Le copier-coller n’est pas uniquement l’opération qui permet aujourd’hui tous les plagiats littéraires et universitaires. C’est aussi la clé de la productivité textuelle et un texte qui n’est pas “copiable-collable” est un texte mort.
Tel est l’argument que défendait Steven Berlin Johnson voici quelques mois devant les étudiants en journalisme de l’université de Columbia et que Christine Vaufrey pour Educpros.fr nous présente en français.
Dans son texte, Steven Berlin Johnson renvoyait son lecteur à la pratique des commonplace book (carnets personnels) des intellectuels anglais du XVIIe siècle que Jonhson compare à la pratique actuelle des blogs.
Il en parle également comme d’un procédé de couper/coller auquel s’ajoutent les commentaires de l’auteur. Il s’agit aussi d’une pratique permettant la pollinisation des idées.
C’est également une manière de dire que l’idée d’être original tout seul est incongrue et que c’est de la circulation des idées, de leur confrontation que se crée une plus-value démocratique et intellectuelle.
Pédagogiquement, cela nous change du « copier/coller, c’est mal » et indique que c’est le commentaire individuel et personnel associé au couper/coller qui est ici important dans une perspective de formation.
Et que ceux qui n’ont jamais pêché par couper/coller me jettent la première pierre.
L’article : Le copier-coller, clé de la productivité textuelle (CCK11/2) | Les blogs Educpros.fr.
Florence Meichel dit
J’ai pris le temps de répondre longuement ici : http://florencemeichel.blogspot.com/2011/02/copier-coller-avec-citation.html
Florence Meichel dit
J’ai pris le temps de répondre longuement ici : http://florencemeichel.blogspot.com/2011/02/copier-coller-avec-citation.html