Mickaël Bertrand revient sur la note ministérielle du 12 décembre 2012, adressée aux rectrices et recteurs d’académie, ainsi qu’aux directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale afin de désigner des référents académiques « Mémoire et Citoyenneté ».
Contrairement à ses attentes (qui rejoignent les miennes en la matière entre mémoire & histoire, voir aussi), le ministère de l’Education nationale n’a pas profité de cette occasion pour définir plus précisément la place que doit occuper la mémoire dans l’enseignement scolaire. Comme le note Mickaël Bertrand
Cette inflation mémorielle n’a jamais été suivie d’une véritable réflexion sur la place de la mémoire à l’école et sur le rôle de l’école dans la compréhension du phénomène mémoriel.
[…]
Pour l’instant, l’annonce de ces référents « Mémoire et Citoyenneté » ne donne l’impression que d’une nouvelle entrée en force des préoccupations mémorielles dans les salles de classe, souvent au détriment d’une véritable compréhension du passé par l’intermédiaire de la science historique.
Encore une occasion perdue ?
via Pour une évaluation de l’inflation mémorielle à l’école – Histoire, Mémoire et Société.
Laisser un commentaire