Entreposées depuis 1945 dans les combles de la mairie du village d’Auvillar, une quinzaine de valises n’avaient jamais été réclamées. Elles appartenaient à une famille juive qui a péri à Auschwitz. Un témoignage posthume poignant et un travail de reconstitution remarquable. ((Par contre certains commentaires postés à la suite de l’article sont honteux et hors propos.))
Adèle Kurzweil avait 17 ans. Sur sa photo d’identité en noir et blanc, elle a les cheveux longs, les lèvres boudeuses, et un regard songeur qui ne fixe pas l’objectif. Le 26 août 1942, au petit matin, la jeune fille a été rafée avec ses parents à Auvillar, un village de Tarn-et-Garonne. Déportés, ils mourront gazés à Auschwitz. Ils auraient pu disparaître à jamais des mémoires, mais l’acharnement de quelques-uns en a décidé autrement.
Source : Des malles retracent la vie d’une famille disparue à Auschwitz – Le Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140123.OBS3609/des-malles-retracent-la-vie-d-une-famille-disparue-a-auschwitz.html
Lire aussi : Arkheia 25-26-27 / octobre 2013 / Enfance brisée, enfance cachée. Le sort des enfants juifs dans le Sud-Ouest (1940-1945) : http://www.arkheia-revue.org/-Arkheia-25-26-27-.html