Cette excellente présentation des enjeux de l’écriture web est destinée en premier lieu aux journalistes et aux médias. Cependant, il y a une foule d’éléments intéressants pour une pratique en classe des médias électroniques et du web 2.0 en particulier. A lire donc.
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Les débats en jeu de rôle | Autour du "Jour le plus long"
- Excellent article de présentation et de synthèse sur le débat sous la forme d'un jeu de rôle axé plus spécifiquement sur l'enseignement en géographie, mais transposable dans d'autres disciplines. En histoire, la phase suivant le jeu de rôle consistera plus particulièrement à une comparer les résultats du jeu de rôle à la situation historique à la base du jeu.
- Pour la quatrième séance du séminaire intitulé « Histoire et écritures de fiction » (EHESS), Marc-Olivier Baruch et Perrine Simon-Nahum recevaient ce 11 décembre l’historien Vincent Guigueno, notamment co-auteur, avec Christian Delage, de l’ouvrage L’historien et le film, devenu un classique de l’historiographie du champ histoire et cinéma. L’objectif de cette séance était de considérer les rapports entre histoire et fiction à travers l’exemple du cinéma, et plus particulièrement du film Le jour le plus long (The longest day, Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck, 1962, 178′). Cet article fait le compte-rendu, fort intéressant, de cette séance.
L'histoire telle qu'on l'enseigne mérite-t-elle d'être «sauvée» ? | Rue89
Lorsque Pierre Milza dénonce « une régression formidable qui pourrait concourir à une amnésie générale », il escamote le fait -défaut regrettable mais assez courant dans la corporation des historiens- que l’histoire scolaire, lorsqu’elle faisait silence sur la colonisation ou la collaboration, sur les croisades ou sur tout autre thème qui mettait à mal le roman national, était précisément le vecteur privilégié de cette « amnésie générale ».
Au cours de la Première Guerre mondiale, des millions de jeunes sont morts dans les tranchées, de la façon la plus stupide et la plus inutile qui soit, parce que, écoliers, il avaient été gavés d’histoire, une histoire certes partielle et partiale qui leur faisait voir au-delà des frontières des étrangers, des ennemis, plutôt que des êtres humains.
Face aux égarements idéologiques dans lesquels elle s’est longtemps fourvoyée -mais cette période est-telle vraiment révolue ? – on en viendrait parfois à rêver que l’histoire n’eût jamais été enseignée.
Bernard Girard, Enseignant blogueur, revient dans Rue89 sur la levée de boucliers contre le projet de rendre optionnel l’enseignement de l’histoire en terminale S, dans le cadre de la réforme des lycées. Polémique l’article l’est assurément et les commentaires suscitées le sont tout autant. A noter que l’auteur de l’article est également prof d’histoire.
L’article complet: L’histoire telle qu’on l’enseigne mérite-t-elle d’être «sauvée» ? | Rue 89
L’histoire telle qu’on l’enseigne mérite-t-elle d’être “sauvée” ? | Rue89
Lorsque Pierre Milza dénonce « une régression formidable qui pourrait concourir à une amnésie générale », il escamote le fait -défaut regrettable mais assez courant dans la corporation des historiens- que l’histoire scolaire, lorsqu’elle faisait silence sur la colonisation ou la collaboration, sur les croisades ou sur tout autre thème qui mettait à mal le roman national, était précisément le vecteur privilégié de cette « amnésie générale ». Au cours de la Première Guerre mondiale, des millions de jeunes sont morts dans les tranchées, de la façon la plus stupide et la plus inutile qui soit, parce que, écoliers, il avaient été gavés d’histoire, une histoire certes partielle et partiale qui leur faisait voir au-delà des frontières des étrangers, des ennemis, plutôt que des êtres humains. Face aux égarements idéologiques dans lesquels elle s’est longtemps fourvoyée -mais cette période est-telle vraiment révolue ? – on en viendrait parfois à rêver que l’histoire n’eût jamais été enseignée.
Métamorphoses de l’évolution. Le récit d’une image | L'Atelier des icônes
Dessinée par Rudolph Zallinger (1919-1995) pour l’ouvrage de Francis Clark Howell (1925-2007), The Early Man, cette image prend place dans la plus ambitieuse collection de vulgarisation jamais publiée: celle des éditions Time-Life, qui s’étend sur 51 volumes entre 1961 et 1967 (collections « Young Readers Nature Library » et « Life Science Library »).
Traduite dans de nombreux pays, cette collection s’inscrit dans la longue tradition inaugurée par Les Merveilles de la Science de Louis Figuier (1867), qui fait reposer sur une illustration abondante le récit des « connaissances utiles » nécessaires à l’instruction de la jeunesse. Elle se caractérise par la qualité des textes, confiés à des spécialistes, mais aussi par le soin sans précédent apporté à l’iconographie.
André Gunthert en retrace l’histoire et ses sources d’inspiration de manière magistrale.
Métamorphoses de l’évolution. Le récit d’une image | L’Atelier des icônes
Les ados et internet | Tintin et la colonisation européenne
- «On est donc ici bien loin des titres racoleurs d’articles dont le contenu sent bon la soupe de restes (on prend les mêmes et on recommence: “ne mettez pas en ligne ce que vous n’êtes pas prêt à assumer davant tout le monde, futur patron y compris, et Facebook n’est pas une exception”). Se plonger dans la littérature académique est d’autant plus important que la question de la sécurité en ligne de la jeune génération souffre douloureusement de la prépondérance des anecdotes sur les statistiques dans la construction de notre compréhension du monde.»
- Hergé dessine et écrit "Tintin au Congo" en 1930 et 1931. Il s'agit du second album des aventures du reporter. L'idée en revient à l'abbé Norbert Wallez, directeur du quotidien Le vingtième siècle où Hergé (alias Georges Remi) est embauché en 1925. Après avoir plongé Tintin en Bolchévie ("Tintin au pays des Soviets"), Wallez convainc le dessinateur de s'intéresser au Congo, l'unique, mais gigantesque colonie belge, un territoire 80 fois plus grand que celui de la petite métropole! Après avoir présenté le cadre général de l'élaboration et de la réception de l'album, J. Blottiere sur Samarra se penche sur l'oeuvre en elle-même. La bande dessinée permet d'identifier alors les missions civilisatrices que prétendent y accomplir les métropoles. Il s'agit aussi d'un témoignage du regard que de nombreux Européens portent sur les populations indigènes. Des pistes intéressantes pour utiliser la BD en classe en toute connaissance de cause.
Les problèmes théoriques de la vulgarisation scientifique
Rares encore aujourd’hui sont les ouvrages qui réussissent à sortir des sentiers battus de la « vulgarisation-pédagogie », de la « vulgarisation-transmission de savoir », de la « vulgarisation-exigence démocratique », etc. L’ouvrage qui vient d’être publié reprend un travail de thèse réalisé il y a plus de trois décennies. A l’heure où la science et la technologie, de manière complice ou à leur corps défendant, servent les tenants d’une vision scientiste du monde, de la nature ou de certains enjeux de société, quel rôle la vulgarisation joue-t-elle ? A qui s’adresse-t-elle ? Se donne-t-elle les moyens de combler, comme elle le prétend, le gap entre le monde de « ceux qui savent » et les « ignorants » ? Offre-t-elle la possibilité aux exclus de l’instruction d’accéder à un certain savoir ou renforce-t-elle au contraire les clivages sociaux ?
Un documentaire d’Alfred Hitchcock sur la liération des camps de concentration mise à disposition sur la Toile – Miscellanees.net – blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations Information à vérifier. Le cas échéant, une vidéo à analyser. Qu’apporte de plus, par exemple, cette vidéo à notre connaissance de l’ouverture des camps indépendamment ou non du fait qu’elle aurait été tournée par Alfred Hitchkock?
J’ai découvert tout à l’heure via Twitter (merci @ Emery) ce document rare, une vidéo tournée par Hitchcock sur les camps de la mort en Allemagne. Une vidéo mise à disposition sur Google videos. Cette vidéo, tournée par les Alliés après la Seconde Guerre, a été diffusée ce mardi soir par la chaîne britannique Independent Television News. Elle est aussi présentée dans le cadre d’un véritable dossier interactif sur le site de PBS (Public Broadcasting Service, un réseau de télévision à but non lucratif disposant de 354 stations aux États-Unis).
Alors que le débat se pose clairement en France, en Suisse, la question de l’identité nationale n’es
Alors que le débat se pose clairement en France, en Suisse, la question de l’identité nationale n’est pas verbalisée. Mais elle pourrait bien être l’élément occulte qui sous-tend le débat sur l’interdiction des minarets qui fera l’objet d’une votation le 29 novembre prochain. Enquête au cœur de la Suissitude.
Histoire 2.0 (weekly)
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