- Tableau blanc interactif et efficacité pédagogique | Éduscol Numérique – Ainsi les auteurs de l’étude se sont attachés à distinguer deux manières d’appréhender ce support de plus en plus présent dans les classes : l’utilisation exclusive de l’outil par l’enseignant et le partage du tableau entre les élèves et le professeur.
Les analyses des résultats mettent en lumière un meilleur niveau d’interaction (nombre de questions posées, interactions entre pairs) lorsque les élèves bénéficient de l’usage partagé du TBI par rapport à ceux qui en ont été privés. En outre, l’étude fait également ressortir une progression plus importante dans la maîtrise des compétences visées chez le groupe expérimental. L’augmentation des performances des élèves corroborées par d’autres études citées par les auteurs semble particulièrement s’expliquer par la réflexion pédagogique des enseignants vis-à-vis de ce support. - La Grande Guerre numérisée | Biblioweb – Biblioweb a recensé quelques liens concernant des documents numérisés de la Première Guerre mondiale. Il en existe sans doute bien d’autres et ce billet sera mis à jour, comme à son habitude, par Biblioweb et ses lecteurs.
- L’empire optimiste. Les Romains face à l’intégration des barbares | La Vie des idées – L’empire romain a servi de modèle, réel ou fantasmé, à bien des constructions politiques. Peut-on, aujourd’hui, en faire celui de l’intégration des étrangers ? Alessandro Barbero reconsidère le mythe des invasions barbares, qui furent pour la plupart des immigrations… tout à fait choisies. Car l’empire romain a toujours été très optimiste sur ses capacités d’accueil. À lire le compte-rendu de cet ouvrage.
- «On paie l’addition de 2003 et 2007» | LeTemps.ch – Pour l’historien Urs Altermatt la formule magique est morte en 2003 avec l’éviction de Ruth Metzler. L’absence prolongée du Tessin risque de provoquer une crise majeure.
concordance
La concordance? Ce n'est pas la formule magique…
«Il est erroné de réduire la concordance – à ne pas confondre avec la formule magique – aux simples calculs arithmétiques. La concordance a débuté au XIXe siècle, après la fondation de la Suisse moderne, lorsque les radicaux ont accordé un, puis deux sièges aux catholiques conservateurs (ndlr: ancêtres des PDC). Ces derniers avaient renoncé à leur politique d’opposition à l’Etat fédéral. Ils ont obtenu la présidence du Conseil national en 1887, puis un premier siège au Conseil fédéral en 1891. La concordance impliquait donc dès l’origine la protection des minorités politiques, linguistiques et confessionnelles, et le partage du pouvoir, selon un modèle que connaît aussi le Tribunal fédéral. Aujourd’hui on ne discute que des aspects arithmétiques. Enfin, la concordance devrait impliquer aussi de ne pas évincer de conseiller fédéral. Les changements doivent se faire dans la douceur. En 2003 on a raté l’occasion, et on paie les traumatismes de 2003 et 2007.»
Propos de l’historien Urs Altermatt dans le journal LeTemps.ch | «On paie l’addition de 2003 et 2007».
La concordance est aussi ancienne que la Suisse moderne | Domaine Public
- La concordance est aussi ancienne que la Suisse moderne | Domaine Public– La composition du Conseil fédéral obéit à la règle de la concordance depuis 1848 déjà, rappelle l’historien et homme de médias Roger Blum (NZZ, 21.11).De l’observation du comportement électoral du Parlement depuis 1848, Roger Blum dégage trois principes. Tout d’abord le Parlement vise une certaine concordance. Il place au gouvernement des représentants de différentes tendances politiques de manière à ce que les compromis se nouent déjà au sein de l’exécutif. […]
Ensuite le Parlement refuse l’accès à l’exécutif aux formations qui n’adhèrent pas à un consensus minimal: reconnaissance de l’Etat fédéral, acceptation de la laïcité et de la défense nationale, adhésion à l’Etat de droit – y compris au droit international -, à la tradition humanitaire de la Suisse et à la collaboration internationale. C’est pourquoi les conservateurs catholiques ont dû attendre jusqu’en 1891 et les socialistes jusqu’en 1943 pour faire leur entrée au Conseil fédéral. […]
Enfin le Parlement se réserve le droit de ne pas suivre les propositions des partis: tous les partis gouvernementaux se sont vu imposer à l’occasion des magistrats dont ils n’avaient pas présenté la candidature.
Reste maintenant à savoir à quelle sauce sera apprêté le Conseil fédéral à mi-décembre 2011…