Le ministre québécois de l’Éducation, Jean-François Roberge, n’écarte pas l’idée de modifier le contenu du matériel didactique du cours d’Histoire du Québec et du Canada à la lumière des critiques découlant du retrait d’une terminologie et d’une iconographie autochtone jugée stéréotypée.
Le rappel et la réimpression des ouvrages ont coûté 1,6 million de dollars. L’opération a permis l’ajout de « nuances sur la perception des Autochtones face à l’exploration invasive de Jacques Cartier » et l’ajout d’un « texte sur l’appropriation du territoire par les Français ». On a également éliminé toute référence à l’appellation « Amérindiens » au profit de « Premières Nations » et « Autochtones ».
Le cas Champlain

Appelé à donner un exemple des stéréotypes toujours véhiculés dans les manuels, M. Rock, conseillé du Conseil en éducation des Premières Nations (CEPN), montre du doigt la célèbre gravure de la bataille remportée par Samuel de Champlain et ses alliés algonquins, hurons et montagnais contre les Iroquois, le 29 juillet 1609. « Champlain se sent menacé. Le jeune qui voit cette représentation-là, ça peut biaiser sa pensée. Faut au moins que ce genre d’image là, qui est très forte, soit expliquée. De là à demander qu’elle soit retirée, ça, je ne sais pas. »
—A lire sur L’Histoire revue, corrigée, critiquée et peut-être recorrigée | Le Devoir
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