En Colombie-Britannique, les enseignants jouissent d’une liberté importante sur la matière enseignée, ayant la possibilité de sélectionner parmi une liste de sujets recommandés pour enseigner des enjeux comme la discrimination ou les droits de la personne.
L’objectif de la démarche est d’inclure la situation du peuple palestinien comme sujet suggéré dans le programme scolaire, au même titre que l’apartheid en Afrique du Sud, le génocide au Rwanda ou l’internement des Japonais au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale, afin de mieux outiller les enseignants.
Se jugeant peu outillé pour parler du conflit israélo-palestinien à l’école, un groupe d’enseignants de la Colombie-Britannique milite pour ajouter l’histoire des réfugiés palestiniens, dont l’exode de Palestiniens (ou Nakba), au programme scolaire. L’opposition qu’ils ont rencontrée illustre toutefois la polarisation qui entoure cette question historique.
De son côté, la ministre de l’Éducation, Rachna Singh, a refusé de se prononcer sur l’inclusion de la Nakba dans le programme scolaire.
Je laisse cela aux enseignants, a-t-elle dit. Je m’attends à ce qu’ils utilisent leur jugement professionnel pour enseigner ces questions complexes et sensibles.
La ministre a ajouté que, selon elle, les enseignants sont correctement outillés à l’heure actuelle.
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