Tout a démarré avec le colloque scientifique « Interactions/Interactivités » avec trois interventions d’universitaires dont 2 sémioticiens. Pendant que quelques blogueurs en étaient encore à boire le café, Philippe Dumas nous demandait si nous voulions être amis. Il ne nous a pas laissé répondre…
En résumé donc beaucoup de peine de la part des intervenants à entrer en communication avec la salle et un discours hermétique et jargonnant. Seul Patrick Mpondo-Dicka a échappé au naufrage en parlant un langage compréhensible pour la salle. En nous indiquant que les interactions en face à face étaient les plus couteuses psychologiquement, Son propos avait le mérite de nous faire entrevoir un des avantages des interactions via les réseaux sociaux.
Le plus intéressant est venu pour moi d’un gazouillis de Laurence Juin (http://twitter.com/frompennylane) :
«Toute communication performante nécessite (selon moi) des règles établies et respectées (oral, tchat, réseaux sociaux etc)»
et on aurait bien voulu que des recherches permettent d’en situer les conditions et les limites à partir de la question des interactions.
Après le repas – fort bon- je me suis quelque peu dépêché pour retrouver les participant-e-s de la première table-ronde de Ludovia, chargé que j’étais d’en réaliser la synthèse avec son animateur Benoit Ducange (ministère de l’éducation nationale).
Le sujet portait sur le référentiel numérique « Collège et Etablissement Numérique » conçu depuis 2009 pour les chefs d’établissement. Ce référentiel vise à optimiser le fonctionnement de l’établissement dans son utilisation des outils numériques en collaboration avec ses partenaires (le rectorat et la collectivité locale). Les documents des participants et la synthèse sont en ligne ici: http://www.ludovia.org/2010/2010/08/24/1400-–-16h00-table-ronde-evaluation-des-politiques-numeriques-«le-referentiel-numerique-»-interactions-collectivites-editeurs-enseignants/
Chargé par Benoit de clore la table-ronde par une synthèse a chaud, je me suis essayé à l’exercice en m’appuyant sur les réactions postées par mes petits camarades sur Twitter et via mes notes prises sur mon iPad. Bonne exercice pour apprendre à gérer son iPad en situation, je laisse le soin aux autres d’apprécier la synthèse ainsi réalisée en direct.
Plus subjectivement, le défi de ce référentiel consistera à laisser réellement l’initiative aux chefs d’établissement, de travailler dans la durée et à faire décoller les usages concrets avec les élèves et leur famille. La contre-partie de la « liberté » laissée aux établissements doit être la transparence des projets y compris dans les résultats obtenus. C’est pas gagné dans le contexte fortement hiérarchisé de l’éducation nationale er face à la difficulté actuelle d’accès aux rares données disponibles en la matière.
Sur Twitter certains louaient le pragmatisme anglo-saxon en la matière comparativement au modèle français.
La rédaction de la synthèse avec Benoit Ducange m’a certes privé ensuite de la table-ronde sur les manuels numériques, mais m’a permis de faire l’heureuse connaissance de Benoit qui se montrera également hilarant et efficace -les deux sont possibles- lors du barcamp du soir.
Le barcamp commença lui par une longue plage publicitaire pour une zappette scolaire et s’est terminé dans le plus pur esprit des barcamps, Mario Asselin (http://twitter.com/MarioAsselin) dixit. Ouf!
Pour le reste ce compte-rendu ne saurait rendre la richesse des interactions et des rencontres entre participants. Le point-fort de Ludovia est bien de permettre la rencontre de personnes d’horizon divers et variés dans un cadre convivial et non normatif.
To be continued…
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