Le voyage sans retour ? – Carbone 14
Que doit-on au Néolithique, période charnière de notre humanité ? L’agriculture, l’élevage, la pierre polie, auraient répondu, il y a quelques années, les archéologues…
Pointe de projectile fichée dans l’omoplate gauche de l’individu du site de Beisamoun (7100–6400 avant notre ère)• Crédits : © F. Bocquentin et Al / mission Beisamoun
L’émission :
Aujourd’hui, les archéologues ont totalement changé de paradigmes, pour y voir la maîtrise de l’Homme sur la nature et par là-même, le début de l’Anthropocène, l’émergence des inégalités et des élites, le stockage, la thésaurisation mais aussi « le travailler plus pour gagner plus », le début des religions et des dieux, celui des violences de masse, le développement des migrations, puisque nos agriculteurs sont les lointains héritiers des agro-pasteurs levantins, sans oublier la naissance de la sédentarisation, des pandémies et donc, comme le rappelle Jean-Paul Demoule, le début du confinement…
Carte des sites de fouilles• Crédits : © M. Sauvage / CNRS
Sur les rives du Jourdain, une équipe franco-israélienne fouille un village du 7è millénaire avant notre ère, caractéristique du Néolithique précéramique (le « PPNB »). Elle vient d’y découvrir un nouvel élément qui pourrait caractériser cette période charnière de notre Histoire : la mise au jour de la toute première crémation du Proche Orient, datée entre 7030 et 6700 avant notre ère.
Secteur du site de fouilles où ont été retrouvés des sédiments de cendres (Beisamoun)• Crédits : © F. Bocquentin et Al / Mission Beisamoun
Pour en savoir plus
Page de Fanny Bocquentin et article de référence (Plos One).
Source : www.franceculture.fr
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