Des dizaines de femmes issues des Premières Nations et Inuits auraient subi des stérilisations forcées et des avortements forcés au Québec depuis 1980. C’est la conclusion d’une étude, dont les autrices estiment que ces violences s’inscrivent “dans un continuum de violences coloniales”.
Les extraits du rapport publiés dans la presse canadienne et québécoise sont accablants et fond froid dans le dos:
Une femme, venue consulter un gynécologue pour des douleurs menstruelles, raconte qu’il lui a répondu : “Je vais te nettoyer ton ventre”, avant de procéder, sans son consentement, à une hystérectomie (ablation de l’utérus). À une autre venue accoucher par césarienne, le médecin aurait dit, trois jours plus tard : “Eh bien, pendant que j’y étais, j’ai décidé d’enlever votre utérus.”
A la lecture de ces faits, on ne peut que suivre les autrices du rapport qui, a l’analyse des témoignages, parlent de racisme systémique et de violences coloniales qui perdurent.
Les Canadiens et les Québécois n’ont pas fini de devoir non seulement faire sérieusement leur examen de conscience, mais et surtout se donner les moyens de sortir de ce cercle infernal de violences inouies faites aux communautés autochtones.
Source : Canada. Un rapport accablant dénonce la stérilisation forcée de femmes autochtones du Québec
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