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Histoire Lyonel Kaufmann

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Lyonel Kaufmann

Léonora Miano : “Les Africains n’ont pas choisi la France. Elle leur est tombée dessus” – Bibliobs

30 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

Prix Femina 2013, Léonora Miano s’est faite directrice d’ouvrage pour «Marianne et le garçon noir», recueil de textes qui s’interrogent sur le «grand dérangement que semble encore susciter la présence noire dans la France contemporaine». Dans un café parisien, elle raconte à Amandine Schmitt la genèse de ce projet né à la suite des affaires Théo Luhaka ou Adama Traoré, ces jeunes Noirs victimes de violences policières. En voici quelques extraits qui nous interpellent relativement à la question coloniale et à la ségrégationniste raciale.

Vous avez rédigé une introduction très forte dans laquelle vous soutenez que le comportement des forces de l’ordre à l’égard des hommes noirs est hérité du passé français.

La rencontre entre l’Europe moderne et les populations d’Afrique subsaharienne, qui commence au XVIe siècle, n’est pas amicale. Et c’est cette rencontre qui forge la catégorie noire, qui n’existait pas en tant que telle dans l’histoire de l’humanité. Si on remonte à la période antique, des gens de toutes couleurs, de toutes origines se sont fréquentés sans qu’il y ait jamais de hiérarchie. Ça devient un problème lorsqu’une Europe conquérante décide de s’approprier des espaces loin de chez elle. Pour justifier la violence qu’elle va exercer sur les autres peuples, il faut qu’elle invente des humanités inférieures à la sienne. C’est dans la douleur et la violence que la catégorie noire se crée. Il n’y a personne dans ces espaces en Afrique qui se définisse comme Noir. Ce n’est pas notre identité à la base. On devient Noir parce qu’il y a cette histoire.

C’est la matrice des comportements qui ont suivi. Beaucoup de violences ont été faites au corps puisqu’on avait décidé que ce corps n’était quasiment pas humain et on l’a traité comme tel. On est obligé de se raconter soi-même une certaine histoire pour assumer nos actes, sinon ils sont insupportables. C’est la spectaculaire dissonance cognitive qui a été celle d’un Occident chrétien qui savait bien, ce que je prétends qu’on sait toujours, que l’autre est un humain comme soi.

(…) Quand cinq policiers se mettent sur le corps d’un jeune homme de 25 ans, c’est qu’ils ont oublié que c’était une personne. Ça n’est possible que si on a en soi toutes ces images dont on n’a plus vraiment conscience tant elles ont été transmises par des biais divers.

Selon vous, les Français sont plus intéressés par les souffrances liées au racisme des Noirs aux Etats-Unis que par ce qui se passe sur leur propre sol. Comment l’analysez-vous?

C’est très simple. Outre la fascination que les Etats-Unis exercent sur la France, il y a le fait que l’expérience des Noirs là-bas n’est pas douloureuse pour la France. Il n’y a pas de culpabilité. Il y a certes beaucoup de souffrance, mais c’est un racisme dont la France est complètement innocente. Donc elle peut regarder ça et se dire: «Ohlala, quels sauvages ces WASP!»

Tandis que si on devait s’intéresser à l’expérience des Noirs en France, on tomberait très vite sur les méfaits de la France coloniale esclavagiste, et on n’en a pas envie. On parle de citoyens français qui ont la particularité d’être devenus Français parce qu’on a fait violence à leurs ancêtres. On aime bien faire la comparaison avec les immigrés italiens, portugais ou polonais, dont on dit qu’ils se sont mieux intégrés, mais ils ont choisi la France. Les Africains, pas tellement en fait. Elle leur est tombée dessus.

Source : Léonora Miano : “Les Africains n’ont pas choisi la France. Elle leur est tombée dessus”

Photo : Léonora Miano en marge de l’émission « Ce soir ou jamais, le 8 novembre 2013 (BALTEL/SIPA)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Redécouvrir Rodolphe Archibald Reiss, le fondateur de l’Ecole des sciences criminelles

28 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

Une journée consacrée à Rodolphe Archibald Reiss est organisée le 30 septembre par la société d’étudiants Stella Valdensis, dont le fondateur de l’Ecole des sciences criminelles était membre. Au programme des festivités : conférences, exposition de photos et balade policière en ville de Lausanne.

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Photographe judiciaire, pionnier, fondateur de la première école de police scientifique au monde en 1909 à Lausanne, Rodolphe Archibald Reiss sera à l’honneur le samedi 30 septembre. Au travers de nombreuses activités tout public et gratuites, la société d’étudiants Stella Valdensis rend ainsi hommage à l’un de ses plus illustres membres.

Une vie en images

Une dizaine de petites conférences jalonneront la matinée du 30 septembre. Chacune se penchera sur une nouvelle facette des travaux ou de la personnalité de Reiss. Historiens et spécialistes de l’Ecole des sciences criminelles de l’UNIL (ESC) se succéderont dans l’auditoire de l’ancienne école de chimie (place du Château 3). Celui-là même où Rodolphe Archibald Reiss a suivi des cours puis enseigné au début du siècle passé.

Christophe Champod, professeur ordinaire à l’ESC, reviendra par exemple sur quelques crimes marquants traités par le scientifique et sur sa technique de travail, principalement photographique. « Développer des clichés au début du XX était coûteux. Il en effectuait en général cinq-six des scènes de crimes. Mais étonnamment, il y ajoutait presque toujours une image plus poétique, idyllique. Parfois des enfants. Parfois le paysage alentour », indique le professeur. Se replonger aujourd’hui dans ces innombrables photographies noir-blanc réalisées par Reiss, c’est aussi s’imprégner des vies de villages et des réalités paysannes du début du XX siècle.

L’intervention de l’actuel photographe de l’ESC, Eric Sapin, évoquera les enquêtes que Reiss a menées pour dénoncer les crimes de guerre commis contre les Serbes durant la Première Guerre mondiale. Une autre se penchera sur sa maison de Pully, dont il a confié la réalisation au célèbre architecte Alphonse Laverrière.

Balade policière, version 1900

Au programme de l’après-midi, une balade policière en ville de Lausanne basée sur les écrits de Marius Augsburger, sous-chef de la sûreté vaudoise à l’époque de Reiss. Au fur et à mesure des déambulations, les visiteurs découvriront les différents lieux de crimes sur lesquels les deux hommes ont enquêté ensemble.

Journée « Les trois vies du Dr Rodolphe Archibald Reiss »

  • Samedi 30 septembre de 9h30 à 16h
  • Lausanne : auditoire de l’ancienne école de chimie (place du Château 3) et maison de Stella Valdensis (Av. J.-J. Mercier 5)
  • Entrée libre, réservation obligatoire à l’adresse mail : r.a.reiss@hotmail.com.Merci d’indiquer les noms et prénoms des participants

Source : Display – News

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Histoire de la publication du Journal d’Hiroshima

22 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Encore quelques jours, et le 30 septembre 1945 marquera la fin de la rédaction de ce journal. Il reste encore à connaître l’histoire qui mènera à la publication de ce Journal en 1955 aux Etats-Unis, puis dans le monde.

Après la capitulation japonaise, Michihiko Hachiya laissera de côté son Journal, cinq ans durant, puis il acceptera la publication de certains extraits dans la revue de son hôpital, entre 1950 et 1952. Un médecin américain, Warner Wells, en mission pour étudier… les effets secondaires sur les rescapés des explosions atomiques d’Hiroshima, puis le 9 août, de Nagasaki, entreprendra de le traduire et de le faire publier aux Etats-Unis. Le gouvernement américain tentera d’en retarder la diffusion, et le manuscrit passera encore de longs mois dans un tiroir, en Caroline du Nord. Sa parution, en 1955, rencontrera un énorme succès en Amérique, et sera traduit un peu partout à travers le monde. Albin Michel diffusera la version française, la même année. Albert Camus, qui avait été l’un des rares intellectuels, en 1945, à s’insurger contre la bombe d’Hiroshima, et Boris Vian, premier des pourfendeurs d’atomes, dans les années 50, feront une large publicité à ce journal d’un médecin-directeur qui ne fût pas pour rien dans la montée, en Occident, d’un sentiment antinucléaire –que pour sa part, Michihiko Hachiya eut la chance de pouvoir observer jusqu’à sa mort, tardive pour un rescapé d’Hiroshima, en 1980.

Pour prolonger la lecture de ce journal :

  • «Journal d’Hiroshima»: le terrifiant carnet d’après la Bombe (http://www.slate.fr/story/105193/medecin-japonais-hiroshima-journal)
  • Bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bombardementsatomiquesd%27HiroshimaetNagasaki)

Pour relire tous les extraits publiés ici de ce journal : https://lyonelkaufmann.ch/histoire/tag/hiroshima/

« Journal d’Hiroshima, 6 Août – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :39-45, Hiroshima

20 septembre 1945 – Les forces d’occupation arrivent à l’hôpital – Journal d’Hiroshima

20 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le Dr Hachiya rend compte de sa première rencontre avec un officier des troupes d’occupation qui se présente à l’hôpital.

«Après le déjeuner, je somnolais sur un lit près de la fenêtre lorsque M. Sera accourut en haletant et me murmura tout excité : « Sensei, il y a un officier américain devant l’entrée ! »

Saisi par cette nouvelle, je restai un moment sans voix. Je sentais la peur et la colère qui montaient en moi. Avant que j’eusse retrouvé mes esprits, comme mes sentiments d’hostilité avaient pris le dessus, je m’entendis lui dire d’un ton abrupt : « Sera-san, ignorez-le !

–Sensei, ne dites pas des choses pareilles ! », me répondit-il. Puis, tout à son excitation, il ajouta : « Il attend dans l’entrée. Allez le recevoir, je vous en conjure ! »

Peu à peu, l’hostilité qui m’animait laissa place à la peur. Bientôt, je sus que je n’avais d’autre choix que d’aller recevoir l’officier. J’étais vêtu d’un pantalon et d’une chemise sales et, dans l’état moral qui était le mien, je n’étais guère d’humeur à affronter l’étranger.

L’instant d’après, j’entendis des pas dans l’escalier et l’officier parut. Élégant et digne, il était accompagné d’un garde au teint basané, armé d’un revolver, qui lui servait d’interprète. Je les informai que j’étais le directeur de l’hôpital des Communications et, après avoir croisé leur regard en guise d’accueil, je proposai de faire le tour des salles. L’officier était plus intéressé par les victimes du typhon que par celles de la bombe A. Il savait ce qui s’était produit à Miyajima pendant la tempête et il voulait absolument savoir comment nous nous en étions tirés. Je découvris bientôt que l’interprète ne savait pas vraiment le japonais. Ce que nous nous disions était donc fort mal transmis. Après avoir fait notre tour, tandis que nous nous dirigions vers l’entrée, nous tombâmes sur ma femme. L’officier demanda si elle avait été blessée et je lui dis qu’elle était anémique et avait reçu plusieurs blessures. Je lui retroussai les manches pour lui montrer quelques-unes de ses cicatrices. Là-dessus, il hocha la tête et puis partit.»

« Journal d’Hiroshima, 6 Août – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

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16 septembre 1945 – La première rencontre avec les forces d’occupation – Journal d’Hiroshima

16 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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A partir de mi-septembre, le nombre de patients diminue à l’hopital. Apprenant qu’il est possible d’apercevoir les troupes d’occupation se rendant à la gare, le Dr. Hachiya s’y rend. Le spectacle de la ville le désole, mais l’espoir demeure.

« La ville était infestée de cambrioleurs. Certains d’entre eux apportaient une touche chevaleresque à leurs activités, car ils donnaient ce qu’ils volaient aux pauvres et aux nécessiteux. Mais la plupart vendaient leur butin et faisaient fortune de semaine en semaine. La pénurie de sentinelles rendait le pillage facile. Pendant la guerre, personne n’aurait même songé à voler, et les biens seraient restés intacts en plein champ sans aucun besoin de les faire garder. Maintenant, à moins d’être mis sous clé, plus rien n’était en sécurité.

Cela nous donnait le vertige quand nous songions que nos revenus avaient été taxés à 80 % pendant la guerre afin de fournir à l’armée tout ce matériel. À présent que la guerre était finie, peut-être que les impôts ne resteraient pas si élevés. Aucun d’entre nous ne pensait aux enjeux de la reconstruction. Plus nous parlions entre nous et plus nous devenions philosophes et optimistes. La discussion prit fin tard dans la nuit nous laissant heureux à la pensée qu’une vie meilleure nous attendait, dans un pays pacifique, sans impôts abusifs et sans police militaire pour nous regarder de haut. »

« Journal d’Hiroshima, 6 Août – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

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Dans un recoin de ce monde | Hiroshima (1930-1944)

9 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans un recoin de ce monde (この世界の片隅に, Kono sekai no katasumi ni) est un film japonais réalisé par Sunao Katabuchi, sorti en 2016.

http://youtu.be/0QXboqjWzFA

C’est l’adaptation du manga du même nom de Fumiyo Kōno. Le film se déroule dans les années 1930-1940 à Hiroshima et à Kure au Japon, environ 10 ans avant et après la bombe atomique, mais principalement en 1944-1945. Dans le film, la nature et la culture traditionnelle au Japon sont clairement décrites et contrastées avec les scènes cruelles et irréparables apportées par la guerre. Bien qu’il s’agisse d’un conte fictif, les épisodes et le fond de l’histoire suivent les faits et les incidents réels recherchés par le personnel de production. Dans le film, le paysage perdu de l’Hiroshima avant la guerre, endommagé par le bombardement atomique à Hiroshima, est réactivé avec précision dans les scènes, en suivant les vieilles photos, les documents et les souvenirs des personnes vivantes.

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En France,en 2017, l’accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,2/5, et des critiques spectateurs à 3,5/5.

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Le site du film : https://www.inthiscornermovie.com/fr/

Articles sur le film :

Pour Cases d’histoire : «Ce film animé est un chef d’œuvre d’intelligence et de retenue. Sans porter aucun jugement, Katabuchi raconte la dernière année de la guerre vue à hauteur d’habitants anonymes. Le spectateur connait la fin de l’histoire,  reste l’effroi qui se glisse peu à peu devant la course vers l’abîme qui va bouleverser le destin de ces innocents. Sunao Katabuchi réussit à dépeindre la misère et la souffrance sans faux semblant mais avec une justesse si fine qu’il transmet un récit pratiquement inédit en Europe qu’il faut découvrir sans tarder.»

Pour les Inrocks : «La beauté du film, plus ligne claire que jamais (option miyazakienne), aux personnages d’apparence juvénile (Suzu semble toujours avoir 10 ans), tient à la manière dont Katabuchi intègre le drame de la guerre au quotidien. Réputé pour les intenses recherches documentaires qu’il effectue avant de réaliser ses films, le cinéaste s’attache non seulement à restituer les événements et les lieux exacts, mais il décrit par le menu la vie ordinaire de ses personnages – comme les expédients qui leur permettent de pallier les privations alimentaires. Le résultat est édifiant : même les films en images réelles ne sont jamais aussi précis sur les détails de la vie d’une maisonnée.
[…] Quant à la bombe A qui pulvérise Hiroshima, c’est un peu la cerise infernale sur ce gâteau amer : un épiphénomène au sein d’un plus vaste drame humain. Ce petit chef-d’œuvre de l’anime offre la description la plus complète et vivante d’un microcosme humain dans un lieu précis (le sud du Japon) à une période donnée (entre 1933 et 1945). Sans nul doute le meilleur anime de l’ère post-Miyazaki.»

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Une fois mariée, Suzu réside chez sa belle-famille à Kure, à l’époque le plus grand port militaire de l’archipel. Au loin, des navires de guerre japonais. Photo SEPTIÈME FACTORY

Sur Hiroshima, les mangas et les films d’animation japonais, France Infos nous apprend : « Avec Dans un recoin de ce monde, Sunao Katabuchi montre une fois de plus que les dessinateurs japonais sont toujours aussi fascinés par le bombardement d’Hiroshima. Ce bombardement nucléaire a amené le Japon, qui s’était rangé du coté des nazis, à la capitulation. Depuis, il n’arrête pas d’être exploré dans les mangas et les dessins animés. Ainsi, Hayao Miyazaki a consacré son dernier film, Le Vent se lève, à cette guerre. Le manga best seller, Gen d’Hiroshima, racontait la vie d’une famille touchée par la bombe à Hiroshima. Enfin, il y a vingt ans, un autre film avait fait date : Le Tombeau des lucioles. Le dessin animé suivait le destin tragique de deux jeunes frères survivants du bombardement.»

En complément des différents billets publiés ici du Journal d’Hiroshima du Dr. Michihiko Hachiya et le film franco-japonais Lumières d’été de Jean-Gabriel Périot,  Dans un recoin de ce monde offre une vision de la guerre et d’Hiroshima au travers du film d’animation ainsi qu’un voyage dans le monde des mangas, monde proche de nos élèves.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications Balisé avec :1939-1945, 39-45, Hiroshima

Un Mooc sur « Verdun 1917-1918 : batailles oubliées ? Français, Allemands et Américains dans la tourmente »

8 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Ce cours en ligne se propose d’étudier les deux dernières années de la Première Guerre mondiale et ses répercussions dans la région de Verdun.

FUN-MOOC : Verdun 1917-1918 : batailles… par fr-universite-numerique

La bataille de Verdun se termine-t-elle réellement à la fin de l’année 1916 ? Le front de Lorraine s’assoupit-il en 1917-1918 ? En quoi l’année 1917 marque-t-elle d’importantes ruptures dans le domaine de la diplomatie, de la politique interne des États en guerre mais également dans la manière de faire la guerre ? Quels sont les acteurs de ces ruptures ? À quelles nécessités sont-ils confrontés ? Quelles sont les répercussions de tous ces bouleversements sur la poursuite des combats dans la région de Verdun jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918 ? C’est à toutes ces questions que se propose de répondre ce cours en ligne.

Regroupant la même équipe scientifique et éducative du MOOC « Sur les pas des combattants de Verdun : 1916-2016 », ces cours en ligne se proposent de vous éclairer sur ces différents aspects.

En collaboration avec l’université de Lorraine et le Mémorial de Verdun, les différentes interventions seront illustrées par de nombreuses cartes, des photographies, des vidéos, des archives filmées, ainsi que de nombreux documents d’accompagnement.

Ouvert à tous les publics, ce Mooc disponible sur la plateforme France université numérique (FUN) s’adresse en particulier aux élèves de 3e et de 1re qui étudient la Première Guerre mondiale, mais également aux enseignant.e.s. D’une durée de quatre semaines, il commence le 25 septembre et se termine le 6 novembre.

Les enseignant.e.s pourront également consulter le dossier Première Guerre mondiale de la partie « Se former » du portail national : récemment actualisé, celui-ci propose des références permettant une mise au point scientifique, ainsi que de nombreuses ressources.

Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes :

  • Collège/Histoire/Cycle 4/Troisième/L’Europe, théâtre majeur des guerres totales
  • Lycée/Première/Guerres mondiales et espoirs de paix

Plan du cours

1917 : crise et reconstruction de l’armée française (Semaine 1)

  • Le bilan de 1916 : affirmation de l’ « école de Verdun » et perspectives pour l’année 1917
  • La réorganisation de l’armée allemande par Hindenburg et Ludendorff sur le front de l’ouest
  • L’offensive du Chemin des Dames
  • Les mutineries dans l’armée française
  • La nomination de Pétain à la tête de l’armée française et la fin des mutineries

La poursuite de la bataille de Verdun en 1917 (Semaine 2)

  • L’école Pétain : un minimum d’infanterie, un maximum d’artillerie
  • Les offensives à objectifs limités
  • Le front de Verdun durant le 1er semestre
  • Août- septembre 1917 : l’offensive française sur les deux rives de la Meuse
  • Bilan des combats sur le front de l’ouest et incertitudes pour l’année 1918

1917, année des ruptures diplomatiques et politiques (Semaine 3)

  • Les Etats- Unis d’Amérique face à la guerre en Europe (1914- 1917)
  • L’entrée en guerre des Etats- Unis (avril 1917)
  • L’armée américaine en 1917 : « année zéro »
  • Le basculement de la Russie dans la Révolution
  • Clemenceau président du Conseil
  • 1918 : l’engagement de l’armée américaine en Lorraine (Semaine 4)

1918 : année décisive de la guerre

  • L’intégration de l’armée américaine sur le front de l’ouest
  • La réduction du Saillant de Saint- Mihiel (12- 16 septembre 1918)
  • L’offensive Meuse- Argonne (de septembre à octobre 1918)
  • Les derniers combats de novembre 1918
  • Le 11 novembre 1918 sur le front de Meuse. Bilan et perspectives mémorielles

Évaluation

Des évaluations hebdomadaires ainsi qu’un examen final seront proposés. Une attestation de suivi avec succès sera délivrée si la note finale du MOOC est supérieur ou égal à 60%. Les examens hebdomadaires compteront pour 80% de cette note finale et l’évaluation terminale comptera pour les 20% restants.

Source image : http://www.ecpad.fr/images-de-verdun/

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, sur le web

Il y a 125 ans, les conseillers fédéraux bi-nationaux ne gênaient personne | Bon pour la tête

7 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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L’UDC claironne qu’un double national ne doit pas être conseiller fédéral. Mais la question était moins sensible au XIXe siècle. Personne n’a reproché au Bâlois Emil Frey, conseiller fédéral radical de 1890 à 1895, d’avoir deux nationalités, suisse et américaine. Avant d’être élu au Conseil fédéral, il avait même servi comme officier dans les troupes nordistes lors de la guerre de Sécession. Quant à Ulrich Ochsenbein, l’un des pères fondateurs de la Suisse moderne, membre du premier gouvernement fédéral en 1848, il fut, après son éviction du Conseil fédéral, général dans les troupes de Napoléon III, lequel avait un passeport suisse.

A lire : Lien

Légende image : Le Bâlois Emil Frey et le Bernois Ulrich Ochsensbein, tous deux conseillers fédéraux et bi-nationaux, ont servi outre-Atlantique pour l’Union lors de la guerre de Sécession et pour la France de Napoléon III. @ DR

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Enseigner avec le numérique : l’histoire des femmes

7 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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A l’occasion de le rentrée scolaire, le bulletin Édu_Num Histoire-géographie, No 38 propose une certain nombre de ressources en ligne en relation avec les programmes du cycle 4 invitant à enseigner une histoire mixte. Des ressources sont également proposés pour les Lycées professionnels.

Les programmes de cycle 4 invitent, en introduction, à enseigner une histoire mixte : « une approche globale des faits historiques doit éclairer à parts égales la situation, la condition et l’action des femmes et des hommes à chaque moment historique étudié ». Ils proposent deux moments forts pour cela. En classe de 4e, il s’agit pour le XIXe siècle, d’étudier les « conditions féminines dans une société » en mutation (voir le document d’accompagnement Éduscol) que l’académie de Lille propose de travailler à travers un EPI. En 3e, c’est avec la thématique « Femmes et hommes dans la société des années 1950 aux années 1980 : nouveaux enjeux sociaux et culturels, réponses politiques » que le sujet est à nouveau abordé (voir le document d’accompagnement Éduscol). Sur cette dernière, l’académie de Créteil propose un travail de groupe (avec l’outil Cacoo qui permet une collaboration en temps réel) sur les transformations sociales et culturelles en France et les réponses politiques apportées. L’académie de Lille s’appuie sur la figure de Gisèle Halimi en utilisant cartes mentales et écriture collaborative. À Versailles les collègues ont conçu un EPI en classe de troisième (histoire, français, EMC) dont la réalisation finale est un entretien radiophonique sur le modèle de l’émission 2000 ans d’histoire (France Inter) sur une femme engagée du XXIe siècle.

L’histoire des femmes peut-être convoquée à d’autres moments comme lors de l’étude des Lumières (scénario sur Émilie du Châtelet en 4e) ou de la Première Guerre mondiale (scénario sur la main d’oeuvre féminine dans les usines d’armement en première). L’histoire des femmes se retrouve également au lycée avec la question sur « La place des femmes dans la vie politique et sociale de la France au XXe siècle » en classe de première. L’académie de Créteil fait construire aux élèves la notion de « Résistance(s) » en s’appuyant sur l’exemple des femmes résistantes. Enfin, le récent décès de Simone Veil a été l’occasion pour le portail national de présenter trois scénarios pédagogiques qui étudient son parcours et son engagement pour la légalisation de l’avortement.

Le site Musea, présenté par l’Université d’Angers et l’Université Virtuelle en Pays de la Loire, vise à promouvoir les recherches qui intègrent la dimension du genre et tout particulièrement l’histoire des femmes. On y trouve de nombreuses expositions virtuelles richement documentées, notamment sur le suffragisme français, les immigrées, Jeanne d’Arc, etc. Signalons aussi le numéro de février 2017 de la revue Dr@kk@r (lettre d’information à destination des professeurs de l’académie d’histoire et de géographie de l’académie

Pour les lycées professionnels : plusieurs propositions en première baccalauréat professionnel autour du deuxième sujet d’étude d’histoire (« Les femmes dans la société française de la Belle Époque à nos jours« ). Proposition des académies de Nantes, Poitiers et Lyon.

Source : Lettre ÉduNum Histoire-Géographie N°38 — Histoire-Géographie

Légende photo : Usine «La poudrerie nationale» à Toulouse

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

7 et 8 septembre 1945 – Le Dr Hachiya rédige son rapport – Journal d’Hiroshima

7 septembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le Dr Hachiya s’attèle à mettre en forme les résultats des analyses. Il les rapporte à différents périmètres où les patients se trouvaient au moment de l’explosion et de leur exposition à la bombe. Il fait aussi la découverte d’éléments susceptibles d’avoir protégés les patients : murs en béton, gros arbres notamment.

7 septembre 1945

« Après le déjeuner, je me remis au travail avec vigueur et enthousiasme. Maintenant que j’étais bien lancé, ce travail me paraissait aussi agréable qu’intéressant. Modifiant mes critères de distance, j’établis les périmètres suivants : 500 mètres ou moins, 500 à 1000, 1000 à 2000, 2000 et plus. Du coup, il était plus facile de classer les patients d’après la position qui avait été la leur au moment de leur exposition à la déflagration. Lorsqu’on m’appela pour le dîner, j’avais parcouru cent soixante-dix cas.

Il devint manifeste que le taux de globules blancs diminuait en fonction de la proximité des patients vis-à-vis du centre de l’explosion. J’établis cette relation en premier parce que c’était la plus facile. Ensuite, je confrontai les symptômes à ces mêmes critères de distance, répartissant les cas en deux catégories, selon qu’ils étaient graves ou bénins. »

8 septembre 1945

« D’une façon générale, je constatai que les patients qui s’étaient trouvés au plus près de l’épicentre de l’explosion présentaient les symptômes les plus graves ; de même, plus ils s’en étaient trouvés éloignés, moins ils avaient de symptômes et moins ces derniers étaient graves. Toutefois, il y avait quelques exceptions. Certains patients, exposés assez près de l’épicentre, présentaient des symptômes bénins et un taux normal de globules blancs. En étudiant leur cas individuellement, je trouvai une explication à ce phénomène. Ces patients avaient en fait été protégés par des murs en béton armé, de gros arbres ou d’autres éléments susceptibles de faire écran. »

« Journal d’Hiroshima, 6 Août – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :39-45, Hiroshima

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Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

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Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

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Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

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UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

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Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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