
Pour Mathieu Mercier, enseignant d’histoire et de géographie à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, collaborateur au Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social, enseigner l’Holocauste au secondaire est à la fois un défi et une nécessité : défi, parce que le sujet évoque des horreurs indescriptibles et des récits traumatiques qui peuvent heurter les élèves; nécessité, puisqu’un devoir de mémoire sur ce génocide peut aider à prévenir la banalisation de la haine et de l’exclusion. Pour y parvenir, la littérature jeunesse constitue un outil puissant : elle permet de mettre des visages, des voix et des récits singuliers sur une réalité historique souvent réduite à des statistiques.
Dans cet article, il se propose de revenir sur son expérience en classe de secondaire 2, à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, où il a expérimenté la tâche pédagogique intitulée Privés de leurs libertés et de leurs droits civils. L’exemple des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ce récit de pratique met en lumière l’apport de la littérature jeunesse pour aborder un sujet sensible, tout en valorisant l’agentivité des victimes. Ces dernières sont trop souvent invisibilisées par un narratif centré exclusivement sur la victimisation.
A noter aussi sa recension d’ouvrages sur le sujet disponible sous forme d’un Padlet : Romans graphiques et albums sur la Shoah
Lire l’article : Utiliser la littérature jeunesse pour aborder les sujets sensibles en histoire : récit de pratique autour de la Shoah | Histoire Engagée
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