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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire active

« Assassin’s Creed », toute une histoire à la Gaîté lyrique – LesInrocks

4 janvier 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La célèbre saga d’Ubisoft est prétexte à une exposition immersive et éducative à sur la création des jeux vidéo.

Centrée sur les deux derniers volets de la saga, le plus récent Odyssey (qui se déroule dans la Grèce antique) et Origins (dans l’Antiquité égyptienne), l’exposition fait écho au mode éducatif “Discovery Tour”, une extension active sur Origins (offerte aux visiteurs via un code de téléchargement) et qui s’appliquera, dans le courant de l’année, à Odyssey.

Dans ce mode, pas de missions délicates ni de combats hargneux, mais un univers totalement ouvert dans lequel il est possible de suivre (ou non) des visites guidées à valeur culturelle ajoutée. Les premières salles de l’expo présentent ainsi une partie de la base de données historiques sur laquelle repose Assassin’s Creed Origins ainsi que de nombreux dessins, esquisses et documents préparatoires issus d’une poignée d’épisodes de la série.

Behind the Game – L’expo au cœur d’Assassin’s Creed Jusqu’au 6 février, Gaîté Lyrique, Paris IIIe. Des rencontres et master class sont organisées parallèlement à l’exposition.

Le programme des ateliers pour les enseignants des cycles 2et 3 : https://www.reseau-canope.fr/ile-de-france/preac/images-et-creation/formations/ateliers-conferences/

-À lire : LesInrocks – « Assassin’s Creed », toute une histoire à la Gaîté lyrique

Crédit photo d’en-tête : Affiche « Behind the Game »• Crédits : Gaîté Lyrique

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

L’équilibre entre jeu et serieux | S’CAPE

11 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Concernant la question toujours sensible du nécessaire équilibre entre jeu et sérieux dans une séquence d’enseignement, S’CAPE précise les éléments essentiels suivants :

Ce fragile équilibre entre jeu et sérieux – certains auteurs évoquent plutôt une tension entre jeu et non jeu – dépend de la façon dont est construit l’escape game, mais aussi de la manière dont il sera mené (j’allais dire « joué ») par l’enseignant. Le lâcher-prise, qui se traduit par la diminution des temps d’intervention du professeur, se prépare en amont lors de la conception, notamment par la réduction des consignes dans les exercices afin de les transformer en énigmes.

Durant l’indispensable étape de débriefing, l’institutionnalisation des connaissances permettra de les extraire du jeu et de les transformer en savoir.

La phase de conception se révèle être cruciale et doit permettre ce passage de la consigne à l’énigme. Elle est loin d’aller de soi. Elle nécessite une certaine maîtrise didactique. En ce sens, le site S’CAPE offre des ressources et des scénarions plus qu’intéressants pour les enseignant.e.s souhaitant se lancer dans une telle démarche. Pour commencer, je vous invite à consulter l’espace « Aide à la création ».

L’illustration en tête de l’article met également en évidence l’importance des objectifs pédagogiques à l’oeuvre dans un scénario de ludfification ou de gamifcation.

Source : S’CAPE-L’équilibre entre jeu et serieux

Classé sous :Histoire active, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Révolution française : « Un peuple et son roi », un film exemplaire

6 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que hier je vous entretenais du projet de Netflix de produire une série fantastique sur la Révolution de 1789, je vous propose aujourd’hui de lire la critique de Dominique Godineau, professeure d’histoire moderne à l’Université Rennes 2, directrice des Annales historiques de la Révolution française, à propos du film de Pierre Schoeller Un peuple et son roi (2018).

Pour Dominique Godineau :

« Le film sonne historiquement juste. Le réalisateur insiste beaucoup (peut-être trop) sur son travail avec les historiens, son souci d’être au plus près de la documentation amassée. Alors, certes, tout·e historien·ne de la Révolution française, immergé·e depuis des années dans cette période, tiquera à un passage ou à un autre sur tel détail, telle parole, tel geste, ou s’interrogera sur le choix de représenter tel aspect ou tel moment et pas tel autre. Mais là n’est pas le plus important. Par-delà la véracité du détail, ce qui importe est l’impression d’ensemble, la capacité du film à rendre l’élan, l’atmosphère, les tensions, à rendre justice à celles et ceux qui ont fait la Révolution, avec leurs espérances, leurs craintes, leurs combats, tissés à la trame de leur vie quotidienne. »

Elle souligne également que «rares sont les films sur la Révolution française. Rares sont les films qui, en un temps où « le peuple » semble avoir disparu de notre vocabulaire et de notre horizon politiques, transformé en « classes moyennes » ou conjugué au « populisme », font du peuple un acteur politique collectif.»

De même, pour une fois, le réalisateur a su échapper « stéréotypes habituels lorsqu’il est question des femmes en révolution».

Enfin, comparant le peuple dans «Un peuple et son roi» et celui de la «La Marseillaise » (Renoir, 1938), l’évolution entre ces deux représentations «souligne les avancées historiographiques et les transformations de la société, et on ne peut que remercier Pierre Schoeller de les faire résonner dans son beau film».

Fort de cette caution scientifique, l’enseignant.e d’histoire dispose ainsi en 2018 d’une oeuvre cinématographique majeure à utiliser en classe par ses élèves.

—A lire : Un peuple et son roi. Pierre Schoeller / 2018 | Le genre et l’écran

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

« 11-11 : Memories Retold » : un jeu vidéo peut-il montrer l’horreur de la Grande Guerre ?

15 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment s’inspirer de la réalité de la guerre sans la trahir ? Et s’en détacher sans taire l’horreur ? Les développeurs de ce jeu sur 14-18 s’expliquent.

Le journal Le Monde nous présente de manière très intéressante le travail du Français Yoan Fanise, du studio Digixart Entertainment, à l’occasion de la sortie le vendredi 9 novembre dernier de son jeu vidéo «11-11 Memories Retold» sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. L’article nous permet de réfléchir notamment sur le travail de conception d’un tel jeu et des relations complexes entre un jeu vidéo et l’histoire. Dans un autre article, le journal présente « 8 jeux vidéo inspirés de la première guerre mondiale ».

Débutons par une présentation du jeu lui-même

11-11 Memories Retold raconte la Grande Guerre, de deux points de vue : celui d’un photographe canadien, Harry, et celui d’un ingénieur allemand, Kurt. Pour restituer leurs deux histoires, les créateurs du jeu ont donc consulté deux historiens, un Anglais et un Allemand.

S’inspirer du réel

Yoan Fanise explique s’être documenté grâce à la littérature, aux poèmes d’époque. Il explique également comment, pour lui le texte d’une carte postale écrite par son arrière-grand-pères, permet de dire en trois mots quelque chose d’émotionnellement intense. Il y a ainsi cette carte écrite en 1922 concernant son frère disparu : « Suis arrivé à bon port, mais las. Ai fait faire exhumation. Je n’ai plus aucun doute. »

« En quatre mots on comprend qu’il a retrouvé son frère. C’est quelque chose que je dis aux scénaristes, qui aiment bien écrire très long : parfois, en trois mots, on arrive à dire quelque chose de plus intense qu’en quarante. C’est important de voir des lettres avec des mots simples. »

Montrer le quotidien

Yoan Fanise évoque des lettres, des témoignages d’époque, qui décrivent des moments de joie, de camaraderie.

« 97 % du temps, les soldats ne se battaient pas. Ils jouaient aux cartes, créaient des liens. On s’est dit que ces moments, il fallait les montrer. Mais à partir du moment où ils connaissaient la date de l’assaut, la peur commençait à monter. Plus on s’en approche, plus elle monte. Ils savaient non seulement qu’ils pouvaient mourir, mais ils connaissaient aussi la date. »

Savoir se détacher du réel

Concernant son travail, Yoan Fanise assume prendre ses distances avec la réalité. Il montre ainsi l’importance de la narration dans le jeu vidéo :

« « 11-11 », c’est une fable. Il se passe des choses à la fin qui ne sont pas du tout crédibles. Les historiens ont sauté au plafond. Je leur ai dit qu’on en avait besoin pour la narration, pour faire vivre quelque chose de fort, provoquer une sorte d’électrochoc. Le but, c’est de faire réagir le joueur, de lui dire « tu vois, la guerre, c’est ça aussi ». »

La nécessaire « horreur de la guerre »

L’horreur s’invite par deux fois dans le récit, le temps d’autant de scènes de bataille. Pour Yoan Fanise,

« Ils sont importants, ces moments, parce que ce sont ceux où on se pose des questions morales. On le voit dans les lettres, la peur la plus grande, ce n’est pas celle de mourir, c’est celle de devoir tuer quelqu’un. Et de se préparer à devoir vivre avec le souvenir d’avoir tué. Et d’ailleurs, ce sont des témoignages qu’on entend chez tous les traumatisés de guerre, encore aujourd’hui. C’est rassurant : tant qu’on pense comme ça, ça veut dire qu’on est encore humain. »

Distraire malgré tout

Yoan Fanise le reconnaît volontiers : gamin, l’histoire ne l’intéressait pas. Il le regrette aujourd’hui, et entend œuvrer, à son niveau, à ce que les enfants d’aujourd’hui ne fassent pas la même erreur.

« Pourquoi cela n’intéresse pas plus les gens ? Il y a un problème dans la façon dont on raconte l’histoire. Donc il faut trouver un truc ! Et le nôtre, c’est de faire des jeux vidéo. »

Pour les scénaristes Stephen Long et Iain Sharkey,

« On veut faire une histoire distrayante, qui peut aussi trouver des échos dans notre histoire moderne. Pourquoi ? Parce qu’on vit dans un monde où il y a encore la guerre partout. »

  • A lire sur « 11-11 : Memories Retold » : un jeu vidéo peut-il montrer l’horreur de la Grande Guerre ?

Prolongements

En complément à cet , Le Monde a publié « 8 jeux vidéo inspirés de la première guerre mondiale ».

Abondamment traitée par la littérature et le cinéma, la guerre 1914-1918 inspire de plus en plus d’expériences vidéoludiques, du banal jeu d’action aux expériences plus marquantes.

Les 8 jeux sont

  • « Soldats inconnus : mémoires de la grande guerre », le plus touchant
  • « Battlefield 1 », le plus spectaculaire dont beaucoup considère qu’il a incité passablement de (jeunes) joueurs à s’intéresser à la Première Guerre mondiale
  • « Victoria II », le plus sophistiqué
  • « 1916 – Der Unbekannte Krieg », le plus cauchemardesque
  • « Verdun », le plus rugueux
  • « Red Baron », le plus rétro
  • « 11-11 Memories Retold », le plus impressionniste
  • « Sid Meier’s Ace Patrol », le plus léger

L’article : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/09/huit-jeux-video-inspires-de-la-premiere-guerre-mondiale_5381257_4408996.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1541790870

Crédit image : Un jeu de guerre qui se passe souvent loin du front. Bandai Namco

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre 

11 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre : Un jeu unique, inspiré de faits réels. Il est possible d’y jouer sur sa tablette ou un smartphone.

L’article sur l’AppleStore apporte des informations intéressantes sur la réalisation du jeu.

itunes.apple.com/ch/story/id1438504659

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies

Christian Savary : L’engagement sur Les Sentiers de la mémoire

9 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Professeur d’histoire-géographie au lycée Charles François Lebrun de Coutances (Manche), Christian Savary est aussi devenu un acteur majeur de la vie locale grâce à l’association Sentiers de la mémoire qu’il a créé en 2004. En quelques années cette association lycéenne est devenue un animateur de la petite ville normande et aussi une expérience humaine forte et fédératrice pour sa jeunesse.

Trouver du sens

Pas de chance. L’interview de Christian Savary commence alors que le président de la République vient de justifier une cérémonie en mémoire de Philippe Pétain, ex-maréchal. Et C Savary revient tout juste d’un périple qui l’a conduit, avec 84 jeunes, sur les derniers pas de Juifs baltes en passant par Riga, Vilnius, Kaunas, Treblinka, Auschwitz et Cracovie. Alors pour lui, « il est difficile de concevoir qu’en juillet on organise une grande cérémonie pour l’entrée de S Veil au Panthéon et que 4 mois plus tard on rende hommage à Pétain. C’est difficilement lisible pour les jeunes. Or le sens c’est justement ce qu’ils viennent chercher aux Sentiers de la mémoire ».

Lire la suite : Christian Savary : L’engagement sur Les Sentiers de la mémoire

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

14-18 : Semaine spéciale sur France Culture du 05 au 11 novembre 2018

2 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le 11 novembre 2018 s’achèveront 4 années de commémorations de la première guerre mondiale. France Culture nous propose une série d’émissions fort intéressante en lien avec le sujet. La présentation par la chaîne.

C’est un des paradoxes de l’époque : les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouveront en France pour célébrer 100 ans après la paix retrouvée, alors que le continent européen et le monde entier voient resurgir les sentiments nationalistes.

Pour revivre au plus près le premier conflit mondial alors que les derniers témoins ont disparu, pour comprendre les enjeux historiques, géopolitiques, culturels de cette grande guerre et de ses suites jusqu’à aujourd’hui, France Culture propose une semaine exceptionnelle.

Au programme, littérature,  histoire, documents d’archives, et deux points d’orgues dans les soirées du 10 et du 11 novembre : un concert-fiction « Apollinaire » en direct du studio 104 de la Maison de la radio le samedi, et la diffusion d’une coproduction exceptionnelle réunissant France Culture, Gallimard, La Comédie française et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale,  « Armistice », le dimanche 11 novembre.

A noter plus particulièrement l’émission de La Fabrique de l’Histoire d’Emmanuel Laurentin du lundi 5 novembre de 9h05 à 10h00: A l’est, la guerre ne s’arrête pas en 1918
Un grand entretien avec Ariane James-Sarazin (SR) directrice adjointe du musée de l’Armée pour l’exposition « A l’est, la guerre sans fin : 1918-1923 »
Après la signature de l’armistice, la guerre se poursuit à l’Est et au Proche-Orient jusqu’en 1923 : ponctuée de révolutions et de guerres civiles qui bousculent le travail des négociateurs de la paix, elle fait tomber des empires, crée de nouveaux pays et déplace des frontières.

Mais tout le programme mérite le détour. Avec le grand avantage de pouvoir les écouter en différer ou en podcast.

Source : La Grande guerre, cent ans après

Crédit image : La Grande guerre, cent ans après• Crédits : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP – AFP

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Chroniques de prof, une websérie historique : Entre-Temps

18 octobre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Nouvelle revue d’histoire Entre-Temps, nous propose une intéressante analyse comparative entre deux démarche de youtubeurs à nature historique soit NotaBene et Chroniques de prof. Quelques éléments pour vous mettre l’eau à la bouche.

Nombreux sont aujourd’hui les internautes qui proposent de nouvelles façons d’aborder la discipline historique sur internet. Parmi les différentes possibilités offertes par l’outil numérique, on assiste au développement de chaînes Youtube spécialisées dans la vulgarisation de l’histoire. Diffusant des contenus assez inégaux, certaines de ces propositions s’appuient toutefois sur un riche travail documentaire. Entre-Temps s’est intéressé au travail que réalise, depuis trois ans, l’enseignante Justine Defrance : Chroniques de prof, des courtes vidéos dans lesquelles elle traite de thématiques historiques diverses et qui vont donner naissance, fin 2018, à une nouvelle websérie : Time Warp dont elle vient de lancer la promotion sur les réseaux sociaux.

Ces Chroniques de prof sont à inscrire dans le développement foisonnant, depuis quelques années, de chaines Youtube en tout genre. Autour de la discipline historique, ce sont des dizaines, voire des centaines d’internautes qui se sont lancés dans des projets de vulgarisation de la discipline en produisant des vidéos aux contenus plus ou moins sérieux. Parmi eux, celle qui rencontre le public le plus large s’appelle Nota Bene, elle a été créée en 2014 et compte aujourd’hui près de 800 000 abonnés. Le succès de Nota Bene a déjà fait couler beaucoup d’encre et nous nous proposons de comparer ici les deux propositions.

— À lire la suite sur entre-temps.net/chroniques-de-prof-une-webserie-historique/

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Crowfounding : Secousse « 1848 ! Des peuples en révolution » | La Boîte à histoire

27 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Boîte à Histoire est un projet fondé à Paris par les jeunes diplômés animés par le désir d’explorer de nouvelles façons de faire de l’ histoire. Leur objectif est de proposer des formes inventives de médiations historiques en organisant des événements au cours de laquelle le public peut prendre part à des « expériences historiques ».

En 2018, alors que de nombreux événements de l’ histoire publique se concentrent sur 68 mai ou sur le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, ils ont eu l’idée de créer un festival de l’ histoire intitulé Secousse « 1848 ! Des peuples en révolution ». Ce festival traitera des révolutions et des mouvements de protestation massifs qui , en 1848, ont eu lieu et a eu un effet d’entraînement sur le monde entier. Il aura lieu le week-end du 21 au 23 septembre 2018. L’événement se tiendra dans le 10ème arrondissement de Paris, à La Colonie ainsi qu’à la médiathèque Françoise Sagan.

Leur présentation de l’association et du festival :

Parmi une douzaine d’ activités organisées par La Boîte à Histoire , les gens trouveront des activités historiques habituelles, comme une visite guidée de Paris révolutionnaire et une conférence de table ronde avec des spécialistes. Mais on y trouvera également  un jeu d’évasion, une mise en scène de lectures de sources historiques, la reconstitution d’un procès historique, un débat, via Twitter, entre les personnages historiques ainsi qu’un atelier d’histoire contrefactuelle.

Cependant, malgré des partenariats institutionnels conclus, ils ont besoin d’un petit coup de pouce financier pour assurer la faisabilité du projet. A cet effet, ils ont lancé une campagne de financement participative.

L’association : http://www.boiteahistoire.com/lassociation/

Le festival : http://www.boiteahistoire.com/2018/02/12/accueil/ (en attendant le site dédié qui sera mis en ligne cet été)

Faire un don : https://www.helloasso.com/associations/la-boite-a-histoire/collectes/festival-1848-des-peuples-en-revolution/don

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Les archives numériques : Un lieu d’apprentissage à l’école

19 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les projets de numérisation dans les humanités ont démocratisé l’accès aux sources au cours des dernières années. Les musées, les bibliothèques et les archives placent leurs fonds de textes, de films et d’images sur le scanner et les mettent en ligne – à la disposition de tous. Cependant, dans une tribune récente de Public History Weekly de John Anke, ce processus coûteux n’a de sens que si l’enseignement des compétences nécessaires à l’histoire à l’ère digitale suit le rythme des évolutions technologiques. Extraits traduits. 

Le constat de John Anke

Ces dernières années, la numérisation a progressé de manière beaucoup plus dynamique dans de nombreuses institutions de conservation de collections que dans le système éducatif allemand. La plupart de leurs efforts visent à développer de nouveaux services éducatifs intégrés à des plates-formes d’apprentissage et des manuels scolaires numériques. En revanche, leurs politiques de libre accès reçoivent peu d’attention lorsqu’il s’agit de l’apprentissage historique dans un monde numérique. 

Dans le même temps, les enseignants allemands sont très sceptiques quant aux avantages éducatifs des médias numériques : selon l’actuel « Digital Education Monitor » de la Bertelsmann Stiftung (2017), seul un enseignant sur quatre estime que les médias numériques contribuent à améliorer l’apprentissage des élèves. D’autre part, la majorité des élèves sont intéressés par les changements apportés dans les écoles. Quatre-vingt-deux pour cent recommandent à leurs enseignants « d’essayer quelque chose de nouveau avec les médias numériques plus fréquemment ». Alors, que diriez-vous de tenir une classe dans les archives numériques ou la bibliothèque numérique ?

L’avis de John Anke 

L’accès aux collections numériques complète de manière significative le traitement des sources dans les manuels d’histoire ou les documents scientifiques. Les sources numérisées créent une plus grande proximité avec l’original et sont donc propices à la transmission historique d’une manière critique des sources et des traditions. 

Dans ses séminaires universitaires et dans le cadre d’un projet pilote dans deux lycées, John Anke a également constaté que la recherche dans les archives d’images numériques amène les étudiants universitaires et les gymnases (lycéens) à s’interroger sur le contexte dans lequel les sources sont nées et ont été transmises. Cela ouvre la discussion sur la présence et la sélection des photographies ou des sources dans leurs manuels scolaires ou les médias.

Pour John Anke, travailler avec des sources numérisées permet aux étudiants de développer  les compétences nécessaires à la recherche de sources et au développement d’une compréhension critique de l’histoire même si l’accès aux archives physiques représentera toujours un plus indéniable.

L’article original et complet : The Digital Archive: An In-school Place of Learning

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