Il existe encore très peu d’études approfondies sur le sujet de la mémoire du siège. Pourtant, il conviendrait de mener une enquête chez les descendants des blokadniki (les survivants du siège) et d’analyser l’impact que cet événement tragique a pu avoir sur leur histoire personnelle. De quelle manière la mémoire individuelle s’est transmise dans les familles, en marge de la construction officielle d’une mémoire collective héroïque, et dans quelle mesure l’épisode du siège a pu forger l’identité de la ville, en la faisant passer de Saint-Pétersbourg « fenêtre sur l’Europe » à Leningrad « ville héros », autrement dit de « eux » à « nous » ? Et quelle peut être la place pour la mémoire du siège aujourd‘hui, dans une société russe en quête d’identité ?
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Un site réalisé dans le cadre du séminaire « Mémoires et Identités en Europe Centrale » dirigé par Delphine Bechtel et Luba Jurgenson.
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