Pendant ce temps les jeunes continuent de développer leurs usages des TIC. De nombreux adultes (et enseignants entre autres) montrent des signes de “souffrance” intergénérationnelle qui s’amplifie, dans le monde scolaire d’un sentiment d’exaspération de plus en plus fort. Si ce sentiment s’exprime autour des questions structurelles (programmes, horaires, réunions…évaluations…) c’est que l’on a oublié que c’est dans l’espace de la classe que se joue la partie. Ou plutôt que l’on ne veut pas accepter de casser cette sacrosainte forme scolaire “moderne” (au sens qu’en donne l’histoire moderne en France). Du coup le paradoxe élèves/sujet agissant, enseignant transmetteur et “propriétaire de l’espace temps scolaire de la classe” devient de plus en plus pesant. Mais affronter le problème par cette entrée est tellement déstabilisant qu’il est difficile à accepter. Comme de surcroit une idéologie libérale sous-jacente s’est emparée du thème (pourtant cher à une certaine gauche) la confusion augmente et la tension monte.
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