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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Dé-ghettoïsons les enseignements « numériques » en histoire

15 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

A la suite de deux polémiques sur les usages (ou plutôt des non-usages) du numérique en SHS, Émilien Ruiz en a fait un parallèle avec les débats ayant eu cours concernant l’histoire économique quantitative dans les années 1970 et le fétichisme d’alors relativement à un histoire ne pouvant alors, pour certains, n’être que quantitative. 

« Quel fut le résultat de cette fétichisation ? Eh bien si vous êtes universitaires, il vous suffira de regarder autour de vous : combien de collègues font, aujourd’hui, une histoire qui pourrait de près ou de loin, être qualifiée d’histoire quantitative ? Quelle est la place dans les maquettes de vos Licence en histoire, de l’enseignement des méthodes quantitatives ?»

Concernant les « humanités numériques », Émilien Ruiz nous  met en garde:

« gardons-nous de suivre le même chemin que l’histoire quantitative…»

Quelle attitude développer dès lors ? Laissons la parole à Émilien Ruiz :

« c’est en historiennes et historiens que nous devons appréhender les instruments informatiques et les ressources numériques à notre disposition.
Cessons par exemple de renvoyer la formation à l’usage des bases de données de revues et aux catalogues de bibliothèques aux cours d’ « outils numériques » pour les intégrer à nos enseignements de méthodologie ou à nos TD associés aux enseignements sous-disciplinaire.
[…]
Et enfin, et surtout, faisons toujours primer les démarches méthodologiques et historiographiques sur tout le reste. L’apprentissage de logiciels spécifiques doit être la conséquence d’un choix pédagogique et scientifique et non l’inverse.»

Il doit en être de même, selon moi, concernant la question du numérique dans l’enseignement de l’histoire à l’école obligatoire.

Le billet d’Émilien Ruiz : http://www.boiteaoutils.info/2018/03/sspq/

Crédit image de une : Digital Humanities 2014
DH 2014, Lausanne, Switzerland | en cc sur Flickr by Craig Bellamy https://www.flickr.com/photos/milkbarmilkbar/14578927449/

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

2018 : année charnière pour le projet Venice Time Machine

15 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

2018 est une année charnière pour le projet Venice Time Machine. Lancé en 2012, il arrive à mi-parcours, marqué par deux étapes majeures. D’une part, la volonté de donner une dimension européenne au concept de Time Machine. D’autre part, l’ouverture au public et aux historiens des plus de 2 millions de documents déjà numérisés. Que recèlent ces trésors vieux de plus de 500 ans? Réponses dans le dossier d’EPFL Magazine

«Tout ce qui est antérieur à l’an 2000 n’existe pas, car il n’y a pas de support pour y accéder.» Le propos de Frédéric Kaplan est radical. Le directeur du Laboratoire d’humanités digitales s’inquiète d’un monde où seules les informations numérisées sont accessibles, jetant aux oubliettes toutes celles qui vieillissent sur d’autres supports. «Il y a urgence à faire un pont entre les deux. Il faut aussi vivre avec le passé.»

Le projet Venise Time Machine (VTM) n’est autre que l’établissement de ce pont entre passé et présent. Il vise à construire, à partir de millions de documents historiques aux formats hétéroclites, un modèle multidimensionnel de la ville de Venise, dans l’espace et le temps sur les 1000 dernières années. Lancé en 2012, VTM arrive aujourd’hui à mi-parcours. Une échéance marquée par deux étapes cruciales : la mise en ligne d’interfaces de recherche permettant d’explorer les plus de 2 millions de documents déjà scannés et l’extension du projet de Time Machine à l’échelle européenne.

Le chemin parcouru en cinq ans – deux seulement depuis que la numérisation a commencé – se mesure d’abord en chiffres: 190’000 documents d’archives d’Etat, 720’000 documents photographiques provenant de la Fondation Cini, 3000 volumes sur l’histoire de la ville issus des grandes bibliothèques de la cité ont été scannés.

Plusieurs Time Machine déjà en marche

Certaines villes n’ont toutefois pas attendu l’échéance européenne pour lancer leur Time Machine. Amsterdam, Nuremberg, Paris, Jérusalem, Budapest et Naples ont décidé de plonger dans leurs archives afin de créer une immense banque de données du passé reliée à l’échelle nationale et européenne. Pourquoi? Julia Noordegraaf, professeure du patrimoine numérique à l’Université d’Amsterdam, et Sander Münster, qui dirige le Département de la conception et de la production des médias à l’Université technique de Dresde, a répondu à EPFL Magazine..

«J’ai toujours eu plusieurs morts dans ma vie»

Isabella di Lenardo est historienne de l’art et de l’architecture, spécialisée dans la circulation des savoirs dans l’Europe du XVIe au XVIIIe siècle. Grâce aux documents numérisés des archives d’Etat de Venise, elle suit pas à pas certains personnages de la Renaissance, tisse leur réseau social, décèle leurs petits problèmes voire leurs travers d’êtres humains.

«Le projet Venice Time Machine a réveillé en moi un intérêt immense pour l’analyse de grandes quantités de données.» Isabella Di Lenardo veut profiter des millions d’informations disponibles pour satisfaire sa curiosité. Comment la vision historique change-t-elle avec l’analyse non pas du rôle d’une personne ou d’une famille, mais de 28’000 propriétaires, de toutes les veuves de Venise qui avaient des appartements, de toutes les corporations religieuses, de toutes les églises? Qu’apprend-on? L’histoire est-elle correcte ou à réécrire? Les faits sont-ils remis en question?

La première lecture des transactions immobilières balaie déjà quelques certitudes notamment sur le rôle de la bourgeoisie dans la République. «On a toujours pensé que Venise était une ville de la noblesse et de l’aristocratie, c’est faux!, insiste l’historienne qui travaille au Laboratoire des humanités digitales. Les actes notariés montrent que dès la moitié du XVIIIe siècle, la bourgeoisie acquiert de nombreux biens.»

Lire l’article : Après Venise, des villes européennes désirent leur Time Machine

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Enseigner la pensée computationnelle, le défi de demain | EPFL Magazine

14 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’EPFL doit-elle enseigner le computational thinking à travers tous les degrés de la formation ? Faut-il adapter les méthodes actuelles d’enseignement, et comment allier au mieux apprentissage théorique et applications pratiques ? Voilà quelques-unes des questions sur lesquelles planche cette année un groupe de travail interdisciplinaire. Un atelier pour débattre de ces enjeux est organisé le 21 mars à l’EPFL.

Il aura fallu une année de travail à treize personnes pour préparer la première mouture du cours ICC, donné à tous les futurs ingénieurs depuis 2013. Une première, qui a fait de l’EPFL une pionnière dans le domaine. Aujourd’hui, le résultat semble avoir convaincu tout le monde, mais pas question pour l’Ecole de se reposer sur ses lauriers. « Une part de l’intérêt des mathématiques et de la physique durant l’année propédeutique est l’application que les étudiants en feront plus tard dans leurs études d’ingénieur. C’est la même chose pour le computational thinking : on ne donne pas une base aux étudiants pour l’oublier ensuite. Au contraire, elle doit avoir des répercussions sur l’ensemble du cursus », estime Roland Tormey, conseiller pédagogique au Centre d’appui à l’enseignement de l’EPFL.

Dans cette optique, un groupe de travail formé de représentants de chaque section et de personnes intéressées par le sujet réfléchit actuellement à la suite à donner à cet enseignement. Aujourd’hui, de nombreux enseignants utilisent déjà une approche computationnelle dans leurs cours, mais la forme et le fond sont très variables selon les sections. « Chaque étudiant doit avoir acquis les bases données dans le cours ICC en première année. La question est de savoir jusqu’où pousser ces bases par la suite », analyse Olivier Lévêque, responsable du cours ICC. La problématique est la même que pour l’utilisation d’autres outils : jusqu’où un étudiant en microtechnique doit-il maîtriser l’aspect théorique des mathématiques ? « Pour ma part, je pense qu’il est important d’avoir un enseignement qui ne néglige aucune des deux approches, théorique et pratique, cela permet une meilleure compréhension », estime-t-il.

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Pour plusieurs enseignants, un apprentissage fortement axé sur la pratique est fondamental. « Tout le monde s’accorde sur le fait que les étudiants doivent sortir de l’EPFL avec de bonnes connaissances de pensée computationnelle, souligne la professeure Anna Fontcuberta, qui intègre le computational thinking dans son cours de semi-conducteur au niveau Master. Mais je pense qu’il faut respecter l’approche de chaque discipline. Mes étudiants n’ont pas choisi l’informatique, il faut les intéresser avec une approche pratique. C’est la même chose pour les mathématiques : certains aiment les théorèmes pour leur beauté, et pour les autres c’est un outil. » Un avis partagé par Andrew Oates, professeur et responsable du groupe de travail sur le computational thinking à l’EPFL.

« Personnellement, je suis d’avis qu’il faut ancrer les principes de la pensée computationnelle dans des domaines concrets. Enseigner seulement la théorie reviendrait à montrer une pipette aux étudiants, mais ne pas les laisser l’utiliser en laboratoire. » Pierre Dillenbourg rappelle, pour sa part, que « la diversité est une loi de l’éducation : il faut apprendre les mêmes compétences dans des contextes différents, sous des formes et des approches variées, pour les renforcer et créer des connexions dans le cerveau. L’idéal serait que les éléments de computational thinking soient repris dans la plupart des cours de l’EPFL. Les connaissances transversales doivent s’enseigner transversalement. »

L’EPFL à l’heure de la pensée computationnelle

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Traverser les Alpes au cours du néolithique | Découvertes archéologiques

12 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Les découvertes des archéologues concernant le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zoug, intéresseront les enseignants romands de 5e/6e Harmos concernant le thème des transports au néolithique (Atelier de l’histoire 5e/6e – Thème 4 : Au Néolithique – Vie quotidienne). Ces découvertes indiquent bien que nos connaissances de la périodes et les hypothèses formulées sont étroitement liées à des découvertes archéologiques. Chaque nouvelle découverte, ne serait-ce que d’une lame de hache, peut avoir un impact important sur nos connaissances de cette période. 

Pendant des années, les archéologues ont étudié une lame de hache en cuivre découverte en 2008 sur le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zug en Suisse. Elle avait probablement était mise dans l’eau comme offrande sacrificielle il y a environ 5000 ans.

Traverser les Alpes au cours du néolithique
La tête de hache en cuivre découverte en 2008 à Riedmatt dans le canton de Zug. Photo Kanton Zug

Récemment, suite à des recherches à l’Université de Berne, des résultats surprenants ont été annoncés: la forme et le matériau de la lame (voir la photo ci-dessous) sont pratiquement identiques à ceux utilisés par les peuples néolithiques plus au sud, dont ötzi, l’homme de glace vieux de 5000 ans découvert dans les Alpes en 1991.

La tête de hache en cuivre découverte en 2008 à Riedmatt dans le canton de Zug. Photo Kanton Zug

Cela implique, disent les chercheurs, que les hypothèses précédentes sont fausses: l’utilisation du cuivre au nord des Alpes il y a 5000 ans était fortement liée à une influence des pratiques plus au sud. En effet, ils supposent maintenant que la lame de Riedmatt a effectivement voyagé vers le nord depuis le sud de la Toscane, tout comme celle trouvée sur le squelette momifié d’Ötzi, à la frontière italo-autrichienne.

Les points communs entre les deux lames mis en évidence par des analyses chimiques suggèrent qu’elles appartenaient toutes deux à un contexte similaire d’extraction et de traitement du cuivre dans la zone riche en minerai autour de Campiglia Marittima en Toscane.

Les liens, à la fois culturels et économiques, entre les régions du nord et du sud des Alpes au cours de la période néolithique (qui s’est terminée vers 2000 avant JC) étaient jusqu’à présent incohérents ou sous-évalués. De plus, avec cette découverte, certaines lacunes importantes dans la recherche autour des sites palafittique de l’époque peuvent être comblées.

Source : http://decouvertes-archeologiques.blogspot.ch/2018/03/traverser-les-alpes-au-cours-du.html

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Didactique, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Mai 68 : un pavé dans l’école

11 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Au colloque d’Amiens, le 15 mars 1968, tout le monde, y compris le ministre de l’Education nationale, s’accorde pour dire qu’il faut tout changer dans l’enseignement. Mais rien ne bougera, et la quasi-faillite du système français reste d’actualité.

Ce fut un étrange moment de concordance des esprits, des mots et des idées qui n’allaient rien donner. Le 15 mars 1968, tout ce que la France compte de spécialistes de l’éducation se retrouve à Amiens pour un colloque préparé depuis plusieurs mois avec au programme une foultitude de débats, de tables plus ou moins rondes.

L’Association d’étude pour l’expansion de la recherche scientifique a invité Pierre Bourdieu, un sociologue en devenir qui a publié deux ans plus tôt les Héritiers : les étudiants et la culture, les théoriciens d’une école «nouvelle», d’une pédagogie alternative, toutes les nuances du paysage syndical, de la droite conservatrice à la gauche de la gauche, quand le terme gauchiste n’existait pas encore. Ainsi qu’Alain Peyrefitte, un ministre de l’Education nationale respectueux de l’ordre gaulliste, mais soucieux de modernité.

Pendant deux journées intenses, les mots prononcés semblent dire la même chose : il faut tout changer dans l’enseignement. Il s’agit de reprendre le plan Langevin-Wallon qui, en 1947, devait mettre en place «un enseignement gratuit, laïque et obligatoire jusqu’à l’âge de 18 ans avec un corps professoral unique de la maternelle à l’université» et fut abandonné dès sa publication.

Lire la suite : Mai 68 : un pavé dans l’école – Libération

Crédit image : Cours d’espagnol au lycée Montaigne à Paris, en 1960. Photo Maurice Zalewski. Adoc

Classé sous :Opinions&Réflexions

Sur Arte, l’historien Patrick Boucheron veut “défataliser le cours de l’histoire” | Les Inrocks

10 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dans une série documentaire, l’historien Patrick Boucheron revisite les grandes dates qui ont marqué la mémoire collective. Une façon d’“orienter différemment nos certitudes”. Extraits.

De la crucifixion de Jésus à Hiroshima, vous balayez un large spectre historique. Comment avez-vous réussi ce tour de force ?
Je me suis entouré à chaque fois des meilleurs spécialistes et j’ai eu à cœur, même si j’assume le rôle de narrateur, de déléguer la parole – ne serait-ce qu’en faisant confiance au discours visuel du film lui-même, grâce au travail de Denis van Waerebeke et des autres réalisateurs, Lucie Cariès et Pascal Goblot. Ce passage de relais est important pour faire comprendre qu’il n’y a pas d’historien omniscient. Si l’on parle de Pompéi, il faut aller voir un archéologue, si on évoque Angkor, cela réclame un historien qui connaît l’épigraphie, et si l’on parle de la peste noire, il faut un spécialiste de l’épidémiologie.

(…)

Dans cette histoire filmée, vous faites également entendre une pluralité de points de vue…
C’était notre ambition. Dans chacun des épisodes, nous avons voulu raconter l’histoire différemment. Par exemple, Hiroshima est un événement bien connu de la Seconde Guerre mondiale. Mais l’historien Michael Lucken m’a donné accès à une bibliographie que je ne connaissais pas et qui indique que la décision de lâcher la bombe atomique sur une ville japonaise est prise par les Américains sur des critères raciaux. C’est clairement exprimé dans certaines archives de l’administration américaine ; la bombe atomique est une arme inhumaine or les Japonais ne sont pas tout à fait des hommes. Dans cet épisode, on raconte aussi qu’Hiroshima et Nagasaki n’annonçaient pas forcément la fin de la guerre. Elle aurait pu se terminer autrement puisque les Soviétiques étaient prêts à envahir le  Japon. Avec cette série, on a voulu orienter différemment nos certitudes, regarder les événements d’un autre point de vue mais aussi, au fond, “défataliser” le cours de l’histoire.

Complément (19.03.2018)

A l’occasion de cette série d’émission, Patrick Boucheron était, le vendredi 16 mars, l’invité de France Inter. L’occasion pour France Inter de revenir avec lui sur les enjeux de la médiatisation de l’histoire, entre démocratisation et vulgarisation. C’est par là : https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-16-mars-2018.

Quand l’histoire fait dates Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (10 × 26 min). Du 17 mars au 14 avril, le samedi, 16 h 15, Arte

L’article : Sur Arte, l’historien Patrick Boucheron veut “défataliser le cours de l’histoire” | Les Inrocks

Source image : Un épisode est consacré à la libération de Nelson Mandela, en 1991. © Les Films d’Ici.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Neandertal, le plus ancien «peintre» européen? – Le Temps

23 février 2018 by Lyonel Kaufmann

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Pour la première fois, des parties de peintures rupestres de trois grottes espagnoles ont été attribuées à l’homme de Neandertal. De quoi relancer le débat sur l’existence, longtemps contestée, d’un comportement symbolique chez notre cousin.

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Cette fois, c’est irréfutable: l’homme de Neandertal peignait avant l’arrivée d’Homo sapiens, l’homme moderne, en Europe. Mais que peignait-il? Cinquante-trois échantillons de moins de dix milligrammes de calcite liée à des peintures rupestres, prélevés dans trois grottes espagnoles, viennent d’être datés pour la première fois par une équipe internationale, dans un article publié dans «Science».

Source : https://www.letemps.ch/sciences/neandertal-plus-ancien-peintre-europeen?utm_source=amp

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

TV/Série : Jon Snow est-il le nouveau roi Arthur ?

22 février 2018 by Lyonel Kaufmann

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Aujourd’hui, les séries télé constituent désormais un vaste champ d’étude pour la recherche. Et oui, il y a des colloques, des publications et même des revues entières qui y sont consacrés !

C’est le cas du travail de Justine Breton, agrégée de Lettres modernes et docteur en littérature médiévale à l’Université de Picardie Jules Verne. Elle a publié dans la revue scientifique TV/Série un article intitulé « Jon Snow : le nouveau roi Arthur de Game of Thrones ».

Pour sa part, Manon Bril avec Avides de Recherches, la chaine Youtube du magazine Mondes Sociaux, présente en son et en images cet article de Justine Breton.

Pour en revenir à l’article de Justine Breton, en voici le résumé

« Bien que la Guerre des Deux Roses soit reconnue comme l’une des influences essentielles de Game of Thrones (HBO, 2011- ), certaines sources littéraires de la série demeurent dans l’ombre. Pourtant, la série adaptée des romans de George R. R. Martin, par définition née de l’écriture littéraire, présente d’importantes résurgences romanesques, en particulier lorsque l’on considère le célèbre texte de T.H.White, The Once and Future King (1938-1977), au regard du personnage de Jon Snow. L’œuvre de White retrace l’ascension d’Arthur de son enfance d’orphelin à la gloire puis la chute de la Table ronde. Si cette œuvre est peu connue du public français, elle demeure très célèbre dans les pays anglophones. Le parallèle entre les deux héros, Arthur et Jon, discret mais efficace, tant dans la diégèse que dans la structure de la série, offre une lecture nouvelle des scènes consacrées au bâtard Stark, et une approche éclairée de l’ensemble de la série. De son origine mystérieuse à son ascension militaire et sociale, habilement mise en scène tout au long de Game of Thrones, Jon semble suivre le même parcours que le roi Arthur. À travers le prisme de The Once and Future King, il est possible d’étudier l’évolution du personnage dans Game of Thrones, et d’établir ainsi quelques hypothèses sur son avenir. Les premières saisons forment le parcours initiatique de Jon Snow qui, à l’instar du jeune Arthur de White, vit des aventures formatrices participant à l’éducation d’un futur grand dirigeant. Postulats littéraires à l’appui, ce rapprochement permet de développer une lecture sérielle de l’œuvre de White, ainsi qu’une nouvelle analyse littéraire de Game of Thrones.»

A suivre aussi, le magazine Mondes Sociaux : http://sms.hypotheses.org/11071

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Des chercheurs français renouvellent l’étude des génocides – La Croix

17 février 2018 by Lyonel Kaufmann

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64 historiens et professeurs ont remis le vendredi 16 février au gouvernement et à l’Elysée un rapport sur « la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse ». Ils préconisent une « politique de soutien » aux chercheurs et valorisation des recherches comparatives développées en France depuis une vingtaine d’années.

C’est l’aboutissement d’un long travail mené sous la direction de l’historien Vincent Duclert par une cinquantaine de chercheurs. La Mission d’étude sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse, instituée en 2016, rend ce vendredi 16 février son rapport aux ministres de la recherche et de l’éducation nationale et au président de la République.

Les auteurs y invitent l’État à prendre conscience des avancées de la recherche française. Ils souhaitent la rendre plus visible sur la scène internationale, notamment par la création, en France, d’un Centre international de ressources pour les génocides, les crimes de masse, les violences extrêmes et les esclavages (Cire).

Les recommandations de la mission

  • Associer l’étude des génocides, crimes de masse et violences extrêmes à celle des esclavages et des déshumanisations.
  • Mettre en réseau les équipes et constituer une tête de pont pour représenter la recherche française à l’étranger.
  • Rapprocher les chercheurs en sciences sociales et les enquêteurs judiciaires.
  • Soutenir les chercheurs visés par les négationnismes.
  • Étendre la politique des archives et la porter au niveau européen et international.
  • Effectuer un plan de formation des élus, des fonctionnaires et de certaines professions.
  • Instituer une « Semaine de la recherche et de la connaissance des génocides et des violences extrêmes » dans les établissements scolaires.

Source : Des chercheurs français renouvellent l’étude des génocides – La Croix

En prolongement de l’article, le journal La Croix a interrogé Henri Rousso, historien et membre de cette mission d’étude. Henri Rousso est notamment interrogé sur le développement de l’étude comparée des génocides.

La Croix : À quand remonte l’étude comparée des génocides ?

Henry Rousso : Sur le plan international, c’est une pratique déjà ancienne, qui remonte aux années 1980 avec la revue du Centre de recherches de Yan Vashem en Israël, Holocaust and Genocides Studies. Mais si, dans cette période marquée par un renouveau considérable des études sur la Shoah, la démarche comparative s’impose au niveau mondial, elle demeure critiquée en France, où l’on met plutôt en avant l’idée d’un événement incomparable, d’une singularité absolue.

Le changement de perspective a lieu dans les années 1990. Sur le plan historiographique et mémoriel, le risque de minorer l’importance de la Shoah paraît alors moindre et au lieu d’être considérée à part, comme en marge de l’histoire mondiale, elle devient un exemple de crime de masse.

La mission a voulu prolonger cette évolution en dressant un panorama des études développées en France à la fois sur les génocides et crimes contre l’humanité, jugés comme tels par des cours nationales ou internationales, et sur les violences de masses entraînées par la colonisation ou l’esclavage. Nous avons laissé volontairement ce périmètre de recherche indéterminé, ainsi que les questions, d’ordre juridique, de la qualification et de la dénomination de ces différents crimes de masse, qui relèvent d’un débat toujours renouvelé.

Source : « Il faut rendre plus visible la recherche française sur les génocides et crimes de masse » – La Croix

De son côté, l’e-mag VousNousIls s’est intéressé au rapport sous l’angle des interrelations entre les apports de la recherche sur l’étude des génocides et l’enseignement en France. A ce titre, l’article met en évidence que, concernant la France,

l’étude des génocides, crimes de masse et violences extrêmes, ainsi que de l’esclavagisme, a fait l’objet d’une “activité croissante, depuis le tournant des années 1990 des chercheurs et des enseignants”. Selon le rapport, les profs “sont aujourd’hui armés pour intervenir sur l’essentiel de ces sujets, à commencer par la Shoah.” L’apprentissage d’autres génocides, tels que celui des Tutsis au Rwanda ou des Arméniens dans l’empire Ottoman, à en outre “réaffirmé l’importance de cet événement matriciel”.

Maus d’Art Spiegelman : la BD pour “enseigner l’indicible" / Journées de l'Histoire et de la Géographie, Amiens, octobre 2016

Maus d’Art Spiegelman : la BD pour “enseigner l’indicible » / Journées de l’Histoire et de la Géographie, Amiens, octobre 2016

Toutefois, selon la mission,

les apports de la recherche et de l’enseignement en France souffrent d’une “trop faible interrelation, et parfois d’une insuffisante visibilité tant nationale qu’internationale, même s’ils couvrent des champs de plus en plus vastes”, et cela malgré les engagements des documentalistes, muséographes, responsables mémoriels, artistes, écrivains et créateurs, pour “aborder des objets difficiles et, ensuite pour assumer le pari de la transmission des savoirs.”

Le rapport préconise de « dépasser certains clivages hérités”, comme la “coupure maintenue” entre l’enseignement scolaire et l’enseignement universitaire, entre la recherche et la pédagogie, ou encore entre les missions scientifiques et les fonctions documentaires” » et la création d’un “Centre international de ressources pour les génocides, les crimes de masse, les violences extrêmes et les esclavages”, afin d’approfondir les recherches et de confronter les savoirs, notamment entre historiens sur le plan international.

Pour la Mission, au final,

« l’histoire comparée » permet selon lui d’aborder « d’importantes questions d’histoire contemporaine, comme les idéologies, les régimes politiques ou encore les enjeux stratégiques… Et ainsi de former des citoyens armés pour lutter contre le négationnisme, qui fait un inquiétant retour. »

Source : Un rapport sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse – VousNousIls

Crédit image : Le cimetière de Potocari en Bosnie-Herzégovine (ex-Yougoslavie) est un lieu en mémoire des victimes du génocide. / Michel Slomka/Hans Lucas

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Place, rôle et fonction du témoignage et plus largement de l’enseignement de la Shoah. Bilan des journées des 22-23 janvier 2018, HEP Vaud, Lausanne

15 février 2018 by Lyonel Kaufmann

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En conclusion de ces deux journées extrêmement riches en interventions de qualité et en diversité des approches, j’ai eu le plaisir d’intervenir dans une table ronde finale réunissant pour des interventions en français, allemand et anglais Peter Gautschi (Schweiz), Darius Jackson (United Kingdom), et Sabrina Moisan (Canada). Nous devions concevoir notre intervention sous la forme d’un billet de blog, puis engager la discussion. Mon intervention intiale.

En préambule, je tiens à mettre en exergue des propos suivants qui ont résonné en moi et ont été prononcés, lors de son atelier par Peter Gautschi (22.01.2018) :

« Aujourd’hui, il n’y a pas de sujet plus difficile que l’enseignement de la Shoah ».

Depuis hier, nous avons eu la chance d’assister à un nombre très impressionnant d’ateliers qui ont relevé le challenge représenté par cet enseignement de la Shoah en milieu scolaire comme dans d’autres contextes.

Les différentes sessions d’atelier ont permis de constater la grande diversité des situations dans lesquels des démarches pédagogiques ont été réalisées qui, à chaque fois, répondent à des visées propres au lieu et institution dans lesquels ces démarches s’inscrivent. Durant ces ateliers, j’ai eu l’occasion de rencontrer les situations suivantes :

  • le travail de médiation dans un musée;
  • la réalisation d’un matériel pédagogique par une Fondation luttant contre le racisme et l’antisémitisme;
  • la réalisation d’un moyen d’enseignement numérique au service d’un curriculum;
  • la création d’un site internet par un.e enseignant.e
  • une séquence didactique réalisée par un ou des enseignants disciplinaire (histoire) ou interdisciplinaire;
  • un projet pédagogique interdisciplinaire d’un établissement scolaire;
  • la réalisation d’un artiste (peintre, écrivain, vidéaste, réalisateur de film, …);
  • un site internet pédagogique de formation formelle ou informelle;
  • un programme de formation d’apprentissage de la langue pour des immigrés (nouveaux arrivants).

Au coeur de ces démarches, il y avait des témoignages des survivants de la Shoah sous différentes formes, mais plus particulièrement sur la base de capsules vidéos à partir desquelles des activités pédagogiques ou des démarches de médiation culturelles ont été conduites ou seraient à conduire. Une histoire d’en bas en quelque sorte qui fait écho et parfois s’inscrit en tension avec les plans d’études officiels et à l’instutionnalisation de l’enseignement de la Shoah. Ces pratiques représentent une incursion de la vie, voire en donne, face à la sécheresse des propos d’un plan d’études ou d’un matériel officiel pré-découpé.

Au coeur généralement de ces démarches, il y a la noble ambition, au travers de ce recours aux témoignages d’offrir aux élèves une multiplicité de point de vue (multiperspectivité) à partir desquels il s’agit pour eux d’accéder à une forme d’intelligibilité de la Shoah.

Cependant, il s’agit aussi de comprendre que les témoignages sont mis au service d’objectifs et de finalités qui dépassent leur valeur intrinsèque et l’histoire de la Shoah elle-même. S’ajoute, au témoignage lui-même, sa mise au service

  • d’un discours de maître;
  • d’un dispositif muséal;
  • d’un dispositif pédagogique ou didactique;
  • d’un plan d’étude avec ses finalités et objectifs propres;
  • de la construction de la compréhension historique au sens spécifique de la période étudiée ou plus large;
  • d’un travail d’enquête à mener par les élèves;
  • de la construction d’une leçon de morale;
  • d’une pure émotion…

Concernant la situation de l’enseignement dans le cadre scolaire, la situation finalement n’est pas différente de celle de tout sujet inclus dans les programmes. Les élèves ne sont pas à l’école pour faire oeuvre d’historien et contribuer directement au développment de la science historique, mais ils y sont pour développer, au travers des outils de la pensée historique et de l’historien, des compétences qui devront leur servir au-delà de l’enseignement de cette discipline. Je pense ici plus particulièrement à la question du développement de l’esprit critique et de la formation du citoyen, deux finalités très souvent assignées à l’enseignement de l’histoire à l’école. La « valeur » des témoignages n’est ainsi pas qu’intrinsèque et travaillée pour eux-mêmes, mais elle dépend des objectifs assignés par l’institution scolaire.

Par rapport à l’histoire de la Shoah et à son enseignement à l’école, il y existe donc une forme de dilemme, car l’événement ne peut pas être réductible aux seules finalités scolaires1. C’est là qu’intervient, à mon avis, la plus que nécessaire contribution de Noa Mkayton du mardi matin concernant l’importance de fonder cet enseignement sur un dispositif didactique solide oeuvrant dans le sens de la multiperspectivité historique. Son dispositif présente la grande qualité de pouvoir être utilisé pour tout sujet d’enseignement en histoire.

D’autre part, il paraît difficile de réduire un tel enseignement dans un curriculum scolaire qui n’offre généralament qu’espace-temps réduit2 ? Quelle place également faut-il laisser et jusqu’où à la pensée critique et à la créativité des élèves, deux compétences-clés de notre 21e siècle et de l’ère numérique ? Ces derniers éléments militent, comme certains ateliers l’ont proposé, pour un enseignement de la Shoah dépassant le seul cadre d’une classe et des heures d’histoire prévues à la grille horaire. A la multiperspectivité s’ajoute ainsi la multilittéracie et des approches interdisciplinaires.

  1. Et évidemment tout sujet sensible, voire tout sujet, enseigné ne devrait pas être réductible aux seules finalités scolaires. ↩
  2. Durant ce colloque, il a notamment évoqué des temps d’enseignement de 3 à 6 heures préconisés par les plans d’études. Donc 3 à 6 heures pour prendre la mesure d’un événement ayant conduit à l’assassinat de 6 millions de personnes au moins. ↩

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