
André Loez et Nicolas Offenstadt ont choisi la forme du carnet pour évoquer la Première Guerre mondiale au grand public.
Des textes courts, souvent illustrés, dont seul l’assemblage construit un discours, sans démonstration académique.

L’ouvrage est construit en 9 sections.
Le choix des lieux, par exemple, marque la volonté des auteurs de sortir des sentiers battus des nécropoles et champs de bataille les plus courus, pour nous faire découvrir non seulement la variété des sites mais, à travers eux, le caractère continental, puis mondial, de la guerre. Certes, Dixmude, près d’Ypres, nous est bien connue, mais irons-nous jamais à Anzac Cove, en Turquie, à Olsztynek, en Pologne, ou eut lieu la capitale bataille de Tannenberg, ou encore à Santa Isabel, en Guinée Equatoriale, « le Cameroun allemand » ? Et que dire des lieux près desquels nous passons sans rien savoir ?
Lire le compte-rendu : Les livres de la spéciale « Verdun, la paix » (2) : La grande guerre, carnet du centenaire
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