A lire ce savoureux billet de Pierre Assouline sur ce dernier géant qu’est l’historien britannique Eric Hobsbawm
Cet historien serait-il dangereux ? – La république des livres – Blog LeMonde.fr
A lire ce savoureux billet de Pierre Assouline sur ce dernier géant qu’est l’historien britannique Eric Hobsbawm
Cet historien serait-il dangereux ? – La république des livres – Blog LeMonde.fr
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MrTweet est un service qui notamment permet à un utilisateur d’un compte twitter d’étendre son réseau de personnes à suivre en vous fournissant des recommandations en fonction des thèmes que vous abordez dans vos gazouillis (tweets) et en croisant aussi avec les personnes que vous suivez.
Hebdomadairement il réactualise sa liste de recommandations. Cette semaine, outre de nouvelles personnes ajoutées à mon compte twitter spécifique pour l’histoire (@histoire), il m’a permis d’enrichir mon «observatoire» des pratiques éducatives ou académiques à l’aide des blogs.
Voici quelques liens vers des blogs ou des billets qui ont ainsi retenu mon attention.
• Alice Barr (Maine, USA). Enseignante certifiée Google et formatrice en intégration technologique. Le site qui regroupe l’ensemble de sa présence sur le réseau: http://alicebarr.org. Son blog: http://alicebarr.wordpress.com/. Une présence et une démarche à suivre pour mes collègues de l’UER Média et Tice de la HEP-VD!
• Brian Crosby (Reno, Nevada, USA). Enseignant primaire de 4e, 5e et 6e intégrant l’enseignement à l’aide d’ordinateurs portables, les technologies du web 2.0 et un enseignement basé la pédagogie de projet et la résolution de problème. Son blog (http://learningismessy.com/blog/) est un superbe exemple d’utilisation des technologies avec les élèves, de pratiques réflexives et de recherches-actions (voir la page de ses interventions et publications). Si vous doutiez de l’existence du praticien-réflexif en voilà un très bel exemple!
• Kristin Hokanson (USA). Enseignante primaire comme Brian, elle est devenue coach pour l’intégration des technologies dans l’enseignement. Son site (http://theconnectedclassroom.org/) regroupe l’ensemble de ses activités. Je vous conseille de visionner la vidéo présente sur la page d’accueil et consacrée à la manière dont les enseignants peuvent connecter leurs classes et élèves à l’information en ligne. Elle tient également un blog (http://khokanson.blogspot.com/) et un wiki pédgogique (http://theconnectedclassroom.wikispaces.com/).
• Jonathan Becker (Richmond, VA). Professeur assistant en leadership éducationnel. Il présente son blog (Educational insanity) de la manière suivante
Albert Shanker, the late president of the American Federation of Teachers, observed that, “Schools are the last unreformed institution from the 19th Century which are about to trundle, unchanged, into the 21st Century.” Reform efforts at all levels of our educational system tinker (at best) at the margins, and the institution of public schooling continues to wallow in the status quo.
As a professor of educational leadership, I am using this blog as a space to be a public intellectual; a place for me to share my thoughts and ideas on issues that lie at the intersection of at least three areas:
Educational Policy
Educational Leadership
Educational Technology
• Danah Boyd (Boston). Universitaire ou activiste, dit-elle, là est la question. Elle travaille actuellement pour le centre de recherche de Microsoft. Sa thèse (désormais consultable en ligne) était consacrée aux réseaux sociaux utilisés par les élèves (Facebook et MySpace). En fonction de certains événements récents survenus dans des établissements scolaires vaudois ou fribourgeois, il semble qu’il s’agit d’une lecture obligatoire pour tout responsable éducatif ou enseignant:
My analysis centers on how social network sites can be understood as networked publics which are simultaneously (1) the space constructed through networked technologies and (2) the imagined community that emerges as a result of the intersection of people, technology, and practice.
• Tom Scheinfeldt (Washington, DC). Managing Director du Center for History and New Media at George Mason University (http://chnm.gmu.edu). Son blog (Found History) explore l’histoire publique et digitale sous toutes ses formes. Dans son dernier billet (Brand Name Scholar), il indique:
Scholars may not like it, but that doesn’t change the fact that in the 21st century’s fragmented media environment, marketing and branding are key to disseminating the knowledge and tools we produce. This is especially true in the field of digital humanities, where we are competing for attention not only with other humanists and other cultural institutions, but also with titans of the blogosphere and big-time technology firms.
Autant si préparer, conduire une réflexion et développer des moyens et contenus réalisés en Open source et sous licence Creative Commons. Qu’en pensez-vous?
A consulter également pour son utilisation du podcasting, via ses deux podcasts Digital Campus (A biweekly discussion of how digital media and technology are affecting learning, teaching, and scholarship at colleges, universities, libraries, and museums) et History Conversations (An occasional dialogue with historians and history lovers about their interests, their ideas, and their lives in history).
• Dave Lester (Washington, DC). Historien de la culture, collaborateur également au Center for History and New Media at George Mason University (http://chnm.gmu.edu). J’en retiens pour l’instant, sur son blog, un article répertoriant 69 universités nord-américaines recourant à l’utilisation de WordPress MU (plate-forme gérant des blogs multiples): WordPress Multi-User on College Campuses. De son observation, il en arrive au constat que les blogs académiques sont utilisés de diverses manières; par exemple pour gérer les profils académiques et biographiques des membres des facultés et départements ou pour permettre à leurs étudiant-e-s de tenir un blog faisant part de leurs expériences. Beaucoup de ces installations ont un caractère expérimental et sont sous-développées/utilisées. A suivre…
Il tient également academHacK veut servir de ressources dans le domaine des Sciences humaines à ceux qui cherchent en milieu académique une meilleur utilisation de la technologie dans leur parcours académiques et dans leurs cours.
• Vicky L. (Estrie, Canada). Diplômée en histoire profil multimédia, agente de dépouillement des médias chez Cision Sherbrooke. Son blog (http://tolkien2008.wordpress.com/) partage sa passion de l’Histoire et du patrimoine du Québec et d’ailleurs.
• Un des gazouillis lus m’a amené à lire Wikipédia et éducation : un exemple de réconciliation 1/6 (Framablog), compte-rendu de la démarche suivie par Jon Beasley-Murray, professeur de littérature latino-américaine à l’Université de la Colombie Britannique (Vancouver – Canada). Celui-ci a décidé d’intégrer l’encyclopédie à l’un de ses cours en lançant le «défi» suivant à ses étudiants : quitte à les créer pour l’occasion, choisissons quelques articles afférents, répartissez-vous par groupes, et faisons en sorte qu’ils obtiennent tous le label «Article de Qualité» dans le temps imparti du semestre universitaire.
Concernant l’intérêt de twitter et du micro-blogging en éducation:
• Twitter As a Learning Tool. Really (http://www.astd.org/TD/Archives/2009/March/0903_Trends.htm):
Many educators already use micro-blogs to create community around a class or an activity. Instructors who’ve used Twitter say it is a useful back channel during and after class. “As an instructor, you can have immediate feedback on the relevance of your class,“ Hart says.
After class, instructors can encourage micro-blogging to support relationships among the people from the class and to further their learning. Teachers post tips of the day, questions, writing assignments, and other prompts to keep learning going.
• 50 IDEES POUR UTILISER TWITTER DANS LE DOMAINE DE L’EDUCATION (http://apprendre2point0.ning.com/profiles/blogs/50-idees-pour-utiliser-twitter).
Pendant longtemps, les historiens ont pensé que toute la Shoah avait été planifiée avant le déclenchement de la guerre germano-soviétique ; ensuite est venue une école d’historiens, plus attentive à la complexité du processus révélé par les documents – en particulier au rôle des initiatives prises par les agents locaux du génocide – qui a douté et, au contraire, défendu la thèse selon laquelle rien n’avait été planifié avant juin 1941 : la Shoah serait progressivement sortie de la radicalisation de la guerre, à partir d’août 1941.
Dans son ouvrage, Heydrich et la solution finale, Edouard Husson défend lui la thèse qu’une première conception de la « solution finale » avait été planifiée dès le printemps 1941. Ce n’était pas exactement la Shoah telle qu’elle s’est effectivement déroulée – voilà l’acquis des discussions scientifiques de ces vingt dernières années – mais c’était déjà un projet de génocide : il aurait été plus progressif que la Shoah et aurait plus eu recours à la mort provoquée par famine ou par le travail forcé que ce que nous connaissons.
Cet article d’Edouard Husson fait le point sur son travail et les divergences avec les tenants d’une radicalisation dès août 1941.
Elle était fière de l’annoncer, en janvier: l’Université de Lausanne, la première en Suisse, s’invite sur la section académique de la plateforme multimédia iTunes. Cette initiative s’ajoute à d’autres lancées à Lausanne, comme la création d’Uniboard, une tablette tactile que l’enseignant utilise pour montrer des documents PowerPoint, écrire des notes projetées à l’écran, intégrer des vidéos… Vice-recteur chargé de la valorisation de l’enseignement et de la qualité, Jacques Lanarès s’explique sur ces démarches.
L’entretien: LeTemps.ch | «Pour sa pédagogie, l’université innove»
Voici une réflexion intéressant de François Guité sur son blog Relief » Réformer le pupitre:
« Pendant que le mobilier domiciliaire et industriel progresse à la vitesse du génie et du design, le pupitre de l’élève évolue au rythme des bancs d’église, c’est-à-dire au train de l’érosion. »
Cette réflexion nous rappelle également les origines toute religieuse des débuts de l’instruction publique au primaire. Ainsi, dans le canton de Vaud, il est bon de se rappeler que l’accréditation des instituteurs dans les communes incombait aux débuts du XIXe siècle aux pasteurs et que la seule compétence professionnelle examinée, outre la conformité morale, était la capacité des instituteurs de lire à l’envers puisque seule la bible faisait office de manuel et était tenue par l’enseignant devant les élèves. N’y a-t-il pas plus bel et pur exemple d’un enseignement magistral?
Référence historique mise à part, le billet de François Guité ne se contente pas de cette incise, mais présente quelques innovations dans le domaine du mobilier scolaire qui ont retenu son attention tel le AlphaBetter Adjustable Student Desk. Celui-ci permet aux élèves de travailler assis ou debout et comprend un appui-pied mobile pour les élèves qui ont la bougeotte. La chaîne ABC en a fait l’objet d’un reportage :
Elle était fière de l’annoncer, en janvier: l’Université de Lausanne, la première en Suisse, s’invite sur la section académique de la plateforme multimédia iTunes. Cette initiative s’ajoute à d’autres lancées à Lausanne, comme la création d’Uniboard, une tablette tactile que l’enseignant utilise pour montrer des documents PowerPoint, écrire des notes projetées à l’écran, intégrer des vidéos… Vice-recteur chargé de la valorisation de l’enseignement et de la qualité, Jacques Lanarès s’explique sur ces démarches.
L’entretien: LeTemps.ch | «Pour sa pédagogie, l’université innove»
Pendant longtemps, les historiens ont pensé que toute la Shoah avait été planifiée avant le déclenchement de la guerre germano-soviétique ; ensuite est venue une école d’historiens, plus attentive à la complexité du processus révélé par les documents – en particulier au rôle des initiatives prises par les agents locaux du génocide – qui a douté et, au contraire, défendu la thèse selon laquelle rien n’avait été planifié avant juin 1941 : la Shoah serait progressivement sortie de la radicalisation de la guerre, à partir d’août 1941.
Dans son ouvrage, Heydrich et la solution finale, Edouard Husson défend lui la thèse qu’une première conception de la « solution finale » avait été planifiée dès le printemps 1941. Ce n’était pas exactement la Shoah telle qu’elle s’est effectivement déroulée – voilà l’acquis des discussions scientifiques de ces vingt dernières années – mais c’était déjà un projet de génocide : il aurait été plus progressif que la Shoah et aurait plus eu recours à la mort provoquée par famine ou par le travail forcé que ce que nous connaissons.
Cet article d’Edouard Husson fait le point sur son travail et les divergences avec les tenants d’une radicalisation dès août 1941.
« Les génocides dans l’histoire », Manière de voir, numéro 76, août-septembre 2004.
Mémoire, négation et oubli : de la Shoah au génocide arménien, du passé colonial à la folie des Khmers rouges.
Voir aussi, les articles traitant de ce thème sur histoire.lyonelkaufmann.ch: Génocide