Dans la vidéo suivante, le prof. R. Junco et quelques-uns de ses étudiant-e-s partagent leur avis sur l’expérience menée par cet enseignant concernant l’utilisation de twitter en classe.
Concernant cette expérience, il est à noter qu’avant celle-ci, les étudiant-e-s étaient certes familiers avec Facebook, mais aucun d’entre eux n’utilisaient Twitter.
Parmi les résultats de cette expérience, menée avec deux groupes soit un groupe utilisant twitter et un groupe de contrôle, il faut noter la variété des utilisations de Twitter, le sentiment des étudiant-e-s d’être plus à l’aise dans l’échange de leurs idées via Twitter qu’en classe de manière habituelle, la disparition des frontières entre les «clans» et un meilleur taux d’implication des étudiant-e-s ayant utilisés Twitter par rapport aux étudiant-e-s du groupe de contrôle ainsi qu’au final de meilleures notes académiques.
Cette expérience a donné lieu à l’article suivant :
Junco, R., Heiberger, G. and Loken, E. The effect of Twitter on college student engagement and grades. Journal of Computer Assisted Learning, doi: 10.1111/j.1365-2729.2010.00387. L’article au format PDF
On peut aussi consulter sur le site du Berkman Center for Internet and Society (Harvard University), le Professeur Junco rendre compte en 2009 des premiers résultats de son étude : Voir la video
Source de l’information : Professors Use Twitter to Increase Student Engagement and Grades | Faculty Focus.
Cvaufrey dit
merci pour cette bonne ressource. Globalement, on note que le « filtre » de l’expression numérique dépersonnalise les prises de parole, ce qui s’avère très important pour que se mette en place l’équité dans l’expression, en remplacement des jeux de pouvoirs qui ne manquent d’apparaître dans les groupes. Un ami prof à la HEG en avait déjà fait le constat voici quelques années en utilisant le support du forum électronique à la place des prises de parole en classe : il avait des participations plus nombreuses, plus variées et plus équilibrées dans les avis.
Cvaufrey dit
merci pour cette bonne ressource. Globalement, on note que le « filtre » de l’expression numérique dépersonnalise les prises de parole, ce qui s’avère très important pour que se mette en place l’équité dans l’expression, en remplacement des jeux de pouvoirs qui ne manquent d’apparaître dans les groupes. Un ami prof à la HEG en avait déjà fait le constat voici quelques années en utilisant le support du forum électronique à la place des prises de parole en classe : il avait des participations plus nombreuses, plus variées et plus équilibrées dans les avis.
Léo dit
Je ne vais pas mettre tout le monde dans le même sac, mais malheureusement la grande majorité des professeurs en font partie.
Depuis la maternelle jusqu’à l’université, la participation n’a jamais payé, du moins elle fonctionnait toujours pour les mêmes.
Je me souvient encore de tout ces profs qui disaient sans arrêt qu’ils préfèrent nettement un élève qui participe (même si l’élève se trompe), qu’un élève qui travail bien mais reste toujours dans son coin.
Tout ces profs qui promettaient en début d’année de toujours récompenser généreusement tout ceux qui participe par une très bonne note de participation.
Malheureusement la plupart du temps c’était faux. Le prof se fâchait si tu disait une erreur, c’était à base de : vous êtes déjà en terminal, vous êtes déjà en licence etc… et vous osez sortir une telle chose…
Les camarades de classe n’étaient jamais très sympathique avec toi dans ce genre de situation.
Mais tu te dis, de toute façon à la fin du semestre, génial tout ça va payer, donc on s’en fiche des remarques des gens.
Et la bizarrement, tu te rend compte, que les chouchous, qui n’ont pas spécialement participé, les très bon étudiants qui n’ont pas spécialement animé les cours, sont récompensé d’une superbe note de participation, et toi tu te tape un 10.5 qui semble limite arracher l’âme du prof.
Donc non désolé, mais la participation c’est NUL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
P.S : En prenant la décision de ne pas participer, cela n’a rien changé à ma moyenne, à part le fait que je ne subissais plus de moqueries
Lyonel Kaufmann dit
La participation dont vous parlez n’a rien à voir avec celle décrite dans les résultats de cette recherche.
Ne serait-ce que parce que la participation décrite par ce travail est une participation de groupe, évitant les clans (dont quelque part, vous parlez…).
Quant à eux les résultats de cette enquêtes, sortant d’un ressenti individuel, contredisent largement votre avis. Au final, les étudiants ayant été impliqués dans une démarche en groupe participative, obtiennent de meilleurs résultats finaux que ceux n’ayant pas participé à une telle démarche.