le manque de pertinence du contenu, bien que cela a conduit à une discussion sur la pertinence des événements historiques et des faits ainsi que sur la sélection des contenus réalisée par les programmes et les manuels scolaires.

L’article complet de Daniel Eisenmenger présentant la démarche réalisée: http://www.lehrer-online.de/paulskirchenprojekt.php?show_complete_article=1&sid=13815932434571623126132163216290

La version courte: http://www.lehrer-online.de/paulskirchenprojekt.php

Source des images: article Robert Blum de Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Blum)

Classé sous :histoire Balisé avec :compétences, événements historiques, Histoire, twitter

18 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Guide 2010: Avatar sauvera-t-il l’enseignement de l’histoire?

En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.

Juste avant le réveillon, Jeff Tavernier publiait sur son blog un billet intitulé 10 thèmes d’histoire-géo abordés dans Avatar. L’intitulé des thèmes était le suivant:

  1. Le développement durable
  2. Les grandes découvertes
  3. La colonisation
  4. L’exploitation des ressources énergétiques
  5. La guerre du Vietnam
  6. La géographie des réseaux
  7. Histoire et anthropologie des religions
  8. Le choc des civilisations
  9. Les Etats-Unis
  10. L’interdisciplinaire
  11. La notion de frontière

Auquel, Yoann Moreau, en ce début 2010, apporte un utile complément avec son billet intitulé: Avatar, l’absence du politique et son renouveau mystique et qui se conclut par

James Cameron semble donc montrer une double vision du monde politique contemporain : son absence et son renouvellement possible/prévisible par la réactualisation des mythes. Cet aspect est redoutable, il doit je pense attirer notre attention et notre vigilance : l’intrication du politique et du religieux, dont les civilisations occidentales se sont extirpées avec peine, est remis à l’ordre du jour. Il se trouve que, dans le film, peut être subjugué par la beauté des corps, l’effet captivant de la 3D et le parti-pris narratif, on y adhère… sans réfléchir.

Mais peut-être êtes-vous toujours convaincu que seul le documentaire historique présente un intérêt en classe d’histoire et dit «vrai». Dans ce cas-là, je vous engage à consulter Cinémadoc, blog est associé à l’atelier du Lhivic à l’EHESS, Les enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentairecoordonné par Rémy Besson. Après une première année consacrée à l’étude de La part de fiction dans le cinéma documentaire, cet atelier du Lhivic se propose d’

d’examiner la dimension narrative des récits documentaires. La démarche procède d’une problématique historienne, ouverte aux acquis de l’approche culturelle du cinéma. Les enjeux de la narrativité seront donc étudiés aussi bien en amont de la fabrication du documentaire (production, choix du réalisateur, etc.) qu’au niveau de son économie interne (structure du récit, dimension fictive, etc.) et en aval, lors de sa réception (construction du récit par la critique, la censure). Ces dimensions proprement cinématographiques s’articuleront toujours à un questionnement épistémologique et historiographique sur les écritures de l’histoire.

Les enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentaire

D’autre part, si le récit semble être à nouveau à l’honneur dans l’enseignement de l’histoire (voir les programmes de classe de 6e en France), autant utiliser les récits qui font partie de l’univers de vos élèves lorsque l’occasion se présente. Histoire aussi de proposer des récits à interroger ou qui peuvent interroger les élèves sur le sens de la vérité et du point de vue en histoire.

En outre, il faut sans doute replacer une telle démarche dans le sillage des préoccupations de Jim Cullens qui, dans un essai récent, s’interroge sur les questions de la lecture, de l’écriture et de la pensée historique dans Essaying the Past: How to Read, Write and Think about History. Sur History New Network, il offre une synthèse de ses réflexions relatives à l’enseignement de l’histoire au 21e siècle (History without Reading). A son lecteur, il propose en introduction

Imagine, if you will, the study of history without reading. No primary source documents to ground a discussion. No monographic studies to situate a discourse. Not even a textbook for background information. How much a sense of the past could you possibly have?

Partant du principe que, si la préoccupation première des enseignant est d’enseigner à nos élèves à penser comme des historiens et de former des citoyens capables de lire, écrire et penser, nous ne réfléchissons ni suffisamment à ce que cela représente de lire pour un adolescent ou un jeune adulte en ce début du 21e siècle, ni au fait que l’alphabétisation visuelle (visual literacy) a, à bien des égards, supplanté l’alphabétisation de la lecture traditionnelle (literacy of traditional reading). Pour lui, deux éléments centraux sont à prendre en compte dans la manière de préparer et d’enseigner à cette génération:

  • le recours à la technologie;
  • faire visualiser et non raconter.

Pour lui, le premier élément est nécessaire, mais pas suffisant, car

A Power Point presentation can be every bit as vacuous and boring as a teacher standing in front of a room and talking at people for 50 minutes. The problem is not one of information or a means of delivery. It’s one that’s been missing from too much history for too long: imagination.

Conscient que les techniques qu’il propose n’ont rien de révolutionnaires, Jim Cullens s’appuie sur une conception en ligne de l’enseignement de l’histoire recourant à des sons, des images (fixes ou animées) et des simulations (jeux de rôle) développant en premier lieu l’imagination et l’imaginaire des élèves. L’objectif consiste de piquer l’intérêt des élèves pour que, dans un deuxième temps, ceux-ci aient envie d’en savoir plus (ou mieux) et s’engagent alors dans les lectures habituelles de l’historien. A la réserve que

The odds are, however, that the way you’d go about this is not necessarily the way your mother or grandfather did. You’d do it online.

Cela ne serait rien d’autre qu’une histoire dans les nuages (cloud history), traduction dans notre domaine du concept de computer clouding (l’informatique dans les nuages). Pour ma part, je vous renvoie provisoirement à mon article du Café pédagogique: Le Web plus efficace que la classe? et notamment aux Thèses sur les sciences historiques à l’ère digitale de Peter Haber, déjà présentées ici.

Classé sous :histoire Balisé avec :éducation aux médias, film&histoire, Guide, Histoire, James Cameron, narration, pédagogie, récit, science-fiction, Storytelling

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