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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Bruno Devauchelle : Inégalités et numérique à l’école : une question vive ?

12 février 2016 by Lyonel Kaufmann

Inégalités sociales, inégalités d’aspiration, inégalités scolaires… Ces expressions largement utilisées aussi bien dans les travaux de recherche que dans les discours politiques ne doivent pas masquer deux autres termes qui sont tout aussi importants et complémentaires : différence et fracture.  Pour le dire simplement, tous pareils et pourtant tous différents. Or dans nos usages du numérique, nous sommes tous pareils et pourtant une analyse plus approfondie permet de mettre à jour ces différences.

Je retiens particulièrement à la question Numérique et égalité des chances

Arrive, à la suite des médias de masse, le numérique qui, contrairement au livre et à l’écrit, est dans tous les foyers, utilisé autant par les adultes que par les enfants. Y aurait-il alors une possibilité de renversement des différences et donc des inégalités ? Si tous les enfants accèdent aux objets numériques, n’y aurait-il pas une forme d’égalité des chances. La fracture numérique serait dans l’usage et pas dans la possession nous disent les chercheurs. Oui mais comment ? D’abord signalons que le monde scolaire n’a toujours pas fait son aggiornamento à propos de cette évolution essentielle des pratiques sociales par le numérique. Donc les inégalités continuent de s’appuyer sur les mêmes éléments antérieurs. 

Suffirait-il que l’école développe l’usage du numérique pour que les choses changent ? Il est probable que non. En effet, il faut aller voir du côté de la qualité des pratiques et leur environnement pour approcher la question. Pour la lecture comme pour l’usage du numérique, on a tendance à oublier que la manière d’utiliser l’écrit dans un espace inscrit dans une dynamique de développement appuyée sur la relation humaine, une affectivité, des émotions, est déterminante. Il en est de même pour l’ensemble de l’environnement médiatique, télévision, photo, audio etc.

Le billet de Bruno Devauchelle:  http://ift.tt/1Qc86fu

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Revue de presse : Quelles technologies pour apprendre à apprendre ?

11 février 2016 by Lyonel Kaufmann

Il n’y a pas de questions plus récurrentes que celle de l’introduction des nouvelles technologies au sein de l’école. Quel peut être leur apport, et surtout, leur valeur pédagogique ? Nous permettront-elles d’apprendre différemment ? Dans cet article, l’auteur  s’éloigne toutefois des débats – souvent rageurs – qui agitent les pédagogues ces temps-ci : on n’évoquera pas l’introduction des tablettes, de l’internet, des smartphones. On n’abordera même pas la question de l’apprentissage du code, du moins sous sa forme classique. L’article s’intéresse à des technologies expérimentales soit la réalité virtuelle, Minecraft et l’impression 3D.

Lire la suite : http://ift.tt/1QXwLrp

Classé sous :Opinions&Réflexions Balisé avec :éducation, Enseignement, Histoire, IFTTT, minecraft, Pocket

Les villes médiévales, des villes en transition

11 février 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le 2 décembre dernier, le film Demain, réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, est sorti en salle. Un « phénomène de société », selon un article du Monde du 3 février.

Il envisage de façon plutôt optimiste la question de la crise écologique, en présentant une série de microsolutions qui marchent. Parmi ces solutions, le concept de « permaculture » remporte la part du lion, illustré par l’exemple bien connu de Détroit, dans le Michigan.

Ville développée autour de l’industrie automobile, Détroit est aujourd’hui sinistrée par la crise industrielle, désertée par ses habitants qui avaient les moyens, laissant derrière eux un paysage urbain littéralement en friche. Une partie des habitants s’est alors retroussé les manches, pour cultiver ces friches urbaines, cherchant à produire au sein de la ville une partie des produits frais qu’ils consomment. Bref on cultive dans la ville, parce que la ville cesse d’être dense, et cesse d’être riche. Mais si on regarde en arrière, c’est ce qu’on a toujours fait avant le XVIIIe siècle. Alors, le Moyen Âge, pionnier de l’agriculture urbaine ?

Lire la suite sur ActuelMoyenAge  http://ift.tt/1QtaUWc

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Manifeste des hautes écoles suisses pour une Suisse au centre du paysage européen de la formation et de la recherche

10 février 2016 by Lyonel Kaufmann

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Deux ans après la votation populaire sur l’initiative contre l’immigration de masse, les hautes écoles mettent en garde contre les conséquences de l’initiative de mise en œuvre et publient un manifeste collectif sur l’importance de la formation et de la recherche suisse. Non seulement la formation et la recherche sont en jeu, mais également l’économie et la prospérité de la Suisse.
Si l’initiative de mise en œuvre était adoptée le 28 février 2016, cela aurait des conséquences tragiques pour la formation et la recherche en Suisse. La Suisse violerait ainsi des engagements en matière de droit international et dérogerait à l’accord sur la libre circulation des personnes. Les négociations déjà ardues engagées avec l’UE pour les accords sur la recherche seraient considérablement entravées. Dans le pire des cas, l’UE pourrait recourir à la clause dite guillotine et résilier tous les accords – en particulier celui concernant la coopération scientifique et technologique.
Si la Suisse ne parvient pas à un accord avec l’UE d’ici fin 2016, elle sera définitivement exclue des accords européens sur la formation et la recherche. Les conséquences économiques seraient désastreuses. En effet, davantage de fonds de recherche sont alloués à la Suisse par l’Union européenne que l’inverse. Selon un rapport récent du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation, la Suisse a attribué entre 2007 et 2013 CHF 2’263 millions à l’UE. L’UE, quant à elle, a versé CHF 2’482 millions à la Suisse. 39% ont profité aux EPF, 28% aux universités, 3% aux hautes écoles spécialisées et 22% aux entreprises.
Dans leur manifeste « Pour une Suisse au centre du paysage européen de la formation et de la recherche », les hautes écoles expriment leur préoccupation concernant l’avenir de la place économique suisse. Il est aujourd’hui urgent de garantir les conditions-cadres pour la formation et la recherche en Suisse. Si la Suisse veut conserver sa position de leader, elle doit aussi être capable de se mesurer à l’échelle internationale avec les meilleurs dans le domaine de la formation et de la recherche.
Communiqué de presse, 8 février 2016
Manifeste « Pour une Suisse au centre du paysage européen de la formation et de la recherche 

Classé sous :Opinions&Réflexions

Revue de presse : La classe inversée, un modèle à suivre pour l’école numérique ? Pas certain…

10 février 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les microcosmes éducatifs ne bruissent que de ça… Après les MOOC et les tablettes, la classe inversée est, semble-t-il, au cœur de la réflexion de tous ceux qui veulent bien se préoccuper de faire avancer la pédagogie et de la mettre en adéquation avec son temps. Écrivez un article avec, dans le titre, l’expression « classe inversée » ou, mieux, « flipped classroom » qui fait tout de suite plus branché et vous verrez votre notoriété en ligne atteindre des sommets. Pour tout vous dire en secret, ce billet de Michel Guillou n’a d’autre but que celui-là…

Le billet de Michel Guillou : http://ift.tt/1T2Oz7I

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Enseigner plus explicitement : L’exemple de la carte de géographie

6 février 2016 by Lyonel Kaufmann

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Enseigner plus explicitement : l’essentiel en quatre pages — Centre Alain Savary – Education prioritaire – ifé

L’exemple de la carte de géographie

blankStéphane Bonnery a popularisé l’exemple emblématique d’Amidou, en cours de géographie de collège, lors d’une leçon de début d’année ou il s’agit d’apprendre à réaliser une carte en respectant un code de couleurs en fonction des reliefs – les plaines sont en vert et les montagnes en marron.

Pendant toute la séance, l’enseignante essaie d’attirer l’attention des élèves sur ce code, répète que « quand il y a plus de 1000 mètres, on utilise le marron le plus foncé » ou que « si c’est moins élevé c’est moins foncé » … Amidou lui, cherche à bien colorier, « à faire juste ». Il a, depuis le début de sa scolarité, développé une façon de faire que l’on observe souvent, notamment dans des classes d’établissements populaires : seul le résultat compte.

Ainsi, comme d’autres élèves, il va harceler l’enseignante : « Madame, cette zone-là, c’est vert ? ». Quand l’enseignante répond : «mais non, je l’ai dit deux cents fois, c’est le marron le plus foncé parce que…», Amidou n’entend que le nom de la couleur et s’empresse de colorier, sans prêter plus d’attention aux explications. Amidou est là pour « faire le travail », c’est-à-dire appliquer des consignes. Il n’imagine pas que cette tâche vise des contenus de savoir : la notion de relief, le codage d’une carte. À l’inverse, pour l’enseignant – qui a été un bon élève – il est très compliqué de comprendre ce que les élèves ne comprennent pas, surtout quand le résultat est correct. Car, à la fin de la séance, Amidou a effectivement bien colorié sa carte. Mais il n’a pas compris pourquoi c’est exact.

Et ce n’est pas à la maison qu’il va mieux le comprendre, ni même pendant l’aide aux devoirs quand il révise pour l’interrogation prévue. Quand quelques jours plus tard, il doit colorier une carte différente – car pour vérifier que les élèves ont bien compris l’enseignante ne donne pas la même carte que celle réalisée en classe – Amidou ne sait pas faire … Il est même scandalisé : « C’est pas juste, c’est pas la carte qu’il fallait apprendre ! ». Et, quand le chercheur lui demande comment ont fait ceux qui ont réussi, il répond : « Je me demande bien qui leur a dit que ce ne serait pas la même carte le jour du contrôle…»

S. Bonnery, Comprendre l’échec scolaire. Elèves en difficultés et dispositifs pédagogiques, La Dispute, coll. « L’enjeu scolaire », 2007, 214p. Extrait en ligne sur le site du centre

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions

1916 – 2016 : La terrible beauté de l’Insurrection de Pâques à Dublin reste vivante aujourd’hui

3 février 2016 by Lyonel Kaufmann

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Alors que 2016 marquera le centenaire de l’Insurrection de Pâques à Dublin (appelée également les Pâques sanglantes), le journal anglais The Guardian publie un très intéressant article sur la mémoire de cet événement. Indirectement  un tel article fait écho à la manière dont les sociétés actuelles sont confrontées au terrorisme.

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La rue Sackville dévastés – maintenant O’Connell Street – après l’Insurrection de Pâques de 1916. Photo: Bettmann / Corbis

La mémoire de l’Insurrection de Pâques a longtemps été hanté par une angoissante question: est-elle maintenant terminée? Le soulèvement peut être considérée comme un événement fondateur pour trois entités politiques: la République d’Irlande, Irlande du Nord et (bien que cela est commodément ignoré) l’actuel Royaume-Uni, qui a changé radicalement quand la plupart de l’Irlande a gagné son indépendance. Pourtant, la lutte a toujours été de décider si elle est l’histoire ou l’actualité, quelque chose qui est arrivé ou un présage de quelque chose devant encore se produire.

L’article met en évidence le contraste entre l’échec programmé de cette insurrection lamentable, limitée à Dublin où il n’était question que de tenir un nombre limité de bâtiments publics avant que les troupes britanniques n’écrasent la rébellion et sa puissance dans l’imaginaire collectif irlandais.

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Les soldats britanniques inspectent la coque du General Post Office de Dublin après les combats de 1916 Photo: Hulton Archive / Getty Images

Bien évidemment la puissance évocatrice de cet événement doit une partie de son succès au poème Easter 1916 de WB Yeats (All changed, changed utterly / A Terrible beauty is born), mais elle le doit beaucoup aux Britanniques qui par la suite exécutèrent en mai 15 chefs de la rébellion. A partir de ce moment-là, l’humeur du public a commencé à changer et les rebelles, au lieu d’être des fous dangereux, sont devenus des martyrs ((A l’image de James Connolly exécuté par un peloton d’exécution attaché à une chaise, car il était déjà blessé et ne pouvait pas se tenir debout.)). Plus précisément, ils sont devenus des martyrs catholiques. Comme le chef rebelle Patrick Pearse l’avait clairement envisagé, le sacrifice à Pâques a été élevés au rang du plus grand des sacrifices de sang : celui du Christ lui-même.

Comment pouvons-nous aujourd’hui contenir cette puissance de l’imaginaire généré par cet événement ? Pour The Guardian, il est impératif que les commémorations restituent des réalités plus complexes, que les rebelles ne soient pas traités sous l’angle soit de saints, soit de terroristes, mais en véritables acteurs politiques d’un conflit européen plus large. Pour le journal, il est réjouissant que le plus grand succès des ventes de livre sur le centenaire n’est pas une hagiographie, mais la récupération minutieuse par  Joe Duffy des noms et des histoires des 40 enfants qui ont été tués par des rebelles ou des forces britanniques lors des affrontements. Le contexte de la première guerre mondiale, le rôle central des femmes et la pauvreté épouvantable de Dublin sont tous en cours d’écriture dans l’histoire de l’Insurrection de Pâques 1916. Il faut également accepté que tous ces travaux historiques n’empêcheront pas la force évocatrice et l’imaginaire de l’événement. Il s’agit aussi d’accueillir l’idée même que les rebelles eux-mêmes avait appelé de leurs voeux : la création d’une vraie république de citoyens égaux.

Source : The terrible beauty of the Easter Rising remains alive today | Fintan O’Toole

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

RÉDACTION MANUSCRITE OU NUMÉRIQUE : IMPACT SUR LA COMPÉTENCE À ÉCRIRE ET SON ÉVALUATION

27 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de ses études doctorales en sciences de l’éducation, Luc Diarra a traité de l’authenticité des tâches d’écriture en contexte scolaire. Y aurait-il actuellement un hiatus entre les pratiques réelles d’écriture, où l’ordinateur est souvent utilisé, et la production de textes manuscrits en situation d’évaluation à enjeu critique? Selon M. Diarra, si. Extrait de l’entrevue accordé Dominique Fortier de la revue Correspondance (janvier 2015).

Dans le cadre de votre recherche, avez-vous observé chez les élèves une plus grande aisance à rédiger des textes à l’ordinateur plutôt qu’« à la mitaine »?

L. D. – L’ordinateur présente plusieurs avantages pour la production de textes : des outils d’aide à la rédaction, en l’occurrence les fonctionnalités telles que copier, couper, coller, déplacer, insérer, supprimer, etc., de même que des dictionnaires électroniques et d’autres outils d’aide à la révision tels les correcticiels, Antidote ou ceux intégrés dans les logiciels de traitement de texte (Microsoft Word ou autres). Ces outils peuvent expliquer l’aisance dans la rédaction de textes à l’ordinateur pour qui sait les utiliser. Dans ma recherche, j’ai relevé chez la plupart des participants une plus grande habileté dans la production de textes à l’ordinateur que dans la rédaction manuscrite. […]

D. F. – Les élèves sont-ils plus motivés à écrire des textes à l’ordinateur qu’à la main?

L. D. – Oui, c’est l’un des aspects les plus soulignés dans les études. Écrire à l’ordinateur a un effet positif sur la motivation pour l’apprentissage de l’écriture. Cela serait encore plus vrai chez les élèves en difficulté d’apprentissage.

L’entier de l’entrevue : RÉDACTION MANUSCRITE OU NUMÉRIQUE : IMPACT SUR LA COMPÉTENCE À ÉCRIRE ET SON ÉVALUATION

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

“We Feel Lost” : Génération perdue

25 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Sur son blog, Will Richardson présente le témoignage, transmis par un parent, d’un élève. Pour Will Richardson, ce témoignage raisonne comme une compilation des idées de cette génération d’élève.

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«We are the lost generation.  Many teachers think standardized tests, endless worksheets, and piles of homework are the answer. The other half don’t believe in homework, think standardized tests are moronic, and believe in activities that make us enjoy the lesson. But it’s too harsh a mix for either side to get its point across. So we end up with this generation who doesn’t care about education or can’t find a motivation to continue it.

The thing is we don’t care. It’s not because we don’t want to care, but it feels like we can’t care. One year you have a drill sergeant for an English teacher who jams vocabulary down your throat to the point you can’t think anymore, who constantly prepares you (not adequately enough) for the never ending flow of standardized tests that seem to be as common as the rising tide. Then next year you get a teacher who wants to teach, who loves to teach, who’s “untraditional”.  And you want to learn, you really do!  But all you can think when you raise your hand is “will this be on the test”. That’s all that seems to matter.

First period will take your phone on sight if it simply falls out of your backpack, while third period encourages the use of all devices. We feel lost. Half of the kids don’t want to learn because learning to them means: classwork, grade, fail- homework, grade, fail- test, grade, fail. It’s an endless cycle they can’t win. The other half of kids desperately wants to learn, but can’t find the motivation because their teacher could be so out of tune with how to correctly teach nowadays, that it sucks the passion from them.  

We’ve become divided. It becomes cool to hate school. To hate learning and education. I separate these by sentences because I believe they are no longer synonymous with each other. Kids love to learn. They hate school. School has become a life draining institution that takes passionate, longing kids and leaves them hollowed husks, begging for a passing grade so they have a slightly better chance to move to the next year. Too many have simply given up. Too many, students and teachers alike, have given up on each other, and the system designed to enlighten us, when in reality all is does is throw us into uneducated darkness.»

Les termes sont durs (« il devient cool d’haïr l’école », « Les enfants adorent apprendre. Ils détestent l’école », « le système conçu pour nous éclairer, alors qu’en réalité, tout est fait est pour nous jeter dans les ténèbres sans instruction ») et l’institution scolaire (américaine dans le cas présent) paraît divisée comme jamais. Une génération perdue pour un système à bout de souffle ?

Will Richardson se présente lui-même comme parent, éducateur, conférencier, auteur, blogueur depuis 12 ans au Weblogg-ed. Il tente de répondre à la question « Qu’est-ce qui se passe dans les écoles, les salles de classe et l’apprentissage dans un monde 2.0? » Il est l’auteur d’un livre intitulé « Why School? How Education Must Change When Learning and Information are Everywhere » (2012).

Source : “We Feel Lost”

Classé sous :Opinions&Réflexions

Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves

22 janvier 2016 by Lyonel Kaufmann

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Au lycée Kastler de Guebwiller, les élèves utilisent des tablettes, Moodle et Dropbox pour créer, ensemble, le cours. Un travail collaboratif qui les rend acteurs et producteurs de leur propre savoir.

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Une classe de seconde du lycée Kestler. Les élèves sont tous munis de tablettes.

Marc Schumacher est professeur d’histoire- géographie au lycée Alfred Kastler de Guebwiller, près de Strasbourg. Depuis 2012, il utilise quotidiennement des tablettes numériques avec sa classe de seconde. « Il s’agit d’un projet pédagogique collectif, à l’initiative de l’établissement : ils s’en servent aussi dans les autres matières, toute l’année », note l’enseignant, qui a présenté son mode de travail original lors des dernières Net Journées, en mars 2015.

Marc Schumacher a mis en place des séances d’histoire-géographie « dans l’esprit de la classe inversée » – mais en présentiel. L’idée : faire créer le cours par les élèves, lors du temps de classe, via leurs tablettes.

Un travail collectif, composé de plusieurs travaux individuels regroupés dans un wiki.
Un travail collectif, composé de plusieurs travaux individuels regroupés dans un wiki.

Pour Marc Schumacher, devenus acteurs, « les adolescents sont davantage motivés, plus autonomes. Ils retiennent mieux ce qu’ils ont eux-mêmes produit, et les résultats s’en ressentent ». Le rôle de l’enseignant change, conclut-il : « je deviens un chef d’orchestre. Je les accompagne, je les guide, mais ce sont eux qui produisent l’oeuvre finale ».

Lire l’ensemble de la démarche : Enseigner l’histoire en seconde avec les TICE : le prof devient un « chef d’orchestre » » VousNousIls

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

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