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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Sac de plage : Evian, juillet 1938: la conférence honteuse sur les réfugiés juifs

2 août 2018 by Lyonel Kaufmann

Depuis les lois raciales de Nüremberg (1935) qui faisaient des Juifs des citoyens de seconde zone et les privaient de leurs droits, toute l’Europe sut que ceux-ci étaient menacés dans leur existence. Des centaines de milliers d’entre eux tentèrent de fuir le Reich, en particulier après l’Anschluss de l’Autriche. A la demande des Etats-Unis, une conférence fut convoquée pour examiner la question. A Evian, en juillet 1938. Une certaine Golda Meir, nommée «observateur juif de Palestine», devenue plus tard Première ministre d’Israël, n’oublia jamais cette humiliation. Jacques Pilet, pour Bon pour la tête, revient sur ce moment honteux de l’histoire qui résonne dans l’actualité.

« C’est donc dans le bel hôtel Royal d’Evian que les délégués de 27 pays se réunirent du 6 au 15 juillet 1938. Ce fut un festival d’hypocrisie. Chacun dit sa préoccupation devant le sort des Juifs mais tous expliquèrent que malheureusement, il ne leur était pas possible d’accepter des réfugiés. Chacun avait sa raison. Le représentant helvétique, Heinrich Rothmund, du département fédéral de la police, invoqua la surpopulation étrangère en Suisse (9% à l’époque). Le chantre du combat contre la «Überfremdung» et la «Verjüdung» (judaïsation) était habitué à ce discours. C’est lui qui avait fait demander à l’Allemagne d’apposer le timbre «J» (pour Jude) sur les papiers des réfugiés juifs échappés d’Allemagne. Ce dont le président de la Confédération Kaspar Villiger s’excusa en 1995. »

Source et lire la suite (réservé aux abonnés) : Evian, juillet 1938: la conférence honteuse sur les réfugiés juifs – Bon pour la tête

A suivre…

Photo : Difficile de rester enfermé à se taper des discours, lorsque toutes les activités qu’offre Evian se trouvent à l’extérieur. Crédit : Quai Evian. Pixabay CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : Hommage connecté des auteurs suisses à Ferdinand Hodler à l’occasion de la Fête nationale

1 août 2018 by Lyonel Kaufmann

L’année 2018 marque le centenaire de la première guerre mondiale, mais aussi de la mort du peintre suisse Ferdinand Hodler, décédé le 19 mai 2018. En ce 1er août, à l’occasion de la fête nationale suisse, des auteurs se retrouvent sur twitter pour un fil en forme d’hommage avec des textes forts en 140 caractères…

16 écrivaines et écrivains trament un réseau de mots contre l’esprit souvent trop nationaliste avec lequel on aime s’approprier le génie du peintre, notamment durant cette année qui marque le centenaire de sa mort.

« Quand Hodler peignait Mönch Eiger et Jungfrau, il ne disait pas Je peins la Suisse éternelle, mais Je peins un paysage PLANÉTAIRE. »

Daniel de Roulet

Video 1 | Video 2 | Video 3 | Video 4 |

Les textes des tweets en PDF

Source : Home – Art et politique

Crédit tableau : Ferdinand Hodler, autoportrait, 1912

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

24 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de l’été par l’historien Nicolas Offenstadt sur France Inter et RetroNews. Dans sa chronique du 22 juillet 2018, il s’intéressait plus particulièrement à Alexandra Kollontaï (1872-1952).

Intellectuelle, militante de la première heure, exilée après la Révolution de 1905, Alexandra Kollontaï est une des grandes figures du bolchévisme, comme le souligne L’Humanité socialiste en 1919 :

« […] La Kollontaï est l’une des figures les plus importantes de la Révolution russe. […] À l’origine de la Révolution, elle avait largement contribué à développer l’indiscipline dans les troupes russes et à faire naître l’ardente volonté de paix qui a conduit les bolcheviks au pouvoir […] ; elle accepta même, en 1918, de partir en Europe avec Kamenev pour exposer aux socialistes anglais et français le point de vue bolchéviste sur la question de la paix. […]

Rien d’étonnant à ce que le gouvernement des Soviets lui ait confié cette importante mission. Contrainte à l’exil sous l’ancien régime, comme la plupart des militants russes, elle a dû faire de longs séjours hors de Russie. Elle parle certainement avec aisance et souplesse aux étrangers. »

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Journée internationale de la femme célébrée à Petrograd en 1917, au début de la révolution de février – Source Wikicommons

Surtout, elle devient la première femme ministre de l’histoire en s’occupant sous Lénine des affaires sociales et de la santé, participant à l’élaboration d’une législation progressiste en la matière. Après s’être éloignée des choix de Lénine lors de la paix de Brest-Litovsk, elle occupera différents postes diplomatiques.

C’est aussi une des premières fois dans l’histoire contemporaine qu’une femme occupe une telle fonction dans une conférence internationale. Quelques années après, Kollontaï devient représentante de l’URSS en Norvège avant d’occuper d’autres postes diplomatiques. Voici « l’Ambassadrice des Soviets », suscitant l’indignation à la fois genrée et anticommuniste de la presse conservatrice :

« Mme Kollontaï a dû être une fort belle femme. Elle a conservé un teint frais, des yeux doux et vifs, un petit nez, un ovale à peine alourdi, une voix suave […]. On comprend que naguère encore tant d’existences masculines – dont celle du ministre, l’aspirant Kryslenko – aient voulu vivre en satellites de ce bel astre carminé… Mais surtout l’ambassadrice est femme et sait s’habiller.

[…] L’ambassadrice sort pour de nouveaux discours sur le terre-plein où sont massés sous la pluie, près de feux de la Saint-Jean – Pardon ! de la Saint-Lénine – les scouts rouges et les camarades du dehors. […] Vous avez bien senti, n’est-ce pas, au cours de ce récit, à quel point les Soviets ont bouleversé la nature humaine, comment ils ont supprimé la hiérarchie, le capital, l’armée, la diplomatie, les toilettes, le protocole, les toasts… Ah ! »

Dans quelles mesures ce destin est-il emblématique ? À vrai dire, comme le souligne Alain Blum((A. Blum, « En trompe-l’oeil. La part des femmes », in Ajam, Carole, Blum, Alain, Coeuré Sophie, Dullin Sophie (dir.), Et 1917 devient Révolution…, Paris, Seul/BDIC, 2017, p. 41-42)), les femmes sont très peu présentes dans les organes dirigeants du mouvement bolchévik et peu aussi à l’Assemblée constituante. Plus généralement la question d’une guerre « émancipatrice » fait encore débattre les historiens et la réponse dépend en partie de la focale choisie.

Source :  Retronews

Crédit photo en-tête : Alexandra Kollontai, révolutionnaire russe, théoricienne sociale et femme d’État (1872-1952), en 1910. © Getty / Sovfoto / UIG

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Sac de plage : Margaret Hamilton, la femme qui a fait atterrir l’Homme sur la Lune

23 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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C’est grâce à une femme que l’Homme a pu marcher sur la Lune. Longtemps méconnue, Margaret Hamilton est à l’origine du succès de la mission Apollo 11, mais aussi du développement des logiciels informatiques.

Sans elle,  Neil Amstrong et Buzz Aldrin  n’auraient sans doute pas marché sur la Lune. Son nom est pourtant resté longtemps méconnu, il a d’ailleurs fallu 47 ans au gouvernement des Etats-Unis pour récompenser Margaret Hamilton de ses services… En aidant à développer les logiciels de la mission Apollo 11, elle a posé les bases de ce que sera l’informatique moderne.

En 2003, 27 ans après son départ de la NASA, l’agence spatiale lui remettra enfin un « Exceptionnal Space Act Award » pour l’ensemble de ses contributions scientifiques et techniques au programme Apollo. Le Dr Paul Corto, qui l’a nommée pour la récompense se déclare « surpris de découvrir qu’elle n’avait jamais été officiellement reconnue pour ses travaux pionniers. Ses concepts de logiciel asynchrone, de programmation des priorités, de tests de bout en bout et de capacité de décision humaine, comme l’affichage des priorités, ont posé les bases de la conception de logiciels ultra-fiables ». Non seulement Margaret Hamilton a créé les fondements de ce qu’est l’informatique moderne, mais elle est même l’origine du nom de sa discipline, le « software engineering », pour « génie logiciel ».

Quelques années plus tard, en 2017, elle reçoit la Médaille présidentielle de la liberté, remise par Barack Obama, la plus haute distinction aux Etats-Unis. Elle sort alors un peu plus de l’ombre. Elle n’était pourtant pas la seule femme, parmi les 400 personnes qui travaillaient sur le logiciel Apollo, comme le rappelait le roman Les Figures de l’ombre, de Margot Lee Shetterly, adapté au cinéma en 2016 :

A lire : Margaret Hamilton, la femme qui a fait atterrir l’Homme sur la Lune

Crédit image : Margaret Hamilton durant le programme Apollo.• Crédits : NASA

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Découverte d’outils de pierre de plus de 2 millions d’années en Chine | ICI.Radio-Canada.ca

11 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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La mise au jour en Chine d’outils en pierre, vieux de 2,12 millions d’années, repousse d’au moins 270 000 ans la présence de l’homme sur le continent asiatique, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

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Des archéologues examinent une pointe de quartzite découverte dans le sud du plateau de Loess en Chine. La pièce a plus de 2 millions d’années.

Jusqu’à aujourd’hui, les plus anciennes traces humaines « non africaines » dataient de 1,8 million d’années. Il s’agissait de restes humains mis au jour dans le Caucase, sur le site de Dmanissi, en Géorgie.

Ces outils ont été découverts par une équipe de chercheurs menée par Zhaoyu Zhu de l’académie chinoise des sciences à Shangchen, dans le sud du plateau de Loess en Chine. Ils ont été mis au jour avec des fragments d’os animal.

Cette découverte implique que les homininés [le groupe de l’homme et du chimpanzé, NDLR] ont quitté l’Afrique plus tôt que ne l’indiquaient les preuves de Dmanissi.

Robin Dennell, du département d’archéologie de l’université britannique d’Exeter, coauteur de l’étude

Lire la suite : Découverte d’outils de pierre de plus de 2 millions d’années en Chine | ICI.Radio-Canada.ca

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Claude Lanzmann : filmer l’horreur | Du grain à moudre – France culture

9 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann

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Comment dire l’indicible ? Comment montrer l’horreur sans passer par la fiction ? C’est la question que pose ce monument du cinéma : Shoah, travail immense de Claude Lanzmann, qui nous a quitté le 5 juillet dernier. France Culture lui a rendu hommage. 

L’émission :

« Je ne me suis jamais guéri de la mort. Ce qui me scandalise le plus dans le monde, c’est de devoir mourir. Je n’aime pas la musique, et je n’aime pas mourir. Vous pouvez dire ça de moi »… c’est ce que déclarait Claude Lanzmann il y a peu sur France Culture.

Claude Lanzmann a été résistant, journaliste, proche de Sartre, amant de Beauvoir, directeur de la Revue des Temps Modernes… puis réalisateur de Shoah qui fut évidemment sa grande œuvre. Il a été question de tout cela et de bien d’autres choses, comme son goût pour l’aventure. Nous nous arrêtons sur l’impact intellectuel de son travail, et sur le débat né à la sortie de Shoah en 1985… Un débat qui court jusqu’à aujourd’hui.

Car les 9h30 de films ont été un véritable choc à sa sortie. Lanzmann répondait à cette question impossible : Comment dire l’indicible ? Ce film et ses 350 heures de rushes sont un véritable tournant historiographique et posent définitivement la question du témoignage et de la représentation de la Shoah.

Intervenants :

  • Bernard-Henri Lévy
    écrivain, philosophe
  • Ophir Lévy
    professeur d’histoire et d’esthétique du cinéma à Paris III Sorbonne-Nouvelle, formateur au Mémorial de la Shoah
  • Jean-Michel Frodon
    Historien du cinéma
  • Patrice Maniglier
    maître de conférences en philosophie à l’Université Paris-Nanterre
  • Rémy Besson
    historien, chercheur postdoctoral à l’Université de Montréal et associé à l’Institut d’histoire du temps présent

Pour aller plus loin :

Shoah, une double référence ? : des faits au film, du film aux faits

Shoah, une double référence ? : des faits au film, du film aux faits de Rémy Besson

Shoah de Claude Lanzmann est  aujourd’hui considéré comme une référence. Le film a en grande partie  défini la manière dont est traité et représenté le génocide des juifs,  au point d’imposer l’usage du terme Shoah dans la langue courante.
Pendant  des années, il a été quelque peu difficile de contenir l’émotion que  procure le film, et de tenter une approche distanciée, voire parfois  critique. Dans les années 2000, un événement va notablement modifier la  situation : la mise à disposition des rushs de Shoah au Musée  Mémorial de l’Holocauste (Washington), c’est-à-dire de toutes les images  non retenues dans la version finale du film, ainsi que les  transcriptions et résumés annotés des entretiens. Il devenait ainsi  possible de se confronter au film de l’intérieur. Fabrication du film et  choix au montage, modes de diffusion, appropriations successives dans  les médias et par les intellectuels, ou encore influence du projet sur  le travail d’autres réalisateurs, l’étude de Shoah permet de mieux comprendre comment le film est devenu un monument.
Sans  prendre le film comme un mythe qu’il faudrait déconstruire, mais en  révélant la dynamique des places qu’occupent le réalisateur et ses  équipes, ainsi que les protagonistes et les spectateurs, Rémy Besson,  historien et spécialiste des cultures visuelles, retrace ici la genèse  de Shoah. (Présentation de l’éditeur)

Source : Claude Lanzmann : filmer l’horreur

Crédit photo : Claude Lanzmann reçoit l’Ours d’or à la Berlinale 2013 • Crédits : Sven Hoppe – Maxppp

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Nengue Nengue : L’histoire oubliée des esclaves des guyanes

30 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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En 1877, Jules Crevaux réalise son rêve : celui d’être nommé par l’État français à la tête d’une mission d’exploration de l’intérieur des terres de la Guyane. En remontant le fleuve Maroni, frontière naturelle avec la Guyane néerlandaise (aujourd’hui le Suriname), le médecin français va parcourir cette région du monde comme jamais auparavant et côtoyer un de ses peuples et son histoire : les Bonis.

Stéphane Blanco l’explique dès la préface, ce sujet lui tenait à cœur, aussi bien d’un point de vue personnel que pédagogique, tant, en métropole notamment, l’histoire de ce département ultramarin est souvent méconnue. En s’appuyant sur la vie (et les écrits) de Jules Crevaux, il propose un récit documenté et didactique, passionnant. Malgré la masse d’informations distillées, la chronologie et les évènements relatés restent clairs.

Lire la suite de la chronique : Nengue Nengue : L’histoire oubliée des esclaves des guyanes

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

« Replay Memories » : Une immersion en réalité virtuelle dans la mémoire du web

29 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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https://vimeo.com/171133759

Le Blog documentaire : Quelle expérience proposez-vous avec Replay Memories ?

Chloé Jarry : Replay Memories est une plongée dans la memoire du web et dans la façon dont les gens peuvent avoir accès à la narration d’un événement historique récent. Nous sommes partis d’un prototype sur le 11 septembre. Les attentats de New York sont évidemment un événement à répercussion mondiale : à l’époque, tout le monde l’a vu en direct. En revanche, les gens qui ont 20 ans aujourd’hui ne l’ont vu qu’à travers le filtre de ce qui se trouve sur le web. Nous nous sommes intérressés à cette narration singulière que propose le web, avec les algorithmiques des moteurs de recherche. Comment cette accumulation d’archives créé-t-elle une narration ? Comment a-t-elle évolué entre 2001 et aujourd’hui ? Dans quelle mesure est-elle affectée par la géolocalisation ?

Pourquoi avez-vous opté pour la VR pour aborder ces questions ?

Nous souhaitions offrir une représentation graphique du web, ce que permet justement la VR. Nous avions une seconde motivation : proposer aux utilisateurs d’entrer en rapport avec les archives avec leur corps.

Lire la suite : http://leblogdocumentaire.fr/replay-memories-immersion-realite-virtuelle-memoire-web/

Crédit photo : Pixabay. CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Crowfounding : Secousse « 1848 ! Des peuples en révolution » | La Boîte à histoire

27 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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La Boîte à Histoire est un projet fondé à Paris par les jeunes diplômés animés par le désir d’explorer de nouvelles façons de faire de l’ histoire. Leur objectif est de proposer des formes inventives de médiations historiques en organisant des événements au cours de laquelle le public peut prendre part à des « expériences historiques ».

En 2018, alors que de nombreux événements de l’ histoire publique se concentrent sur 68 mai ou sur le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, ils ont eu l’idée de créer un festival de l’ histoire intitulé Secousse « 1848 ! Des peuples en révolution ». Ce festival traitera des révolutions et des mouvements de protestation massifs qui , en 1848, ont eu lieu et a eu un effet d’entraînement sur le monde entier. Il aura lieu le week-end du 21 au 23 septembre 2018. L’événement se tiendra dans le 10ème arrondissement de Paris, à La Colonie ainsi qu’à la médiathèque Françoise Sagan.

Leur présentation de l’association et du festival :

Parmi une douzaine d’ activités organisées par La Boîte à Histoire , les gens trouveront des activités historiques habituelles, comme une visite guidée de Paris révolutionnaire et une conférence de table ronde avec des spécialistes. Mais on y trouvera également  un jeu d’évasion, une mise en scène de lectures de sources historiques, la reconstitution d’un procès historique, un débat, via Twitter, entre les personnages historiques ainsi qu’un atelier d’histoire contrefactuelle.

Cependant, malgré des partenariats institutionnels conclus, ils ont besoin d’un petit coup de pouce financier pour assurer la faisabilité du projet. A cet effet, ils ont lancé une campagne de financement participative.

L’association : http://www.boiteahistoire.com/lassociation/

Le festival : http://www.boiteahistoire.com/2018/02/12/accueil/ (en attendant le site dédié qui sera mis en ligne cet été)

Faire un don : https://www.helloasso.com/associations/la-boite-a-histoire/collectes/festival-1848-des-peuples-en-revolution/don

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :histoire publique, Public history

« Des monstres et des hommes » La Shoah dans les jeux numériques – Public History

26 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

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D-Day 1944, la charge de l’embarcation d’atterrissage droit dans l’enfer chaotique d’Omaha Beach. Après seulement quelques mètres l’écran devient noir, je suis abattu – et ce ne sera pas pour la dernière fois. Des millions de joueurs ont eu des expériences similaires récemment. En seulement six mois, le jeu vidéo Call of Duty: World War II a gagné 1 milliard $ dans les ventes mondiales. Eugen Pfister s’interroge sur les enjeux de tels dispositifs et des occasions manquées qu »ils représentent.

Dans cet opus de Call of Duty, la référence à l’Holocauste est réduite à un court aperçu onze secondes d’une photographie des prisonniers du camp de concentration. Le narrateur ne mentionne même pas l’Holocauste. Un épilogue jouable évoque clairement les images des camps de concentration , mais la mise en scène indique de façon explicite qu’il s’agit d’un prisonnier de guerre. Le protagoniste du jeu se lamente plus tard , ses camarades morts: « Ce sont nos gars – Prenez votre appareil photo. Le monde devrait savoir ».

Or, désormais, la commémoration de 39-45 ne se limite plus à des documentaires et des livres scolaires, les lieux de mémoire, mais elle prend également place dans notre culture populaire. Les mêmes questionnements que ceux développés à propos des films de fiction sur le risque de banalisation et de monétisation de la Shoah (La Liste de Schindler de Steven Spielberg (1993)) peuvent être développés à propos des jeux vidéos.

Mais que se passe lorsque l’holocauste et les crimes contre l’ humanité du régime nazi et ses alliés sont constamment omis dans les jeux vidéo ayant pour objet la Seconde Guerre mondiale? Pour Pfister, il y a potentiellement le danger que le régime nazi soit dépolitisé.

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« Vous ne serez jamais jouer un nazi »: Call of Duty Seconde Guerre mondiale, © 2017 Activision .

Bonne Wehrmacht contre les nazis du mal?

Avec Call of Duty: World War II, on retrouve la distinction naïve entre les nazis incarnant le mal et les soldats allemands normaux. Or, Christopher Browning a déjà eu l’occasion de déconstruire cette construction dans son ouvrage « Les Hommes ordinaires : le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne« . Potentiellement, ce manque de compréhension et de connaissance des événements historiques peuvent dangereusement dépolitiser les événements de la Seconde Guerre mondiale.

Pour Pfister, les jeux vidéos consacrée à la Seconde Guerre mondiale doivent trouver une nouvelle approche critique du sujet. Ce nouveau média de masse exerce une influence croissante dans notre culture, et confère une certaine responsabilité concernant les produits portant sur notre mémoire collective.

Source: « Des monstres et des hommes » – shoah dans les jeux numériques

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

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Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

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