Les sciences humaines sont le secteur de l’édition où la part de la traduction est la plus importante. Or le moins qu’on puisse dire est que les conditions se sont dégradées depuis quelques années : thèses publiées sans être éditées, renoncement à la réécriture, oubli de la bibliographie, suppression manifeste de l’étape de la correction, impardonnable absence d’index de noms et d’œuvres qui rend le livre inutilisable pour les chercheurs, pour ne rien dire de l’injonction éditoriale de tailler dans le gras afin d’alléger les coûts. Un relâchement qui s’explique par des raisons économiques ainsi que par la précipitation et l’indifférence.
Laisser un commentaire