
«Des hordes d’adolescents armés de haches et de pieds-de-biche écumaient la ville, détruisant les vitres des magasins juifs, y pénétrant et ravageant tout à l’intérieur», rapporte Hans Dasen à la légation de Berlin, le 11 novembre 1938. Il y a 80 ans, le gérant du consulat de Suisse à Francfort est le témoin de ladite «Nuit de Cristal» (dodis.ch/46704). Ni lui, ni son collègue, le consul Franz Rudolph von Weiss, à Cologne, ne perçoivent dans ce pogrom une «réaction spontanée du peuple allemand», comme le prétend le ministre du Reich Goebbels; ils reconnaissent au contraire clairement «que cette action inhumaine à l’encontre les juifs était menée conformément à un plan établi en haut lieu» (dodis.ch/46705).
Cf. aussi le e-Dossier «La Suisse, les réfugiés et la Shoah».
Lire la suite du dossier : e-Dossier: Les 80 ans de la Nuit de Cristal | dodis.ch
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