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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Cinéma. “Black 47”, le premier film sur la famine irlandaise, fait un carton | Courrier international

23 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Événement marquant de l’histoire de l’île, la grande famine du XIXe siècle n’avait jamais été portée à l’écran. C’est désormais chose faite. Le thriller, qui vient de sortir en Irlande, a été salué par la critique. 

La Grande Famine a enflammé les révolutionnaires et créé une diaspora très nombreuse et influente aux États-Unis, qui a été d’une grande aide après que l’Irlande a obtenu son indépendance en 1922 (Irish Independent). Elle n’avait jamais été racontée au cinéma jusqu’à aujourd’hui. En 2018, le réalisateur irlandais Lance Daly a franchi le pas avec son dernier long-métrage, Black 47, sorti en Irlande le 5 septembre. 

The Guardian livre quelques détails de l’histoire : “James Frecheville incarne un soldat irlandais qui rentre au pays en 1847 [pire année de la famine] après s’être battu dans les rangs de l’armée britannique en Afghanistan. En arrivant dans le Connemara, sur la côte Atlantique, il découvre que sa mère est morte de faim, que son frère a été pendu et que le reste de sa famille survit malgré la destruction des récoltes et la cruauté de l’État. Quand le soldat entreprend de se venger et de se rebeller contre l’autorité, les Britanniques enrôlent l’un de ses anciens camarades afin de le capturer.”

Pour l’instant, aucune date de sortie du film n’est connue pour la France ou la Suisse.

Source : Cinéma. “Black 47”, le premier film sur la famine irlandaise, fait un carton | Courrier international

Crédit photo : Une scène du film Black 47 de Lance Daly.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

13 Stories of Life on a Teacher’s Salary | Time

14 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La dernière édition du Times présente la situation économique de 13 enseignant.e.s américain.e.s au travers de leur portrait.Le regard porté sur la situation économique et social de ces enseignant.e.s et à travers eux le portrait du système éducatif américain est édifiant. Voici le portrait de Maddie McGarvey, 52 ans, professeur d’histoire.

Image

Maddie McGarvey for TIME/Economic Hardship Reporting Project Hope Brown, 52 U.S. history teacher at Woodford County High School in Versailles, Kentucky

The reality is that we have to spend a lot of our own money for our classroom. I spend money to buy my own copy paper. I bring food for my kids. We’re given about $50 per semester that we can spend on certain things for our classroom, but we always go above and beyond that. I usually end up spending about $400 every semester.

I’ve been teaching for 16 years, and I make about $55,000 a year. I work an extra job in guest services at Rupp Arena, sometimes multiple nights a week, making $9 an hour. My husband and I also started a business leading historical tours in the summer.

Right now, I have a broken tooth that I can’t afford to have fixed. I’ve had to take a sick day before because I didn’t have enough gas to make it to school. I donated plasma twice before my first pay day this year just for gas money. I was really embarrassed when I first had to start doing that because I think of myself as a professional. I have a master’s degree.

I wish people understood exactly what it takes to make a classroom work. Teaching is a science and it is an art, and we work really hard to be able to provide for our students. The schools in Kentucky are not failing like our governor wants people to think that they are. We do a really good job educating all kids that come before us. But we are not paid for the work that we do. I go in at 5 a.m. and I get off at 4 p.m., and usually that’s because I have to go to another job.

I love what I do. My kids are fabulous. There is not another job where you could have as many highs, as many lows, as much connection, as much challenge as there is in teaching. I can’t think of another job — maybe an ER doctor, I don’t know — where I can get the feeling that I do from teaching.

Source : 13 Stories of Life on a Teacher’s Salary | Time

Classé sous :sur le web

J’ai fait mon marché à #Ludovia15

13 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour mon deuxième retour consacré à l’édition 2018 de Ludovia, je vous propose une sélection de solutions, de plate-formes ou d’applications que j’ai découvertes à Ax-les-Thermes.

Cadre21

Lors du sommet numérique de Montréal, j’avais déjà eu l’occasion discuter avec Jacques Cool de sa société CADRE21. Cadre 21 propose une offre de formation continue en ligne et a l’ambition, après le Québec, d’essaimer dans toute la francophonie.

Depuis le sommet du numérique, Cadre21 a été choisi par le ministère de l’éducation québécois dans le cadre de son Plan d’action numérique pour faire partie du « combo » de base de la formation (voir les infos ici : http://www.education.gouv.qc.ca/dossiers-thematiques/plan-daction-numerique/plan-daction-numerique/) qui démarre à l’automne. Dans le cadre des combos numériques le RÉCIT et CADRE21 proposent des ressources de formations destinées aux enseignants et enseignantes, aux conseillers et conseillères pédagogiques, ainsi qu’aux gestionnaires d’établissements scolaires. Ces ressources peuvent être utilisées de plusieurs façons : formation individuelle, préparation pour l’animation de formations en présence, mise à niveau des connaissances, exploration de nouveaux sujets. Ce combo comporte trois domaines

  • robotique
  • laboratoire créatif
  • flotte d’appareil

Les formations en ligne de Cadre21 abordent les stratégies pédagogiques, les compétences TIC et la gestion de classe. La vidéo ci-dessous résume l’offre proposée :

https://www.youtube.com/watch?v=pO2lbuwMz3M

Globalement, cette offre de formation est une offre de formation individuelle où chacun avance à son rythme. Au fur et à mesure de sa progression, la personne reçoit des badges attestant de son niveau de compétence. Le dispositif comprend 4 niveaux :

  • Exploration
  • Réflexion
  • Rétroaction
  • Reconnaissance

https://youtu.be/56XTYu5SLUs

Ce dispositif est intéressant en complément à des offres de formations collectives.

Cood.fr

Cood.fr est une plateforme d’e-learning dédiée à l’accompagnement au numérique pour les enfants de 4 à 17 ans.

https://youtu.be/fcozF6F243w

Un ensemble d’établissements scolaires peut être connecté et déposer ses séquences pédagogiques comme disposer de contenus à leurs intentions. On peut donc concevoir cood.fr comme une plate-forme de mutualisation.
Cood.fr propose une pédagogie active, par le jeu, qui offre une expérience digitale à laquelle de nombreux jeunes sont habitués. C’est aussi des outils et des contenus fournis clés-en-main au service de l’enseignant.e. Ainsi, Cood accompagne aussi bien l’enfant en autonomie chez lui ou en classe avec son enseignant.
Les axes couverts sont : le codage, la robotique, la sécurité informatique, la protection des données, l’internet des objets, la culture du numérique.
On y trouve une application des notions de maths et de physique apprises en cours (variables, conditions, boucles, algorithmes), des démarches de résolution de problèmes et de développement de l’esprit critique. Globalement, la plate-forme propose des ressources indexées au cadre référentiel européen des compétences numériques DIGICOMP.
Concernant ce référentiel celui-ci s’organise pour la France en cinq domaines et seize sous-domaines de compétences :

  • « Information et données », qui concerne la recherche d’information et le traitement des données et intègre les questions d’éducation aux médias et à l’information.
  • « Communication et collaboration », qui traite des interactions et de ce qui relève de la netiquette, du partage de contenus.
  • « Contenus », domaine dédié à la création de contenus numériques du plus simple au plus élaboré, y compris des programmes informatiques. On y aborde aussi les questions relatives aux droits de publication sur les réseaux.
  • « Protection et sécurité » : ce domaine traite de tout ce qui concerne la sécurité du matériel mais également de la santé et de l’environnement ainsi que la protection des données personnelles.
  • « Environnement numérique » qui traite des compétences qui permettent à un individu de s’insérer dans un monde numérique et de comprendre son fonctionnement.

pix.fr

Pix.fr est une plate-forme qui se base également sur le cadre européen des compétences numériques. PIX est un projet public de plateforme en ligne d’évaluation et de certification des compétences numériques, en cours de développement. C’est le remplaçant du B21. Sa présentation :

En conformité avec le cadre de référence européen DIGCOMP, PIX évaluera les compétences numériques sur 8 niveaux et 5 grands domaines :

  • Informations et données
  • Communication et collaboration
  • Création de contenu
  • Protection et sécurité
  • Environnement numérique

Les épreuves évalueront les connaissances mais également les savoir-faire et la capacité à identifier les enjeux du numérique.

Les modalités d’évaluation sont assez innovantes, puisqu’au-delà de simples QCM, plusieurs épreuves privilégient la mesure de compétences à partir d’activités réalisées dans leur environnement numérique réel : interactions, manipulations de fichiers, résolutions de problèmes, productions créatives, etc.)

Quelques indicateurs ont été rendus publics à l’occasion de Ludovia.

La plateforme compte 50 000 utilisateurs actifs. Depuis septembre 2017, 6 millions d’épreuves ont été passées. 8 000 certifications Pix ont été délivrées en l’espace de quelques mois. Pix est la première Startup d’État à sortir de son incubateur pour se constituer en groupement d’intérêt public. La plateforme est gérée par une équipe-produit de 23 personnes dont 10 développeurs. Elle prépare maintenant son lancement officiel pour devenir un véritable service public numérique national.

Les perspectives de déploiement concernent l’ensemble des collégiens et lycéens à partir de la classe de 4ème pour la rentrée scolaire 2019-2020, ainsi que les étudiants.

klassroom.fr : la communication parents-professeur réinventée

L’application klassroom.fr a choisi d’organiser la communication parents-professeur de manière familière aux utilisateurs de médias sociaux (Facebook, Twitter).

L’interview de Franck-David Cohen (klassroom.fr) à Ludovia#15 :

La bonne communication entre les parents et les professeurs est essentielle pour le succès des enfants à l’école. Klassroom gère la communication de façon simple, instantanée et sécurisée. Des moments de vie de la classe à partager ? Un message à faire passer ? Des devoirs à faire ? En quelques clics, avec Klassroom, les parents sont informés.

Mais c’est l’enseignant qui « dicte » le rythme et gère le fil de la communication. L’application est non intrusive pour l’enseignant. En effet, les demandes des parents (retard, absence, demande de rendez-vous) sont cadrées par l’application.

L’enseignant peut insérer un coupon réponse en bas d’un message ou demander aux parents de choisir une réponse prédéfinie. Les réponses ne seront vues que par l’enseignant.e. L’enseignant choisit aussi les heures et jours de diffusion des messages et de réception des demandes des parents. Il peut les programmer.

Klassroom.fr permet ainsi de remplacer le cahier de liaison par un outil ultra simple, géré depuis le smartphone (ou le PC), d’envoyer un message à tous les parents aussi simplement qu’on enverrait un texto à un ami, voir en direct sur son téléphone quels sont les parents qui ont vu le message, ne plus avoir à mettre en page les mots, les photocopier, les découper, les faire coller, vérifier les signatures…

Le témoignage d’enseignant.e.s :

La sécurité est également au coeur de l’application.

Au niveau des tarifs, l’application est gratuite pour les parents, les enseignants et les écoles. Certaines fonctionnalités sont cependant payantes pour les parents. C’est donc un modèle Freemium.

Crédit image : Pixabay – CC0 Creative CommonsLibre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Ludovia, Outils enseignement

Wikiconcours lycéen – CLEMI

5 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce dispositif, organisé pour la sixième année consécutive, associe le CLEMI à Wikimédia France pour proposer aux lycéens et lycéennes de contribuer à Wikipédia (création d’articles et enrichissement de contenus existants).

Le projet s’inscrit dans une démarche d’éducation aux médias et à l’information (EMI) ainsi que d’éducation au numérique. L’écriture collaborative est au centre du travail et mobilise des compétences essentielles telles que savoir chercher, savoir organiser, savoir vérifier, savoir publier.

Deux modalités de contribution sont proposées :

  • Améliorer un article existant considéré comme à l’état d’ébauche ;
  • Créer un article, en ayant vérifié sa pertinence encyclopédique.

Inscriptions : jusqu’au jeudi 1er novembre 2018

Toutes les informations pratiques : Wikiconcours lycéen – CLEMI

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Jean-Michel Blanquer à Ludovia : « Je vous ai compris » ?

3 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une semaine et demie après mon retour de Ludovia#15, il est temps pour moi pour un retour sur cette édition. Dans ce billet, je vous propose un décodage de la présence et du discours de Jean-Marie Blanquer, ministre de l’éducation nationale.

Médiatiquement cette édition a bien entendu été marquée par la présence de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale lors de la journée du mardi. Il a fallu attendre cette 15e édition pour qu’un ministre de l’éducation, le plus improbable peut-être relativement aux questions du numérique éducatif, débarque en Ariège.

Il s’est agi d’une double reconnaissance.

La première reconnaissance est celle du travail accompli par Aurélie Julien et Éric Fourcaud et de la place acquise par la manifestation en quinze ans ainsi que l’a souligné le ministre dans son discours à Ax-les-Thermes.

La seconde est celle de la communauté éducative qui participe, produit, éduque, collabore, vibre en Ariège. En choisissant Ludovia et ses participants pour présenter délibérément sa vison et son plan numérique, il a prend cette communauté éducative à témoin et s’engage d’une manière particulière envers ses membres. Il l’a élevée au titre de LA référence en matière du numérique éducatif en France.

Symboliquement aussi, le cœur du numérique et de l’éducation français s’incarne loin de Paris, non seulement en Ariège, mais également comme l’a évoqué le ministre, à Poitiers, qualifiée par le ministre de capitale de l’éducation, notamment autour de l’équipe de Jean-Francois Cerisier. Le numérique se décentre ainsi lui aussi doublement. C’est aussi une rupture par rapport aux politiques suivies par ses prédécesseurs. Elle est signifiée durement avec l’arrêt du plan d’équipement numérique du gouvernement précédent.

Concernant ce dernier élément, c’est au détour d’une phrase que la politique d’équipement précédente est mise au rebut au profit du BYOD :

« L’appui de l’État aux collectivités en matière d’équipements numériques peut prendre des formes variées. Si la modalité d’amorçage en cours de déploiement consiste à co-financer l’achat par les collectivités d’équipements mobiles (« plan tablettes »), la très large diffusion de ces équipements au sein de la population et leur renouvellement technique rapide conduisent à privilégier désormais le développement de projets dits « AVEC » (ou « BYOD », « Bring Your Own Device ») reposant sur l’usage en milieu scolaire de leur propre équipement par les élèves.((http://www.education.gouv.fr/cid133192/le-numerique-au-service-de-l-ecole-de-la-confiance.html#Enseigner_au_XXIe_siecle_avec_le_numerique)).

Cette dernière a été déclinée autour de 5 axes :

  • Placer les données scolaires au cœur de la stratégie numérique du ministère
  • Enseigner au XXIe siècle avec le numérique
  • Accompagner et renforcer le développement professionnel des professeurs
  • Développer les compétences numériques des élèves
  • Créer de nouveaux liens avec les acteurs et les partenaires de l’École

Pour le ministre, les potentialités du numérique représentent un levier de transformation puissant pour accompagner la politique ministérielle dans toutes ses dimensions : transformation pédagogique, avec le numérique au service des apprentissages et de leur évaluation, formation aux enjeux et aux métiers de demain, simplification des relations avec les usagers, modernisation du fonctionnement de l’État avec des systèmes d’information repensés. Le nouveau mantra du ministère se définit sous la maxime

« Le numérique au service de l’École de la confiance »

En effet, durant la conférence de J.-M. Blanquer, cette notion de « Ecole de la confiance » reviendra à plusieurs reprises comme une forme de mantra. Par certains aspects, « Le numérique au service de l’École de la confiance » n’est pas sans faire penser aux slogans de 1984 d’Orwell.

i-war-is-peace-freedom-is-slavery-ignorance-is-strength

Si la prestation de Jean-Michel Blanquer a été solide à Ludovia et qu’il s’est mû avec un plaisir évident à nouer le dialogue avec ses interlocuteurs, malgré le dispositif d’accompagnement ministériel et sa lourdeur co-substantielle, des tensions apparaissent rapidement néanmoins entre la reconnaissance ministérielle des acteurs de Ludovia (enseignant.e.s ou communautés de pratique) et les intentions réelles du ministre énoncées dans son discours d’orientation à propos du numérique à l’école. Elles interrogent aussi sur le sens réel de la politique numérique prônée par le ministre.

1. La fascination techniciste


« Comme dans toute branche économique, une augmentation de la production de l’école peut être réalisée grâce à un apport supplémentaire de moyens ou grâce à une augmentation du rendement par unité de producteur, ou encore par une combinaison des deux. Une saine économie stipule évidemment la seconde voie qui réalise une augmentation de la productivité et par conséquent un abaissement du coût : avec un investissement constant, la production s’accroît. »

Walo Hutmacher, Les machines électroniques au service de l’école, 1966


D’un côté, on retrouve la fascination de l’outillage techniciste :

Les innovations numériques au service de l’efficacité pédagogique

Le développement de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine scolaire va modifier les pratiques quotidiennes des professeurs en les aidant par exemple à recommander des contenus ou des ressources ou encore à apporter une assistance à l’évaluation et à la correction des travaux de leurs élèves. L’IA pourra également révéler de nouvelles informations sur les parcours d’apprentissage des élèves. Elle permettra ainsi aux professeurs de mettre en oeuvre des situations d’apprentissage et un accompagnement plus proches des besoins de chaque élève.

L’évaluation régulière des élèves devient un outil d’apprentissage à part entière. Le numérique va permettre d’expérimenter une évaluation renforcée, s’appuyant sur une meilleure valorisation des données et des capacités de partage améliorées au sein de la communauté éducative. Les élèves pourront s’entraîner, s’autoévaluer, participer à des moments de diagnostic reposant sur des contenus adaptés à leur niveaux et/ou à leurs besoins. Ces dispositifs contribueront également à décharger les professeurs de certaines tâches de correction fastidieuses en leur fournissant les outils qui donnent la possibilité d’individualiser davantage leur action auprès de chaque élève.

Le déploiement progressif des objets connectés dans tous les domaines de la vie sociale incite à mettre ces différents produits interactifs et communicants au service des apprentissages. Demain, les écrans ne seront très probablement plus l’interface dominante entre les individus et les machines. Qu’il s’agisse de suivre ses progressions (avec des bracelets dédiés à l’éducation physique et sportive), de récupérer des données sur des capteurs de toute nature (lunettes, drones, objets domotiques, etc.) ou encore d’apprendre à programmer (des robots par exemple), les objets connectés vont enrichir et renouveler considérablement les modalités d’apprentissage.

Les simulations immersives (réalité augmentée, réalité virtuelle) permettant aux élèves d’entrer dans des expériences à partir de situations authentiques constituent une autre perspective structurante en matière de pédagogie. Ce champ apparaît en effet particulièrement prometteur pour parvenir à un apprentissage par compétences, notamment dans les voies professionnelles et technologiques.

Les possibilités offertes par la technologie blockchain génèrent également de nouvelles opportunités pour l’éducation nationale, s’agissant notamment de la dématérialisation des diplômes, de la certification des compétences et de la valorisation de ressources libres et ouvertes créées par les professeurs.

Dans sa chronique éducation, Philippe Watrelot pointait sous ce discours une forme de taylorisme éducatif, le fantasme d’une personnalisation et le risque que les apprentissages ne se résument à une répétition de la même tâche jusqu’à ce qu’elle soit bien exécutée.

« En fait avec la généralisation des bases de données d’exercices, on peut aboutir à l’image d’enfants tous penchés sur leurs tablettes avec un casque sur les oreilles et répétant les exercices. Cette image vous semble excessive ? C’est pourtant celle qu’on trouve en visionnant les reportages sur le programme PARLER en CP, piloté par « Agir pour l’École » et l’institut Montaigne et qui a les faveurs du Ministre et de son conseil scientifique.»

Ce taylorisme éducatif concernerait non seulement les élèves, mais également les enseignants :

« Le taylorisme éducatif ne concerne pas que les enfants mais aussi les enseignants. Il y a transformation de leur rôle dans cette perspective. Leur rôle d’expert est remis en question dans la mesure où c’est l’algorithme (et demain l’IA) qui décide de la progression des élèves et des réponses appropriées à lui apporter.»

Cette tentation n’est absolument pas nouvelle. Elle se retrouve depuis début du 20e siècle au moins avec chaque nouvelle technologie introduite en classe (film, radio, télévision, laboratoires de langues, micro-ordinateur, etc.) ainsi que l’avait observé en 1986 Larry Cuban dans son ouvrage « Teachers and Machines: The Classroom of Technology Since 1920 ».


« I believe that the motion picture is destined to revolutionize our educational system and that in a few year it will supplant largely, if not entirely, the use of textbooks.

I should say that on the average we got about two percent efficiency out of schoolbooks as they are written today. The education of the future, as I see it, will be conducted trough the medium of the motion picture… where it should be possible to obtain one hundred percent of efficiency. » [Thomas Edision, 1922, cité par Cuban (1986):]


Imposées par le haut et pour résoudre des problèmes de productivité définis et conduits par des non-enseignants, toutes ces innovations ont rarement, pour ne pas dire jamais, réussi leur implantation en classe une fois leur effet de nouveauté évaporé (Cuban 1986 : 54). Notamment parce que, pour Cuban (1986 : 56) :

« adopting technological innovations to improve classroom efficiency offers a view to teaching as a technical process of applying knowledge, skills and tools to students. The teacher, in this view, is a technician. »

Pour Cuban, les technologies adoptées par les enseignants doivent répondre aux critères suivants : être simples, durable, flexible et répondre aux problèmes définis par les enseignants eux-mêmes.


« The tools that teachers have added to their repertoire over time (e.g. chalkboard and textbooks) have been simple, durable, flexible, and responsive to teacher-defined problems in meeting the demands of daily instruction. » (Cuban 1986 : 58)


2. Un levier pour changer les pratiques pédagogiques

Dans son volet « Développer les compétences numériques des élèves », le numérique est aussi convoqué en creux pour amener potentiellement à un profond changement des pratiques pédagogiques, comme pour introduire de nouveaux enseignements :

Développer les compétences numériques des élèves

Des compétences numériques de plus en plus présentes dans les enseignements

Les enseignements portant spécifiquement sur le numérique ou utilisant des ressources et outils numériques contribuent au développement chez les élèves de compétences clés de la société et du monde professionnel du XXIe siècle : la créativité, l’innovation, le travail en groupe, le travail en mode projet ou encore l’autonomie.

Rien de nouveau non plus sous le soleil, dirait Larry Cuban puisque, à l’arrivée de chaque nouveauté technologique, cette dernière est dotée des vertus devant amener ou permettre un changement des pratiques scolaires. Cela ne manque d’ailleurs pas de combler les tenants progressistes de la pédagogie qui, pour certains, deviennent des alliés objectifs des tenants du management scientifique.

Il est à noter que, parlant dans le cadre de Ludovia, à aucun moment dans ce discours d’orientation générale il ne sera fait mention de l’intérêt ou de l’importance pour mener à cette transformation de l’école des différentes communautés ou réseaux d’enseignants, présents en Ariège qui irriguent l’école à partir des questions et des problèmes que se posent les professionnels eux-mêmes. Il en est de même concernant les parents d’élèves.

Le ministre parlera ainsi de mieux accompagner les acteurs de la Edtech ou de renforcer le partenariat avec les collectivités locales, mais à aucun moment de soutenir les collectifs d’enseignants ou de parents d’élèves. Concernant les parents d’élèves, le numérique n’est ainsi valorisé que dans la perspective de leur simplifier les démarches administratives.

Toutes les caractéristiques d’une démarche techniciste développée dans une logique purement top-down sont présentes.

Choisissant Ludovia pour produire son discours de politique d’orientation à propos du numérique, Jean-Michel Blanquer a professé des propos qui sous l’apparence de la reconnaissance des acteurs présents présente des accents et certaines similitudes avec la démarche adoptée par Général de Gaulle dans son discours au Forum d’Alger en 1958 ((A lire : Kaufmann, L. (1993). De Gaulle au forum d’Alger: une micro-lecture du discours du 4 juin 1958. Cahiers de l’ILSL, 4, 1993. pp. 57-75))

A méditer… et à suivre attentivement.

Classé sous :Ludovia, Opinions&Réflexions

La visite de Jean-Michel Blanquer à #Ludovia15

21 août 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La visite du ministre de l’éducation, première du genre, Jean-Michel Blanquer à l’occasion de #Ludovia15

Classé sous :Ludovia

#Ludovia15 : lundi 20 août 2018

21 août 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La mise en place de l’accueil et la réunion des blogueurs en images

Classé sous :Ludovia

« Je fabrique, donc je sais » ou le retour de la culture pragmatique | Ann-Louise Davidson

13 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ann-Louise Davidson, professeure au Département d’éducation de l’Université Concordia, s’applique à démontrer que l’univers numérique dans lequel nous baignons n’est ni compliqué ni réservé aux experts en programmation. J’ai eu le plaisir de la rencontrer durant mon séjour ce printemps à l’occasion du sommet du numérique à Montréal. Elle est interviewée ici par la journal Le Devoir. Points forts.

Ann-Louise Davidson a elle-même été initiée au début de l’adolescence au langage de la programmation, le « code ». Elle se réjouit des initiatives lancées au Canada et aux États-Unis pour l’enseigner dans les écoles, tout en demeurant sur ses gardes. « Il y a tout un mouvement qui est train de prendre forme, mais apprendre à coder, ce n’est pas suffisant. Il faut apprendre à faire quelque chose avec le code. »

https://youtu.be/uTEzpk0i5Yw

Selon elle, la programmation informatique est avant tout un outil permettant de créer des objets ou de l’information, et surtout de mieux comprendre le monde dans lequel nous évoluons. « Quand on est capable d’utiliser ses connaissances au quotidien, on peut sauver ses objets, ses finances et se protéger comme consommateur. »

Elle souhaite que notre société renoue avec sa « culture pragmatique » et remette en valeur la fabrication de biens ou d’information, pour que les consommateurs deviennent aussi des producteurs. « Je fabrique, donc je sais », résume-t-elle, en adaptant la célèbre formule du philosophe René Descartes.

À l’époque, le boulanger pouvait faire du pain, mais il savait aussi construire une maison, illustre la professeure. Pourquoi ne pourrions-nous pas à notre tour cumuler les aptitudes, y compris celles qui touchent le monde numérique ?

« Ce que je voudrais, c’est que l’école soit un peu plus en lien avec le réel et un peu moins théorique, affirme-t-elle. C’est certain que la théorie fait partie de la scolarisation, mais il y a autre chose. »

Source : Ann-Louise Davidson appelle au retour de la culture pragmatique | Le Devoir

Crédit photo : Annik MH de Carufel Le Devoir. La professeure Ann-Louise Davidson devant la table de jeux qu’elle a créée avec ses étudiants.

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

#ApollinR18 | Site des Lettres de l’Académie de Nice

7 juillet 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Des enseignants de l’académie de Nice et de trois autres – Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse – se lancent dans un projet interacadémique appuyé sur l’un des axes proposés dans les TraAM 2018-19.

Faire collaborer les élèves à la publication d’une édition de textes d’Apollinaire, enrichie par des productions numériques et en particulier orales. 

Pourquoi avoir choisi Apollinaire?

ApollinR18

Le 9 novembre 1918 disparaissait le poète, atteint par la grippe espagnole. Il meurt deux jours avant l’armistice et après avoir survécu à une grave blessure à la tête. Le projet se situera donc dans le contexte de la commémoration de la fin de la Première guerre mondiale. Mais surtout, l’oeuvre d’Apollinaire se prête particulièrement à un projet d’édition collaboratif alliant la voix et l’image pour des élèves des écoles, des cycles 3 – 4 et du lycée. 

L’oeuvre d’Apollinaire fait aujourd’hui partie du domaine public, La BNF et Gallica disposent de ressources importantes de même que la BRNEDU.

Une action sur Twitter ouverte à tous:

Vous êtes Professeurs des écoles ou enseignants du second degré, alors participez à l’action #ApollinR18 en programmant des travaux inspirés de l’oeuvre du poète avant le 9 novembre 2018 et publiez-les sur votre compte Twitter le jour J en mentionnant le mot dièse dédié:

  • des textes à la manière de…
  • des calligrammes photographiés
  • des productions oralisées
  • …

Une autre idée à partager? Contactez le IAN de l’académie de Nice afin que votre proposition soit mentionnée: ian.lettres(at)ac-nice.fr – (Rempalcez (at) par @)

Une page dédiée au projet sera alimentée régulièrement.

Source de l’information : Site des Lettres de l’Académie de Nice

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Suisse : Quelle alternative à WhatsApp en milieu scolaire?

27 juin 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Genevey nous a concocté un très utile comparatif pour trouver une alternative à l’utilisation de WhatsApp en milieu éducatif. Merci à lui.

De (très) nombreux enseignants utilisent WhatsApp via un groupe de classe pour communiquer avec leurs élèves et faire de la gestion de classe. Par ailleurs, de nombreux enseignants utilisent WhatsApp entre eux pour s’échanger des informations sur les élèves (absences, souci de comportement…). Tout comme pour l’utilisation de DropBox, cela pose un certain nombre de problèmes légaux; en particulier dans la mesure où les données ne sont pas hébergées en Suisse ni soumises à un for juridique suisse ou à un accord spécifique entre la Suisse et l’entreprise. À cela s’ajoute enfin le fait que WhatsApp vient d’augmenter l’âge minimum dans la « région européenne » (qui inclut nommément la Suisse) pour l’utilisation de son logiciel de 13 à 16 ans. Sans exception. Mais aussi sans volonté claire de procéder à un contrôle de l’âge de ses utilisateurs.

Le tableau de comparaison :

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Lire l’article de Frédéric pour son analyse : Quelle alternative à WhatsApp en milieu scolaire? Mitic & Education

Crédit image : Pixabay. CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Médias et technologies

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

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La conjuration de l’hôtel d’Erlach – Blog Musée national suisse

21 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après avoir débuté en France, la révolution de juillet 1830 s’étendit très vite à une grande partie de l’Europe. Les peuples se révoltèrent contre le retour au pouvoir de la noblesse et insufflèrent un nouvel élan aux libéraux dans leur lutte pour la liberté, l’égalité et la souveraineté du peuple. Soufflant également dans la Confédération […]

Tirés de nos archives

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Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

24 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de […]

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L'invention du monde. Une géographie de la mondialisation

22 juin 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’invention du monde. Une géographie de la mondialisation. – Les Clionautes Compte-rendu d’un livre où, au travers du thème de la mondialisation, les auteurs mènent une réflexion fouillée sur l’outil cartographique et l’intérêt du cartogramme. A l’enseignant ensuite de s’interroger sur son utilisation de la carte en classe (tags: Histoire Mondialisation Cartographie)

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Facebook et le web sans se casser les dents | Stephanie Booth

27 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La présentation de Stephanie Booth utilisée hier utilisé dans le cadre de sa conférence à l’attention des élèves de l’ECCG de Monthey. Basique, mais efficace. Pour un meilleur confort, allez sous « More », puis « Fullscreen ». Facebook et le web sans se casser les dents on Prezi

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La visite de Jean-Michel Blanquer à #Ludovia15

21 août 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La visite du ministre de l’éducation, première du genre, Jean-Michel Blanquer à l’occasion de #Ludovia15

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L'énigme du roi Arthur | Sciences humaines

18 décembre 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’énigme du roi Arthur | Sciences humaines Le roi Arthur a-t-il vraiment existé ou n’est-ce qu’un mythe? L’histoire de ce personnage n’est pas sans rapport et similitude avec celle de Guillaume Tell. Dans les deux cas, leur «histoire» constitue un témoignage précieux, non pas sur les temps où ils auraient vécu, mais sur les sociétés […]

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“Album(s) d'Auschwitz”, un documentaire en avant-première | Télérama

21 janvier 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trois cents photos prises par des SS témoignent de la banalité du mal à Auschwitz, en 1944. Le documentaire de William Karel et Blanche Finger est proposé en avant-première du samedi 21 janvier à 19h00 au dimanche 22 janvier 23 h00 sur Télérama.fr. Il sera ensuite diffusé mardi 24 janvier sur France 2. via“Album(s) d’Auschwitz”, […]

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Les deux pays sont convenus d’un échange d’enseignants du primaire et du secondaire pour améliorer leurs relations et passer outre un lourd contentieux sur l’Histoire.

7 mars 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Des échanges de professeurs pour unifier l’Histoire entre la Chine et le Japon : Actualités > Actualités : Aujourd’hui le Japon

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