Les infrastructures de l’Internet ont fourni un support à un rêve déjà ancien, celui de diffuser la connaissance au plus grand nombre. Mais l’ambition des sciences ouvertes ne se limite pas aux questions d’accès que de nouveaux moyens techniques et juridiques facilitent un peu plus chaque jour. Si elles visent à faire circuler les résultats de recherche de manière bien plus fluide, il s’agit aussi d’agir en amont, en rendant la recherche plus participative.
L’idée est de ne pas envisager les citoyens comme de simples sujets de recherche mais également comme des partenaires des chercheurs. D’ailleurs, les initiatives de science citoyenne se propagent rapidement à travers le monde, que cela soit pour collecter des données ou pour les analyser, parfois à travers des dispositifs ludiques.
Ce mouvement invite à s’interroger sur la bipartition entre l’enseignement et la recherche. Les étudiants n’ont-ils pas aussi un rôle à jouer dans la construction de « communs » pédagogiques ? Dans le prolongement des sciences ouvertes et citoyennes se dessinerait aussi une « éducation ouverte ».
C’est l’une des hypothèses centrales de la note Vers une éducation ouverte : Faire, réflexivité et culture pour une éducation-recherche, qui vient d’être publiée par le think tank Research Group Collaborative Spaces (RGCS), à partir de huit expériences innovantes menées dans l’enseignement supérieur, dans des contextes assez différents – universités, écoles de management, écoles d’ingénieurs.
Des questions également à se poser pour les institutions de formation tertiaire telle que la HEP Vaud.
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Crédit photo : Par une journée pluvieuse, des milliers de personnes défilent sur Washington DC pour se battre pour le financement de la science et l’analyse scientifique en politique. Photo de Vlad Tchompalov sur Unsplash.
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