Quand l’été vient c’est le temps tout à la fois de lire des romans policiers et de préparer sa rentrée à l’aide de lectures stimulantes. Voici les miennes pêchées sur la toîle.
5 Innovative Ways to Differentiate Instruction as Witnessed During My Visit to the School of One
Si les discours sur l’intégration des technologies en classe mettent régulièrement en évidence leur pouvoir à différencier l’enseignement, la réalité sur leur emploi effectif en classe montre un gouffre entre les discours et les pratiques des enseignants ainsi que l’illustrent les observations suivantes:
Innovative educators often tout the ways they differentiate instruction explaining how technology enables them to address the needs of diverse learners and learning styles, yet, when I visit classrooms, I usually see all students working on the same lessons using the same tools. For example, educators talk about how they use Smartboards to differentiate instruction for Tactile learners, podcasts for auditory learners, digital media for visual learners, etc., but when I visit schools the whole class is using a particular tool. While a teacher may incorporate a number of different technologies, they are not differentiating instruction based on the learner.
Cependant l’auteur n’en reste pas là. A la suite d’une visite dans une école pratiquant véritablement la différenciation à l’aide des technologies, il en rapporte cinq manières de pratiquer la différenciation à l’aide des technologies. A lire donc si vous êtes intéressé par pratiquer la différenciation à l’aide des outils TIC.
Impliquer les TIC dans un cours, idées pour structurer des contenus de manière non linéaire …
Après avoir encadré de nombreux projets TICE de divers professeurs, Isabelle Motte s’est apercue qu’une des plus grandes difficultés pour eux était de réussir de passer d’un contenu linéaire (une table des matières) à un contenu non linéaire, conçu dans un mode hypertexte
En d’autres termes:
Si vous apprenez simplement à des profs à utiliser n’importe quel outil pour faire des cours en ligne, ils vous construisent des livres virtuels, avec de jolies images, des vidéos, mais dans lesquels la navigation est souvent restreinte à deux boutons : « Suivant » et « Précédent ».
D’où ses propositions pour que les enseignant-e-s réalisent une véritable modularisation de leurs contenus d’enseignement.
Il faut sauver la documentation !!! « Veille et Analyse TICE
Régulièrement, les articles de Bruno Devauchelle stimulent la réflexion et proposent une analyse fouillée d’un sujet éducatif et technologique. Cet article en est une nouvelle preuve. Quelques extraits:
Historiquement, les bibliothèques des établissements scolaires étaient destinées aux enseignants selon le modèle des institutions religieuses. Garder les livres était un enjeu essentiel en vue d’en permettre l’accès à ceux qui avaient charge d’enseigner, et donc de « transformer », « transposer » leur contenu pour le rendre accessible, bref former d’abord de futurs lecteurs de ces ouvrages si difficiles d’accès. Eventuellement les meilleurs d’entre eux pourraient accéder au droit d’en écrire, à condition, bien évidemment de respecter les codes et les filtres imposés. Le développement progressif du livre du en particulier à sa diffusion de plus en plus large du fait de la mécanisation de l’impression a fait passer l’objet du statut de mémoire sacrée à celui d’objet de consommation. […]
L’arrivée de nouveaux supports de l’écrit a toujours été un défi pour les lettrés qui y voient un dévoiement comme jadis lors du passage de l’oral à l’écrit. La démocratisation de l’écrit a toujours été un défi pour le pouvoir et les élites. […]
L’émergence des écrits d’écran n’échappe pas à cette question. La place de la bibliothèque remplacée ensuite par le CDI, dans ce domaine des écrans, mérite d’autant plus d’être questionné que le développement de l’accès aux documents numériques se fait de plus en plus dans d’autres lieux que celui consacré principalement à l’écrit papier et plutôt livre. […]
Le développement continu du numérique dans la société provoque actuellement un renversement important : ce n’est plus l’informatique et la technique qui posent le premier problème, c’est l’utilisation des contenus qui circulent, autrement dit on passe d’une logique de stock à une logique de flux.
Cependant la maîtrise du second aspect nécessite la compréhension du premier : comment utiliser correctement le livre sans en connaître les codes techniques…. ?
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