Juste avant les fêtes de fin d’année, j’ai reçu par mail la question d’un enseignant concernant la place de l’enseignement de Rome dans l’enseignement vaudois. Ceci au même moment où en France une polémique a été lancée par la revue Historia sur la disparition de l’enseignement de l’Egypte antique pour des degrés comparables d’enseignement. Cet article fait le point sur l’évolution de la place de l’étude de la Rome antique et celle de l’Egypte antique dans l’enseignement vaudois. Tout en n’omettant pas l’arrivée prochaine du nouveau plan d’étude romand (2012?) concernant la Rome antique.
En préambule, la question formulée par ce collègue était la suivante
« Une question revient ces temps-ci parmi mes collègues : quelle est la place de Rome, en 5e ou en 6e année. Un question un peu “archaïque”, mais je recherche quelques pistes pour dépasser cette question, et redonner plus de place à l’étude de l’histoire romaine. »
Au premier abord, la question peut paraître surprenante ou intrigante. En effet, dans les champs d’étude du programme 5e/6e vaudois ((équivalent de la dernière année du CM2 en France et de sa 6e année)), Rome y figure au même titre que l’Egypte ou la Grèce sous l’étiquette « Les grandes civilisations ». On y trouve encore l’étude des Gallo-Romains et du Moyen Âge.
Par ailleurs, les compétences du programme 5e/6e n’indiquent pas de contre-indication majeure à l’étude de Rome ((comme pour les autres thèmes d’ailleurs)) :
- Situer dans le temps et l’espace les faits historiques observés;
- Exploiter un document historique selon sa nature et son contexte propre;
- Interpréter les outils nécessaires à la compréhension des phénomènes historiques;
- Mettre en perspective les faits présents et passés, pour en rechercher leurs conditions d’émergence, leurs causes et leurs conséquences, dans leurs dimensions multiples : sciences, techniques, arts et idées, etc.;
- Maîtriser en situation un vocabulaire historique spécifique appliqué aux faits culturels, économiques, politiques et sociaux.
Par contre, si la question se pose aujourd’hui, elle est à replacer, sans nul doute, dans l’évolution de la place de Rome dans les programmes scolaires, des moyens d’enseignement et des pratiques enseignantes pour le canton de Vaud. Mais préalablement, du rôle assigné à l’enseignement de l’Antiquité dans les programmes scolaires.
1. L’Antiquité dans les programmes scolaires
Préalablement à l’évolution de la place de l’Antiquité et de Rome dans les programmes scolaires vaudois, il n’est peut-être pas inutile de s’attacher au rôle dévolu pendant longtemps à l’enseignement de l’Antiquité à l’école que nous présente Pierre Cabanes ((Cabanes, P. (1995). Introduction à l’histoire de l’Antiquité. Paris: Armand Colin p. 9))
L’étude de l’Antiquité a retenu longtemps l’attention de ceux qui nous ont précédé et qui y puisaient, des exempla médiévaux au De viris illustribus, les bons et les mauvais modèles dont l’histoire, […], est fort heureusement peuplée; nos pères étaient nourris à l’école de Rome, souvent plus qu’à celle de la Grèce. Ainsi, dans la première moitié du XVIIe siècle, les Jésuites du collège de Clermont —actuel lycée Louis-le-Grand— divisaient les élèves de leurs classes en deux camps, Romains et Carthaginois, disposés de chaque côté de l’allée centrale; et chaque camp avait une hiérarchie qui rappelait celle de la légion romaine. Un changement s’est réalisé dans le contenu de l’enseignement secondaire, en France comme ailleurs, sur une génération : les langues anciennes ont vu leur place reculer grandement et l’Antiquité est devenue un monde peu fréquenté, dont on retient trop souvent de belles légendes, des contes tirés des poèmes homériques et de la mythologie grecque ou romaine, tant et si bien que l’étudiant, désireux aujourd’hui de se spécialiser en histoire, ou simplement de connaître ce que le monde a vécu avant notre ère, va presque entièrement à la découverte d’un monde ignoré. Il n’a rencontré l’Antiquité qu’au tout début de sa scolarité au collège, […]. L’élève actuel, avec un peu de chance, se souviendra de quelques noms : Périclès, Alexandre, Auguste perdus dans la nuit des temps.
Est-ce à regretter? L’Antiquité est une terre privilégiée : désormais espace neutre, elle fut jadis un terrain sacré. Et c’est de cette tension que naît la fécondité des meilleurs travaux qui lui sont consacrés. En outre, l’oubli des Grecs et des Romains a l’avantage de faire cesser l’hypocrisie qui voulait que nous en descendions en ligne directe.
2. L’Antiquité dans les programmes vaudois
Au niveau scolaire vaudois, l’évolution est comparable à celle décrite par Cabanes. Au début du XIXe siècle, l’école secondaire —réservée aux élèves se destinant au gymnase, puis à l’Académie formant des juristes et des pasteurs, consacre l’essentiel de son enseignement aux humanités classiques au travers de l’histoire de la Grèce et de Rome. L’enseignement est alors assuré par les professeurs de langue grecque et latine.
En 1843, le programme du collège classique cantonal était le suivant [Payot E. & Kohler A. (1896). Histoire du collège cantonal. Lausanne]:
- en Classe de IVe, l’histoire des peuples de l’Antiquité sauf les Grecs et les Romains;
- en Classe de IIIe, l’histoire des Grecs;
- en Classe de IIe, l’histoire des Romains;
- en Classe de Ière, l’ histoire du Moyen-Âge.
En 1958, le programme d’histoire prévoit ((Programme des cours des collèges secondaires vaudois – édition 1958))
- en classe de première (élèves de 10 à 11 ans), à raison de 2 heures par semaine, l’étude de la « Préhistoire. Les peuples de l’Orient. La Grèce et la Macédoine »
- en classe de deuxième —à raison de 3h par semaine—, l’étude de « Rome, du moyen âge jusqu’en 1314″ ainsi que de « l’Histoire de notre pays jusqu’à la fondation de la Confédération. »
En 1983, l’Antiquité ne concerne plus que les élèves de 5e année. La 6e année est consacrée à l’étude du moyen âge.
Ainsi, sur une période de cent quarante ans et au secondaire, l’étude de l’Antiquité passe de trois ans au programme d’étude de 1843 à une seule année en 1983. Cette évolution traduit l’évolution des collèges puisque les études collégiales durent s’ouvrir, dans le courant du XIXe siècle, aux études scientifiques (mathématiques et sciences), via la création du collège scientifique du Belvédère à Lausanne. Au XXe siècle, la réforme scolaire vaudoise de 1958 introduira la filière langue moderne (italien) alors que la réforme de 1984, générant également un nouvel élargissement du public fréquentant la voie de baccalauréat, introduira elle l’option économique.
Sur la durée, cette contraction du programme s’effectue principalement en défaveur de l’histoire romaine et gallo-romaine et dans une mesure moindre relativement à l’histoire de la Grèce antique. On constate également le renouveau de l’histoire du moyen-âge qui s’écarte peu à peu de la vision du moyen âge obscur, pour ne pas dire obsurantiste.
L’autre changement significatif est le développement de l’étude de la civilisation égyptienne. Englobée dans l’étude des Peuples de l’Orient, la civilisation égyptienne a tout d’abord acquis son indépendance (l’Egypte) jusqu’à occuper maintenant une place centrale du programme de 5e année dans la programmation d’un grand nombre de professeurs.
3. Moyens d’enseignement
Au niveau des moyens d’enseignement, l’observation de la dernière collection vaudoise de manuels (LEP) permet de constater que, dans le manuel « Antiquité », quinze pages sont consacrées à l’Egypte, auquelles s’ajoute huit et cinq pages consacrées à Summer et Babylone. Pour sa part, la Grèce antique occupe septante-neuf pages du manuel. Enfin, Rome et les Gallo-romains disposent de cinquante-six pages auxquelles on peut ajouter les onze pages consacrées dans le volume suivant aux invasions barbares et à Byzance.
On constate néanmoins une attention légèrement supérieure accordée à la Grèce par rapport à Rome qui ne cesse au vingtième siècle de voir son amplitude diminuer dans les manuels. De plus, avec les programmes de 1983, Rome doit être traitée à cheval sur deux années scolaires.
4. Pratiques enseignantes : le destin singulier de l’Egypte antique
Si l’évolution des programmes et celle du contenu des manuels scolaires expliquent en grande partie le recul de l’enseignement de l’histoire romaine —auquel correspond en outre la diminution de l’étude du latin au secondaire I—, il n’en demeure pas moins que les pratiques enseignantes jouent un rôle tout aussi important dans le rétrécissement de la place accordée à l’enseignement de l’histoire romaine dans les classes vaudoises. En effet, je ne peux qu’observer la place de plus en plus grande faite en classe concernant l’étude de l’Egypte. Dans beaucoup de cas, la moitié de la 5e année, voire plus, est consacrée à son enseignement. Or, comme je viens de le montrer, cette place importante ne s’appuie ni sur les moyens d’enseignement officiels où l’Egypte vient bien après la Grèce et même Rome en nombre de pages, ni sur le programme lui-même qui prévoit une place équivalente dans les champs d’étude aux trois civilisations.
Cet enseignement est introduit à la fin du XIXe siècle avant tout pour faire le lien et incorporer l’héritage de l’Egypte antique dans la civilisation occidentale. En quelque sorte, il est instrumentalisé pour l’étude de la Grèce et de Rome. Certainement aussi, via l’influence française dans nos contrées, que la conquête napoléonienne de l’Egypte et le rôle de Champollion dans le déchiffrage des hiéroglyphes, ainsi que tout un ensemble d’études égyptologiques, expliquent son introduction et son attrait.
Mais aujourd’hui, en France, alors que l’enseignement de l’Egypte est mis de côté dans les nouveaux programmes officiels, les défenseurs de cet enseignement argumentent de la manière suivante:
« Tous les professeurs de collège savent combien le sujet plaisait aux élèves et éveillait leur attention dès le début de l’année. » ((Historia, Où sont passés les pharaons? http://sauvonslhistoire.historia.fr/20/ou-sont-passes-les-pharaons))
On le voit l’engouement pour l’enseignement de l’Egypte antique tient peu aux problématiques historiques et plus au monde des merveilles.
En définitive, avec l’excroissance progressive qu’a connue l’enseignement de l’Egypte et le développement de l’étude du Moyen Âge et de son imaginaire en classe, ((L’attrait pour l’étude du Moyen Âge comprend des mécanismes comparables d’attrait que celle de l’Egypte antique auprès des élèves notamment au travers de l’Héroic fantasy.)) Rome a été prise en quelque sorte en tenaille et s’est retrouvée marginalisée en fin de 5e et en début de 6e. Il n’est pas rare même que son étude ne s’opère plus qu’au travers de la chute de l’Empire romain d’Occident en 6e. Douce revanche des Barbares et de l’homme médiéval sur Rome?
5. Redonner plus de place à Rome en 5e/6e?
Aujourd’hui, l’ensemble de ce qui précède permet d’indiquer que la place de Rome en 5e/6e dépend avant tout d’une volonté enseignante, voire celle de redonner peut-être plus de place à l’histoire de l’Antiquité comparativement à des sujets certes intéressants et distrayants pour les élèves, mais qui n’ont généralement que peu de lien avec le travail de l’historien, des questionnements historiques ou l’archéologie pour l’Antiquité.
En même temps, nous sommes déjà demain ou presque. Et demain se conjugue avec le Plan d’étude romand (PER). Or, pour le canton de Vaud, celui-ci introduit un changement copernicien puisque l’étude de la préhistoire à aujourd’hui se fera deux fois jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. Ainsi, l’étude de l’Antiquité avec celle de la préhistoire se fera une première fois en 3e/4e selon la terminologie actuelle (en 5e/6e selon la nouvelle dénomination). L’étude de l’Antiquité avec celle du Moyen-Âge cette fois-ci sera reprise en 7e année actuelle (9e année dans la nouvelle terminologie). ((Le PER est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.plandetudes.ch.))
La consultation du PER pour le cycle 2 (4e à 6e actuelle) et le cycle 3 (7e à 9e actuelle) est susceptible de fournir quelques pistes pour Rome.
Ainsi, indique-t-il pour le cycle 2, de travailler, par exemple, autour de
- Changements et permanence dans le mode de vie, l’organisation de la vie quotidienne et sociale : dont l’observation et la mise en relation de documents iconographiques et de textes décrivant le mode de vie et l’organisation sociale à certaines périodes, ainsi que le territoire concerné ainsi que situation dans le temps et mise en relation d’événements constituant des moments de rupture (inventions, révolutions, réformes, découvertes,..);
- Mythes et réalité : soit la distinction entre fiction (récit, mythe, légende,…) et réalité ainsi qu’un questionnement sur l’authenticité des événements et des personnages, la véracité des reconstitutions;
- Traces et mémoire : soit la valorisation du patrimoine local et régional en exploitant vestiges, archives et collections des musées en les mettant en lien avec d’autres ressources (moyens d’enseignement, documentaires, Internet,…).
Dans les propositions de thèmes d’études, il est clairement indiqué pour le cycle 2 concernant Traces et mémoire : les Récits fondateurs (villes, États,…) ou le monde gallo-romain selon divers médias (littérature, cinéma, BD, reconstitutions, ouvrages scolaires).
Pour le cycle 3, le PER a retenu quatre démarches historiennes
- Les sources
- Les représentations de l’Histoire
- Histoire et mémoire
- Chronologie et périodisation
Concernant les thèmes retenus pour une année scolaire, le PER indique que
« À chaque année du cycle, mobiliser les notions et les concepts en faisant des liens avec les autres périodes et en prenant en compte l’histoire régionale, nationale, européenne et mondiale. »
Pour la première année du cycle 3, les thèmes d’histoire générale parmi lesquels faire des choix comprennent
- Les civilisations de l’Antiquité : Grèce, Rome
- Formation de l’Europe médiévale : premiers royaumes « barbares », l’empire carolingien
- Aspects de la civilisation médiévale : monde chrétien, monde musulman
- Civilisations non européennes : la Chine à l’époque de Marco Polo, l’Inde, les royaumes africains
- …
alors que pour l’histoire locale, régionale et nationale, on trouve
- Aspects de l’histoire du canton pendant ces périodes
- L’Helvétie romaine
- Les vallées alpestres aux XIIIe et XIVe siècles
- Naissance et formation de la Suisse
- …
On constate donc que la place de Rome dans l’enseignement tant du cycle 2 que du cycle 3 dépendra avant tout des choix que ne manqueront pas d’opérer les enseignant-e-s. Par contre, la concurrence d’autres thèmes et sujets sera encore plus forte que celle que connaît Rome dans le plan d’étude vaudois actuel. Au cycle 2, l’étude de Rome ne manquera pas de se heurter aux pratiques actuelles des enseignant-e-s vaudois-e-s de 3e/4e et à l’attrait auprès des élèves de l’étude de la préhistoire ou de l’Egypte. Au cycle 3, à l’attrait et la place actuelle du Moyen-Âge s’ajoutera, d’autant plus dans le contexte politique actuel, l’enseignement des débuts de la Confédération, voire la question du choc des civilisations (monde chrétien, monde musulman).
6. Ecueils d’un enseignement de la Rome antique et de l’Antiquité en général
Que ce soit en France ou dans le prochain Plan d’études romand (PER), nous sommes donc sorti de cette étude de l’Antiquité où l’on y puisant des exemples de bons et mauvais modèles à présenter à nos élèves. Pourtant d’autres risques d’instrumentalisation de cette Antiquité par l’école existent.
Certes il y a une séduction certaine à travailler les mythes fondateurs ou le monde antique à l’aide de la culture médiatique. Je ne suis pas le dernier d’ailleurs à prôner l’utilisation de la BD ou du film de fiction en classe d’histoire. Ne serait-ce que parce que l’essentiel de la culture de base de nos élèves concernant cette période est notamment nourrie des albums, des dessins animés et des films d’Astérix. Plus largement même, ainsi que le montrait une étude, plus de deux Français sur trois connaissent les albums d’Astérix le Gaulois et beaucoup d’entre eux ne voient César qu’à travers le texte et les dessins de René Goscinny et d’Albert Uderzo. ((Faudra-t-il réécrire les albums d’Astérix? http://bit.ly/baj1B5))
Mais, dans mes commentaires, je soulignais également que partir de la vision déformée de l’Antiquité proposée par Astérix ou d’autres médias et donc d’un certain mythe pour aller à la rencontre de l’état de la science relativement à l’Antiquité n’était pas gagnée d’avance et que le risque existait de ne faire que de renforcer le mythe. Ceci au détriment de l’histoire qu’elle soit antique, médiévale, moderne ou contemporaine. Cela ne m’a pas empêché, instruit de ces risques, de mener un atelier en formation travaillant autour des rapports entre B.D. et histoire et dont les travaux réalisés par les étudiant-e-s sont consultables en ligne. ((MSHIS11 Bande Dessinée et Histoire – atelier 4.5.2010, http://bit.ly/bFdnLE))
A mon avis, ces mêmes écueils, voire dangers, existeront au moment de la mise en oeuvre du PER. Pour les éviter, il convient que les enseignant-e-s puissent notamment raccrocher leur enseignement à des questionnements issus des résultats de la recherche historique et archéologique. Ecoutons les propos de Pierre Cabanes ((Cabanes, P. (1995). Introduction à l’histoire de l’Antiquité. Paris: Armand Colin p. 11 et 12)) concernant certains de ces écueils et la manière de les éviter
« Entrer dans une période ancienne, c’est pénétrer dans un monde inconnu. […] Plonger dans l’Antiquité gréco-latine nous laisse peut-être davantage en pays de connaissance […]. Bien des récits de l’épopée troyenne font partie intégrante de la culture occidentale. Nous nous sentons dans un monde moins étrange, moins étranger assurément et la tentation est grande d’assimiler l’Antiquité dans notre ensemble culturel au risque de la déformer. Mais un univers peut nous apparaître sensiblement proche tout en étant intellectuellement lointain. »
« Il est donc nécessaire d’accepter que l’Antiquité constitue, pour nous, un monde nouveau, une civilisation exotique et abolie, dans laquelle nos modes de pensée ne s’appliquent pas nécessairement. C’est là une démarche plus honnête que d’essayer de susciter l’intérêt en affirmant le caractère très moderne de l’Antiquité. »
P. Cabanès termine en nous conseillant de considérer l’Antiquité comme un monde neuf à découvrir en renonçant à comprendre l’Antiquité à travers nos prismes déformants et nos appréciations morales. Et la démarche, précise-t-il, n’est pas facile, mais riches de promesses.
7. Quelques ressources en ligne en guise de conclusion
A partir du moment où nous sommes conscients de ces écueils, les ressources en ligne suivantes pourront guider celles et ceux qui désirent donner un nouveau lustre à l’enseignement de la Rome antique.
- « Romulus et Remus : du mythe à l’histoire ? » court article à associer avec les liens présentés ici : https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2007/11/24/links-for-2007-11-24/
- Ressources pour la classe de sixième – EduSCOL http://bit.ly/i85Rb7 : elles comportent deux thèmes relatifs à la Rome antique (Rome thème 1 : Des origines à la fin de la république et Rome thème 2 : L’empire : l’empereur, la ville, la romanisation) correspondant au nouveau programme de 6e français.
- La base de données d’Educnet répertorie les ressources des académies française. Concernant le programme de 6e : EDU’bases histoire-géographie – http://bit.ly/gsD1ms.
- Une séquence sur le site de l’académie de Rome sur les débuts de Rome concernant le programme de langue latine, mais parfaitement utilisable en histoire : http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/tice/royaute/royaute.htm. Et une autre, à adapter, sur le concept de Cité antique autour d’Athènes et de Rome : http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/tice/cite_antique/index.htm.
- L’académie de Dijon nous propose cet exemple de séquence consacré à « Rome : des origines à la fin de la République à travers la vie de César » : http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spiphistoire/spip.php?article372
- Clio-collège nous propose plusieurs séquences réalisées par des enseignants : http://www.college.clionautes.org/spip.php?rubrique849
- Pour sa part, l’Empire romain sur Internet http://bit.ly/dOZvGA nous présente le scénario du site québécois recitus (http://rome.recitus.qc.ca/) qui repose sur une problématique, des hypothèses à envisager, des documents. De l’Histoire de Rome, on pourra passer à une réflexion sur l’empire américain, sur l’idée de puissance, et sur le rôle de l’Etat.
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