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Histoire Lyonel Kaufmann

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L’Université de Georgetown et son passé esclavagiste

13 juillet 2023 by Lyonel Kaufmann

Rachel Swarns, ancienne correspondante du New York Times écrivait sur l’héritage de l’esclavage lorsqu’elle a découvert quelque chose qui l’a choquée en tant que femme noire catholique : En 1838, l’ordre des Jésuites du Maryland – la première grande institution catholique des États-Unis – a vendu près de 300 esclaves pour financer sa nouvelle école, l’actuelle université de Georgetown, l’alma mater de plusieurs membres du Congrès, ainsi que de l’ancien juge de la Cour suprême Antonin Scalia et de l’ancien président Bill Clinton.

Un dessin architectural présentant une proposition de conception pour le bâtiment Healy à l’Université de Georgetown, Washington, D.C., vers 1876 | Bibliothèque du Congrès

Ces dernières années, Georgetown et les jésuites du Maryland sont devenus un premier exemple d’institution tentant d’expier son passé dans la traite des esclaves. En 2019, l’école a annoncé qu’elle accorderait des admissions préférentielles aux descendants de personnes réduites en esclavage, et ses opérateurs jésuites ont annoncé des millions de dollars de financement pour des programmes de réconciliation raciale et d’éducation.

Alors que le système universitaire s’apprête à subir les retombées de la décision de la Cour suprême des États-Unis annulant la discrimination positive fondée sur la race dans les admissions à l’université – et dans le contexte d’un débat culturel latent sur la manière, voire l’opportunité, d’enseigner le type d’histoire que Swarns a mis au jour dans les écoles – Politicologies l’a interrogée sur les interdictions de livres, l’histoire de l’Église catholique (et son propre lien avec elle) et l’avenir de la diversité sur les campus.

Lire la suite : She Broke the News That the U.S. Catholic Church Sold Enslaved People. She’s Still Going to Mass | Politico

Image d’en-tête : Un dessin architectural présentant une proposition de conception pour le bâtiment Healy à l’Université de Georgetown, Washington, D.C., vers 1876 | Bibliothèque du Congrès

Classé sous :histodons, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions Balisé avec :débats, esclavage, Etats-Unis, histodons

Officialiser la mémoire de la traite négrière : regards sur deux situations sensibles au Bénin et en France

24 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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La patrimonialisation des sites, des événements ou des cultures liées à l’histoire de l’esclavage interroge notre rapport à la mémoire.

Gaetano Ciarcia, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Depuis la fin des années 1980, plusieurs mémoires du passé de l’esclavage transatlantique s’expriment avec force dans l’espace public par des actions et des propos officiels (création de journées du souvenir) normatifs (lois mémorielles) ou militants. Ainsi on a vu apparaître certaines initiatives visant à débaptiser des rues portant le noms de négriers célèbres, notamment à Bordeaux et à Nantes.

Certains projets y compris dans la recherche académique, interrogent également la question de la réparation.

De concert avec ces productions, il est possible d’observer, à une échelle globalisée, la tenue de cérémonies ainsi que la transformation monumentale d’anciens sites, ports et comptoirs négriers européens, africains et américains en lieux emblématiques d’une mémoire édifiée considérée comme étant vertueuse par rapport aux diverses formes d’oubli, présentées a contrario comme coupables ou fautives, d’une époque tragique.

Une telle logique se nourrit également de revendications identitaires sur la condition présente – qui serait pour certains à réparer – de ceux qui se réclament être les descendants des populations victimes de la traite négrière.

Inverser le cours du temps

Passer de l’amnésie à une souvenance juste et nécessaire permettrait alors d’inverser le cours du temps et de ses stigmates ; ainsi, de la durée éprouvée à rebours du temps révolu de l’esclavage émergeraient divers devoirs civils, moraux et religieux de mémoire.

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La Porte du Non Retour, étape de l’itinéraire de la Route de l’Esclave, Ouidah, Bénin, 2007.
Gaetano Ciarcia, Author provided

De nos jours, sur plusieurs sites africains – anciens ports, comptoirs, itinéraires, lieux de culte, de refuge ou centres de pouvoir – ayant été marqués par la période du commerce négrier, une mémoire désormais patrimoniale du passé de l’esclavage doit souvent combler la rareté ou l’absence de ses traces matérielles à cause notamment de la déperdition des vestiges et des archives pouvant documenter de nos jours les diverses époques et modalités de ce commerce sur le continent.

Dans ces contextes, des récits fondateurs – par exemple celui très discuté inhérent à l’île de Gorée au Sénégal comme lieu proéminent du commerce esclavagiste – jouent une fonction cruciale de catalyseurs de la quête émotionnelle d’un drame historique à actualiser.

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Fort Orange et Nassau sur l’île de Gorée au Sénégal, longtemps considéré comme plaque tournante du commerce esclavagiste.
Rama/Wikimedia

Le vodun, mémoire religieuse du passé de l’esclavage au Bénin

La notion de vodun peut indiquer des entités sacrées aux pouvoirs surnaturels et les cultes propres à leur vénération.

Simultanément émanations abstraites de présences métaphysiques et supports concrets (autels, objets, formules incantatoires, substances rituelles, etc.) d’une force qui est à maîtriser de la part des humains, les cultes vodun ont également intégré les effets produits à la fois par la diffusion des religions du Livre et par les phénomènes de la traite négrière, de la colonisation, des phénomènes migratoires.

Au cours du mois de février 1993, le Bénin, pays africain parmi les plus affectés par l’histoire de la traite négrière transatlantique a été le foyer du Festival des arts et de la culture vodun, « Ouidah 92 : Retrouvailles Amériques-Afrique ».

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Statue de egun-gun réalisée par Yves Kpède dans le lieu dit Kamuno Gbonu (dit aussi : « place de l’esclave »), Abomey, 2006.
Gaetano Ciarcia, Author provided

Le festival, qui a eu lieu dans l’ancien comptoir négrier de Ouidah à une quarantaine de kilomètres de la capitale économique du pays Cotonou, a coïncidé au Bénin avec la reconnaissance – dirigée par les plus hautes instances gouvernementales – des pratiques populaires vodun. Ces pratiques sont désormais mises en valeur en tant qu’expressions cultuelles d’une mémoire religieuse ayant traversé, à l’époque de la traite négrière, l’Océan.

À l’occasion de Ouidah 92, pendant les 10 jours du festival, la sortie publique des « divinités » traditionnelles de la ville s’est faite en concomitance avec la rencontre entre les délégations des cultes vodun venant du Brésil, d’Haïti, de Tobago.

Au cours du même mois de février 1993, la venue du Pape Jean‑Paul II au Bénin et sa rencontre, dans l’esprit du « dialogue interreligieux », avec les plus importants dignitaires locaux a eu sur l’opinion nationale un impact déterminant dans la reconnaissance publique des croyances et des pratiques dites « animistes ».

Un patrimoine mondialisé

En 1994, le lancement de l’itinéraire « La Route de l’Esclave », toujours à Ouidah, sous l’égide de l’Unesco, a illustré cette volonté d’associer la mise en patrimoine d’un passé perçu comme intangible, mais encore sensible, à l’institution d’une mémoire culturelle et religieuse de la traite négrière.

Dans le cadre d’une gouvernance globalisée de cette mémoire, l’institution moderne d’une tradition religieuse locale, s’identifiant au vodun, a fini par intégrer une vision atlantique, voire mondialisée de l’expérience historique marquée, entre autres, par l’implantation et les métamorphoses des cultes africains dans les nouveaux mondes américains produits par la traite négrière transatlantique.

Célébration de cultes vaudou au Bénin par des descendants d’esclaves, Africa News, 2018.

Ainsi – dans la perspective d’un développement touristique et muséal des lieux et à travers la recherche de programmes en mesure de produire de la coopération internationale – un tréfonds mémoriel, à la fois « autochtone » et diasporique, est devenu un enjeu identitaire et un domaine socio-économique à sensibiliser et à alimenter en souvenirs.

À travers les opérations de valorisation suscitée par diverses entreprises locales et internationales impliquées dans la mise en patrimoine culturel de la période esclavagiste, la dimension désormais cosmopolite du sacré vodun est invoquée par de nombreux acteurs.

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Concession de la famille Tchiakpè, ancien lieu de transit des convois d’esclaves avant leur embarquement, autel du vodun Gou, Ouidah, 2012.
Gaetano Ciarcia, Author provided

Ces acteurs sont engagés à la fois dans la perpétuation de leur autorité sur la culture locale et dans la recherche de relations avec des bailleurs de fonds étrangers.

Le cas de Nantes

Nous retrouvons des situations patrimoniales en partie comparables au cas béninois aussi en Europe. À Nantes, par exemple, là aussi à partir des premières années 1990, l’exposition et association Les anneaux de la mémoires et l’ouverture de deux salles entièrement consacrées au passé négrier de la ville dans le musée de l’Histoire de Nantes au Château des ducs de Bretagne on été des événements fondateurs significatifs d’enjeux mémoriels qui sont aussi et surtout des enjeux symboliques et politiques.

En 2012 l’ouverture du Mémorial de l’abolition de l’esclavage a suscité diverses controverses et oppositions qui ont divisé le milieux associatifs et institutionnels de la ville. En fait, à l’époque du lancement du projet du Mémorial, en 1998, l’avenir de cet espace sur les berges de la Loire a oscillé entre deux transformations possibles : musée et centre de documentation sur la traite ou lieu de recueillement, doté d’une dimension éminemment éthique et « compassionnelle ».

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Mémorial de Nantes, 2015.
Gaetano Ciarcia, Author provided

Finalement, c’est cette dernière option qui a été privilégiée. Dans ce cadre commémoratif, le souvenir de Nantes, port négrier d’autrefois, s’accompagne de la mise en valeur contemporaine de Nantes, cité désormais cosmopolite, ayant su reconnaître ses responsabilités historiques. Un tel choix avalisé par les plus hautes instances municipales a provoqué des divisions et des retentissements dans l’arène politique locale.

Il s’agirait donc d’une politique commémorative municipale issue de la volonté implicite d’instituer une inversion du stigmate. Autour de la conception du Mémorial, une logique de la « réconciliation » a été donc incitée par les pouvoirs publics dans une ville qui, jusqu’au début des années 1990 s’était plutôt distinguée pour le silence de ses élites sur le passé de la traite négrière.

Sur le choix d’un Mémorial consacré à l’abolition par la France de l’esclavage et non pas au souvenir de son rôle d’ancienne puissance esclavagiste ou aux luttes menées par les esclaves, plusieurs associations et historiens se sont dits et se disent en désaccord.

Enjeux et conflits de mémoire

À travers l’invention de dispositifs commémoratifs comme « La Route de l’Esclave » au Bénin ou le « Mémorial de l’abolition de l’esclavage » de Nantes, la restitution monumentale du passé de la traite négrière transatlantique intègre des pratiques mémorielles locales.

Ces dernières se caractérisent par des interprétations – émanant des contextes locaux – qui se voudraient politiquement correctes et relativement consensuelles, mais qui en réalité intègrent des intentions commémoratives pouvant être perçues par leurs visiteurs comme partiales et paradoxales.

Il est alors possible de voir sur la Route de l’Esclave béninoise les statues des rois de la dynastie esclavagiste des rois d’Abomey rappelant la résistance à la colonisation française et préfigurant la fondation de l’État national contemporain ; à Nantes, le souvenir de la déportation négrière être absorbé par la célébration de l’abolition et la mise en scène d’une ville qui aurait vertueusement retrouvé et su organiser sa mémoire embarrassante.

Dans ces contextes, les mémoires instituées du passé de l’esclavage sont l’expression d’intentions conflictuelles étant à la fois en quête d’un consensus ayant une portée culturelle au sens large et significatives de positionnement locaux. Ces positionnements peuvent s’opposer à une interprétation politiquement correcte des faits de l’histoire, tout en participant à la circulation d’un devoir de mémoire mondialisé comme, à titre d’exemple, celui qui est suscité par l’Unesco.

Les tentatives de produire un art de la pacification des diverses mémoires en jeu semble alors coïncider aussi avec la reconnaissance incertaine d’une qualité patrimoniale, anthropologique et historique d’origines dramatiques qui peuvent aujourd’hui être pensée comme une source féconde d’héritage moral et, in fine, de tolérance et cosmopolitisme.

Les routes de l’esclavage (¼), Arte, mai 2018.

Une mémoire inclusive en attente

Néanmoins, la volonté politique conciliatrice prônant une « bonne » gouvernance mémoriale du passé de l’esclavage fait encore aujourd’hui – en France comme au Bénin – l’objet d’attaques de la part d’individus et de groupes qui s’affirment comme descendants, toujours en situation de conflit, de populations ayant été autrefois victimes de la déportation ou s’étant révoltées contre le système esclavagiste.

Ces groupes et ces individus se ressentent en effet minorés ou non représentés par le bien mémoriel institué en question, à cause du fait que, tout en adhérant à la logique désormais globalisée d’un devoir moral et politique de mémoire publique à instituer, ils ne reconnaissent pas des projets tels la Route de l’Esclave à Ouidah ou le Mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes comme étant les leurs.

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Le général Toussaint Louverture, XIXᵉ siècle.
NYPL Digital Gallery/Wikimedia

Ainsi, le même espace peut parfois faire l’objet d’actions cérémonielles qui sont antagonistes entre elles. Par exemple, lors de la journée du 10 mai à Nantes, où, régulièrement les représentants officiels de la municipalité commémorent l’abolition française de la traite négrière, des associations de militants insistent sur la responsabilité historique de l’État français dans la déportation esclavagiste.

En marge des manifestations officielles et dans une apparente absence de dialogue avec les autorités, ces derniers préfèrent honorer le souvenir de figures historiques, comme celle de Toussaint Louverture, qu’ils considèrent négligées par les programmes officiels et par la scénographie commémorative.

The ConversationIl s’agit donc de situations polémiques où des antagonismes entre les divers acteurs impliqués dans l’institution d’une mémoire publique de la traite négrière transatlantique participent de rapports de force constamment en devenir.

Gaetano Ciarcia, Anthropologue, IMAf, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

This article was originally published on The Conversation. Read the original article.

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Revue de presse : Traite des Noirs: Gorée, c’était de l’artisanat | Domaine Public

29 juin 2013 by Lyonel Kaufmann

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C’est au Ghana qu’il faut aller pour voir l’industrie de la traite des esclaves. Le long de ses 300 kilomètres de côtes, 32 forts parsèment le rivage. Une grande partie des pays européens y sont représentés et affichent leur architecture particulière: les Portugais ont été les premiers, suivis des Espagnols, des Hollandais, des Danois, des Suédois, des Français et enfin des Anglais.

Traite des Noirs: Gorée, c’était de l’artisanat | Domaine Public

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :esclavage, Ghana, Histoire, RevuePresse, TraiteNégrière

La traite des Noirs vue du pont du navire négrier | RévolutionFrançaise.net

6 février 2011 by Lyonel Kaufmann

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L’historien américain Marcus Rediker nous offre dans son dernier livre The Slave Ship. A Human History, disponible en collection de poche chez Penguin (2007), une magistrale histoire de la traite des Noirs au XVIIIe siècle dans laquelle ce ne sont pas tant les chiffres, les analyses de l’impact démographique ou des conséquences économiques de la déportation des esclaves qui importent, mais plutôt les éléments d’une étude sociale et culturelle de la traite vue au niveau du pont du navire négrier.

Le compte-rendu : La traite des Noirs vue du pont du navire négrier. – Révolution Française.

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