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Histoire Lyonel Kaufmann

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Humanités Digitales

Les Dernières : Sarah & Esther, survivantes de la rafle du Vél d’Hiv

16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

C’est à l’annonce de la mort d’Elie Wiesel que Sophie Nahum a pris la décision d’aller filmer chez eux les derniers survivants des camps de la mort qui voudraient bien l’accueillir. Ce jour là, elle réalisé que jamais elle n’aurait le privilège de rencontrer cette icône, ce témoin incontournable.

Depuis, Sophie Nahum, productrice de documentaires, a rencontré une dizaine d’anciens déporté.e.s. Le site lesderniers.orgregroupe ces témoignages vidéos. Parmi eux, Sarah et Esther qui ont survécus à la rafle du Vél d’Hiv et sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter.

Sophie Nahum rencontre les déporté.e.s chez eux, leur demande de raconter leur vie, leur parcours pendant la guerre, mais aussi après, la possibilité de vivre une vie normale après un tel traumatisme, de fonder une famille, les séquelles et leur vision du monde d’aujourd’hui.

En ce 16 juillet 1942, soit il y a septante ans jour pour jour, ce sont les vacances scolaires. Esther, 14 ans, est à la maison en famille avec ses 6 frères et sœurs. Depuis le mois de juin, ils portent l’étoile jaune. Son témoignage de la journée et des autres qui ont suivi :

Le même jour, Sarah, fille unique, est chez elle avec sa maman quand la police française vient les chercher et les faits monter dans un bus bondé qui leur fait traverser Paris en direction du vélodrome d’hiver. Son témoignante :

Aujourd’hui Esther, Sarah, et les derniers survivants des camps de la mort, ont autour de 90 ans. Eux étaient enfants ou adolescents à l’époque de leur déportation, tous ceux qui étaient adultes ont déjà disparu.

La série de documentaires courts (7 à 10 Minutes) «Les Derniers» est consultable en accès libre sur le site http://lesderniers.org. Leur format (durée) permet une utilisation facilitée pour un travail en classe. Chacun des documentaire est constitué d’images de la personne dans son lieu de vie actuel, d’images d’archives et d’images des lieux de déportations dans leur état actuel. Le témoignage de la personne est accompagné de la voix off de Sophie Nahum, notamment lors de l’évocation des marches de la mort.

Ces trois temps (le témoignage de la personne, les lieux de déportations, les documents d’archives) forment une trame utile à analyser avec les élèves particulièrement dans la manière de travailler une histoire orale en la replaçant dans une trame historique.

Concrètement, Il peut s’agir également de recontextualiser les images d’archives en les détachant de leur fonction «illustratrice» du commentaire. Par exemple, il est possible d’en travailler certaines sous l’angle du «qui, quand, quoi, comment, pourquoi».

Les élèves auraient à mener l’enquête notamment sur la source et la recontextualisation de ces images d’archives. Pour les élèves, il s’agirait de pouvoir répondre pour certaines de ces images au «qui, quand, quoi, comment, pourquoi» . Pour y parvenir, la classe aurait notamment à contacter l’auteur.e à travers du site «Les Derniers», puis à faire des recherches et à analyser ces documents pour reconstituer l’histoire de ces documents et celle de l’extermination des Juifs.

Une fois le fonctionnement compris du documentaire, les élèves pourraient à leur tour concevoir un documentaire (ou une présentation multimédia) sur la base d’un témoignage d’une personne ayant vécu la Deuxième Guerre mondiale ou une autre situation historique. Ce travail pourrait servir à une évaluation en histoire par compétences.

Dans tous les cas, l’initiative et le travail de Sophie Nahum est à saluer.

Source : Sarah et Esther ont survécu à la rafle du Vél d’hiv, elles sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter

Source photo : Hello Prod

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

#dariahTeach Gardons à l’esprit les leçons d’Aaron Swartz

25 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

Mort a 26 ans, alors qu’il était poursuivi par le FBI1, Aaron Swartz a marqué l’histoire d’Internet. Quatre ans apres son suicide, un ouvrage regroupant ses écrits est publié en France.

« La vraie question n’est pas de savoir quel effet a eu le travail que l’on a accompli, mais à quoi ressemblerait le monde si on ne l’avait jamais accompli. » A 19 ans, Aaron Swartz écrivait ces lignes sur son blog, dans un texte nommé « Héritage ». Quatre ans après son suicide, s’il est impossible de savoir à quoi ressemblerait le monde sans lui, une chose est sûre : Internet ne serait pas tout à fait le même sans le génie de ce jeune Américain, dont le combat pour la liberté de l’information et de la connaissance a, in fine, contribué à sa mort.

L’ouvrage Celui qui pourrait changer le monde, paru mardi 21 mars en France aux éditions B42, regroupe une série de textes d’Aaron Swartz. Rédigés dès l’âge de 14 ans, ils témoignent non seulement de l’intelligence précoce de ce programmeur, mais aussi d’une page d’histoire de l’Internet, peut-être sur le point de se tourner aujourd’hui.

« Il représente à la fois l’idéalisme d’Internet et son côté sombre, explique au Monde Brian Knappenberger, auteur d’un documentaire consacré à Aaron Swartz, The Internet’s own boy. Ses idées et son talent représentent tout ce qu’il y a de bien sur Internet. Les forces qui ont agi contre lui, comme le système judiciaire américain, représentent tout ce qui peut dérailler. »

Alors que pendant trois jours avec dariahTeach, nous avons discuté et échangé sur les questions de l’Open Education et de Digital Humanities (DH), cet ouvrage offre, à mon avis, une utile conclusion à nos discussions, car Aaron Swartz défendait bec et ongles l’idée que les connaissances scientifiques devaient être mises à disposition de tous et exécrait le fait que celles-ci soient « aux mains d’une poignée de sociétés privées. »

Plus d’informations sur le livre : Aaron Swartz, le testament politique d’un enfant du Net

Obtenir le livre : http://editions-b42.com/books/celui-qui-pourrait-changer-le-monde/

  1. Le 11 janvier 2013, Aaron Swartz est retrouvé mort, pendu dans son appartement. Depuis deux ans, ce militant de l’accès à la connaissance pour tous est « harcelé » par le FBI, selon les termes de ses proches. La raison ? Avoir téléchargé en masse des articles scientifiques de la plate-forme payante JSTOR à partir des locaux du Massachusetts Institute of Technology, où ces documents sont accessibles gratuitement. ↩

Classé sous :Humanités Digitales

Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

24 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pour HistoireEngagée.ca, Anne-Valérie Zuber, étudiante en Master Études Européennes à l’Université de Fribourg, revient sur diverses démarches collectives entreprises pour réduire le fossé de genre (gendre gap) existant sur Wikipedia relativement à l’histoire des femmes.

Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).
Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).

«Après avoir appris l’existence d’edit-a-thons (contraction d’« édition » et de « marathon ») thématisant spécifiquement l’absence, voire l’invisibilisation, des femmes sur l’encyclopédie en ligne, je me suis retrouvée parachutée dans l’univers « wikipédien » à Paris n’ayant pourtant  jamais participé à un édit-à-thon auparavant et ne connaissant pas les mécanismes d’édition collaborative sur l’encyclopédie.»

Pour vous inciter à lire ce fort intéressant article, je vous livre sa conclusion

Au final, la rencontre entre organisateurs.rices d’edit-a-thons a mis en lumière aussi bien les potentialités de Wikipédia que les aspects problématiques de son épistémologie. Comme j’ai essayé de le montrer, les manquements de l’écriture wikipédienne sont semblables à ceux de l’historiographie. À Paris, les intervenants.es ne se sont toutefois pas éternisés.es sur la démonstration des défauts de la plateforme, dont l’argumentaire sert avant tout à convaincre de la nécessité d’interventions concrètes. C’est cet aspect pragmatique qui me paraît le plus inspirant. L’approche est caractéristique de l’univers wikipédien dont l’essence est une réflexion sur le « commun ». Nombre de wikipédiens.nes s’engagent ainsi consciemment dans le perfectionnement de « leur » plateforme et le programme des ateliers de la Wikiconvention atteste de la palette très large d’interventions sociales et techniques des contributeurs.rices les plus assidus.es  – notamment par des projets tels que « Wiki Loves Woman dans l’espace francophone africain », « Sensibilisation des responsables politiques » ou « Valoriser des fichiers de Commons ». Dans ce contexte, les edit-a-thons exploitent les caractéristiques participatives de l’édition sur Wikipédia dans le but de sensibiliser à l’absence et l’invisibilisation des femmes et autres absents.es de l’Histoire. Ce qui est stimulant, c’est que les chances d’offrir une meilleure visibilité à ces sujets semblent réelles avec ce médium. Même noyés dans la masse des innombrables entrées de l’encyclopédie, des liens, des portails thématiques, des traductions, etc. permettent de donner une certaine consistance à ces idées. En outre, au-delà des biographies, la réflexion a été entamée sur la manière dont on écrit en francophonie, quel que soit le sujet. Chaque communauté linguistique a en effet ses caractéristiques propres, aussi bien que ses sujets d’intolérance particuliers. À titre d’exemple, le profil francophone du philosophe et écrivain trans Paul B. Preciado a fait l’objet d’une vive controverse, certains.es contributeurs.rices ont refusé  de réécrire sa biographie au masculin, alors qu’en espagnol et en anglais, la transition a été faite sans remous. Dans le cadre d’une réflexion sur la place des femmes dans l’histoire et dans la discipline historique, il me semble que les edit-a-thons constituent une réponse concrète à la fois actuelle et originale à la problématique de la construction des savoirs, en plus d’autoriser un certain optimisme en termes d’autonomisation et d’affirmation des sujets. Avec Wikipédia, les concernés.es ont peut-être plus de chances d’avoir une voix au chapitre. Du moins, ils et elles peuvent se saisir des outils pour le faire et aller au-delà de la simple « inclusion » : « [i]nclure, ça veut dire faire une place aux ‘’autres’’, c’est donc presque à l’opposé du sens originel de l’intersectionnalité qui suppose l’interdépendance des oppressions donc l’absence de hiérarchies et l’absence d’un centre dont le rôle serait d’inclure/intégrer des minorités ». C’est là tout l’intérêt d’une écriture collective de l’histoire.

L’article à lire : Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

En complément, je vous invite également à lire ma dernière chronique mensuelle du Café pédagogique : Rendre l’histoire des femmes visibles… et pas seulement chaque 8 mars .

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales

Big Data & MOOC : rien de forcément révolutionnaire #dariahTeach

23 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans deux colloques consacrés quasiment simultanément aux Humanités digitales, le côté révolutionnaire ou novateur de notre époque en matière d’innovation numérique a été fortement, et à juste titre, relativisé, voire même remis en cause. Nous aurions d’ailleurs intérêt d’arrêter de penser qu’à chaque fois nous réinventons la roue. Il est temps d’apprendre de nos expériences précédentes. À ce titre l’histoire des technologies est des plus importantes.

Dans le premier cas, jeudi et vendredi de la semaine dernière, avaient lieu à l’INED à Paris les journées Science XXL. Réunissant des chercheurs de toutes presque toutes les sciences humaines sociales (économie, géographie, sociologie, histoire, science politique, démographie, histoire et philosophie des sciences), l’objectif était de se demander ce que « l’abondance et la diversité des données numériques font au sciences sociales », selon le sous-titre du programme.

Dans ce cadre, Béatrice Cherrier a proposé une rapide mise en perspective. Le terme de « big data » fut, selon elle, mentionné pour la première fois à la fin des années 1990 du côté de la NASA, soit plusieurs années avant les chronologies officielles, et dix ans avant que le phénomène soit évoqué. Le terme est aussi flou et désigne des réalités bien différentes d’une discipline à l’autre, relatives aux capacités de stockage différentes et à des taille de corpus habituels elles aussi variables. Faisant un pas de plus, elle interrogeait la nouveauté même du phénomène. Car si ce qui se joue dans les « big data », c’est le fait que les volumes de données dépassent les capacités de stockage et de traitement, la situation actuelle ne différerait pas fondamentalement de ce qui s’est joué au moment de l’invention de l’imprimerie, des premiers ordinateurs, voire d’autres formes de duplication de l’écriture. Au XIVème siècle déjà, le philosophe Ibn Khaldun évoquait cette abondance qui entraverait « la quête humaine du savoir et le travail académique » (Muqaddimah, 1969, p. 414). Dans les années 1950, les discours relatifs à la big science annonçaient une révolution scientifique, économique et médicale qui se fait toujours attendre. L’opposition entre « Cassandre » et « prophètes » des données massives, pour reprendre une expression de Dominique Cardon, ne date donc pas d’hier. Source : http://data.hypotheses.org/1154

Cette semaine, c’est à l’Université de Lausanne que les Humanités digitales sont à l’honneur dans le cadre d’une session de dariahTeach (http://dariah.eu). Dans le cadre de la Conférence consacrée aux ressources numériques, Michael Piotrowski, tout nouveau professeur des Humanités digitales de l’Université de Lausanne, nous plongeait dans l’histoire de l’enseignement à distance pour analyser le caractère prétendument nouveau et révolutionnaire des MOOC.

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De manière un peu impertinente, mais dans le fond pas autant que cela, il dressait un parallèle entre les MOOC et le développement, dans les années 1960, des programmes télévisés éducatifs.

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Il a ensuite été question de PLATO ( Programmed Logic for Automatic Teaching Operations ), apparu dans les années 1960 et dont la quatrième version de 1972 comprend déjà le recours aux emails, un chat et à un forum.

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En conclusion de son intervention, Michael Piotrowski a mis en garde devant l’amnésie historique des développement numériques. Cette amnésie est le plus grand obstacle à de véritables améliorations tant technologiques que pédagogiques. Nous sommes constamment à vouloir réinventer la roue, car nous sommes incapables d’apprendre de nos expériences précédentes.

Et si, cette fois-ci, on changeait vraiment en ayant appris de nos erreurs ?

Classé sous :Humanités Digitales

22-24 mars 2017 : Education numérique – conférence internationale à l’Amphimax (Université de Lausanne)

12 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Du 22 au 24 mars prochain, à Lausanne, se tiendra la conférence conclusive du partenariat stratégique Eramus+ #dariahTeach sur le thème Open Resources. J’y interviendrais avec ma collègue Nicole Durisch Gauthier.

Dans le cadre de cette conférence, Nicole Durisch Gauthier et moi-même présenteront les premiers éléments d’une recherche exploratoire sur les réponses pouvant être apportées par les technologies digitales sur l’enseignement et l’apprentissage dans le cadre de grand cours de type magistraux. Notre observation portera sur le module de première année dispensé à la HEP Vaud en Sciences humaines et sociales aux étudiants du Bachelor Primaire. Notre intervention s’intitule «Digitally enhanced teaching and learning as an answer to the challenge of large classes? An exploratory study».

Plus largement, dans l’appel à contributions, #dariahTeach soulignait que

«De nombreuses questions se posent encore quant aux modalités d’usage des outils et objets d’apprentissage, présentés comme ressources éducatives libres (REL), ou comme programmes complets (par exemple les MOOCs). Open Education est un séminaire qui s’inscrit dans le thème DARIAH 2016 de «sciences humaines pour le public», et qui est organisé à Lausanne (CH) par le consortium #dariahTeach. Ce séminaire a notamment pour but de montrer comment les nouveaux aspects pédagogiques de l’apprentissage digital augmenté sont potentiellement mis en œuvre par les communautés, les facilitateurs et les bailleurs de fonds. L’événement, qui accueillera des experts des sciences de l’éducation, mettra en exergue le «pourquoi» et le «comment» de l’apprentissage numérique augmenté, ainsi que la manière de le promouvoir en tant que bien public.»

Les communications porteront sur les dimensions suivantes :

  • Les enjeux en matière d’éducation ouverte (open education) et de ressources libres (open resources)
  • l’articulation enseignement en présentiel et enseignement à distance
  • l’élaboration des programmes bachelor et master DH en ligne
  • les ressources en ligne et les enjeux de maintenance des données

A savoir : #dariahTeach est un partenariat stratégique Erasmus + rassemblant huit institutions partenaires, dont l’UNIL et le SIB. L’appel à contributions avait été lancé sur le site de l’ERIC européen en Humanités Digitales, DARIAH, et il était également soutenu par les organisations internationales ADHO, EADH et Humanistica.

Le projet #dariahTeach a pour objectif de développer du matériel d’enseignement multilingue de haute qualité et en open-source, à destination des sciences humaines. Il a également pour but de renforcer les alliances et de promouvoir des pratiques innovantes en matière d’enseignement et d’apprentissage au sein du réseau DARIAH.

Plus d’information : https://agenda.unil.ch/display/1475320352135003

Le site de #dariahTeach : http://dariah.eu/teach

La page du programme : http://dariah.eu/teach/index.php/2017/03/03/dariahteach-22-24-march-program/

Crédit image : Eric Pitteloud©UNIL

Classé sous :Humanités Digitales

BP43MEP : Isidore, une plateforme d’accès aux données numériques des SHS

1 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de la préparation au mémoire professionnel et à la suite de la deuxième séance consacrée à la recherche documentaire (RERO, recherche par sujet, Cairn), organisée par la BCU, le billet suivant du site Isidore et Ganesh. Méthodologie et outils numériques en histoire de l’art présente la plateforme d’accès Isidore offrant un accès aux données numériques en SHS. Voici l’introduction de cet intéressant billet.

Concernant la plateforme, Isidore est un service de visualisation et d’enrichissement des données de la recherche en Sciences Humaines et Sociales. D’un premier abord un peu difficile à cerner, le moteur Isidore se révèle un précieux allié pour les chercheurs, offrant un point d’entrée unifié et enrichi sémantiquement à de nombreuses ressources essentielles des SHS.

Logo Isidore

Le constat du difficile accès aux données et ressources de la recherche

Tout chercheur en SHS a déjà été confronté à ce problème : il existe de multiples portails qui proposent des accès à des ressources utiles à ses travaux (articles, annonces de colloques, sources numérisées…). Tous ces portails ont des périmètres plus ou moins étendus, des moteurs de recherche spécifiques et des modalités d’accès aux contenus (licences…) divers. Certains portails moissonnent et regroupent le contenu de plusieurs bases, mais en excluent d’autres. Il est rare qu’un chercheur connaisse parfaitement le périmètre des sites qu’il utilise, ou qu’il ait une vision globale de la qualité et de la quantité des ressources proposées.
Faute de connaissances aussi précises, la recherche se fait parfois au petit bonheur la chance : « j’utilise telle base ou telle bibliothèque parce que je la connais, son interface est pratique« .

Isidore, moissonner, enrichir et visualiser les ressources disponibles

Face à cette multitude de ressources et de points d’accès mais aussi aux disparités qualitatives des métadonnées, HumaNum a développé une plateforme, Isidore, qui moissonne des ressources provenant de différentes sources, enrichit leur description et les présente dans une interface qui se veut la plus pratique possible. Pour résumer, Isidore est une plateforme qui fédère l’accès aux données numériques des SHS. 

Page d'accueil d'Isidore

Lire la suite : Isidore, moissonner et enrichir les ressources en SHS – Isidore et Ganesh

Classé sous :Cours et séminaires, Humanités Digitales

BP43MEP-9: Isidore et Ganesh, un carnet de recherche de mémoire professionnel en SHS

22 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Lors de la première séance du Séminaire de préparation au mémoire professionnel en SHS «Comment penser le monde d’aujourd’hui et de demain, par l’intermédiaire des disciplines des sciences humaines et sociales ?», nous avons abordé la question du long processus de réalisation d'un Mémoire professionnel.

Dans son prolongement, il peut être intéressant de connaître ou de suivre le cheminement de personnes ayant vécu une situation comparable.

A ce titre, le blog «Isidore et Ganesh» présente le parcours suivi en 2014 par Johanna Daniel, alias Peccadille, lors de la réalisation de son mémoire professionnel et intitulé «les outils d’annotation et l’édition de corpus textuels pour la recherche en SHS», disponible en ligne.

Au moment du rendu de son mémoire, le carnet comptait seize billets répartis comme il suit :

  • sept billets à propos de son stage et/ou de son sujet de mémoire;
  • quatre billets concernant une rencontre professionnelle sans connexion avec son mémoire;
  • trois billets traitant de méthodologie, où Johanna Daniel analysait et exposait ses pratiques;
  • un compte-rendu sur une édition électronique réalisée durant l’année scolaire.

Il illustre notamment l'intérêt de disposer d'un carnet de recherche en ligne – comme dans le cas présent – comme d'un journal de bord.

Deux billets étaient consacrés à l'élaboration du plan :

  • élaborer un plan de mémoire : notes de méthodologie (25.07.2014)
  • élaborer le plan du mémoire (28.07.2014)

L'article conclusif traite de la rédaction du mémoire : Ecriture 2.0/connectée : retour sur la rédaction d’un mémoire.

Bonne lecture.

Classé sous :Cours et séminaires, Humanités Digitales

Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

17 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Avec cet article intéressant concernant la question de l’innovation dans les organisations, il est également possible de réfléchir à la question de l’innovation dans l’enseignement. L’article donne ansi à réfléchir par rapport à la question du système scolaire et de la formation des enseignants :

«Finalement l’innovation n’est-elle pas juste une nouvelle manière de repenser certains outils ou certaines méthodes existants dans une logique accrue de différenciation et de compétitivité des organisations ?

Cette interrogation peut également être justifiée sur deux points. D’abord, les études des différents cabinets spécialisés et certains travaux académiques montrent que les organisations génèrent plus d’innovations de type incrémentale que radicale. On est donc davantage dans une logique de perfectionnement des produits et services existants que dans celle d’innovations de rupture permettant la création de nouveaux marchés et de nouveaux usages durables pouvant aller jusqu’à la création d’un écosystème.

Ensuite, l’innovation est très souvent une problématique de perception des acteurs et des consommateurs (Rogers, 2003). Il peut exister un décalage entre le niveau de R&D et les investissements des entreprises et le degré d’innovation perçu des consommateurs, et cela fonctionne aussi à double sens (par exemple certains produits sont perçus comme très innovants notamment par rapport à leur design et non leurs fonctionnalités techniques ou les inventions techniques qu’ils intègrent).»

L’innovation par le design indique ainsi qu’on peut s’attacher plus à la forme qu’au fond pour qu’on ait le sentiment de l’innovation. Un effet Canada Dry en quelque sorte. J’ai l’impression que c’est souvent le cas dans le domaine pédagogique avec certains de ces effets modes.

Cependant, dans les organisation, si les innovations sont de nature incrémentale et de perfectionnement plus que radicale et de rupture, ces démarches peuvent néanmoins amener à la création d’un (nouvel) écosystème.

Une telle conception se retrouve d’une certaine manière dans le modèle SAMR développé relativement aux questions des innovations pédagogiques numériques.

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En effet, si les deux premiers niveaux de ce modèles de l’introduction de nouvelles technologies par les enseignants ne débouchent par sur une véritable innovation pédagogique, les deux derniers niveaux amènent à de véritables innovations. De plus, il faut envisager ce modèle comme des étapes successives. À ce sujet, vous pouvez lire ma chronique pour le Café pédagogique (A quelles conditions la Classe inversée en histoire est-elle innovante ?)

Source : Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

Source de l’image d’en-tête : Incubateur de l’ISC Paris. ISC Paris

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne ?

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans une recherche publiée en 2015 et intitulée «Meet the Needs des of the Modern Learner», David Mallon et Carol Leaman ont, pour Bersin by Deloitte, présentés les caractéristiques des personnes en formation (salariés).

L’infographie ci-dessous présente les principaux résultats :

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Selon Le résultats de cette recherche : l’apprenant moderne serait rapide, très connecté, mobile et plein de distractions. Les éléments les plus significatifs seraient les suivants :

  • La majorité des apprenants modernes ne regarderont pas une vidéo qui dure plus de 4 minutes,
  • en 2015, les apprenants modernes s’éloignent de leur travail sur Internet en moyenne 27 fois par jour (contre 5 fois il ya 15 ans),
  • vous disposez entre 5 et 10 secondes pour retenir leur attention avant qu’ils ne cliquent,
  • les gens déverrouillent leurs smartphones jusqu’à 9 fois par heure,
  • toutes les 5 minutes en moyenne les travailleurs modernes sont interrompus, souvent par des applications ou des outils collaboratifs.

En conséquence relativement à la formation de ces personnes :

  1. L’apprentissage doit être micro (microlearning) : scindez les cours d’apprentissage en ligne en petits morceaux qui ne nécessitent que 4 ou 5 minutes d’attention.
  2. Concevez des espaces de travail mieux adapté : il faut éliminer les distractions contreproductives chaque 5 minutes, notamment en créant un espace d’apprentissage silencieux.
  3. Rendez l’apprentissage mobile : les apprenants du 21e siècle sont sur leurs smartphones et c’est sur ceux-ci que les apprenants se précipitent pour trouver une réponse à leurs questions.
  4. Donnez-leur du temps pour s’entraîner : le temps est un facteur essentiel pour générer des apprentissages. Établissez des horaires d’apprentissage pour que cela représente plus de 1% de leur temps de travail.
  5. Ils ont vraiment envie d’apprendre.
  6. … mais trop peu apprennent sur leur lieu de travail : les entreprises qui le permettent possèdent un important avantage en terme de compétitivité.
  7. Les ressources et outils doivent être à disposition des apprenants là où ils se trouvent : avec Google ils ont pris l’habitude d’obtenir facilement et instantanément des réponses et des ressource à leurs demandes.

Ce sont des éléments à prendre en compte dans nos dispositifs de formation et l’évolution du profil de nos étudiant-e-s. L’évolution de la place des outils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones) est indéniable dans nos salles de cours depuis les débuts de la HEP Vaud. Sans parler de cette même question par rapport aux élèves dans nos établissements scolaires.

Sources :

  • 7 Things We Learned From Deloitte’s “Meet the Modern Learner”
  • Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne

A lire également ici en complément : Après avoir tué l’ordinateur de bureau, l’internet mobile bouleversera-t-il l’institution scolaire ?

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Du tableau noir au Serious Game : mesurer l’efficacité des technologies en classe

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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C’est donc en absence de toute preuve formelle de plus-value pédagogique que l’usage du tableau noir fut rendu obligatoire en France par la loi du 19 juillet 1889.

Fin décembre, Eric Sanchez rapportait les résultat de différentes études réalisées au 19e siècle et portant sur les résultats d’expérience et les travaux de chercheurs portant sur l’impact du tableau noir sur les apprentissages et la pertinence de doter tous les enseignants d’une des premières technologies éducatives.

C’est ainsi qu’en 1881, Nah, D. et Vero, N.1 concluaient dans leur méta-analyse de 170 études que « the studies did not indicate significant différences in group test scores between blackboard and paper classrooms ».

Comme indiqué en incise, cela n’empêcha pas la généralisation des tableaux noirs, technologie fort coûteuse au demeurant.

Le caractère complexe de l’acte d’enseigner ne saurait se satisfaire du recours à des méthodes comparatistes importées de la recherche fondamentale et expérimentale.

Dès lors, pour Eric Sanchez,

Pour étudier les effets d’une technologie éducative, tableau noir ou jeu numérique, il ne suffit pas de mesurer les prétendues conséquences de sa présence dans le système didactique. Il est nécessaire d’en caractériser les usages pour comprendre les relations qui s’établissent entre ces usages et le processus d’apprentissage. Cela suppose que le chercheur aille dans les classes et travaille avec les enseignants pour décrire, voire imaginer, les usages des technologies qu’il sera amené à étudier et recueillir des données qui permette de mettre en évidence ces relations.

L’article : Quelles recherches pour l’étude des jeux numériques en classe?

Source de l’image : https://pixabay.com/fr/tableau-noir-l-école-apprentissage-218593/

  1. Nah, D., Vero, N. (1881) A systematic review and meta-analysis of the effectiveness of blackboard on learning. Blackboard & Instruction, 45(4), 624–634. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Tirés de nos archives

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L'historien israélien Zeev Sternhell « ne voit pas la fin » de la guerre à Gaza

11 août 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Né en Pologne en 1935, Zeev Sternhell a vécu enfant les horreurs de la seconde guerre mondiale, qui l’ont conduit à se réfugier en France. Après-guerre, il a choisi de prendre la nationalité israélienne. Devenu historien, il s’est spécialisé dans l’histoire du fascisme et la montée du nationalisme en France. Considéré comme la « conscience de la gauche d’Israël », il pose un […]

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Lecture : Embarquement pour la Scandinavie du haut Moyen Âge – Nonfiction.fr

21 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Professeur à l’Université de Yale (États-Unis), Anders Winroth compte parmi les plus éminents spécialistes de l’histoire de la Scandinavie du haut Moyen Âge. Ses travaux portent principalement sur les religions et la culture nordiques, particulièrement étudiées dans son The Conversion of Scandinavia (2014). En 2014, il a également publié une synthèse, The Age of the […]

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Le site mégalithique de Rego Grande: le Stonehenge d’Amazonie | Les Découvertes Archéologiques

15 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En tant que contremaître d’un éleveur de bétail dans les limites de l’Amazonie brésilienne, Lailson Camelo da Silva arrachait des arbres pour transformer la forêt tropicale en pâturage lorsqu’il trébucha sur un étrange arrangement de blocs de granites imposants. Après avoir mené des analyses au radiocarbone et effectué des mesures pendant le solstice d’hiver, des […]

Podcast : Sois néolithique, chéri ? Carbone 14 (21.06.2021)

19 décembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pourquoi aujourd’hui ce néolithique devient-il en force ? Serait-il à la racine de nos sociétés contemporaines? Quelques éléments issus de cet épisode de Carbone 14. Compte-rendu d’écoute Il n’y a pas de connexion entre le développement techno-économique d’une société et la qualité de vie de cette société (à partir de 3:00) C’est le moment où […]

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M078 – Première séance et interséance (23.10.2006)

23 octobre 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Organisation de la séance A – Première partie 1. Présentation + Distribution du polycopié 2. Organisation de la séance 3. Cadre général du module (polycopié pp. 2 à 5) site internet en complément du module et du polycopié ouvrages de base : l’ouvrage de Simard/Laville est à disposition à la Librairie Payot à Lausanne Certification […]

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Réseaux sociaux : Veille et usages pédagogiques | NetPublic

25 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Via Scoop.it – Médias sociaux et enseignementÀ travers des fonctions de veille, d’échange et de créativité, Xavier Galaup montre des exemples de projets participatifs et collaboratifs qui induisent et produisent un mode relationnel renouvelé notamment avec les publics (pour les bibliothèques) et les apprenants (pour l’enseignement). La présentation Veille et usages pédagogiques des réseaux sociaux […]

DOSSIER – Le génocide arménien, 1915-2015

4 janvier 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En octobre 2015, nonfiction.fr consacrait un dossier au Genocide arménien commis il y cent ans. Trois articles qu’il convient de lire.    Le dossier : http://www.nonfiction.fr/article-7754-dossier__le_genocide_armenien_1915_2015.htm Le génocide des Arméniens en perspective    Cent ans après le premier génocide du XXe siècle, Mikaël Nichanian dresse un bilan de l’état actuel des connaissances sur le génocide […]

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