“ Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d’ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d’assumer pleinement ce qui s’est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s’en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n’est plus le témoignage des rescapés, mais d’abord l’analyse d’un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l’université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : “Avons-nous des preuves d’une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?
Nouvelles de l'histoire
"Si les technologies numériques sont un facteur de “stupidité”, c’est parce que nous avons librement…"
“ Si les technologies numériques sont un facteur de “stupidité”, c’est parce que nous avons librement dépensé pour des ordinateurs – entre autres choses – sans donner en même temps un soutien comparable aux enseignants. Les étudiants ont été laissés seuls à négocier une changement de paradigme culturel comparable aux révolutions de l’imprimerie ou industrielle, sans soutien adéquat de la part des institutions créées pour les aider. Et cela m’apparaît indéniablement stupide.
On Stupidity, part 2: Exactly how should we teach the ‘digital natives’? / T. H. Benton, dans Chronicle of Higher Education (septembre 2008). Traduction de Bibliothécaire?
Stupidité, cours magistral et “digital natives” « bibliothécaire ?
Comment les jeunes vivent-ils et apprennent-ils avec les nouveaux médias ? | InternetActu.net
La Fondation Mac Arthur vient de livrer les résultats d’une imposante étude qualitative sur la pratique des nouveaux médias par les jeunes. Ce projet de recherche sur la jeunesse numérique a rassemblé sur 3 ans plus de 28 chercheurs et s’est intéressé aux pratiques de plus de 800 jeunes.
Selon les conclusions de l’étude Vivre et apprendre avec les nouveaux médias, le temps que les adolescents et les jeunes adultes passent en ligne, sur MySpace ou sur leur messagerie instantanée, n’est pas une perte de temps, mais leur permet de grandir, de mûrir. Compte-rendu détaillé de cette enquête par Hubert Guillaud.
Lien: Comment les jeunes vivent-ils et apprennent-ils avec les nouveaux médias ? | InternetActu.net
MicroHistoire du 2008-10-27 (Twitter)
- @museumtweets Merci beaucoup pour les infos (en plus en français, super). Bonne journée. A bientôt. #
- Via @museumtweets : le Muséum de Toulouse dispose d’un compte de Twitter. C’est là: @museumtoulouse #
- Deux autres musées francophones trouvés via @museumtoulouse : @lesabattoirs et @museeinfo (non actif depuis juin) #
Musées et Web 2.0
- Oxford, l’université anglaise s’apprête à déployer un portail Web 2.0 pour faciliter l’échange d’informations et de connaissances entre ses trente deux milles membres, qu’il s’agisse de personnels administratifs, d’enseignants ou d’étudiant
- Site consacré aux photographies de John Collier Jr. prises pour le compte de la « Farm Security Administration/Office of War Information (FSA/OWI) et présentant la vie quotidienne des Américains pendant ces années-là. Le site propose aussi des plans de leçon pour leur utilisation en classe à l’aide d’une méthode d’analyse de l’image qui interroge les images en les mettant notamment en relation avec d’autre matériel tel que des textes, des fichiers audio ou des vidéos. Les images sont également publiées sur un compte Flickr.
- Ideum a développé le site American Image (http://americanimage.unm.edu/) en conjonction avec une publication de la collection sur Flickr. L’article revient sur l’utilisation de médias sociaux tel Flickr par les musées. Où il apparaît notamment la nécessité pour les institutions de d’abord comprendre le fonctionnement des médias sociaux choisis avant de les utiliser. La question du temps nécessaire à passer et à interagir n’est pas à négliger non plus. D’autant plus, qu’au final, il y a un intérêt évident à se saisir des opportunités proposées par les médias sociaux pour des musées qui ont généralement une audience limitée, mais pour cela la nécessité existe aussi d’atteindre une masse critique de visiteurs en ligne minimum pour conduire une interaction en ligne présentant une certaine plus-value.
MicroHistoire du 2008-10-26 (Twitter)
- @museumtweets do you know french (or using french) museum with twitter account? #
- Article (en anglais) sur l’utilisation de twitter par des musées: http://tinyurl.com/676hds #
Histoire suisse: Et si le Pacte de 1291 était un faux?
Hier soir, c’était l’heure du cortège aux flambeaux à La Tour-de-Peilz. Soudain, la question posée à l’historien: que s’est-il passé le 1er août 1291? que fête-t-on? Question éminement piège entre la mythologie politique et la réalité historique. D’autant que le journal Le Temps du 31.07.2008 se fait l’écho des thèses de l’historien médiéviste Roger Sablonier qui révise l’histoire des trois cantons fondateurs —mais de quoi en 1291?— jusqu’à affirmer que la Suisse primitive comme berceau de la Confédération n’a pas existé. Et qui nous pose la question: et si le Pacte de 1291 était un faux? Cette question fait l’objet du premier volet de ma série de l’été consacrée à l’Histoire suisse.
Bon les historiens savaient déjà depuis longtemps que le Pacte de 1291 n’avait rien d’extraordinaire ou d’exceptionnel. D’abord, il avait été retrouvé par hasard en 1724 après avoir été cité une première fois vers 1530 soit près de 150 ans après les faits. Ensuite, les Waldstaetten n’avaient pas été les seuls à produire ce type de document à la mort de Rodolphe de Habsbourg et c’était une pratique courante à la mort de l’Empereur. Enfin, les soucis exprimés par ces communautés portaient plus sur la sécurité économique de la voie commerciale du Gothard que sur la sécurité extérieure et il ne parle ni de liberté, ni de résistance.
Bon depuis le temps aussi, tout le monde devrait savoir que les histoires de Guillaume Tell et du serment du Grütli ne sont que des mythes et n’ont aucune réalité historique. De même que la fête nationale et le choix du premier août datent de 1891.
Bon mais tout ceci n’a pas beaucoup fait évolué la connaissance du grand public et du monde politique. D’autant que comme le disait Hans Ulrich Jost, mon estimé professeur d’université, l’histoire suisse et son historiographie** ont toujours été sous l’influence du politique:
« L’impact du discours politique sur l’historiographie suisse ne date pas seulement des temps modernes, […]. En effet, l’identité nationale de la Suisse moderne [qui naît en 1848] est en premier lieu de caractère politique. Face aux Etats nationaux exprimant leur identité par un concept culturel qui relève de la langue, d’un espace géo-culturel et même de la race, l’Etat fédéral du XIXe siècle s’est vu contraint de fonder l’esprit national sur le discours politique. La nation suisse, manquant d’un concept culturel cohérent, se réfère à la volonté politique. A l’histoire donc de trouver des valeurs traditionnelles, voire mythiques, conformes au discours politique. A partir de cette conjonction, l’historiographie est devenue davantage le corollaire du développement politique. »
Jost H. U. (2005). «L’historiographie contemporaine suisse sous l’emprise de la Défense spirituelle». In A tire d’ailes. Contributions de Hans Ulrich Jost à une histoire critique de la Suisse. Lausanne Antipodes, p. 174
Mise en place par des historiens radicaux dès le XIXe siècle (Dierauer et Dändliker), cette histoire politique est reprise par les historiens des années 1930 et vulgarisée par ceux des années 1950 et 1960 qui accentuent les légendes de la création de la Confédération « afin de mieux s’inscrire dans l’idée de la Défense spirituelle ». [idem, p. 175]
La remise en cause de cette hagiographie historique (l’hagiographie étant l’histoire d’un-e saint-e, faite pour permettre sa canonisation en regroupant notamment les miracles fait-e-s par lui) date de l’après-guerre, mais sera en premier lieu l’oeuvre d’écrivains suisses, avec en tête de liste Max Frisch et Friedrich Dürrenmatt. Pour le grand public, il faudra attendre la publication de la Nouvelle Histoire de la Suisse et des Suisses en 1982 pour que soit portée à sa connaissance les changements apportés l’histoire de cette période par les travaux universitaires de nos historiens.
Mais personne jusqu’à présent ne s’était intéressé à l’authenticité des documents phares de cette Suisse primitive. Or, comme le relate le journal Le Temps dans son édition du 31 juillet sous la plume de l’excellente Catherine Cossy, un nouveau livre de l’historien Roger Sablonier (Professeur d’histoire à l’université de Zurich de 1979 à 2006), publié en Suisse alémanique, non seulement fait des fiers Waldstätten épris de liberté des ancêtres imaginaires, mais conteste l’authenticité de deux documents principaux : le Pacte de 1291 et le Pacte de Brunnen de 1315:
«Maintenant que l’on a une autre manière d’aborder les sources écrites, que l’on accepte qu’elles ont avant tout un caractère symbolique, car rédigées après coup pour justifier des rapports de pouvoir, c’était le moment de présenter une synthèse sur cette époque.»
Ainsi, une analyse au carbone 14 d’un minuscule fragment du Pacte de 1291 réalisée par l’Institut de physique des particules de l’EPFZ révélerait que celui-ci pourrait avoir été rédigé en 1309. De même;
«La Charte de Brunnen, qui renouvelait l’alliance des Confédérés après la bataille de Morgarten en 1315, et dont on n’a jamais douté de la date originale jusqu’à maintenant, est écrite sur un parchemin datant au minimum de la fin du XIXe siècle. Comme certains privilèges impériaux, conservés précieusement aux côtés du Pacte fédéral dans le musée de Schwyz, ces textes ont été généralement écrits ou recopiés et arrangés après coup par ceux qui détenaient le pouvoir pour justifier de leurs prétentions.» (Le Temps)
Comme l’indique l’historien Jean-Daniel Morerod, professeur à l’Université de Neuchâtel, interrogé par Le Temps:
Alors que le caractère particulier de la Suisse se trouve aujourd’hui confirmé par son refus d’entrer dans l’Europe, c’est précisément à ce moment-là que la légitimité du Sonderfall disparaîtrait. Cela a des conséquences pour le pays: le cas particulier que nous vivons aujourd’hui est moins séduisant. On perd la caution des ancêtres. C’est une perte au niveau symbolique. On atteint à l’idée mythique d’une continuité dans l’esprit de résistance et de liberté.
L’occasion aussi pour la Suisse de faire véritablement un travail d’histoire dont une des premières conséquences pourrait être de réévaluer son rapport et la place accordée à l’étranger dans sa construction. Ceci fera l’objet du deuxième épisode de notre série de l’été:
Sans la France, la Suisse aurait-elle pu voir le jour?
Que cela ne vous empêche pas, si le temps vous le permet, de participer ce soir aux festivités du premier août dans votre région…
Notes:
* Pour les personnes intéressées, la lecture du livre de Jean-François Bergier (1988) Guillaume Tell. Paris: Fayard apportera tous les éclairages voulus non seulement sur le mythe de Guillaume Tell, mais sur la soi-disant Naissance de la Confédération en 1291.
** L’historiographie désigne l’histoire de l’écriture de l’histoire. Érigée en spécialité de la discipline historique, l’historiographie présente généralement le regard d’un historien sur ses prédécesseurs et sur leur travail.
Légende et source de l’illustration: La mère patrie Helvétie danse avec ses filles, les cantons, sur la prairie du Grütli. Cette carte postale datée de 1900 et déposée aux archives du canton de Schwyz fait partie de cette iconographie qui exalte le mythe fondateur du Grütli. Comme il se doit, Uri, Schwyz et Unterwald sont au centre . (photo: Hier & JetztVerlag für Kultur und Geschichte)
Ouvrage: Roger Sablonier (2008) Gründungszeit ohne Eidgenossen. Zurich: Verlag hier+ jetzt. Voir aussi Swissinfo: http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=43&sid=9404117
L'enseignement de la Shoah oublie Sarkozy
Source: L’Expresso du 19 Juin 2008: « L’enseignement de la Shoah oublie Sarkozy »
La mission Waysbord-Loing sur l’enseignement de la Shoah au CM2 a remis le 18 juin son rapport au ministre de l’éducation nationale. Cette mission avait était mise en place suite à la polémique déclenchée par la volonté de Nicolas Sarkozy, président de la République française, d’associer un enfant mort à tout écolier.: »(voir notre article Chaque écolier devra connaître une victime de la Shoah) »:.
Cette commission estime maintenant que
«la thématique des enfants victimes a été d’emblée retenue comme une approche particulièrement adaptée aux élèves de CM2. Elle leur permet par le biais de récits et de figures particulières de s’initier à un passé qui a déterminé l’organisation présente du monde.»
Mais les enseignants devront veiller à ne pas traumatiser les enfants. Aussi insiste-t-elle sur
«le conseil donné d’élargir le travail mené en classe, aux enfants cachés et sauvés pour éviter aussi une vision trop simplifiée de la réalité… C’est donc avant tout l’itinéraire des enfants avant leur déportation qui est évoqué. Les enfants sauvés et les Justes sont associés.»
La circulaire (à paraître) reprend imparfaitement ces orientations (entre autre sur l’appel à la vie) mais garantit la liberté des enseignants.
«Pour aborder cet enseignement, les maîtres sont libres de leurs choix pédagogiques et plusieurs approches, souvent complémentaires, sont possibles. La thématique des enfants victimes est cependant une entrée à privilégier au CM2 : partir d’un nom, d’un visage, d’un itinéraire, de l’exemple singulier d’une famille dont l’histoire est liée aux lieux proches – l’école, la commune, le département – constitue une approche pédagogique respectueuse de la sensibilité des enfants. À partir d’un exemple, les élèves appréhenderont la déshumanisation systématique des victimes jusqu’à l’extermination : la discrimination, les arrestations, les camps d’internement, les convois, puis les camps d’extermination. À partir des exemples des maisons d’enfants, des enfants cachés, des justes, ils approcheront aussi les notions de solidarité et de valeurs universelles.»
Un livret pédagogique diffusé auprès des enseignants de CM2 ainsi qu’un site Internet sont annoncés par la circulaire.
Ainsi, face à la réprobation quasi unanime suscitée par la proposition sarkozienne, le repli des positions «présidentielles» a été réalisé en deux temps. D’abord une première atténuation via la mission Waysbord-Loing, puis via les directives d’orientation de l’Education nationale. Il n’en demeure pas moins que cela ressemble fortement à une défaite en rase campagne pour le président de la République. On est loin aussi du panache d’un autre 18 juin…
MSHIS11 Histoire & Internet (2) : Blog & Histoire
Mise en situation
Cette deuxième séance (22 avril 2008) est centrée sur l’utilisation d’un outil particuliers dans l’enseignement de l’histoire avec l’Internet: le blog.
Définition du Blog:
Un blog ou blogue (mot-valise de web log) est un site web constitué par la réunion de billets écrits dans l’ordre chronologique, et classés la plupart du temps par ordre antéchronologique (les plus récents en premiers). Les blogs se distinguent d’autres systèmes de publication sur le Web par des auteurs primaires. Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l’image d’un journal de bord ou d’un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d’hyperliens et d’éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires ou opinions personnelles (auteurs secondaires). (Wikipedia)
Espace numérique prédéfini mais paramétrable. Souple, léger, gratuit, nomade et simple d’utilisation il se caractérise par la mise à disposition des utilisateurs des fonctionnalités multimodales (texte, image, son et vidéo).Le blog utilisé à des fins pédagogiques permet de développer des pratiques collaboratives et de co-construction à l’intérieur d’espaces éducatifs toujours plus vastes. Il inscrit le travail des enseignants et des apprenants dans une logique possible de conception / développement/ collaboration, dans et hors la classe. Dans cette optique la circulation de l’information doit être pensée et organisée en interne et en externe.– Interne par une circulation hypertextuelle (liens, nuage de mots clés;– Externe par la gestion des flux RSS, de liste de diffusion et par liens hypertextes.L’information peut être distribuée en interne en attribuant des rôles aux membres (gestionnaire, auteur, contributeur, lecteur) et en externe par la possibilité de dépôts de commentaires.A la différence des environnements numériques prescrits (type ENT), le blog peut se définir comme un environnement numérique choisi. Les compétences s’y exercent librement à l’intérieur du cadre légal contraint du statut d’enseignant. (Wikipedia)
Dans le cadre de cette séance, vous serez chacun responsable de l’analyse d’un blog d’enseignant et d’un blog d’élèves. Vous rendrez ensuite compte de vos observations dans le fichier de synthèse commun intitulé « MSHIS11 – Blog&Histoire (Enquête) ».
Remarque: pour des questions pratiques et techniques, je vous propose de rédiger vos deux réponses dans un fichier que vous aurez créé juste pour vous (brouillon) et de passer ensuite par du couper/coller lorsque vous avez fini (et enregistré votre brouillon) dans le fichier « MSHIS11 – Blog&Histoire (Enquête)« . Cela évitera des problèmes parce que vous seriez plusieurs à travailler simultanément sur le même document (principe de précaution, même si cela avait bien fonctionné avec les commentaires!).
Votre mission
1. Compléter vos questions que vous souhaiteriez poser aux enseignants et aux élèves recourant à un blog
- présenter brièvement votre blog;
- identifier la conception pédagogique majoritaire auquel celui-ci correspond (frontal, behavioriste, constructiviste);
- justifier par des exemples tirés du blog la classification de ce blog;
- déterminer si ce blog répond à la définition d’un blog pédagogique;
- donner votre avis personnel sur l’intérêt et la qualité du blog.
- présenter brièvement la démarche de l’enseignant/des enseignants à l’égard de leurs élèves et le contenu de ce blog;
- identifier le niveau de prise en charge du blog par les élèves;
- déterminer si ce blog répond à la définition d’un blog pédagogique;
- donner votre avis personnel sur l’intérêt et la qualité du blog.
Les Blogs enseignants retenus
- le blog histoire-géographie de L.BRUN : http://jacobhistgeo.over-blog.com/
- Le blog des professeurs d’Histoire et de Géographie du collège et du lycée JB Say : http://hgjbs.canalblog.com/
- Histoire-Géo en Terminale… de Richard Tribouilloy, professeur d’histoire-géographie au lycée Portes de l’Oisans à Vizille en Isére : http://tribouilloyterminales.over-blog.com/
- Histoire sans parole. Un Blog Histoire-géo du Collège Monnet: http://lewebpedagogique.com/mnoailles
Les Blogs d’élèves retenus
- http://memoires-france-allemagne.blogspot.com/
- Le blog des élèves du Lycée François Mauriac-Forez d’Andrézieux-Bouthéon (Loire) http://hgfme.over-blog.com/
- Aider les populations traquées pendant la 2nd guerre mondiale http://vizille1ssi1.over-blog.com/
- Algérie-France: une histoire commune? http://djazair-france.blogspot.com/
Pour aller plus loin
- Le dossier blog de Clioweb : http://clioweb.free.fr/dossiers/blogs.htm
- Le portail des blogs histoire-géo: http://portail-histoire-geo.blogspot.com/
- Les activités proposées par vos camarades sur un blog spécifique: histoirehep.blogspot.com
- La page « blogs » de mon site: https://lyonelkaufmann.ch/histoire/medias-technologies/weblogs/
Pour conclure
Bon travail et bonne semaine. Vous avez jusqu’à notre prochaine séance pour réaliser ce travail (3h-4h de travail max.)
Pour rappel, il n’y aura pas de cours le 30 avril. Nous nous retrouverons le mercredi 7 mai.
HEP-VD | Sciences humaines | Histoire | © Lyonel Kaufmann 2008
Une encyclopédie des violences de masse sur Internet
Le XXe siècle possède le triste privilège d’être celui des massacres, des génocides ou de l’épuration ethnique. Et d’autres exactions variées pour lesquelles il a fallu inventer de nouveaux termes : démocides, fémicides, urbicides, etc. Environ 210 millions d’individusauraient ainsi péri, dont les trois quarts des civils : Tutsis, Juifs, Arméniens, Bosniaques…
Depuis la Seconde Guerre mondiale, ces violences ont déboussolé philosophes et historiens. Après avoir rédigé en 2004 Purifier et détruire : Usages politiques des massacres et génocides, Jacques Sémelin, directeur de recherches au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), s’est lancé dans un projet encore plus vaste : une Encyclopédie des violences de masse, qui ambitionne de recenser, documenter et éclairer les massacres du siècle passé. Mais, au lieu de procéder de manière traditionnelle et de livrer un ouvrage contributif en trois volumes, Jacques Sémelin a décidé d’ancrer cette œuvre sur Internet, où elle sera consultable par tous dès jeudi 3 avril.
Mais pourquoi ce terme de violence de masse?:
L’interview complet de Mediapart avec Jacques Sémelin:
http://www.mediapart.fr/journal/international/020408/une-encyclopedie-des-violences-de-masse-sur-internet