-
A l’ouest de l’Allemagne, le plus important centre d’enquête sur les crimes nazis poursuit son travail. A Ludwigsbourg, travaillent six anciens juges et procureurs allemands qui ont fait de la chasse aux derniers criminels nazis leur raison d’être. Ce sont eux qui ont obtenu en mai 2009 l’extradition des Etats-Unis de John Demjanjuk. Le procès de l’ancien gardien de camp a débuté à Munich en novembre dernier.
-
Les efforts investis depuis 30 ans par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec pour corriger la représentation des minorités culturelles dans le matériel didactique semblent avoir porté leurs fruits, du moins en ce qui concerne la représentation de la minorité musulmane. Pour ce qui est de la représentation du génocide subi par les juifs lors de la Seconde Guerre mondiale, le contenu informatif laisserait plutôt à désirer. Ces deux constats découlent de travaux réalisés à la Chaire de recherche du Canada sur l’éducation et les rapports ethniques.
Résultats de la recherche pour : Génocide
Violence de guerre, violences coloniales, violences extrêmes avant la Shoah | Revue Mil neuf cent
-
Il s’agit d’un compte-rendu d’un numéro de la Revue d’histoire de la Shoah qui, en 2008, conviait ses lecteurs à l’étude des liens existants entre les violences déployées par le monde industrialisé avant la Seconde Guerre mondiale et le crime, longtemps pensé comme incommensurable, de la Shoah. À partir du milieu du XIXe siècle, en effet, les civils deviennent, parfois massivement, des cibles que l’on met en camp, que l’on affame, que l’on massacre. Ces violences s’installent en terrain colonial mais aussi en Europe. Si la question des filiations intellectuelles de certaines de ces pratiques avec la mécanique nazie se pose, plus largement voit-on émerger des manières de tuer et de mettre à mort nouvelles qui annonceraient les barbaries du milieu du XXe siècle? Ce volume traitement aussi le cas des violences des guerres civiles (Russie, Espagne).
Le petit curieux: Colonisation, décolonisation: ressources vidéos
Le petit curieux propose à ses élèves d’enrichir leur cours sur le colonialisme à travers quelques vidéos trouvées sur le net. Il nous propose ainsi une sélection comportant:
- Zoos humains, de Pascal Blanchard et Eric Deroo (2002)
- Le roi blanc, le caoutchouc rouge et le sang noir, de Peter Bate (2004)
- Namibia, genocide and the 2nd Reich, documentaire de la BBC (2005)
- Afrique 50, de René Vautier (1950)
- L’ennemi intime, de Florian Emilio Siri (2007)
- La bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo (1966)
Pour chaque film, nous disposons d’une présentation synthétique de celui-ci ainsi que d’un extrait vidéo issu de youtube, dailymotion ou google video.
Le petit curieux: Colonisation, décolonisation: ressources vidéos
Comprendre les origines de la Shoah
Pendant longtemps, les historiens ont pensé que toute la Shoah avait été planifiée avant le déclenchement de la guerre germano-soviétique ; ensuite est venue une école d’historiens, plus attentive à la complexité du processus révélé par les documents – en particulier au rôle des initiatives prises par les agents locaux du génocide – qui a douté et, au contraire, défendu la thèse selon laquelle rien n’avait été planifié avant juin 1941 : la Shoah serait progressivement sortie de la radicalisation de la guerre, à partir d’août 1941.
Dans son ouvrage, Heydrich et la solution finale, Edouard Husson défend lui la thèse qu’une première conception de la « solution finale » avait été planifiée dès le printemps 1941. Ce n’était pas exactement la Shoah telle qu’elle s’est effectivement déroulée – voilà l’acquis des discussions scientifiques de ces vingt dernières années – mais c’était déjà un projet de génocide : il aurait été plus progressif que la Shoah et aurait plus eu recours à la mort provoquée par famine ou par le travail forcé que ce que nous connaissons.
Cet article d’Edouard Husson fait le point sur son travail et les divergences avec les tenants d’une radicalisation dès août 1941.
Comprendre les origines de la Shoah
Pendant longtemps, les historiens ont pensé que toute la Shoah avait été planifiée avant le déclenchement de la guerre germano-soviétique ; ensuite est venue une école d’historiens, plus attentive à la complexité du processus révélé par les documents – en particulier au rôle des initiatives prises par les agents locaux du génocide – qui a douté et, au contraire, défendu la thèse selon laquelle rien n’avait été planifié avant juin 1941 : la Shoah serait progressivement sortie de la radicalisation de la guerre, à partir d’août 1941.
Dans son ouvrage, Heydrich et la solution finale, Edouard Husson défend lui la thèse qu’une première conception de la « solution finale » avait été planifiée dès le printemps 1941. Ce n’était pas exactement la Shoah telle qu’elle s’est effectivement déroulée – voilà l’acquis des discussions scientifiques de ces vingt dernières années – mais c’était déjà un projet de génocide : il aurait été plus progressif que la Shoah et aurait plus eu recours à la mort provoquée par famine ou par le travail forcé que ce que nous connaissons.
Cet article d’Edouard Husson fait le point sur son travail et les divergences avec les tenants d’une radicalisation dès août 1941.
"Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d’ouvrir les archives ottomanes sur…"
“ Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d’ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d’assumer pleinement ce qui s’est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s’en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n’est plus le témoignage des rescapés, mais d’abord l’analyse d’un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l’université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : “Avons-nous des preuves d’une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?
Une encyclopédie des violences de masse sur Internet
Le XXe siècle possède le triste privilège d’être celui des massacres, des génocides ou de l’épuration ethnique. Et d’autres exactions variées pour lesquelles il a fallu inventer de nouveaux termes : démocides, fémicides, urbicides, etc. Environ 210 millions d’individusauraient ainsi péri, dont les trois quarts des civils : Tutsis, Juifs, Arméniens, Bosniaques…
Depuis la Seconde Guerre mondiale, ces violences ont déboussolé philosophes et historiens. Après avoir rédigé en 2004 Purifier et détruire : Usages politiques des massacres et génocides, Jacques Sémelin, directeur de recherches au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), s’est lancé dans un projet encore plus vaste : une Encyclopédie des violences de masse, qui ambitionne de recenser, documenter et éclairer les massacres du siècle passé. Mais, au lieu de procéder de manière traditionnelle et de livrer un ouvrage contributif en trois volumes, Jacques Sémelin a décidé d’ancrer cette œuvre sur Internet, où elle sera consultable par tous dès jeudi 3 avril.
Mais pourquoi ce terme de violence de masse?:
L’interview complet de Mediapart avec Jacques Sémelin:
http://www.mediapart.fr/journal/international/020408/une-encyclopedie-des-violences-de-masse-sur-internet
Pour le «couper/coller | Saul Friedländer | Démocratie représentative
-
Francis Pisani (Transnet) : Je suis pour le “copier-coller” honni des professeurs. » Il a ainsi le mérite de poser le débat. Voir à ce sujet les commentaires suscités par son billet.
-
«Disons-le d’emblée : il sera désormais difficile d’aborder l’histoire de la Shoah sans passer par « le » Friedländer, monumentale deuxième partie dans l’oeuvre d’une vie, dont la première remonte à dix ans.
-
La représentation trahit-elle ou accomplit-elle l’idée démocratique ? N’est-elle au fond qu’un détournement par les élites de la souveraineté populaire ou permet-elle au contraire l’émergence d’une véritable volonté démocratique ? C’est un utile article de réflexion.
Travail d'élèves sur la déportation + Livre de poche au XIIIe s. (liens)
-
Travail sur la déportation réalisé par les élèves du Lycée Charles Renouvier. Les élèves sont ici placé dans un véritable travail de réalisation historique et de publication électronique.
-
La démocratisation du livre de poche ne date donc pas du 20ème siècle. Elle est sans doute au 18ème un des facteurs favorisant la divulgation des idées des Lumières puis de la propagande révolutionnaire.
Table de Peutinger | Ceci n'est pas Auschwitz (liens)
-
Datant de 1265 et constitué de 11 parchemins pour une longueur de 6,74 m., ce document a été découvert en 1494 et remis en 1507 à un antiquaire d’Augsbourg, Conrad Peutinger. Il s’agit d’un planisphère décrivant le monde connu dans l’Antiquité.
-
Analysant un un album de photos prises à Auschwitz, André Gunthert nous explique comment la photographie, malgré son caractère d’empreinte, peut manquer le réel. Sans retouche, ni trucage. Simplement, en regardant à côté.