L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au lieu de fasciner les yeux de la multitude, ne lui inspirent qu’un dégoût repoussant ; lorsqu’au lieu d’exciter l’admiration, ils sont regardés comme une insulte faite à la misère ; lorsque les dehors éblouissants de l’opulence, ne servent qu’à faire mettre en question la légitimité de son origine, le sort de la propriété devient très incertain ; […] “.
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