Les jeunes, que l’on dit amnésiques et déficitaires sur le plan de la culture historique, ne sont pas sans posséder une certaine vision de l’histoire du Québec. Quelle est cette vision ? Est-elle différente selon que l’on est francophone, anglophone ou allophone ? Évolue-t-elle après que les jeunes aient suivi le cours d’histoire nationale ? Quelle est l’importance effective de ce cours dans la structuration d’une mémoire historique collective chez les jeunes Québécois ? Voilà autant de questions abordées dans cet article, premier résultat d’un grande recherche en cours, dans la Revue d’histoire de l’Amérique française.
élèves
Facebook : oui ou non dans la relation prof-élèves?
Le hasard de mes lectures et de ma veille a fait se rencontrer deux articles présentant les relations profs-élèves avec Facebook. Deux extraits. Deux choix différents concernant l’un des élèves, l’autre des étudiants. Une réflexion à mener pour tout en chacun.
Pourquoi je suis « ami » avec mes étudiants – affordance.info
Parce que les/mes étudiants sont TOUS (ou presque) et TOUT LE TEMPS (ou presque) sur Facebook (y compris, hélas, pendant les cours). Parce que c’est sur Facebook qu’ils viennent me poser les questions qu’ils ne me posent plus en commentaires de mon « blog du cours ». Parce que c’est sur Facebook qu’ils sont aussi de plus en plus « disponibles », « ouverts » et « réceptifs », parfois bien davantage que dans l’espace-temps d’un cours, d’un cours dont la capacité de médiation est largement dépendante de la forme de l’acteur qui l’anime. Bref, que ça marche donc.
Facebook : la relation profs-élèves au pied du mur – La p@sserelle -Histoire Géographie-.
Du coup, je me laisse la liberté d’ouvrir une brèche concernant les anciens élèves. Pourquoi se priver d’un contact sympathique et enrichissant si le courant passait avec un(e) élève ? Ils trouveront sur mon Facebook ce qui fait ma pratique professionnelle et un espace d’échanges. Derrière, il y a ma conviction que la mission d’un enseignant ne s’arrête pas aux quatre murs d’une salle de classe. Si la parole du professeur trouve un écho auprès des élèves, pourquoi s’arrêter une fois que celui-ci a cessé de l’être ? Au pied du mur de Facebook, je laisse donc une ouverture. Par contre, ceux qui m’ont en cours trouveront toujours portes closes : pas de confusion des genres.
Pour prolonger la réflexion, je vous invite également à lire Enseigner face à Facebook par André Gunthert. Voir aussi mes articles précédents répertoriés avec le tag Facebook.
Image empruntée à l’article d’André Gunthert Enseigner face à Facebook. Sous licence CC BY-NC-ND 2.0 (http://www.flickr.com/photos/gunthert)
Timetoast: concevoir sa frise chronologique 2.0
Pour commenter cette frise: http://www.timetoast.com/timelines/14188
Timetoast: concevoir sa frise chronologique 2.0
Ah! la bonne vieille frise chronologique. La voici mise à la sauce du web 2.0 avec timecoast. Ce logiciel a l’avantage d’être très simple à utiliser. Il peut facilement être mis à la disposition des élèves pour que ceux-ci réalisent leur propre frise chronologique.
Une fois créée, la frise chronologique peut facilement être intégrée à une page web ou à un article de blog (voir ci-dessous).
Parmi les autres éléments intéressants, il faut noter qu’il est possible
– de modifier la frise après publication (corrections, ajouts d’événements, etc.);
– d’annoncer la publication de la frise sur facebook ou del.icio.us notamment;
– de suivre les publications d’un compte (utilisateur, classe, groupe…) via les flux rss;
– de poster des commentaires.
La frise ainsi publiée entre dans un cycle dynamique et non figé pleinement en phase avec la philosophie du web 2.0
Deux bémols cependant:
– il ne supporte pas les accents;
– il ne propose qu’une seule manière de présenter une frise chronologique.
Pour vous donner une idée du logiciel, je vous ai concocté un premier exemple de frise chronologique:
Pour commenter cette frise: http://www.timetoast.com/timelines/14188
Et vous quels outils en ligne utilisez-vous pour faire créer par vos élèves une frise chronologique?
Facebook : quelle attitude adopter ? – Education au Media Internet
«Le métier d’enseignant depuis l’introduction du numérique (certains parlent d’arrivée par effraction – Pierre Fonkoua ENS – Yaoundé) devient, contrairement à de nombreuses idées communément admises, très complexe.
Heureux ( ?) Dans sa simplicité le temps du face à face pédagogique circonscrit en un lieu et à un temps normé. Une classe, des murs, un lieu d’interactions entre des acteurs bien identifiés. L’ère numérique entamée à la fin du 20ème siècle a bouleversé cet équilibre. Le temps et l’espace sont devenus poreux, l’espace éducatif est en expansion. Dans cet espace qui semble sans limite est apparu Facebook. Les enseignants et les apprenants (ou l’inverse) s’en sont emparés techniquement et ont construit des espaces de collaboration qui commencent à se mêler et ils suscitent des interrogations sur leur cohérence. Faut-il, peut –on devenir ami avec ses anciens élèves ? Simple à exprimer mais complexe à résoudre la question de la réunion du singulier et du pluriel est au centre du débat.»