Deux émissions radios et un livre pour en savoir un peu plus sur les nouveaux modes d’accès à l’information et la manière dont les jeunes s’informent aujourd’hui. Histoire de bien débuter l’année 2016.
1° A écouter : Les nouveaux modes d’accès à l’information. France Culture
Au moment où les manières de s’informer sont en pleine recomposition, devant l’explosion des réseaux sociaux, quelles conséquences cela a-t-il sur les pratiques de l’information en elles-mêmes ? Assiste-t-on à une multiplication des sources, ou ne risque-t-on pas au contraire les « effets de bulle » et l’enfermement dans des informations toujours similaires ? Et quelles conséquences sur la nature et le format de l’information en elle-même ?
Une émission présentée par Antoine Mercier
Invité(s) :
André Gunthert, titulaire de la chaire d’Histoire visuelle à l’EHESS
Aude Baron, journaliste à Eurosport, rédactrice du blog « Resto-de-Paris »
Thibault Henneton
Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias, directrice de recherche au CNRS
A écouter : Les nouveaux modes d’accès à l’information – Information – France Culture
2° A écouter : Surinformés ou désinformés ? Les ados à l’heure du complot. France Inter
Les attentats du World Trade Center ont-ils jamais eu lieu ? Ont-ils été organisés par la CIA elle-même ? Le gouvernement américain, ou français, sont-ils derrière le massacre de Charlie Hebdo ou ceux du 13 novembre à Paris ? Ou bien n’est-ce pas plutôt Israël, dans le but d’attiser la haine de l’Islam en occident ? Les médias mondiaux sont-ils aux mains d’une secte qui les manipule à son seul profit ?
Toutes ces questions délirantes ont trouvé un espace d’expression : Internet et les réseaux sociaux qui relaient sans limites les thèses les plus farfelues, les plus scandaleuses aussi, car les cibles en sont souvent les mêmes : les Juifs, Israël …
Le nazisme comme bien d’autres dictatures, avait utilisé la thèse d’un complot mondial. Avec Internet, ces rumeurs se répandent à la vitesse de la poudre, sans réel contrefeu. Et ce sont les plus jeunes, accros des Facebook, Twitter et autres YouTube qui tombent le plus facilement dans le panneau.
Reportage d’Emmanuelle Daviet présenté par Pascal Dervieux.
Prise de son : Clémence Bonfils, Philippe Etienne, Yann Fressy, Fabien Gosset, Laurent Lucas, et Romain Luquiens. Mixage : Claude Niort.
Réalisation : Sylvain Richard, assisté de Stéphane Cosme et Zohra Bensmaïli.
A écouter : Surinformés ou désinformés ? Les ados à l’heure du complot. / France Inter
Séletion de liens :
- Sur le site « Le Temps », «Les jeunes préfèrent s’informer via Facebook et Twitter»
- Sur l’espace Blogs de «Slate», billet de blog d’Alice Antheaume, «Petits, petits … Venez vous informer par ici»
- Sur le site «Atlantico», «Google gagnant de la bataille des cartes,Facebook de celle de l’accès à l’information des jeunes …»
-
Sur le site de « Télérama », « Les jeunes accros à l’info (mais pas aux journaux) »
3° A lire : L’image partagée: la photographie numérique
En prolongement à la première émission radio :
L’image partagée: la photographie numérique. André Gunthert. Textuel, 2015
La présentation de l’éditeur :
Révolution technique autant que phénomène social, le basculement vers l’image numérique appartient au petit nombre des mutations qui ont transformé en profondeur nos pratiques et modifié notre perception du monde.
Véritable carnet de route de l’expérience numérique, l’ouvrage d’André Gunthert, l’un des meilleurs observateurs de la culture visuelle, propose une première histoire de ces nouveaux usages. Il restitue le détail des débats enregistrés au fur et à mesure de leur éclosion : le journalisme citoyen, la culture du partage, la concurrence des amateurs, la reconfiguration de l’information, l’image conversationnelle, la consécration du selfie…
Une analyse indispensable pour mieux comprendre la place de l’image fluide – dématérialisée, connectée, partagée – dans l’univers contemporain, avec ses nouvelles fonctions d’expression, de communication ou de socialisation.
Au final, il apparaît que l’école a un rôle important à jouer dans le contexte actuel de l’information captée par les jeunes. L’école néanmoins a tout à apprendre des nouveaux modes d’accès à l’information.
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