Les sciences humaines sont le secteur de l’édition où la part de la traduction est la plus importante. Or le moins qu’on puisse dire est que les conditions se sont dégradées depuis quelques années : thèses publiées sans être éditées, renoncement à la réécriture, oubli de la bibliographie, suppression manifeste de l’étape de la correction, impardonnable absence d’index de noms et d’œuvres qui rend le livre inutilisable pour les chercheurs, pour ne rien dire de l’injonction éditoriale de tailler dans le gras afin d’alléger les coûts. Un relâchement qui s’explique par des raisons économiques ainsi que par la précipitation et l’indifférence.
Blog
Pierre Frackowiak: Le vrai problème : A quoi servent les devoirs ?
Essayons d’étudier objectivement la question des conditions de la mise en œuvre des devoirs. Il convient d’abord d’évacuer l’argument de la pédagogie qui est réel en cours, mais qui n’a pas de sens hors cours. Les devoirs sont des exercices d’application, de réinvestissement, de fixation de ce qui a été vu en cours. Ils sont des suites du cours. Ils ne sont en aucun cas des activités de réflexion, de recherche, de construction de savoirs par l’élève lui-même. Si tel était le cas, ils devraient d’ailleurs précéder le cours, ce qui serait une révolution pédagogique, les élèves apportant en cours le résultat de leurs travaux, recherches, réflexions, descriptions de leurs stratégies que les professeurs auront à traiter. Le réinvestissement et la fixation ne sont pas inutiles, bien entendu, quand les cours n’ont pas suffi pour cela. Ils sont même très importants dans la perspective des examens qui sont essentiellement le contrôle de la capacité de rétention à court terme des savoirs scolaires. Mais il serait abusif de leur attribuer une valeur qu’ils n’ont pas dans le développement intellectuel des élèves ou dans la construction de compétences.
Pierre Frackowiak: Le vrai problème : A quoi servent les devoirs ?
La création du site Internet « faismesdevoirs.com » soulève un tollé de protestations et provoque une violence telle que l’on n’en a pas vue depuis longtemps s’agissant de l’éducation, que l’on n’en a pas vue pour bien d’autres mesures récentes qui l’auraient pourtant largement méritée, comme la semaine de quatre jours et le soutien. Il n’est pas étonnant qu’elle fasse l’unanimité dans un contexte où le conservatisme reste dominant et où certaines pratiques apparaissent, au fil des décennies, comme naturelles, incontestables, éternelles. On passerait même plutôt pour un idiot si l’on osait les remettre en cause ou, même simplement en débat. C’est vrai pour l’organisation « le cours/l’heure/la classe », c’est vrai pour le modèle pédagogique de la transmission qui place le professeur au centre du système, c’est vrai pour une conception des progressions du faux simple au complexe, etc. Ce qui surprend aujourd’hui, c’est la rapidité et le caractère unanime de la réaction. Ce qui surprend aussi, c’est que dans la masse des protestations, on n’entend guère de voix s’élever pour s’interroger sur le sens et l’utilité des devoirs. Comme si le problème ne se posait pas, ne pouvait pas se poser. Or, si la création de ce site a au moins un mérite, c’est celui de nous interpeller sur le problème des devoirs, sur leur importance dans les apprentissages, sur leur articulation avec les cours, sur les conditions de leur mise en œuvre, sur le sens par rapport aux évolutions de des savoirs, des techniques, de la société.
Perte de mémoire
Non ce n’est pas la photo des dégâts causés suite à un attentat à la bombe au Moyen Orient, mais l’état des locaux des Archives historiques de la ville de Cologne qui se sont effondrés probablement en raison des travaux de construction du métro.
Non ce n’est pas la photo des dégâts causés suite à un attentat à la bombe au Moyen Orient, ma
Non ce n’est pas la photo des dégâts causés suite à un attentat à la bombe au Moyen Orient, mais l’état des locaux des Archives historiques de la ville de Cologne qui se sont effondrés probablement en raison des travaux de construction du métro.
Facebook : quelle attitude adopter ? – Education au Media Internet
«Le métier d’enseignant depuis l’introduction du numérique (certains parlent d’arrivée par effraction – Pierre Fonkoua ENS – Yaoundé) devient, contrairement à de nombreuses idées communément admises, très complexe.
Heureux ( ?) Dans sa simplicité le temps du face à face pédagogique circonscrit en un lieu et à un temps normé. Une classe, des murs, un lieu d’interactions entre des acteurs bien identifiés. L’ère numérique entamée à la fin du 20ème siècle a bouleversé cet équilibre. Le temps et l’espace sont devenus poreux, l’espace éducatif est en expansion. Dans cet espace qui semble sans limite est apparu Facebook. Les enseignants et les apprenants (ou l’inverse) s’en sont emparés techniquement et ont construit des espaces de collaboration qui commencent à se mêler et ils suscitent des interrogations sur leur cohérence. Faut-il, peut –on devenir ami avec ses anciens élèves ? Simple à exprimer mais complexe à résoudre la question de la réunion du singulier et du pluriel est au centre du débat.»
la démarche de type situation-problème repérable dans une activité de recherche info-documentaire | Les Trois Couronnes
«A partir d’une question d’actualité posée par un élève, un(e) professeur(e) des écoles de l’académie de Toulouse met en place une séquence d’apprentissage info-documentaire fondée sur la démarche de situation-problème. Les élèves vont être confrontés à leurs représentations et vont devoir apprendre pour mieux comprendre…»
Début de la réponse de Jean-Paul Moiraud à la discussion Facebook : quelle attitude adopter ? – Education au Media Internet
Le métier d’enseignant depuis l’introduction du numérique (certains parlent d’arrivée par effraction – Pierre Fonkoua ENS – Yaoundé) devient, contrairement à de nombreuses idées communément admises, très complexe.
Heureux ( ?) Dans sa simplicité le temps du face à face pédagogique circonscrit en un lieu et à un temps normé. Une classe, des murs, un lieu d’interactions entre des acteurs bien identifiés. L’ère numérique entamée à la fin du 20ème siècle a bouleversé cet équilibre. Le temps et l’espace sont devenus poreux, l’espace éducatif est en expansion. Dans cet espace qui semble sans limite est apparu Facebook. Les enseignants et les apprenants (ou l’inverse) s’en sont emparés techniquement et ont construit des espaces de collaboration qui commencent à se mêler et ils suscitent des interrogations sur leur cohérence. Faut-il, peut –on devenir ami avec ses anciens élèves ? Simple à exprimer mais complexe à résoudre la question de la réunion du singulier et du pluriel est au centre du débat
idoc > blog > « Nous allons vérifier » : la démarche de type situation-problème repérable dans une activité de recherche info-documentaire | Les Trois Couronnes
A partir d’une question d’actualité posée par un élève, un(e) professeur(e) des écoles de l’académie de Toulouse met en place une séquence d’apprentissage info-documentaire fondée sur la démarche de situation-problème. Les élèves vont être confrontés à leurs représentations et vont devoir apprendre pour mieux comprendre…
Cet historien serait-il dangereux ?
A lire ce savoureux billet de Pierre Assouline sur ce dernier géant qu’est l’historien britannique Eric Hobsbawm
Cet historien serait-il dangereux ? – La république des livres – Blog LeMonde.fr