Au moment où le sommet de la Francophonie se tient en République du Congo, ou Congo-Kinshasa, il est utile de revenir sur l’histoire mouvementée de ce pays.
A ce titre, la lecture de l’ouvrage de David Van Reybrouck «Congo. Une histoire»s’impose. Cette histoire remonte bien avant l’arrivée des Portugais au 16e siècle dans l’embouchure du grand fleuve. Comme l’indique également Van Reybrouck
«le Congo n’a pas à attendre Stanley pour entrer dans l’histoire. La région n’est pas vierge et le temps ne s’y est pas arrêté. À partir de 1500, elle participe au commerce mondial. Et même si la plupart des habitants de la forêt n’ont jamais été conscients d’un monde extérieur, ils mangent tous les jours des plantes provenant d’un autre continent », à savoir le maïs et le manioc, venant d’Amérique latine.
Cet ouvrage de plus de 700 pages est traduit aujourd’hui en français après être devenu un best-seller en Belgique néerlandophone et aux Pays-Bas. Pour Médiapart
Il constitue une entreprise presque aussi démesurée que son objet, un «pays de 2,3 millions de kilomètres carrés, aussi grand que l’Europe occidentale ou les deux tiers de l’Inde». Et un projet aussi hybride que son auteur, à la fois archéologue, journaliste, romancier et homme de théâtre, qui correspond à un genre, rarement en usage en France et beaucoup plus fréquent dans le monde anglo-saxon, que l’on nomme « non-fiction littéraire » et se situe entre l’historiographie scientifique, la littérature et le reportage.
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