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Histoire Lyonel Kaufmann

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“We Feel Lost” : Génération perdue

25 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

Sur son blog, Will Richardson présente le témoignage, transmis par un parent, d’un élève. Pour Will Richardson, ce témoignage raisonne comme une compilation des idées de cette génération d’élève.

«We are the lost generation.  Many teachers think standardized tests, endless worksheets, and piles of homework are the answer. The other half don’t believe in homework, think standardized tests are moronic, and believe in activities that make us enjoy the lesson. But it’s too harsh a mix for either side to get its point across. So we end up with this generation who doesn’t care about education or can’t find a motivation to continue it.

The thing is we don’t care. It’s not because we don’t want to care, but it feels like we can’t care. One year you have a drill sergeant for an English teacher who jams vocabulary down your throat to the point you can’t think anymore, who constantly prepares you (not adequately enough) for the never ending flow of standardized tests that seem to be as common as the rising tide. Then next year you get a teacher who wants to teach, who loves to teach, who’s “untraditional”.  And you want to learn, you really do!  But all you can think when you raise your hand is “will this be on the test”. That’s all that seems to matter.

First period will take your phone on sight if it simply falls out of your backpack, while third period encourages the use of all devices. We feel lost. Half of the kids don’t want to learn because learning to them means: classwork, grade, fail- homework, grade, fail- test, grade, fail. It’s an endless cycle they can’t win. The other half of kids desperately wants to learn, but can’t find the motivation because their teacher could be so out of tune with how to correctly teach nowadays, that it sucks the passion from them.  

We’ve become divided. It becomes cool to hate school. To hate learning and education. I separate these by sentences because I believe they are no longer synonymous with each other. Kids love to learn. They hate school. School has become a life draining institution that takes passionate, longing kids and leaves them hollowed husks, begging for a passing grade so they have a slightly better chance to move to the next year. Too many have simply given up. Too many, students and teachers alike, have given up on each other, and the system designed to enlighten us, when in reality all is does is throw us into uneducated darkness.»

Les termes sont durs (« il devient cool d’haïr l’école », « Les enfants adorent apprendre. Ils détestent l’école », « le système conçu pour nous éclairer, alors qu’en réalité, tout est fait est pour nous jeter dans les ténèbres sans instruction ») et l’institution scolaire (américaine dans le cas présent) paraît divisée comme jamais. Une génération perdue pour un système à bout de souffle ?

Will Richardson se présente lui-même comme parent, éducateur, conférencier, auteur, blogueur depuis 12 ans au Weblogg-ed. Il tente de répondre à la question « Qu’est-ce qui se passe dans les écoles, les salles de classe et l’apprentissage dans un monde 2.0? » Il est l’auteur d’un livre intitulé « Why School? How Education Must Change When Learning and Information are Everywhere » (2012).

Source : “We Feel Lost”

Classé sous :Opinions&Réflexions

Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves

22 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Au lycée Kastler de Guebwiller, les élèves utilisent des tablettes, Moodle et Dropbox pour créer, ensemble, le cours. Un travail collaboratif qui les rend acteurs et producteurs de leur propre savoir.

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Une classe de seconde du lycée Kestler. Les élèves sont tous munis de tablettes.

Marc Schumacher est professeur d’histoire- géographie au lycée Alfred Kastler de Guebwiller, près de Strasbourg. Depuis 2012, il utilise quotidiennement des tablettes numériques avec sa classe de seconde. « Il s’agit d’un projet pédagogique collectif, à l’initiative de l’établissement : ils s’en servent aussi dans les autres matières, toute l’année », note l’enseignant, qui a présenté son mode de travail original lors des dernières Net Journées, en mars 2015.

Marc Schumacher a mis en place des séances d’histoire-géographie « dans l’esprit de la classe inversée » – mais en présentiel. L’idée : faire créer le cours par les élèves, lors du temps de classe, via leurs tablettes.

Un travail collectif, composé de plusieurs travaux individuels regroupés dans un wiki.
Un travail collectif, composé de plusieurs travaux individuels regroupés dans un wiki.

Pour Marc Schumacher, devenus acteurs, « les adolescents sont davantage motivés, plus autonomes. Ils retiennent mieux ce qu’ils ont eux-mêmes produit, et les résultats s’en ressentent ». Le rôle de l’enseignant change, conclut-il : « je deviens un chef d’orchestre. Je les accompagne, je les guide, mais ce sont eux qui produisent l’oeuvre finale ».

Lire l’ensemble de la démarche : Enseigner l’histoire en seconde avec les TICE : le prof devient un « chef d’orchestre » » VousNousIls

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Plus fort que la classe inversée : l’empathie de l’enseignant, source de réussite scolaire

20 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pour renforcer la motivation et les compétences des élèves, la clé du succès tient en un mot : empathie ! C’est ce que tend à démontrer une étude de grande ampleur menée par trois universités finlandaises ((Université de l’Est de la Finlande, université de Jyväskylä, université de Turku.)).

Selon les premiers résultats de l’enquête, l’attitude empathique et chaleureuse de l’enseignant agit favorablement sur la motivation et les compétences des enfants, aussi bien en lecture, écriture ou arithmétique. À l’inverse, un faible soutien émotionnel provoque des comportements passifs et d’évitement. Au final, l’interaction entre l’enseignant et l’élève influe davantage sur les résultats scolaires que les outils pédagogiques ou la taille des classes. Pourquoi ? Parce qu’elle joue un rôle décisif dans les mécanismes qui conduisent un enfant à avoir confiance en ses capacités et à se fixer des objectifs. Et cette relation compte autant lors des premières années d’école que par la suite, lorsque les compétences attendues se complexifient. Étonnamment, remarquent les chercheurs, ce phénomène demeure peu étudié par les sciences de l’éducation.

Source : Sciences Humaines

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions

Le fils de Saul : Un film coup de poing sur Auschwitz | Le Devoir

17 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Décembre 2015, K-Classrom réalisait une séquence pédagogique à partir du film Le fil de Saul (voir Entrer dans la guerre d’anéantissement : le Fils de Saul -exprimer des émotions, raconter, se poser des questions.). Aujourd’hui, je vous présente la critique du film d’Odile Tremblay dans Le Devoir.
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Le fils de Saul, premier long métrage (après plusieurs courts remarqués) du Hongrois László Nemes, révélation du dernier Festival de Cannes où il a remporté le Grand Prix du jury, présélectionné pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère où il devrait remporter la mise, est une oeuvre-événement. À voir, à souffrir, à méditer.

https://www.youtube.com/watch?v=2M00zf2FYEc

Ce film constitue une sorte de réponse à Shoah de Claude Langman, cinéaste ayant affirmé partout que l’enfer de l’Holocauste ne pouvait être représenté, seulement évoqué par lieux et témoignages interposés comme dans ses films.

Ce qui n’a pas empêché cette Shoah de rebondir sans cesse au cinéma. Sans beaucoup renouveler le thème pour autant. Ça prenait un cinéaste hongrois, assistant du grand Béla Tarr sur L’homme de Londres, admirateur de Tarkovski, d’Antonioni et de Kubrick, pour nous plonger en apnée dans l’enfer d’Auschwitz, chez les damnés de la terre, sans nous laisser le loisir de reprendre notre souffle. Nous voici chez les prisonniers juifs des Sonderkommandos chargés de préparer leurs congénères pour les chambres à gaz, puis récupérer les dents en or, nettoyer les lieux, brûler les corps.

Lire la suite : Un film coup de poing sur Auschwitz | Le Devoir

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

“Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados | Télérama

16 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Décrypter l’information en BD, c’est le pari de Groom. Emanation du magazine Spirou et destiné prioritairement aux 8-14 ans, ce semestriel dont le premier numéro a été tiré à cinquante mille exemplaires, vient tout juste d’arriver en kiosque. Attentats parisiens, crise des réfugiés, rapprochement Cuba-Etats-Unis, Dieselgate : ce cousin du Petit Quotidien et de La Revue Dessinée qui se revendique citoyen et humaniste, n’a en tous cas pas froid aux yeux.

Le Déclic ? Expliquer simplement les attentats à Paris, la Guerre en Ukraine ou la Cop 21 à des enfants ou des ados, c’est souvent mission impossible ! Ensuite, le numéro spécial de Spirou que Spirou avait réalisé après l’attentat contre Charlie Hebdo leur a ouvert les yeux.

Lire la suite : “Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados – Livres – Télérama.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Lomics : apprendre avec la bande dessinée?

16 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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https://youtu.be/ikZVb1UAS0A

Lomics permet de créer  facilement des présentations sous forme de BD.  Elle correspond à cette génération d’étudiants qui ont grandi dans un environnement dans lequel ils interagissent et consomment les médias de toutes sortes de façons visuelles et immédiates.

Lomics pourraient notamment aider les élèves ayant des difficultés d’audition pour apprendre le contenu des cours de manière plus efficiente et efficace. La longueur d’un Lomics et la taille des notes sont presque illimitées. Dès lors, les conférences peuvent être enregistrés avec un maximum de détails. Lomics peut aussi être utile pour les personnes qui ont des difficulté à se concentrer avec les méthodes d’enseignement traditionnelles : «Apprendre en jouant» ou dans ce cas précis « apprendre avec la bande dessinée ».

Lomics est une manière intéressante de faire produire du contenu par les élèves eux-mêmes et plus particulièrement pour les élèves rencontrant des difficultés à écrire : compte-rendus, explication d’une règle ou d’une théorie, exposés, etc.

Le processus de fabrication avec Lomics est un incroyablement simple. Voici en trois étapes la réalisation d’une bande dessinée avec un smartphone:

  1. Enregistrez la vidéo en disant ce que vous voulez et de commenter ce que vous faites.
  2. Lomics sélectionnera les moments les plus intéressants, reconnaîtra ce que vous avez dit et combinera le tout automatique sous forme de bande dessinée et en direct. Le cas échéant vous êtes en mesure de vérifier la vidéo et le son associé à chaque cadre et ajuster les vignettes ou ajouter vos propres commentaires ou notes.
  3. Ensuite, vous pouvez partager vos Lomics via un court message sur Facebook, Instagram ou Twitter. Il sera ainsi possible de discuter ou de voter sur la production réalisée.

Source : http://www.fractuslearning.com/2016/01/13/lomics-digital-storytelling-app/

L’application : https://lomics.co/

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement

Tablettes : leur «juste, prescription et utilisation

15 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Une méta-étude récente commandée par le Commonwealth of Learning confirme ce que soupçonnaient déjà de nombreux enseignants. Un total de 27 études quantitatives sur l’utilisation de comprimés dans les écoles datant de 2010 ont été analysées et la principale conclusion était que les outils sont plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés dans une pédagogie centrée sur l’élève plutôt que dans des dispositifs d’apprentissage magistro-centré (centré sur l’enseignant) (Tamim et al, 2015a). Ces résultats sont corrélés par un autre méta-étude portant sur plus de 41 rapports qualitatifs durant la même période, qui ont montré que les tablettes et les appareils mobiles sont les plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés dans des contextes de pédagogie active. (Tamim et al, 2015b).

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Clairement, les tablettes et les outils mobiles ont été conçus pour être utilisés comme des outils personnels, et en tant que tel ils peuvent être mieux utilisé dans le cadre d’apprentissage personnalisé, où les étudiants peuvent travailler à leur propre rythme, et dans un endroit et l’heure qui convient à leurs besoins. Ce qui rend ces résultats si intéressants réside dans les implications pour la pédagogie. Si les enseignants souhaitent maximiser la puissance des tablettes et des outils mobiles, ils doivent créer des environnements dans lesquels les étudiants sont encouragés à être proactifs dans leur étude, à prendre du recul et à faciliter plutôt que de dicter le processus. Comme avec toutes les ressources d’apprentissage,l’important n’est pas dans ce qu’ils sont, mais de quelle manière les tablettes son utilisées.

Le texte anglais original : Tablets: The correct prescription

«A recent meta-study commissioned by the Commonwealth of Learning confirms what many teachers already suspected. A total of 27 quantitative studies on the use of tablets in schools dating from 2010 were analysed and the major finding was that the tools are most effective when used in student centred learning, rather than within teacher controlled environments (Tamim et al, 2015a). These findings are supported by another, larger meta-study of 41 qualitative reports from the same period, which showed that tablets and mobile devices are most effective when used in student-active contexts (Tamim et al, 2015b).

Clearly tablets and mobile devices were designed to be used as personal tools, and as such can be best used for personalised learning, where students can work at their own pace, and in a place and time that suits their needs. What makes these findings so interesting are the implications for pedagogy. If teachers wish to maximise the power of tablets and mobile devices, they should create contexts in which students are encouraged to be proactive in their study, and to stand back and facilitate rather than dictate the process. As with any learning resources, it’s not what they are, but how tablets are used that is important.»

References
Tamim, R. M., Borokhovski, E., Pickup, D., Bernard, R. M. and El Saadi, L. (2015a) Tablets for Teaching and Learning: A Systematic Review and Meta-Analysis. Commonwealth of Learning: Burnaby.
Tamim, R. M., Borokhovski, E., Pickup, D. and Bernard, R. M. (2015b) Large-Scale, Government Supported Educational Tablet Initiative. Commonwealth of Learning: Burnaby.

 

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Les humanités numériques transforment-elles notre manière d’apprendre et de penser ?

13 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ? Dans le prolongement de récents billets, la contribution de Sébastien Stasse est une importante contribution à cette réflexion.

Ainsi qu’il l’indique, lors des 20 dernières années, les différents outils technologiques venaient supporter une démarche et dans cet état de fait, on pouvait très bien parler d’outil comme d’un « moyen d’action » sur du contenu. La technologie supportait la démarche pédagogique. Or, et je partage de plus en plus le point de vue de Sébastien Stasse,

«Je dois aujourd’hui constater que l’évolution rapide de cette technologie me porte à questionner le terme outil pour qualifier l’usage de cette technologie qui s’infiltre dans l’ensemble des aspects de notre vie, mais surtout d’une technologie qui supporte de plus en plus une partie virtuelle importante de cette vie.»

Cette évolution concerne tous les aspects de nos existences. Elle s’intègre partout, «y compris de l’acte naturel d’apprentissage et d’enseignement».

Dès lors, et c’est la conclusion de Sébastien Stasse,

«quand un élément s’intègre ainsi à un ensemble de pratiques, ne faudrait-il pas plutôt en parler comme d’un véhicule ou d’un vecteur puisqu’il permet non seulement de réaliser une tâche, mais d’en supporter le résultat et sa diffusion.  Parler de la technologie en terme d’outil me semble aujourd’hui beaucoup trop réducteur et a pour effet, en éducation, à reléguer son usage à un rôle de soutien plutôt que de voir cette technologie comme une partie intégrante et inhérente à une démarche d’enseignement et d’apprentissage.»

Si tel est le cas, et je penche à suivre ces propos de Sébastien Stasse, le numérique modifie l’acte et la manière d’apprendre, jusqu’à nos opérations et structures mentales. Au même titre, que l’a fait l’imprimerie. A terme, ce sera un pléonasme que de parler de littératie numérique.

En outre, l’évolution du terme de «TIC» à celui de «numérique» indique bien un changement de nature et d’intensité dans l’évolution en cours. Il est en de même avec l’apparition de la notion d’humanités numériques. Cette dernière indique bien que nous avons dépassé en la matière la notion de simple outillage technologique. En effet, les humanités numériques modifient la manière de poser des questions et d’y répondre. Elles modifient également les procédures et la composition des équipes scientifiques qui désormais réunissent chercheurs issus des Sciences humaines et socilaes et ceux des Sciences de l’ingénierie informatique ((A titre d’exemple : Écoutez le Paris du XVIIIe siècle | CNRS Le journal)). Nous sommes bien en présence d’une rupture au sens de Thomas Kuhn.

A lire : Sébastien Stasse Les TIC peuvent-elles encore être vues comme des outils ? » In scholam – Pédagogie, technologie et administration scolaire

Références :

  • Thomas Kuhn (trad. Avram Hayli), La Révolution copernicienne, Paris, Librairie Générale Française, coll. « Livre de poche., Biblio essais » (no 15),‎ 1992 (1re éd. 1957).
  • Thomas Kuhn (trad. Laure Meyer), La structure des révolutions scientifiques [« Structure of scientific revolutions »], Paris, Flammarion, coll. « Champs / 791 »,‎ 2008 (1re éd.1962), 284 p.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Stanford History Education Group: Reading Like a Historian

12 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Sur le projet : Stanford History Education Group

Un prolongement de Sam Wineburg sur ce projet :

My annual report for the 2012-13 academic year stares at me from an undisturbed corner of my desk. I’m tempted not to fill it out. It’s not that I’ve spent the past year in blissful inactivity. It’s just that what I’ve produced has no place on this form.

For the past 12 months I’ve moved from writing articles for refereed journals to creating digital products for high-school history teachers. These include lesson plans, sets of original documents, instructional videos, and short assessments of historical thinking. With my team of graduate students, we’ve eliminated the middleman. Rather than seeking a publisher, we upload our materials directly to the Internetand leave them by the proverbial digital curb. For free. To date, we are closing in on a million downloads.

None of this was by design. Until 2008, when Abby Reisman tested our “Reading Like a Historian” curriculum in five San Francisco high schools, I was content to publish in venues that confer gold stars on my annual report. Reisman showedthat students who used our curriculum not only outperformed peers on tests of historical knowledge but also grew in reading comprehension. When district officials asked us to make our materials available to every San Francisco teacher, we created a simple Web site and uploaded 75 PDF’s.

It soon became clear that teachers were forwarding links to friends elsewhere. After six months, we had 50,000 downloads; 200,000 by the end of the first year. Before I could learn to say “Drupal,” I was over my head in the difference between HTML and XTML, user studies on how people read on the Web (they don’t, they skim), how to storyboard, shoot, and edit Web videos (first I had to learn what a storyboard was), and how to navigate Google Analytics to track users by state, city, county, and zip code. As our user base expanded, answering e-mails become unwieldy. Before long we had a Facebook page, a YouTube channel, and a Twitter account.

La suite : Choosing Real-World Impact Over Impact Factor

Classé sous :Didactique, Histoire active, Outils enseignement

Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford

11 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le numérique est-il seulement un outil ou dépasse-t-il ce cadre-là ? Transforme-t-il notre manière d’apprendre et de penser ? Doit-il nous amener à changer de pédagogie ? 

Cette fois-ci pas de vidéo, mais une nouvelle de l’Université de Standford concernant les résultats d’une étude récente d’une équipe de chercheurs (2013). Ces résultats vont à l’encontre des démarches actuelles de classe inversée préconisant de commencer par des apports théoriques sous forme notamment de capsules vidéos consultées à domicile avant de réaliser des activités et exercices d’application en classe. Il remet en cause le dispositif traditionnel d’enseignement avec un apport théorique du professeur précédant des activités d’élèves.

Cette nouvelle étude de la Stanford Graduate School of Education renverse la notion que les élèves apprennent mieux en ayant comme première approche une première lecture des vidéos en ligne ou des textes avant de venir en classe pour participer à des projets pratiques. Dans leur étude, les chercheurs de Stanford ont montré que lorsque l’ordre a été inversé, les performances des élèves sont nettement améliorées.

Bien que l’étude a de larges implications sur la meilleure façon d’utiliser les technologies d’apprentissage interactifs, elle met aussi l’accent spécifiquement sur l’enseignement des neurosciences et souligne l’efficacité d’un nouvel environnement d’apprentissage, appelé BrainExplorer, qui a été développé par des chercheurs de Stanford GSE pour améliorer l’enseignement en neurosciences. BrainExplorer est un outil de table qui simule la façon dont le cerveau humain traite les images visuelles (voir la photo d’en-tête).

Les résultats ont été présentés dans le numéro d’Avril-Juin 2013 IEEE Transactions on Learning Technologies.

«Nos résultats suggèrent que les étudiants sont mieux préparés à comprendre une théorie après avoir exploré d’abord par eux-mêmes, et que les interfaces utilisateur tangibles sont particulièrement bien adaptées à cette fin», a déclaré Bertrand Schneider, étudiant diplômé GSE qui a dirigé la recherche sous la direction de Paulo Blikstein, professeur adjoint en éducation.

La conclusion de l’étude suggère que le modèle actuel de la classe inversée devrait être lui-même retourné à l’envers. Les chercheurs préconisent la «classe inversée renversée», dans lequel les vidéos viennent après l’exploration et pas avant.

L’étude étaye ce que beaucoup de chercheurs en éducation et sciences cognitives ont affirmé depuis de nombreuses années (numérique ou pas numérique) : le modèle «exploration d’abord» est une meilleure façon d’apprendre.

L’article en anglais : Classes should do hands-on exercises before reading and video, Stanford researchers say | Stanford News Release

 

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