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Histoire Lyonel Kaufmann

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La Suisse et la Première Guerre mondiale : 1. le délire général et le «Röstigraben»

21 août 2014 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

Si la Suisse a été épargnée militairement par la Première Guerre mondiale, elle n’en a pas moins été partie prenante ou touchée indirectement par le conflit mondial. Les conséquences de cette période modèleront durablement la Suisse après la Première Guerre mondiale jusqu’à nos jours. Cette série d’articles a pour objectif de donner des éléments d’intelligibilité de l’histoire de cette période pour la Suisse au lecteur d’aujourd’hui et de répondre à la question : «Pourquoi enseigner la Première Guerre Mondiale en Suisse ?».

« La déclaration de guerre surprit la Suisse en pleine période de prospérité. Le 1er août 1914, le jour de notre fête nationale, le Conseil fédéral mobilisa l’armée et adressa aux grandes puissances une solennelle déclaration de neutralité. Le colonel Ulrich Wille, de Zurich, fut élu général. La mobilisation s’effectua dans un ordre parfait, et, jusqu’à la fin des hostilités, nos différents corps de troupes prirent tour à tour les armes pour garder nos frontières. » (Michaux 1939 : 151)

Dans la plupart de nos manuels d’histoire, à l’exemple du Michaud, tout semble limpide dans le processus de mobilisation décrété par la Suisse et la nomination d’Ulrich Wille comme général. L’alliance est parfaite entre le politique, la population et l’armée.

Pourtant tout fut loin d’être si simple. Et particulièrement la nomination d’Ulrich Wille au poste de général de l’armée suisse. Dès le début du conflit, la méfiance, qui se transformera en profond fossé, s’installe entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. L’attitude de l’état-major général de l’armée suisse, et notamment celle d’Ulrich Wille, joueront un rôle central dans la formation de ce qui est communément appelé le « Röstigraben ». Par ailleurs, si le Conseil fédéral fait sa déclaration de neutralité, celle-ci n’ira pas de soi ainsi que l’illustrera en 1915 l’affaire des colonels ou en 1917 l’affaire Grimm-Hoffmann qui se conclut par la démission du conseiller fédéral Hoffmann.  Enfin le rôle joué par l’armée à l’égard de manifestations ou de la grève générale de 1918 résultant de la situation socio-économique désastreuse pèse encore sur les relations de la gauche avec l’institution militaire, de même que l’emploi de troupes de cantons ruraux installera « une hostilité durable entre les ouvriers et le monde paysan » (Walter 2010 : 134). D’autant plus que l’armée fut une dernière fois mobilisée en 1919 pour assurer le service d’ordre lors des grève de l’été.

Pour mieux comprendre les dessous de l’élection d’Ulrich Wille et l’attitude du général durant le conflit, nous disposons du livre-document de Nicolas Meienberg, datant de 1987 (édition allemande) et intitulé « Le Délire général. L’armée suisse sous influence ». Ce livre s’intéresse à la famille d’Ulrich Wille, plus particulièrement le père et le fils qui furent tous deux officiers d’Etat-major. Le fils, Ulrich II, sera même le rival d’Henri Guisan au poste de général lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Pour réaliser son ouvrage fondé sur la correspondance du général avec sa femme Clara, née comtesse de Bismark, Nicolas Meienberg dut user d’un subterfuge devant l’embargo mit par la famille à la consultation des archives à l’égard des travaux non complaisants.  A la fin de son livre, l’évocation du procédé utilisé par Meienberg mérite d’être rapportée :

« Le présent ouvrage n’aurait pas été possible sans la collaboration de la famille Wille : qu’elle en soit donc remerciée en premier lieu. Jürg Wille, archiviste à Mariafeld [propriété de la famille Wille], et pour ainsi dire chef du clan, a exposé au musée local de Meilen, de janvier à mars 1987, quelques pièces de l’héritage familial (heures de visite le dimanche de 14h à 17h) […].

Le lutrin du général était également exposé, et on y découvrit, en y regardant de plus près, un livre grand format, relié en cuir verdâtre, portant l’inscription gravée «Lettres du général à sa femme 1914-1918», et il s’agissait effectivement des lettres que la famille Wille n’avait jusqu’ici jamais montrée au public […]. Le gardien du musée local n’avait encore jamais vu quelqu’un feuilleter ce livre et il se réjouit que son contenu plaise tant au photographe Roland Gretler et à moi-même : il ne s’opposa donc pas à ce que je recopie quelques passages avec un crayon de couleur (modèle 1918, rouge), également exposé et ayant appartenu au général, ni à ce que Roland Grettler photographie quelques douzaines de pages (une coupe représentative des lettres de 1916-18).»

(Meienberg : 205-206).

Lors d’une deuxième visite, la situation fut plus précaire, mais permis néanmoins de copier environ 10% des lettres de cette période et toutes celles se rapportant à la grève générale de 1918 purent être photographiées.

a) l’élection d’Ulrich Wille par les Chambres fédérales.

Mais revenons à l’élection du 3 août 1914. Ce jour-là, à l’Assemblée fédérale, nous trouvons, d’un côté, la volonté du conseiller fédéral Arthur Hoffmann, d’origine allemande, de faire nommer Ulrich Wille, un homme qui connaissait personnellement Guillaume II, empereur d’Allemagne, et qui avait ses entrées en Allemagne, via son épouse née Bismark. De l’autre, les réticences notamment de la Suisse romande, exprimées à la tribune par le conseiller national vaudois Edouard Secrétan, et qui voyent en Wille l’homme de l’Allemagne aux pratiques dictatoriales et aux manières arrogantes. Les adversaires de Wille ont même un candidat : Théophil Sprecher von Bernegg, chargé depuis 1907 de mettre en application la nouvelle organisation de l’armée. Les manoeuvres en coulisses durent toute la journée et ce n’est qu’à 20h20 que le président de l’Assemblée fédérale peut donner le résultat du scrutin : 122 voix pour Wille, 63 pour von Sprecher et 7 bulletins blancs. L’élection ne fut donc pas de tout repos.

Ulrich_Wille

Ulrich Wille durant la Première Guerre Mondiale. Wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/Ulrich_Wille)

Au déclenchement de la guerre, 238’000 hommes seront convoqués sous les drapeaux ainsi que 50’000 chevaux. Pas plus que les autres pays, la Suisse n’est prête pour une guerre totale de longue durée.

b) Un pays neutre prêt aux alliances

La neutralité n’allait pas forcément de soi avant la déclaration solennelle du 4 août 1914 ((Document : Instructions du Conseil fédéral au général Wille concernant l’accomplissement de sa tâche. DDS, vol. 6, doc. 15)).

En 1912, Guillaume II entreprend une visite en Suisse, accompagné d’une importante délégation militaire. Son objectif ? vérifier que le dispositif militaire helvétique résiste à une éventuelle contre-offensive française à travers la Suisse pour répondre à la stratégie du maréchal Von Schlieffen prévoyant le passage des troupes allemandes à travers le Luxembourg et la Belgique. De son côté, la France comptait également sur la solidité du dispositif militaire afin de consacrer le maximum de forces à une offensive au travers de l’Alsace-Lorraine (Walter 2010 : 122-123).

Carte postale illustrant la visite du Kaiser en 1912 (via www.switzerland1914-1918.net)

Carte postale illustrant la visite du Kaiser en 1912 (via www.switzerland1914-1918.net)

En 1912 toujours, devant la forte dépendance vis-à-vis de la Suisse concernant son approvisionnement, le Conseil fédéral envisagea même l’idée d’une alliance avec l’un des futurs belligérants. Dans la tradition de ses prédécesseurs, le chef de la division de l’état-major Theophil Sprecher von Bernegg avait préparé, de concert avec le Conseil fédéral, une liste des points à négocier, le cas échéant, avec un partenaire susceptible d’entrer dans une éventuelle alliance défensive. Le fait que la Suisse dépende, pour ses importations, à part égale des pays de l’Entente et des Puissances centrales joua certainement un rôle dans l’abandon d’une telle solution en 1914.

Après le déclenchement du conflit, l’état-major général de l’armée suisse, sous la conduite d’un général ouvertement favorable à l’Allemagne et composé d’officiers supérieurs alémaniques ne voit pas forcément les choses du même oeil. Le 20 juillet 1915, le général Wille proposa ainsi au Conseil fédéral d’entrer en guerre au côté des Empires centraux ((Document : L’opinion de Wille sur le projet d’instituer la Société suisse de Surveillance économique (SSS). Edition: DDS, vol. 6, doc. 137)). Ces propos, révélés par la presse, suscitèrent un fort mécontentement en Suisse romande.

Du point de vue militaire, le dispositif mis en place en août 1914 et élargi en 1915, communément résumé à la « couverture frontière », subsista dans ses grandes lignes jusqu’en 1918.

c) L’affaire des colonels comme illustration du fossé entre Suisse romande et Suisse alémanique

En décembre 1915, l’affaire des colonels éclate ((Voir l’article du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) :  http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F17332.php)) : le général avait permis au service de l’information de l’armée, via deux de ces officiers, à violer la neutralité de la Suisse en fournissant des informations quotidiennes aux légations d’Allemagne et d’Autrichie en échange d’informations allemandes ((Document : Wille exprime son indignation du fait qu’une «source suisse» ait pu informer l’Ambassade de France que les bulletins de l’Etat-Major Général sur la situation militaire seraient communiqués à la Légation d’Allemagne et conteste cette information. DDS, vol. 6, doc. 162)). Lorsque l’ambassade de France, découvrant le pot aux roses, en informe le Conseil fédéral, les deux colonels suisses alémaniques sont simplement déplacés par la hiérarchie militaire. Au final, ils seront condamnés à 20 jours d’arrêts de rigueur et le Conseil fédéral les suspend de leur fonction. L’affaire suscite ainsi le tollé et des manifestations en Suisse romande (Meienberg : 44 et Walter : 129).

place_du_parvis_en_ruineParvis de la cathédrale de Reims après le bombardement.

Rapidement, le conflit creuse un fossé, susceptible de créer une scission, entre les Alémaniques et les Romands, « les uns prenant parti pour l’Allemagne, les autres pour la France; ce qui contribua à enliser la Suisse dans le marais de la propagande de guerre» (Jost: 95). Ce fossé débouche sur des tensions culturelles et morales, alimentées dès le début chez les francophones par la violation de la neutralité belge ou le bombardement de la cathédrale de Reims. Partout, la haine du « boche» s’exprime en Suisse romande (Walter : 128). La Suisse est ainsi «un état tampon au coeur d’une Europe travaillée par les rivalités impériales » (Walter 2010 : 119). Au risque de fracasser son unité.

d) L’affaire Grimm-Hoffmann : une crise au sommet de l’Etat

En 1917, le conseiller fédéral Arthur Hoffmann, qui dirige les Affaires étrangères depuis 1914, se fait une dernière fois piéger dans ses tentatives de médiation entre les belligérants. C’est l’affaire Grimm-Hoffmann ((https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Grimm-Hoffmann)). Il fait envoyer au socialiste Robert Grimm, en voyage en Russie, des informations. Il s’y réjouit aussi des chances d’une paix séparée en faveur de l’Allemagne ((Document : Hoffmann transmet à Grimm une communication sur les conditions de paix et les buts de guerre de l’Allemagne. DDS, vol. 6, doc. 316)). Malheureusement pour Hoffmann, son télégramme est intercepté par le ministre russe des Affaires étrangères. Hoffmann est alors contraint de démissionner ((Document : Lettre de démission de Hoffmann. DDS, vol. 6, doc. 322 et Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann. Observations sur certaines opinions exprimées en Russie sur la Suisse. DDS, vol. 6, doc. 248)). Il est remplacé par un libéral genevois Gustave Ador, président du CICR et fondateur de l’Agence des prisonniers de guerre. En remplaçant un germanophile par un francophile, l’objectif est clairement de tenter de combler le fossé moral intérieur (Walter : 129-130 et 140)

e) Après 1914 : le sentiment d’un destin privilégié du pays et d’un peuple élu (Sonderfall)

7_a7L’île de la paix. Auteur : Rudolph Weiss. Bâle, Verlag K. Essig, 1916.

«Intitulée « L’île de la Paix » dans les trois langues nationales (Die Friedensinsel, Isola della Pace), cette carte postale ci-dessus, reproduite à partir d’une peinture de l’artiste biennois Rudolf Weiss (1846-1933), est loin de représenter une vision parfaitement idyllique d’une paix sans nuage, telle que l’on pourrait se l’imaginer. L’atmosphère y est plutôt lourde et tourmentée. Entouré d’une mer sombre et d’un ciel menaçant, le Palais fédéral brave la tempête, solidement perché sur un éperon rocheux. Fascinante, mystérieuse et déconcertante, cette représentation insulaire de la Suisse ne se laisse pas facilement interpréter. L’ île peut être perçue de manière équivoque, tantôt dans un sens positif, inspirant la quiétude, la sécurité et la prospérité, tantôt dans un sens négatif en suggérant l’idée d’isolement, de solitude et de repli sur soi… La légende, bilingue, se montre néanmoins rassurante sur le sort de la Suisse. […]». Guerre 14-18. La Suisse en cartes postales.

Après les deux guerres mondiales, la population helvétique développera, de manière indélébile pour Walter (2010 : 126), le sentiment d’un destin privilégié du pays et d’un peuple élu (Sonderfall) par rapport aux autres pays européens et au-delà. Le fossé moral creusé entre Romands et Alémaniques, la neutralité tant bien que mal respectée ou la radicalisation des positions politiques devant la dégradation des conditions économiques et sociales des années 1916-1918 sont occultées au profit d’une histoire déifiée. La volonté de montrer la Suisse comme une île protégée des tumultes au milieu du conflit est trompeuse, même si elle sera rapidement diffusée notamment sur cartes postales durant le conflit. Ce sentiment modèle, aujourd’hui encore, son rapport au monde extérieur et à soi-même.

Prochain article : La Suisse et la Première Guerre mondiale : 2. économie de guerre et situation sociale

PS : au même moment ou presque de la publication de cet article, le billet suivant a été publié sur les blogs du Monde : La Suisse et la guerre, selon le consul suisse de Besançon. Il apporte un point de vue depuis Besançon sur l’armée suisse, Ulrich Wille et le Röstigraben. A lire donc.

Bibliographie

Guerre mondiale, Première. Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F8926.php

Jost, H.-U. (1983). Menace et repliement 1914-1945. In Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses. Tome 3. Lausanne : Payot, pp. 91-178.

La Première Guerre mondiale sur Dodis. Documents Diplomatiques suisse : http://www.dodis.ch/fr/communiques-de-presse/la-premiere-guerre-mondiale-sur-dodis Michaud, G. (1939). Histoire de la Suisse. Lausanne  [etc.]: Payot.

Meienberg, N. (1988). Le Délire général. L’armée suisse sous influence. Carouge-Genève : Zoé.

Walter, F. (2010). Histoire de la Suise. Tome 4 : La création de la Suisse moderne (1830-1930). Neuchâtel : Editions Alphil – Presses universitaires suisses.

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Commentaires

  1. blankL'amateur d'aéroplanes dit

    3 avril 2017 à 18 06 26 04264

    Bonjour. Je vous félicite pour ce petit article, mais en moins de trois ans, les liens sur les références ont changé. Aucun de ceux du dossier  »Diplomatic Documents of Switzerland 1848-1975 » ne sont accessibles.

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    Répondre
    • blankLyonel Kaufmann dit

      3 avril 2017 à 23 11 24 04244

      Bonjour, je vous remercie pour votre message. Concernant les liens, c’est toujours un problème sur la durée. Je vais regarder s’il est possible de les mettre à jour. A suivre.

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      Répondre
      • blankL'amateur d'aéroplanes dit

        4 avril 2017 à 7 07 12 04124

        Bonjour.

        Je vous et remercie par avance et vous indique que j’ai mit votre article en référence sur celui concernant Ulrich Wille du wikipedia francophone.

        chargement…
        Répondre
        • blankLyonel Kaufmann dit

          2 novembre 2017 à 7 07 57 115711

          Les modifications ont été faites. Merci encore.

          chargement…
          Répondre

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