À chaque semaine, des enseignants engagés et des conseillers pédagogiques motivés nous contactent pour nous parler de leurs bons coups technologique. Ils sont de plus en plus nombreux à le faire et nous les encourageons à continuer. Par contre, ce que nous ne publions pas toujours sur Infobourg, ce sont ces discussions « de corridor » que nous avons avec des enseignants, des conseillers pédagogiques, des directeurs d’école et même des élèves… ces discussions qui reflètent une réalité moins reluisante, où l’intégration se fait plus (très) difficilement, où il est compliqué de mettre en place des projets (qu’ils soient TIC ou non). Alors que certains milieux sont très dynamiques, d’autres semblent en voient de sombrer dans l’immobilisme le plus totale (du moins, nous n’entendons jamais parler d’eux ou les commentaires que nous en avons ne sont pas positifs). Il est ardu de comprendre l’inaction, à l’instant même où l’École québécoise se demande pourquoi ses élèves l’abandonnent.
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Ce qui apparaît comme de plus en plus évident, c’est que la structure et l’organisation scolaire se retrouvent complètement dépassées par ce « nouveau modernisme technologique ».
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Comme le mentionnait Mario Asselin, en réponse à Gilles Jobin :
« En gros, l’école en tant qu’institution, n’a pas tendance à vraiment voir les avantages d’être en avant du changement. Elle a la fâcheuse habitude d’être en réaction; elle préfère SUBIR le changement, s’adapter, au mieux. À part quelques originaux qui «dérangent» plus souvent qu’autrement, l’école est remplie de gens conformistes qui valorisent avant tout le contrôle et l’ordre. ».
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