Le but du site pédagogique « Histoire de guerre, Parcours de paix »est d’offrir une relecture de l’Histoire de la Première Guerre mondiale sous l’angle de l’éducation à la paix, à la citoyenneté et au vivre ensemble. Quelles leçons l’Histoire peut-elle encore nous apprendre pour mieux vivre ensemble aujourd’hui ? Ce site y répond par des activités pédagogiques adaptées à trois niveaux scolaires : CM1-CM2 (primaire), 3ème de Collège (9e), 1ère de Lycée.Dans le cadre de l’Abri-Mémoire, projet de valorisation du patrimoine militaire de la Grande Guerre (monument national du Hartmannswillerkopf ou Vieil-Armand), la Communauté de Communes de Cernay et Environs (Haut-Rhin) a sollicité l’Ecole de la paix de Grenoble, association d’éducation à la paix spécialisée dans la création d’outils pédagogiques.Fruit de cette collaboration, le site Internet s’adresse pour ses Pages d’Histoire à tous les visiteurs et pour son Espace Enseignant aux animateurs et enseignants qui trouveront un contenu pédagogique unique pour préparer leurs interventions en classe. Les fiches pédagogiques, prêtes à imprimer, se déclinent en dix thèmes construits autour de l’articulation entre l’Histoire de guerre et leurs Parcours de paix.Le graphisme est soigné et bien adapté à un usage scolaire. A explorer. On y trouve notamment une activité ludique qui permet de faire réfléchir les élèves de 3ème (9e) sur les étapes de la réconciliation franco allemande tout en les faisant réviser quelques unes des dates clefs du programme de 3e (9e).
Nouvelles de l'histoire
Propos de Patrick Garcia, maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP-CNRS). Auteur d’une thèse sur la commémoration du bicentenaire de la Révolution de 1789, il travaille actuellement sur le rapport des différents présidents de la Ve République à l’histoire de France. Propos recueillis par Thomas Wieder. Les présidents face à l’histoire – Politique – Le Monde.fr
A mes yeux, Nicolas Sarkozy se distingue de ses prédécesseurs sur trois points. D’abord parce qu’il a fait de l’histoire – et je crois que c’est sans équivalent – un élément central de sa campagne. […]
La deuxième originalité tient au fait que Nicolas Sarkozy utilise l’histoire sur un mode très particulier, qui privilégie l’émotion aux dépens de l’analyse. C’est ce qu’illustre la façon dont il a convoqué la figure de Guy Môquet […].
Enfin, Nicolas Sarkozy détonne en mettant en scène de façon très spectaculaire son intérêt pour l’histoire. […]
En cela, il a pleinement pris la mesure du rôle que jouent les images en matière de ” communication sur l’histoire “. Sur ce terrain, toutefois, François Mitterrand lui avait déjà ouvert la voie,
Propos de Patrick Garcia, maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP-CNRS). Auteur d’une thèse sur la commémoration du bicentenaire de la Révolution de 1789, il travaille actuellement sur le rapport des différents présidents de la Ve République à l’histoire de France. Propos recueillis par Thomas Wieder. Les présidents face à l’histoire – Politique – Le Monde.fr
Il est de tradition que le chef de l’Etat, en France, s’autorise à parler d’histoire. Napoléon III, par exemple, a publié pendant son règne une histoire de Jules César et a fait élever une statue de Vercingétorix… Cette propension qu’a le chef de l’Etat à se faire le locuteur du passé national s’est renforcée sous la Ve République, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu des pouvoirs inédits que lui confère la Constitution. De ce point de vue, l’exemple des translations au Panthéon est emblématique. Sous les IIIe et IVe Républiques, les panthéonisations étaient proposées par les députés. Depuis 1958, c’est le président qui en décide seul…
On peut donc soutenir que le fait de ” dire l’histoire ” fait partie, sous la Ve République, du ” domaine réservé ” du président de la République. D’ailleurs, si Jacques Chirac, par le biais de son entourage, a si mal réagi quand Lionel Jospin a proposé en 1998 que les soldats fusillés pour l’exemple pendant la première guerre mondiale ” réintègrent la mémoire collective nationale “, c’est à mon avis beaucoup plus parce qu’il y voyait une immixtion injustifiée de son premier ministre sur un terrain qui était le sien que parce qu’il désapprouvait le contenu de cette position.
Ansel Adams’s Photographs of Japanese-American Internment | 1776
Durant le Deuxième conflit mondial, plus de 110’000 Japonais de nationalité américaine furent emprisonnés dans 10 camps de concentration répartis sur le territoire américain. Le Manzanar Relocation Center, Californie, fut le premier d’entre eux. En 1943, Ansel Adams, fameux photographe américain, visita le camp et prit des photos dont celle-ci.
Relativement à son travail, Ansel Adams indiqua ses intentions:
“The purpose of my work was to show how these people, suffering under a great injustice, and loss of property, businesses and professions, had overcome the sense of defeat and dispair by building for themselves a vital community in an arid (but magnificent) environment…All in all, I think this Manzanar Collection is an important historical document, and I trust it can be put to good use.”
Ansel Adams’s Photographs of Japanese-American Internment | 1776
La France est de retour ! (dans l’Otan) – Causeur
Intéressants propos relativement à la question de la mémoire collective, de l’accélération de l’histoire, des incertitudes de notre temps, de la géopolitique actuelle et de la perception alors que la crise économique se développe que celle-ci pourrait déboucher sur de nouvelles alliances, voire de nouveaux conflits. Quelle est également l’impact de la situation économique actuelle sur l’idée d’une guerre prochaine?
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, ces dernières décennies, plus l’Histoire s’accélère, plus notre mémoire collective semble se raccourcir.
La chute du Mur n’a pas encore fêté ses vingt ans qu’elle paraît déjà centenaire ! Or qui d’entre nous, à part ce ouf malade d’Emmanuel Todd, avait prévu l’implosion brusque de l’URSS, après 70 années qui semblaient suggérer l’éternité ? Et qui peut sérieusement prédire aujourd’hui le monde de demain ? Quelles alliances ? Allons-nous vers un couple sino-américain ? Ou germano-russe ? Lesquelles, parmi les « puissance émergentes », vont-elles vraiment émerger ? Et quid de la “poudrière proche-orientale” (comme on écrivait dans le temps) ? Nul n’en sait rien, ni à quelles menaces et à quelles agressions il faudra faire face demain.
Quelle mouche a donc piqué notre Président, pour qu’il choisisse aussi clairement son camp (le nôtre !) avant même de savoir dans quelle guerre ?
Dr Folamour en classe | Le réseau Ludus : jouer en classe
Un retour fort sympathique d’un enseignant ayant utilisé le jeux de rôle “Cuba 1962“ au réseau Ludus.
Rappelons que ce jeu permet de simuler la crise de Cuba en… 1962 (étonnant, non ?) à base de cartes et d’un petit système de surenchère entre deux camps prêts à en découdre.
La crise économique en une cinquantaine de vidéos | Curiosphere.tv
La France est de retour ! (dans l’Otan) – Causeur
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, ces dernières décennies, plus l’Histoire s’accélère, plus notre mémoire collective semble se raccourcir.
La chute du Mur n’a pas encore fêté ses vingt ans qu’elle paraît déjà centenaire ! Or qui d’entre nous, à part ce ouf malade d’Emmanuel Todd, avait prévu l’implosion brusque de l’URSS, après 70 années qui semblaient suggérer l’éternité ? Et qui peut sérieusement prédire aujourd’hui le monde de demain ? Quelles alliances ? Allons-nous vers un couple sino-américain ? Ou germano-russe ? Lesquelles, parmi les « puissance émergentes », vont-elles vraiment émerger ? Et quid de la “poudrière proche-orientale” (comme on écrivait dans le temps) ? Nul n’en sait rien, ni à quelles menaces et à quelles agressions il faudra faire face demain.
Quelle mouche a donc piqué notre Président, pour qu’il choisisse aussi clairement son camp (le nôtre !) avant même de savoir dans quelle guerre ?