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How Did the Allies Treat Their Prisoners in World War One?
Comme les expériences des prisonniers alliés en Turquie et en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, les histoires de prisonniers de guerre des puissances centrales sont largement inconnues. On estime que 2,5 millions de soldats de l’armée austro-hongroise et 200.000 soldats allemands étaient des prisonniers de la Russie. Il y avait environ 1,2 millions d’Allemands détenus pendant la guerre en France et en Grande-Bretagne.
Like the experiences of Allied prisoners in Turkey and Germany during the First World War, the stories of POWs from the Central Powers are largely unknown. It is estimated that 2.5 million soldiers of the Austro-Hungarian Army and 200,000 German soldiers were prisoners of Russia. There were about 1.2 million Germans held during the war in France and Britain.
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1498 ou l’autre « Nouveau Monde »
En 1498, Vasco de Gama débarque à Calicut en Inde. Parti chercher des « chrétiens et des épices », il trace une nouvelle route maritime, permettant la circumnavigation de l’Afrique.
Compte-rendu de Jean-Louis Margolin et Claude Markovits, Les Indes et l’Europe. Histoires connectées, XVe-XXIe siècle, Folio.
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Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble
Dans ce Blog, j’ai plusieurs fois documenté la « méthode » des Classes inversées. Dans ce nouvel essai, j’essaierai de répondre à celles et ceux qui nous disent régulièrement « Mais, les classes inversées, ça existe depuis longtemps … ». Ma réponse est : Oui, sans aucun doute.
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Jean-Pierre Vernant : Une histoire d’Ulysse pour les enfants
Dans le nouveau théâtre de Montreuil, en 2001, Jean-Pierre Vernant racontait l’histoire d’Ulysse à un public d’enfants. Dans l’émission « Histoire d’écoutes », Jean-Pierre Vernant racontait l’histoire d’Ulysse à des enfants, un enregistrement de 2001. Une perle.
L’émission : http://ift.tt/1SKR9zv
Annette Wieviorka : “Le procès Eichmann a permis de comprendre la rationalité nazie”
Le procès Eichmann, en avril 1961, fut un moment décisif: dans l’histoire de l’Europe, dans l’histoire d’Israël, dans l’histoire de l’humanité. Le procès du plus célèbre fonctionnaire nazi est analysé, sous divers angles, dans « le Moment Eichmann ». L’historienne Annette Wieviorka a codirigé l’ouvrage. Entretien de BibliObs.
Le livre dirigé par Sylvie Lindeperg et Annette Wieviorka analyse, sous divers angles, le déroulement et l’écho de ce procès. Depuis les comptes-rendus à la radio (chapitre d’Amit Pinchevski, Tamar Liebes, Ora Herman), jusqu’à l’utilisation des archives (chapitre de Stewart Tryster), en passant par la représentation de la Shoah en URSS (Vanessa Voisin) ou l’étude de l’empreinte du procès dans le cinéma israélien (Ophir Lévy), le livre démonte toute la mécanique de cette représentation, théâtrale sous bien des aspects, qui se termina par la pendaison – mille fois méritée – d’Adolf Eichmann.
Désormais, il n’y avait plus d’impunité pour les génocidaires.
J’ai plus particulièrement appris :
Dans votre livre, on peut lire qu’Israël n’était pas intéressé par la chasse aux nazis, et que, pourtant, on a conçu des lois, très rapidement, qui punissaient le nazisme.
Oui, mais la loi de 1950, sur les nazis et leurs collaborateurs, n’était pas faite pour les SS. Elle était faite pour les Juifs, ceux qu’on considérait comme des collaborateurs juifs, les membres des conseils juifs, les policiers des ghettos, les kapos des camps de concentration. Il y a eu des dizaines de procès contre les kapos.
En ce qui concerne Eichmann, Israël n’était pas très intéressé par l’idée d’un procès: c’est un homme, Fritz Bauer, procureur général du Land de Hesse, qui a forcé la main à Israël. Il a traqué Eichmann jusqu’en Argentine. Bauer était le héros du film «le Labyrinthe du Silence», sorti en 2014. Il est mort, certains disent de façon étrange, en 1968. Il était Juif, socialiste et homosexuel, donc une cible parfaite pour les nazis. Un nouveau film, sorti en Allemagne en octobre dernier, lui rend hommage: «Der Staat Gegen Fritz Bauer». Il est entièrement consacré à l’affaire Eichmann et doit sortir prochainement en France…
Le Moment Eichmann,
sous la direction de Sylvie Lindeperg et Annette Wieviorka,
Albin Michel, 304 p., 20 euros.
L’entretien : http://ift.tt/1Qc86fJ
Qu’est-ce qui soutient les élèves ?
Qu’est ce qui permet de faire réussir des élèves qui jusque là ne réussissaient pas ? Partant de l’analyse des dispositifs utilisés dans des structure expérimentales, comme les internats d’excellence ou des micro lycées, une étude diligentée par l’Ifé, le Commissariat à l’égalité des territoires et l’Acsé, élargit la question à celle du soutien aux élèves. L’ouvrage, où on retrouve des auteurs comme D Glasman, P Rayou, ou E Bautier par exemple, démonte avec lucidité les résultats, succès comme échecs, de ces structures. Il en découle des « invariants » du soutien scolaire et surtout une réflexion profonde sur l’aide. Une leçon qui s’adrese à tous les établissements et qui invite à un nouvel équilibre entre ce qui relève de la bienveillance, du culturel et du cognitif.
Je retiens :
Lutter contre la pensée magique
On entre ainsi dans la partie la plus interessante de l’étude qui lui donne sa valeur universelle. Les auteurs entreprennent de démonter les dispositifs utilisés et même les représentations des enseignants, qui s’avèrent somme toute assez classiques. » Les équipes que nous avons rencontrées partagent souvent une conception de la réussite des élèves et de l’aide à leur apporter basée sur quelques principes. Tout d’abord, une double logique semble guider leur action, celle selon laquelle « si l’élève travaille plus, il va réussir mieux » et celle selon laquelle « pour que l’élève travaille plus et mieux il doit être réconcilié, heureux en confiance avec l’activité scolaire ». » C’est l’idée que » Si on offre du soutien, les élèves vont progresser et c’est ce que l’on cherche « .
Mais ce qu’observent les auteurs c’est que » les élèves auxquels les dispositifs sont les mieux adaptés sont ceux qui ont le moins besoin d’aide, sont les plus autonomes et les plus au clair sur ce qu’ils dominent et ce qu’ils ne dominent pas ». Car les auteurs y voient une forme de pensée magique : » cette conception pourrait bien reposer sur l’idée d’un « effet magique du soutien », où les savoirs et l’entrée dans ces derniers, ainsi que les liens et les tissages entre les différents registres vont de soi… À l’épreuve des faits, la réalité n’est pas si simple et les soutiens offerts sont tour à tour détournés, délaissés, mobilisés et dans ces différentes configurations, on peut se demander si est soutenu ce qu’on pense avoir soutenu ou à l’inverse tout autre chose ». On retrouve dans cette analyse l’écho des travaux sur les malentendus et la nécessité d’expliciter les enseignements.
Le compte-rendu du Café pédagogique : http://ift.tt/1mx5W2w
Bruno Devauchelle : Inégalités et numérique à l’école : une question vive ?
Inégalités sociales, inégalités d’aspiration, inégalités scolaires… Ces expressions largement utilisées aussi bien dans les travaux de recherche que dans les discours politiques ne doivent pas masquer deux autres termes qui sont tout aussi importants et complémentaires : différence et fracture. Pour le dire simplement, tous pareils et pourtant tous différents. Or dans nos usages du numérique, nous sommes tous pareils et pourtant une analyse plus approfondie permet de mettre à jour ces différences.
Je retiens particulièrement à la question Numérique et égalité des chances
Arrive, à la suite des médias de masse, le numérique qui, contrairement au livre et à l’écrit, est dans tous les foyers, utilisé autant par les adultes que par les enfants. Y aurait-il alors une possibilité de renversement des différences et donc des inégalités ? Si tous les enfants accèdent aux objets numériques, n’y aurait-il pas une forme d’égalité des chances. La fracture numérique serait dans l’usage et pas dans la possession nous disent les chercheurs. Oui mais comment ? D’abord signalons que le monde scolaire n’a toujours pas fait son aggiornamento à propos de cette évolution essentielle des pratiques sociales par le numérique. Donc les inégalités continuent de s’appuyer sur les mêmes éléments antérieurs.
Suffirait-il que l’école développe l’usage du numérique pour que les choses changent ? Il est probable que non. En effet, il faut aller voir du côté de la qualité des pratiques et leur environnement pour approcher la question. Pour la lecture comme pour l’usage du numérique, on a tendance à oublier que la manière d’utiliser l’écrit dans un espace inscrit dans une dynamique de développement appuyée sur la relation humaine, une affectivité, des émotions, est déterminante. Il en est de même pour l’ensemble de l’environnement médiatique, télévision, photo, audio etc.
Le billet de Bruno Devauchelle: http://ift.tt/1Qc86fu
Revue de presse : Quelles technologies pour apprendre à apprendre ?
Il n’y a pas de questions plus récurrentes que celle de l’introduction des nouvelles technologies au sein de l’école. Quel peut être leur apport, et surtout, leur valeur pédagogique ? Nous permettront-elles d’apprendre différemment ? Dans cet article, l’auteur s’éloigne toutefois des débats – souvent rageurs – qui agitent les pédagogues ces temps-ci : on n’évoquera pas l’introduction des tablettes, de l’internet, des smartphones. On n’abordera même pas la question de l’apprentissage du code, du moins sous sa forme classique. L’article s’intéresse à des technologies expérimentales soit la réalité virtuelle, Minecraft et l’impression 3D.
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Les villes médiévales, des villes en transition
Le 2 décembre dernier, le film Demain, réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, est sorti en salle. Un « phénomène de société », selon un article du Monde du 3 février.
Il envisage de façon plutôt optimiste la question de la crise écologique, en présentant une série de microsolutions qui marchent. Parmi ces solutions, le concept de « permaculture » remporte la part du lion, illustré par l’exemple bien connu de Détroit, dans le Michigan.
Ville développée autour de l’industrie automobile, Détroit est aujourd’hui sinistrée par la crise industrielle, désertée par ses habitants qui avaient les moyens, laissant derrière eux un paysage urbain littéralement en friche. Une partie des habitants s’est alors retroussé les manches, pour cultiver ces friches urbaines, cherchant à produire au sein de la ville une partie des produits frais qu’ils consomment. Bref on cultive dans la ville, parce que la ville cesse d’être dense, et cesse d’être riche. Mais si on regarde en arrière, c’est ce qu’on a toujours fait avant le XVIIIe siècle. Alors, le Moyen Âge, pionnier de l’agriculture urbaine ?
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