• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Lyonel Kaufmann

«14-18, le bruit et la fureur» ou le retour en 2008 du bourrage de crâne

17 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

Lors de la sortie du livre de Prost & Winter [Prost A. et Winter J. (2004). Penser la Grande Guerre. Un essai d’historiographie. Paris: Points Histoire, 340p], les historiens de l’école du consentement (Historial de Péronne) se plaignaient de l’attitude du public à leur égard et de la production cinématographique qui selon eux faisaient uniquement la part belle à leurs adversaires de l’école de la contrainte (CRID):

Dans les bandes dessinées de Tardi comme dans les films de Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles) ou de Christian Carion (Joyeux Noël), l’équipe de l’Historial perçoit les signes de son inexorable défaite. […] « Ceux qui nous critiquent ne sont pas nombreux et leurs travaux m’intéressent peu, prévient Annette Becker. […] Pour le public, il est plus facile de croire que nos chers grands-parents ont été forcés de faire la guerre par une armée d’officiers assassins. Heureusement, j’ai la chance de travailler avec des collègues étrangers, loin de ces petites querelles franco-françaises… »

In 1914-1918, guerre de tranchées entre historiens (Le Monde, 10.03.2006)

Tout ceci alors que

« D’un point de vue institutionnel, Becker et Audoin-Rouzeau sont archidominants. Ils refusent le débat, et ne dialoguent qu’avec les morts… Sur ’14-18′, ils contrôlent non seulement les manuels scolaires, mais aussi les sujets d’agrégation et la bibliographie qui va avec. Et puis ils s’adossent à une puissante structure : l’Historial dispose de moyens importants pour financer des bourses, des colloques et une revue internationale… En termes de budget, y’a pas photo ! », affirme Philippe Olivera [membre du CRID].

In 1914-1918, guerre de tranchées entre historiens (Le Monde, 10.03.2006)

Rageant, non? Pas forcément dans la mesure où ainsi qu’en témoignait Bruno Cabanes, professeur associé à l’université Yale (Etats-Unis) et membre du courant du consentement:

Chez certains jeunes, il y a une identification spectaculaire avec les soldats de la Grande Guerre. »

In 1914-1918, guerre de tranchées entre historiens (Le Monde, 10.03.2006)

Il ne restait plus, pour ces historiens officiels, qu’à trouver le moyen de renverser la vapeur. Les commémorations des quatre-vingt-dix ans de l’armistice leur en ont fourni l’occasion avec la réalisation et la diffusion de «14-18, le bruit et la fureur», produit télévisuel labellisé « documentaire historique» et qui devrait trouver ainsi une place de choix dans la mallette des enseignants. Pour parvenir à leur fin et rendre le produit attrayant à l’intention des jeunes téléspectateurs de ce début du XXIe siècle, ils disposent des ingrédients suivants :

  • Annette Becker, historienne du Mémorial, fournit la caution scientifique à cette production télévisuelle ;
  • une débauche d’effets techniques aux effets marketings et communicationnels garantis : colorisation d’images d’archives, sonorisation de ces mêmes archives muettes et intégration d’extraits de films de fiction ;
  • une construction fictionnelle au travers d’un narrateur omniscient en voix-off présenté comme un poilu traversant sans dommage l’entier du conflit ;
  • un texte très littéraire et un ton où le familier et l’émotionnel dominent.

Cette manière de scénariser, de narrativiser l’histoire du conflit mondial n’est pas sans rappeler la démarche suivie pour l’Odyssée de l’espèce, série controversée de France 3 consacrée à la préhistoire. Au final, «14-18, le bruit et la fureur» est un produit séducteur, mais à l’honnêteté intellectuelle plus que douteuse, une machine au service d’une propagande digne des plus belles réalisations du bourrage de crâne d’alors.

Observons-le maintenant d’un peu plus près. Pour vous mettre en situation, je vous propose de visionner la présentation de ce documentaire par le journal télévisé de France 2 :

Le script et son décodage:

Dans un premier temps le journaliste met l’accent sur l’exceptionnalité du document au travers des prouesses techniques (colorisation, sonorisation), le commentaire en voix-off lance le slogan suivant : « La guerre comme vous ne l’avez jamais entendue ». Il insiste : chaque plan a été sonorisé.

Ainsi la qualité de ce documentaire viendrait non pas des sources elles-mêmes, mais des prouesses techniques qui aujourd’hui colorisent et sonorisent des images d’archives. Une telle entrée en matière occulte

  • qu’à aucun moment dans ce documentaire, il n’est procédé à un travail relativement à la nature, l’identification et la contextualisation des sources utilisées alors que 25 personnes étaient chargées de coloriser les images, aucune n’a été chargée de légender les séquences… ;
  • que seuls les extraits des films de fiction sont identifiés par leur titre et leur date de sortie ;
  • que nous ne disposons d’aucune image authentique des combats de 1914-1918 ;
  • qu’il n’y a aucune raison historienne de coloriser ces images ;
  • le fait que les sons ou les dialogues ont été inventés pour l’occasion.

En définitive, les images ne servent que d’illustration aux propos du narrateur, poilu imaginaire, et ce soi-disant documentaire historique n’est qu’une œuvre de fiction de plus, un roman à thèse à la forme picturale particulière, mélange d’images colorisées, de quelques-unes en noir blanc et d’extraits de films de fiction.

L’intention n’en est pas moins de faire croire au spectateur que ceci est « vrai », plus vrai en tout cas que tous les films de fiction consacrés à la guerre de 1914-1918 pour zapper ces derniers. Il serait intéressant de faire une analyse plus fine de ce documentaire pour repérer des scènes qui, sous une forme ou sous une autre, font écho à la scène d’un film de fiction. Ainsi, lorsque le film s’attèle à l’épisode de l’offensive du Chemin des Dames, il y a un commentaire du narrateur relativement aux officiers d’Etat-major, présentés comme indifférents au sort de la troupe, et les images nous montrent la cour d’une splendide bâtisse où trônent les voitures rutilantes de ces officiers. Une scène comparable figure dans le film de Stanley Kubrick, les Sentiers de la Gloire.

La présentation du documentaire s’attache ensuite au commentaire qui accompagne les images :

« Pour la première fois, c’est un poilu imaginaire comme le soldat inconnu qui nous raconte ces quatre ans de tranchée en images d’archives colorisées. »

Un poilu tellement imaginaire qu’il est improbable. Ce narrateur est omniscient, l’exact inverse de Fabrice à Waterloo, et capable de nous parler de sa vie quotidienne, de ses sentiments tout en étant au courant des considérations stratégiques de l’Etat-major et nous fournissant des informations statistiques en temps réel sur le conflit. Le tout dans une langue digne d’Apollinaire et de Céline ainsi que le démontre l’extrait suivant de la vidéo :

« On mange de la boue, on dort gluant et on vit glaise comme si on portait tout debout et déjà ouvert notre cercueil.»

Néanmoins il est curieusement moins omniscient pour nous parler de la reproduction en termes militaires de la hiérarchie sociale et des considérations de classe. De même, il reste très largement collé à l’évocation militaire et l’offensive du Chemin des Dames, par exemple, n’est que le fait d’officiers présomptueux, coupés de la troupe, mais rien ne relie la décision de Nivelle de pousser l’infanterie sous le feu des canons avec l’approbation tacite de Clémenceau ou de Poincaré. Point non plus d’arrêt sur la participation des peuples colonisés à l’effort de guerre. Il y a des absences, des silences qui sont éloquents.

Par ailleurs, l’incise ci-dessus permet au reportage de France 2 d’introduire le propos qui sous-tend l’entier de l’entreprise et c’est désormais Jean-François Delassus, le réalisateur, qui endosse le propos, la thèse du documentaire. Tout d’abord il indique qu’il s’agit pour le téléspectateur d’avoir

« L’impression d’être à côté des poilus, en face d’eux, […] comme une mouche sur le mur. Il va partager leur vie. […] Moi si j’avais eu entre 18 et 45 ans, j’aurais été là à sa place et en quoi j’aurais supporté ce qu’il a vécu ? Il s’agit de comprendre comment ce poilu imaginaire a pu supporter cela et au nom de quelles valeurs »

Pour plus de sûreté, Delassus fournit directement la réponse. Deux valeurs ont porté cette guerre : la haine et la patriotisme. Un deuxième extrait tiré de la voix off soutient ce propos du réalisateur et exalte le sang

«Je ne veux pas passer sous silence une transe qui est aussi une jouissance. La tuerie soulage la haine.»

Ce faisant est éliminé ainsi du champ de vision du téléspectateur toute autre dimension de l’attitude des poilus pendant et après ce conflit. Le dispositif retenu forme ainsi un écran à toute autre compréhension notamment celle du pacifisme, dans l’entre-deux-guerres, des survivants. Par une magnifique pirouette également, et par une contradiction remarquable alors qu’on a sonorisé des archives muettes de gens qui ne sont plus là pour se défendre, c’est le soldat inconnu, par essence muet, qui zappe les témoignages des survivants et notamment des deux dernier d’entre eux Lazare Ponticelli, très clair lui dans son rejet de la guerre et de l’inutilité de celle-ci («En 1914, je me suis engagé») ou Louis de Cazenave, dernier combattant ayant connu le «Chemin des Dames» :

« La guerre ? Hay hay hay ! Un truc absurde, inutile ! A quoi ça sert de massacrer des gens ? Rien ne peut le justifier, rien ! »

« La gloire, l’héroïsme ? De la fumisterie ! »

« Le patriotisme ? Un moyen de vous faire gober n’importe quoi ! »

Plus fort de café encore, cette interprétation du conflit est présentée par le réalisateur comme novatrice, révolutionnaire et sortant de l’historiquement correct :

« En réalité ce conflit a été accepté, a été consenti par la troupe et par l’arrière. Cette vision de la guerre de 14-18 est révolutionnaire, elle est radicalement différente. Elle sort de l’historiquement correct. »

Nous nageons ainsi en pleine malhonnêteté intellectuelle tant en fonction de la chronologie des questionnements historiographiques du conflit (l’école du consentement étant antérieur à l’école de la contrainte) que dans le statut des courants historiographiques, car s’il y a un « historiquement correct »— une vision officielle— c’est celle de l’école du consentement et donc les chercheurs de l’Historial de Péronne !

Ressources complémentaires :

  • Historiograpnie Première Guerre mondiale : https://lyonelkaufmann.ch/histoire/historiographie_sujets/pages/_29.html
  • Décédé, Lazare Ponticelli fait basuler la Grande Guerre dans l’Histoire

Sur les images tournées pendant la Première Guerre mondiale, un « vrai » documentaire existe : L’héroïque cinématographe (2003) de Laurent Veray et Agnès de Sacy, DVD 50 minutes, Quark Productions. Deux articles pour l’accompagner

  • http://www.cndp.fr/Tice/Teledoc/mire/mire_heroiquecine.htm avec des propositions d’utilisation avec les élèves ;
  • Un compte-rendu des Clionautes : http://www.clionautes.org/spip.php?article1611

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :commémorations, documentaire, film&histoire, MédiaTIC

Comment citer les publications en ligne

16 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • Comment citer les publications en ligne – Recherche en histoire visuelle
    Billet très utile sur la manière de citer ses sources relativement à des publications en ligne.
    (tags: Histoire Références Citations)

Classé sous :Annuaire de sites

Rome antique en 3D | Sieyès

13 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • [Earth] Le maire de Rome vous invite a explorer la Rome antique en 3D @ Goopilation
    Une reconstitution de la Rome Antique en 3D et dans Google Earth, Le meilleur de la technologie au service des yeux et de l’histoire.
    (tags: Histoire Antiquité Rome GoogleEarth MédiaTIC)
  • Sieyès
    Article présentant la publication des deux volumes « Des Manuscrit de Sieyès » publié sous la direction de Christian Fauré et qui fait l’inventaire des diverses publications électroniques accessibles en ligne. La simple présentation des différents aspects de la pensée de Sieyès nous offre la diversité de la pensée et de l’oeuvre de ce personnage qui a traversé la Révolution sans être emporté par le tourbillon de la Terreur et a joué un rôle important sous le Directoire et le Consulat.
    (tags: Histoire RévolutionFrançaise Sieyès)

Classé sous :Annuaire de sites

Commémoration 14-18

13 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

blank
  • Dailymotion – Le bruit et la fureur, une vidéo de hgeo-college. histoire, grande guerre, guerre, mémoire, commémorations
    Reportage au journal de France 2 relatif au documentaire «14-18, le bruit et la fureur». Intéressant relativement au choix historiographique opéré…
    (tags: Histoire Film&Histoire MédiaTIC Histoire&Mémoire Historiographie 14-18)
  • Un 11-Novembre « du côté des victimes » – 1914-1918 : 90 ans après – Le Monde.fr
    «Pour Nicolas Offenstadt, coauteur de Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France (éd. Agone, 2008), le choix de Verdun obéit à une double logique. « Tout d’abord, explique l’historien, Nicolas Sarkozy aime se mettre en scène dans des lieux tragiques où se mêlent la mort et l’esprit de sacrifice. En se rendant à Douaumont, il rejoue plusieurs visites de cet ordre, comme celles qu’il fit sur le plateau des Glières, l’un des lieux emblématiques du martyre de la Résistance, en mai 2007 et en mars 2008. Mais aller à Verdun, c’est aussi une façon de s’inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs : de Gaulle y a fait un discours historique le 29 mai 1966, Mitterrand et Kohl s’y sont tenu longuement la main le 22 septembre 1984, Chirac s’y est rendu le 25 juin 2006 pour y inaugurer un monument aux combattants musulmans de 14-18. »
    (tags: Histoire Histoire&Mémoire Commémoration NicolasSarkozy Verdun 14-18)
  • Dailymotion – A nos enfants, morts par la France, une vidéo de lemondefr. télézapping, télé, zapping, lemonde.fr, lemonde
    Revue de presse quotidienne des JT de la mi-journée avec les extraits consacrés à l’armistice.
    (tags: Histoire TV MédiaTIC Commémoration Histoire&Mémoire 14-18)
  • Pour M. Sarkozy, les fusillés de 14-18 « n’avaient pas été des lâches » – Société – Le Monde.fr
    Rompant avec la tradition présidentielle, Nicolas Sarkozy a voulu faire des célébrations de ce 90e anniversaire de l’armistice  un « hymne à la réconciliation européenne » en invitant vainqueurs et vaincus. Ainsi, le prince Charles, héritier de la couronne d’Angleterre, son épouse Camilla et le grand-duc Henri de Luxembourg seront présents au fort de Douaumont, dans la Meuse, haut lieu de la bataille de Verdun, comme le président du Bundesrat, le Sénat allemand, Peter Müller, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ou encore le président du Parlement européen, l’Allemand Hans-Gert Pijttering.
    (tags: Histoire Histoire&Mémoire Commémoration NicolasSarkozy 14-18)
  • Sarkozy: les fusillés de 14-18 «n’étaient pas des lâches» – Tout savoir sur les dernières actualités politiques, monde, société, sports, écologie avec le journal en ligne Libération
    Nicolas Sarkozy a rendu hommage ce dernier mardi à tous les morts de la Grande Guerre «sans exception», y compris les fusillés, en commémorant l’armistice du 11 novembre 1918 devant le fort de Douaumont (Meuse), haut lieu de la meurtrière bataille de Verdun.
    (tags: Histoire Histoire&Mémoire Commémoration NicolasSarkozy 14-18)
  • Dailymotion – Bande-annonce : 14-18, le bruit et la fureur, une vidéo de Astier-et-Compagnie. 14-18 le bruit et la fureur, documentaire, histoire, guerre, France 2
    Bande annonce du documentaire «14-18, le bruit et la fureur» diffusé sur France 2 en cette année de commémoration du 90e anniversaire de l’armistice. Documentaire problématique de par son mélange d’archives colorisées (et sonorisées) ou non et d’extraits de films de fiction qui soutiennent une narration en «je» d’un pseudo poilu de 14-18 au statut de narrateur omniscient. Or, depuis Fabrice à Waterloo (La Chartreuse de Parme), on sait qu’une telle vision n’est plus tenable… Malgré la qualité littéraire du commentaire, le tout compose un bouillie informe à l’utilisation des plus problématiques en classe d’histoire. Par ailleurs, la consultante du documentaire est Annette Becker et le documentaire distille donc uniquement le point de vue historiographique du Mémorial de Péronnes.
    (tags: Histoire Film&Histoire 14-18 MédiaTIC)
  • 1914-1918 au cinéma : Festival du film d’Histoire de Pessac
    Le festival du film de Pessac présente une sélection de long-métrages de fiction consacrés à la Première Guerre mondiale et organise des débats et réflexions entre historiens et cinéastes. La page de Zéro de conduite propose une sélection de films consacrés au premier conflit mondial.
    (tags: Histoire Film&Histoire MédiaTIC 14-18)
  • Dan Todman: How we remember them: the 1914-18 war today
    Cet article du site américain History News Network fait le point sur la configuration actuelle autour de la commémoration du 11 novembre et des discours sur la Première guerre mondiale en Grande-Bretagne. L’auteur note la fracture existant entre le public et le travail des historiens. Les premiers ne considèrent le conflit que sous l’angle de la tragédie britannique, d’une génération perdue et de l’inutilité. Les travaux des historiens se sont eux largement renouvelés dans les années 1980 en nuançant et en complexifiant les points de vue: culture de guerre, histoire sociale, émancipation féminine, acceptation, …
    (tags: Histoire 14-18 Historiographie)
  • firstworldwarstudies.org » International Society for First World War Studies
    Un site en anglais réunissant dans son comité éditorial la plupart des grands historiens anglo-saxons de la Grande Guerre. On y trouve des annonces de parutions et de séminaires, des bibliographies, de nombreux liens vers des articles de presse sur l’actualité de la Grande Guerre, des comptes rendus de livres, etc.
    (tags: Histoire Historiographie 14-18)
  • CRID 14-18 – Accueil
    Ce collectif s’est créé en réaction aux thèses historiographiques de l’Historial de Péronne. Parfois désignés comme les tenants de « l’école de la contrainte », ces historiens promeuvent une histoire sociale des pratiques combattantes qui met l’accent sur les dispositifs de coercition utilisés par les autorités civiles et militaires.
    (tags: Histoire 14-18)
  • Musée Picardie – Musée de la Grande guerre en picardie – grande guerre – sorties musées – 14 18 – manifestations picardie – manifestations somme
    Le site du Mémorial de Péronne. Les historiens qui l’animent sont à l’origine de ce que l’on nomme parfois « l’école du consentement patriotique » et ont promu le développement de l’histoire culturelle de la Grande Guerre.
    (tags: Histoire 14-18 Historiographie)

Classé sous :Annuaire de sites Balisé avec :film&histoire

Yes, we can ! – Les échos d’une heure

10 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • » Yes, we can ! – Les échos d’une heure
    «Depuis la rentrée, pas une heure de cours sans qu’un élève ne m’évoque l’élection de Barack OBAMA. Pourquoi on en parle tant ? Qu’est-ce qu’il va faire ? C’est qui ? J’ai vraiment de tout… A tel point que je dois filtrer l’avalanche des questions posées sur le Blog. Parmi toutes ces réactions, j’ai envie de retenir plus particulièrement celle de Léa PRUVOT, élève de 5ème G. Le lendemain de la rentrée, après avoir écouté bien sagement mes premières explications sur cette élection historique, elle est venue m’apporter, à la fin du cours, la petite revue de presse qu’elle avait réalisée toute seule, dans son coin, sans que rien ne lui ai été demandé.» Preuve en est que les élèves s’intéressent au monde qui les entoure et qu’aller à leur rencontre peut rapporter beaucoup… Superbe témoignage, superbe travail également de Bruno Sentier et blog d’Or amplement mérité… A méditer et à suivre.
    (tags: Histoire MédiaTIC BarackObama USA2008)

Classé sous :Annuaire de sites

Typography & History

7 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • Typography & History – Inspire Me
    A trois occasion dans son existence, le New York Times avait utilisé une taille de caractère de 96 points dans un titre: le premier homme sur la lune, la démission de Nixon et le 09/11. Depuis hier, il y a une quatrième fois: OBAMA.
    (tags: Histoire MédiaTIC USA2008)

Classé sous :Annuaire de sites

Obama et la formation supérieure | Bicentenaire Lincoln

6 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • Obama on Higher Ed :: Inside Higher Ed :: Higher Education’s Source for News, Views and Jobs
    Cet article fait le point sur le programme que devrait mettre en oeuvre Barack Obama concernant la formation supérieure. Dans le programme du candidat, c’est sa quatrième priorité après l’économie, l’Irak et l’Afghanistan. C’est dire si 25 après « A Nation at Risk » (qui ne concernait pas la formation supérieure), l’éducation sera un des thèmes majeure du calendrier politique présidentiel. Un accent particulier devrait être mis sur les sciences et les technologies. Il y a notamment sa volonté de réinstaurer que les décisions politiques soient basées sur des critères scientifiques valides plutôt que sur des considérations idéologiques des agences gouvernementales. Ces objectifs consistent également à relier éducation, science et compétitivité économique. L’article offre un lien à ce sujet relativement au discours qu’Obama a tenu en juin à la Kettering University. Dans son programme, il y a clairement le maintien de la discrimination positive en y adjoignant le facteur de classe sociale.
    (tags: Histoire PolitiqueEducative FormaionSupérieure USA2008 BarackObama)
  • American Historical Association Blog: What We’re Reading: November 6, 2008 Edition
    2009 marquera le bicentenaire de la naissance d’Abraham Lincoln. Le blog de l’American Historical Association fait le point sur les projets en cours.
    (tags: Histoire Histoire&Mémoire Commémoration AbrahamLincoln)

Classé sous :Annuaire de sites

"We made history"

6 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

blank
Barack Obama: "We Made History" Prints
© Hyperakt

Je pourrais dire que cela n’a pas traîné. Hier, je proposais un parcours de l’ascension de Barack Obama au travers de son utilisation de l’histoire dans les discours. Aujourd’hui, je peux vous présenter la traduction graphique du fait qu’en devenant le premier président des Etats-Unis issu de la communauté afro-américaine [1] Barack Obama fait histoire.

Ce poster fait partie d’un ensemble de travaux graphiques qui ont agrémentés la campagne américaine et qui eux-aussi s’appuiaient, réinterprétaient et renouvelaient l’image d’Obama en s’appuyant sur des codes graphiques chargés d’histoire. Ce sont les fameux travaux utilisant notamment les slogans « Hope », « Change » ou « Progress »:

Obama Hope
Obama "Hope" © Shepard Fairey

Dès janvier 2008, ces posters faisaient entrer Barack Obama dans la culture populaire. Dans un premier temps, il s’agissait de tirages en série limitée permettant à leurs acquéreurs tout à la fois de soutenir la campagne du candidat et d’effectuer un achat de nature artistique. Dans un deuxième temps, imprimés en grand nombre, ils servaient à l’affichage en milieu urbain. [2]

Lors de la convention démocrate de Denver, Deroy Peraz, graphiste new-yorkais, d’Hyperakt réalisait une série d’affiches, déclinée en cinq combinaison de couleurs différentes, comportant le slogan « The New Hope », le nouvel espoir (Obama “The New Hope” Wallpapers). La référence historique au New Deal est on ne peut plus évidente de même que l’association Obama-Roosevelt.

Obama The New Hope - © Hyperakt
Obama "The New Hope" - © Hyperakt

Dans la nuit de mardi à mercredi, Deroy Peraza a changé le slogan pour «We made history», nous avons fait l’histoire, au-dessus de «President Obama». Dans la foulée, il a également créé une affiche du couple présidentielle Barak et Michelle Obama avec pour seul slogan «Victory!» (Source: Le Temps)

L’alliance pop-art et les références aux New Deal ne peuvent ainsi que parler aux classes moyennes. D’une part de leur véritable émergence comme acteur central de la vie politique, sociale et économique américaine. D’autre part, en les renvoyant à l’âge de leur prospérité pour leur faire envisager, alors qu’elles sont durement touchées par la crise, un nouvel âge de prospérité dont Barack Obama serait le porte-drapeau. Les référents culturels utilisés sont donc connus et intégrés par une largre frange de la population. L’art du poster est également des plus intéressant associant message artistique, politique et production de masse.

D’autre part, ces artistes sont des militants progressistes, voire radicaux, de plus ou moins longue date qui ont fait leurs armes pendant la présidence de George W. Bush, notamment lors de la campagne de 2004. Voici à titre d’exemple deux travaux récents réalisés par Shepard Fairey [3]

Mao, Hand Painted Multiple, Silkscreen and Mixed Media on Cotton Rag Paper. 29″ x 42″ © Shepard Fairy
Mao, Hand Painted Multiple, Silkscreen and Mixed Media on Cotton Rag Paper. 29″ x 42″ © Shepard Fairey
Shepard Fairey @ Jonathan LeVine Gallery
Shepard Fairey @ Jonathan LeVine Gallery

Ces artistes et leurs travaux jouent avec les références culturelles et s’inscrivent dans tout un mouvement tendant à refonder un discours progressiste tranchant avec le discours des néo-conservateurs qui domine la scène américaine depuis Ronald Reagan. Comme leurs prédécesseurs des années 1930, leurs productions démocratisent l’art pour former un nouvel art populaire.

[1] Sur sa couleur de peau:

Un sans-faute dans la communauté noire : près de 95% des électeurs afro-américains ont choisi Obama.

Mais en ne se posant jamais comme un représentant de la communauté noire, le démocrate a convaincu qu’il pouvait être le « président de tous les Américains » et non le porte-parole des Afros-américains. L’historien Jacques Portes va plus loin :

« Les Etats-Unis nous étonneront toujours oui ! Mais je pense que si Obama avait été un Noir du Sud des Etats-Unis, portant des revendications contre l’esclavage, il n’aurait pas eu ses chances. »

Historique, émouvante, réjouissante : l’entrée de Barack Obama à la Maison Blanche prouve que cette question n’était pas la plus importante. L’Amérique aurait donc changé ?

« Non, répond Vincent Michelot,l’Europe voit mal ce qui change aux Etats-Unis. Sur l’effet Bradley, on se trompait, le pays a changé depuis une vingtaine d’années ! L’enjeu était é-co-no-mi-que. »

Rue89: Qui a vraiment fait gagner Barack Obama ?

[2] Sur le travail de Shepard Fairey pour la campagne d’Obama lire Shepard Fairey: Obey Obama. The designer’s endorsement as a striking poster series.

[3] Shepard Fairey a exposé en octobre 2007. Deux articles en lien avec cette exposition et le travail de l’artiste:

  • Artcal
  • Shepard Fairey @ Jonathan LeVine Gallery

A noter aussi ce poster de Martin Luther King réalisé par Fairey:

Shepard Fairey MLK, Spray Painted Stencil and Mixed Media on Cotton Rag Paper, 30″ x 44″
Shepard Fairey MLK, Spray Painted Stencil and Mixed Media on Cotton Rag Paper, 30″ x 44″

Ce billet a été proposé à un concours organisé par Designer Daily. N’hésitez pas à participer! (délai 15 novembre 2008)

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions

La BNF, son blog et ses futurs blogs

5 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

  • Buzzeum » La BNF, son blog et ses futurs blogs
    Buzzeum nous apprend que la BNF se met à l’internet social et participatif. D’abord en ouvrant une plate-forme de blog dont le premier est consacré aux expositions de l’institution. Ensuite, elle ouvre également sa page Facebook.
    (tags: Histoire MédiaTIC Musées BNF)

Classé sous :Annuaire de sites

"An American Dream" : Obama et l’histoire

5 novembre 2008 by Lyonel Kaufmann

blank

D’ici demain, Barack Obama entrera peut-être dans l’histoire en devenant le premier afro-américain à accéder à la fonction présidentielle, mais depuis le début de sa campagne il n’a cessé de se positionner par rapport à un ensemble de figures historiques américaines. Cet article vous propose de revenir vers les étapes principales de ce rapport à l’histoire du candidat Obama.

Avec Barack Obama, comme avec Nicolas Sarkozy, le candidat reinterprète l’histoire à sa manière. Cette utilisation de l’histoire lui permet de mettre en scène non seulement sa vision de l’histoire, mais de proposer un récit autour du candidat ce qu’on appelle le Storytelling (Une machine à fabriquer des histoires, par Christian Salmon) [1] Dans la mise en scène de ces rapports à l’histoire, comme pour le reste de sa campagne, les vidéos publiées sur youtube.com sont centrales dans la diffusion de ces messages. Dès le départ de sa campagne, le candidat Obama propose les versions intégrales de ses discours souvent fleuves. C’est probablement une des originalités de sa campagne et de la diffusion de ce récit. Dès le début, Barack Obama non seulement se pose en successeur de figures historiques importantes de l’histoire américaine, mais en pasteur conduisant le troupeau d’abord de ses fidèles avant le peuple américain tout entier vers sa terre promise à l’aide de mots soigneusement choisi et scandé à répétion (Hope – Change – Yes we can…).

Dans la construction de ce nouvel « american dream« , le prologue est constitué par son adresse à la convention démocrate de Boston en 2004 lorsque cette dernière se choisit John Kerry comme candidat face à Georges W. Bush. Il y prononce alors le Keynote, le discours conçu pour enthousiasmer les délégués. Après le discours, A star is born:

Barack Obama à la convention de Boston en 2004

Dès l’annonce officielle de sa candidature le 10 février 2007, Barack Obama se sert de l’histoire pour sa mise en scène. En effet, il ne choisit pas Springfield par hasard. C’est la ville d’Abraham Lincoln. Dans cette ville, alors candidat républicain à la Présidentielle, Lincoln y prononce le 16 juin 1858 un discours qui met en évidence le danger de désunion du pays sur le problème de l’esclavage (« A House Divised Against Itself Cannot Stand« ). Obama se place ainsi sous une auguste figure tutélaire, se pose en rassembleur ainsi qu’en homme par lequel viendra la rupture et le changement. Il représente aussi la dernière marche qui sépare les Afro-Américains de l’émancipation intégrale: l’accession à la présidence des Etats-Unis. Enfin, le décor choisit n’est pas sans évoquer « Mr Smith au Sénat » soit celui qui veut nettoyer les écuries d’Augias à Washington et le discours comprend également un passage sur le nécessaire besoin de changement de Washington et de son rapport aux lobbys. Membre de cet establishment, car sénateur, Barack Obama se construit pourtant une figure anti-establishment qui doit le servir dans les primaires face à la candidate de l’establishment démocrate: Hillary Clinton.

Barack Obama: l’annonce de sa candidature (Springfield, 10 février 2007)

Et le message passe. Le duo Lincoln-Obama fonctionne:

Approches alors les premières primaires et la première d’entre elle, celle du New Hampshire. La victoire d’Obama donne lieu à ce discours de victoire qui martèle le désormais fameux « Yes we can »:

Un style (13 minutes de discours), un ton de pasteur en chair. Avec indéniablement une référence au pasteur Martin Luther King (voir mon billet Révérend Obama?). Discours fondateur et hypnotique, il sera resamplé et repris par le tout aussi fameux clip suivant:

Indéniablement la deuxième personnalité qui va servir d’étalon-historique pour le candidat Barack Obama est le pasteur Martin Luther King. Le calendrier commémoratif américain fait bien les choses puisque, dans la foulée du New Hampshire, le 22 janvier, on commémore le 40e anniversaire de la mort par assassinat de Martin Luther King. Pour chacun des candidats démocrates, c’est un passage obligé. Le discours de Barck Obama ce jour-là à l’Ebenezer Baptist Church:

Mais c’est avec son discours fleuve sur la question raciale (A More Perfect Union) qui définitivement cale le candidat Obama sur la vie et l’oeuvre du pasteur:

J.-F. Kennedy est une autre figure historique tutélaire qui est régulièrement convoquée, par la presse, pour présenter le candidat Obama. D’ailleurs, ce dernier obtient les ralliements de la plupart des membres encore en vie de la famille Kennedy dont le sénateur Edward Kennedy. Voici une photo de campagne qui n’est pas sans rappeler la référence à J.F.K.

blank

Barack Obama à Reno, Nevada, Vendredi 18 janvier 2008 (New York Times).

Un dernier et tout récent discours-fleuve (« American Stories, American Solutions« ) a été prononcé dans le prolongement de la crise de ce mois d’octobre:

Comme le souligne André Gunthert (Pour Obama, la classe moyenne a le visage de la famille):

Brûlant de ses derniers feux, la campagne de Barack Obama nous a livré hier un objet devenu rare: un vrai film de propagande à l’ancienne, sous la forme étonnante d’un publi-reportage de 27 minutes diffusé simultanément sur sept chaînes nationales.

En se replaçant au coeur de la classe moyenne et dans le contexte de crise actuelle rapportée inlassablement à la crise économique du début des années 1930, Barack Obama fait référence à l’autorité de Roosevelt et son action de changement devient le nouveau New Deal dont les Etats-Unis ont besoin pour sortir de la crise économique:

Or cette classe moyenne n’est pas née par enchantement, ni par la seule force des volontés individuelles. Elle a été en bonne partie le fruit de l’action de l’Etat à partir des années 1930 qui, en soutenant les plus défavorisés, a rendu le jeu moins inégal, le terrain plus praticable pour tout le monde. En permettant aux fils des familles modestes de faire des études supérieures, il leur a donné l’opportunité de faire valoir leur talent face à des jeunes plus favorisés qu’eux au berceau. En protégeant les citoyens les plus vulnérables contre les risques de la vie (vieillesse, maladie…), il a aidé de nombreuses familles à envisager l’avenir avec un minimum de sérénité, et donc d’optimisme.

L’Amérique veut retrouver son rêve Yann Mens (Alternatives économiques)

Lincoln, Marin Luther King, Kennedy et Roosevelt: le décompte historique de Barack Obama est bon les trois mousquetaires d’Obama sont donc quatre.

[1] Storytelling is the ancient art of conveying events in words, images and sounds often by improvisation or embellishment. Article de Wikipedia.

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions Balisé avec :BarackObama, Histoire, Storytelling, USA2008

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 241
  • Page 242
  • Page 243
  • Page 244
  • Page 245
  • Pages provisoires omises …
  • Page 276
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

Derniers articles

blank

ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

DécryptageUne minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme de […]

blank

L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

blank

Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

blank

Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

blank

Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

blank

Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

Tirés de nos archives

blank

Réformer le pupitre | François Guité

28 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une réflexion intéressant de François Guité sur son blog Relief » Réformer le pupitre: « Pendant que le mobilier domiciliaire et industriel progresse à la vitesse du génie et du design, le pupitre de l’élève évolue au rythme des bancs d’église, c’est-à-dire au train de l’érosion. » Cette réflexion nous rappelle également les origines toute religieuse […]

blank

Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les…

30 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les atrocités de la seconde guerre mondiale. Non seulement le témoignage est bouleversant mais il permet d’être diffusé à une audience espacée sans que cette dame subisse les contraintes d’un déplacement et tout ce que cela occasionne à cet age.

Un Témoignage sur l’holocauste différent « 

blank

Générations Y/Z« Netflix, ben c’est de la télé ! »

8 avril 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La claque ! Mon accompagnatrice de Reed Midem n’en revient pas. Ces jeunes venus de plusieurs pays européens* et d’Australie ne ressemblent vraiment pas aux autres festivaliers. Résultat : je devais leur faire un speech, j’ai passé mon temps à les écouter !  Et jamais le fossé des usages médias n’a paru aussi grand ! Deux […]

blank

Revue de Presse : La tradition dans la rue | La vie des idées

2 juin 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment comprendre les manifestations récentes contre le mariage pour tous, leur occupation de l’espace public et leur dimension spectaculaire ? Deux ouvrages récents mettent en évidence les recompositions idéologiques que ce mouvement implique, et son inscription dans l’histoire longue des mobilisations de droite. En résumé: Docteur en science politique, Gaël Brustier décrypte dans Le mai […]

blank

Revue de presse – Histoire 2.0 06/21/2010

21 juin 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ? | Revue historique des armées En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens ». Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, […]

blank

History of Visual Communication

9 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“This website attempts to walk you through the long and diverse history of a particular aspect…

blank

Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Une expérience à suivre… et à retenir pour les cours ex-cathedra.

9 avril 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cole W. Camplese, director of education-technology services at Pennsylvania State University at University Park, prefers to teach in classrooms with two screens — one to project his slides, and another to project a Twitter stream of notes from students. He knows he is inviting distraction — after all, he’s essentially asking students to pass notes […]

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025.
Thème Aspire 2.0.1 de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…