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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Doit-on encore enseigner la prise de la Bastille à nos élèves ?

17 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

En s’interrogeant sur le droit et la nécessité à l’étude de la prise de la Bastille, Olivier Ritz nous interroge également concernant les pratiques scolaires relatives à cet événement et offre des pistes intéressantes pour l’enseignement de l’histoire avec le PER en Suisse romande aux cycles 2 et 3.

Dans un premier billet consacré à la prise de la Bastille (La prise de la Bastille à l’ère du soupçon), Olivier Ritz s’interroge :

Le 14 juillet 1789 gêne-t-il des historiens de la Révolution française?

En découvrant que oui, Olivier Ritz est plongé dans des abîmes de perplexité. Il décide alors d’en revenir d’abord aux tenants du débats entre Pierre Serna, Eric Vuillard, Joël Pommerat, Guillaume Mazeau et Jean-Clément Martin.

In fine, il s’agirait d’éviter toute la mythologie révolutionnaire, toutes les images convenues, trop chargées de symbole, qui feraient écran entre la Révolution et nous.

Doit-il alors renoncer à la Bastille? Et par extension, le devrions-nous également lorsque nous enseignons la Révolution francaise? 

Le concernant, Olivier Ritz s’intéresse, en tant que littéraire, moins aux faits eux-mêmes qu’à leurs représentations. Il observe les très nombreuses strates de texte qui se sont accumulées depuis cette date. À ce titre, le 14 juillet 1789 est incontestablement un événement majeur. Finalement, Olivier Ritz travaille sur la manière dont se font et défont les mythes, révolutionnaires ou contre-révolutionnaires, propagés autour de la prise de la Bastille. En quelque sorte, c’est la trajectoire prise, au fil du temps, par la prise de la Bastille qui l’intéresse et qui pourra nous intéresser dans notre enseignement de cet événement.

Dans un deuxième article, Olivier Ritz nous offre une très intéressante collection de textes littéraires du 19e siècle en français, allemand ou anglais (avec traduction) intégrant la prise de la Bastille et qui pourront être utilisés dans une enquête historique menée en classe.
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Concernant l’enseignement de la Revolution française, cet article permet d’esquisser troisième perspectives à propos de la prise de la Bastille.

En premier lieu, en se référant aux débats historiographiques présentés dans le premier article, l’enquête historique porterait sur la recherche de l’événement déclencheur de la Revolution française plutot que de traiter le sujet de manière conventionnelle débutant par les causes, puis la prise de la Bastille et ainsi de suite. Autrement, il y a tous les risques de tomber dans un discours fermé et le roman national.

En second lieu, c’est la trajectoire prise par cet événement, en lien avec la dimension mythe et histoire, qui peut être conduite. Cette enquête partira de l’écho connu par cet événement de 1789 à aujourd’hui. Cette manière de procéder est conforme au plan d’études romand (PER). Ainsi, au cycle 2 en 7e et 8e année, il est demandé de travailler cette dimension en comparant «diverses sources concernant un événement ou une période et mise en évidence de l’évolution des représentations». Il s’agit pour les élèves d’être en mesure d’identifier «des différences de représentation à propos d’un événement, d’une période».

En troisième lieu, en s’appuyant notamment sur l’anthologie de textes proposée par Olivier Ritz, l’enseignant portera une attention sur les différents documents traitant de l’événement «Prise de la Bastille» . Au niveau du PER, au cycle 3 et en 10e année, celui-ci prévoit de travailler avec les sources pour repérer et contextualiser des traces du passé dans le présent :
– identification de traces du passé (écrits, objets, monuments, iconographie,…) dans le présent
– découverte de la fonction de ces traces dans le passé
– formulation d’hypothèses sur l’utilisation actuelle de ces traces du passé.
Il s’agit aussi pour les élèves de formuler des hypothèses sur l’utilisation du passé aujourd’hui et d’en faire une analyse critique.
En utilisant différentes œuvres de fiction, le PER demande également de travailler les dimensions du passé et, pour les élèves, d’identifier les références historiques dans des représentations documentaires, ou de fiction jusqu’à comparer de façon critique une représentation documentaire ou une fiction à une source historique.

Tout enseignant d’histoire romand s’appuiera donc avec profit sur les deux articles d’Olivier Ritz.

Les deux articles d’Olivier Ritz sur Littérature et Révolution  :
– Anthologie de la Bastille
– La prise de la Bastille à l’ère du soupçon

Plan d’études romand :
– histoire cycle 2 http://www.plandetudes.ch/web/guest/SHS_22/
– histoire cycle 3 http://www.plandetudes.ch/web/guest/SHS_32/

Source des images :
Le Campion (graveur) et Testard (dessinateur), Démolition de la Bastille, Paris, Basset, 1789. Sur Gallica.

La Prise de la Bastille: couplets dédiés à la nation par M. Déduit, Orléans, Letourmi, 1789.

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Professeurs, étudiants, amateurs… ils refont l’histoire sur YouTube

17 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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C’est au tour du journal Le Monde de s’ interesser à l’histoire par des youtubeurs. Après la physique, la littérature ou le cinéma, les chaînes de vulgarisation historique sur la plateforme de vidéos rencontrent aussi leur public. 5 chaines historiques de youtubeurs sont presentées.

  • Confessions d’histoire : C’est l’une des chaînes qui n’adopte pas le code YouTube du stand up filmé chez soi. Ici, ce sont des acteurs dirigés qui incarnent des personnages historiques tels que Jules César, Vercingétorix, Aliénor d’Aquitaine, etc.

  • Nota Bene : Benjamin Brillaud serait la star des youtubeurs francophones d’histoire avec ses 438’000 abonnés. L’angle est de transmettre sa passion au travers d’anecdotes croustillantes.

  • Parlons Y-stoire : réalisée par Baptist Cornabas, professeur d’histoire-géographie.

  • C’est une autre histoire : chaîne d’une doctorante en histoire, Marion Bril consacrée à la mythologie en utilisant les codes de la culture pop et en tournant en extérieur.

  • On va faire cours : Le prof M. Baf n’arrive pas à faire cours jusqu’à ce qu’il disgresse sur les films de Benjamin Gates ou Pocahontas de Disney…

L’article : Professeurs, étudiants, amateurs… ils refont l’histoire sur YouTube

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Internet. Holocauste . la question qu’il ne vaut mieux ne pas poser à Google

16 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Enquête du Guardian. Quand un internaute anglophone tape sur Google la question “Did the Holocaust happen?” le premier lien vers lequel renvoie le moteur de recherche est un site néonazi. Une recherche similaire sur YouTube ou sur google.fr et google.ch (« l’holocauste a-t-il existé ? ») donne des résultats tout aussi édifiants.

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“Top 10 des raisons montrant que l’Holocauste n’a pas eu lieu.” Voici le premier résultat vers lequel Google renvoie lorsqu’un internaute lui demande, en anglais, si l’Holocauste a eu lieu. L’article en question émane du site Stormfront, un site néonazi, précise le journal britannique. C’est The Guardian qui, dimanche 11 décembre, révélait cette information.

Le deuxième résultat qui s’affiche est la page Wikipedia consacrée au négationnisme et, dès le troisième, le massacre de 6 millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est de nouveau remis en cause, avec le titre suivant : “L’arnaque de l’Holocauste : ÇA N’A JAMAIS EU LIEU.”

“Est-il acceptable de propager ce discours de haine ?”

La réponse est clairement non pour Carole Cadwalladr, journaliste au Guardian.

L’article du Courrier International : Internet. Holocauste . la question qu’il ne vaut mieux ne pas poser à Google

L’article du Guardian : Google is not ‘just’ a platform. It frames, shapes and distorts how we see the world

A noter que les résultats ne sont pas plus réjouissants si j’effectue la recherche en français et sur google.fr :

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A part le premier résultat qui ne fournit d’ailleurs aucune information directement sur le négationnisme, les quatre résultats suivants présentent les thèses négationnistes et, en premier lieu, on trouve le site de Robert Faurisson !

Et c’est encore pire en établissant la requête depuis google.ch puisque tous les résultats affichés, mis à part Wikipedia, renvoient à des sites négationnistes.

En anglais, les résultats sont encore pire si je sélectionne l’onglet « vidéos » sur google.com ou si je fais directement la recherche sur YouTube. Or, une grande partie des jeunes font leur recherche de contenu directement sur YouTube. Voici les résultats obtenus sur Youtube (15.12.2016) :

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Une nouvelle fois, ce n’est d’ailleurs pas mieux en effectuant cette fois-ci la requête en français sur YouTube :

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Pour completer la lecture de ce billet : Les algorithmes seront-ils tondus à la libération ? – Affordance.info. Olivier Ertzscheid nous invite notamment de créer un index indépendant du web et de relire les 14 points caractéristiques du fascisme selon Umberto Eco. Parmi lesquels ceux-ci :

Appeal to social frustration. “One of the most typical features of the historical fascism was the appeal to a frustrated middle class, a class suffering from an economic crisis or feelings of political humiliation, and frightened by the pressure of lower social groups.”
The obsession with a plot. “The followers must feel besieged. The easiest way to solve the plot is the appeal to xenophobia.”
Selective populism. “There is in our future a TV or Internet populism, in which the emotional response of a selected group of citizens can be presented and accepted as the Voice of the People.”
Ur-Fascism speaks Newspeak. “All the Nazi or Fascist schoolbooks made use of an impoverished vocabulary, and an elementary syntax, in order to limit the instruments for complex and critical reasoning.”

« Appel à la frustration sociale », « obsession du complot », « populisme sélectif », « novlangue appauvrie et à la syntaxe élémentaire » : ces quatre traits sont aussi (pas uniquement) les traits les plus saillants de la viralité, ceux dont le déterminisme algorithmique se satisfait le plus, ceux capables de faire du déterminisme algorithmique une arme de destruction matheuse (Weapon of Maths Destruction).

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Avec l’HistoPad, la Conciergerie propose une visite immersive et un nouveau parcours révolutionnaire

13 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Après la restauration et l’ouverture de ses cuisines en juin dernier, le Centre des monuments nationaux continue de dévoiler la Conciergerie en proposant une visite augmentée et enrichie de ce monument situé au cœur de l’Île de la Cité. En effet, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédias et un chantier des collections, qui sera disponible à partir du 14 décembre 2016. Les salles médiévales et révolutionnaires du monument ainsi que des espaces aujourd’hui disparus seront accessibles grâce à l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.

blankReconstitution virtuelle à 360° de la Grand’Salle © Histovery

L’HistoPad est un dispositif de médiation numérique, qui permet au visiteur équipé d’une tablette tactile, de faire une visite immersive, enrichie, dans les espaces médiévaux et révolutionnaires de la Conciergerie. Grâce à des techniques de réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives, ce dispositif ludique et immersif permet de mieux comprendre l’histoire du lieu et son sens historique.

L’HistoPad offre tout d’abord une présentation globale du monument, en image, au fil du temps. Grâce à un système de reconnaissance visuelle, le visiteur scanne des « Portes du temps » qui lui permettent de s’absorber dans le passé exactement au même endroit. Une reconstitution virtuelle à 360° soit de l’époque médiévale soit de l’époque révolutionnaire apparaît alors à l’écran. Des « zones interactives » permettent d’afficher des légendes dynamiques sur certains éléments caractéristiques de la pièce.

Source : Avec l’HistoPad, la Conciergerie propose une visite immersive et un nouveau parcours révolutionnaire

Complements (17.12.2016) :

Je vous invite à lire le billet d’Olivier Ritz, spécialiste de la Revolution, qui nous offre un très intéressant parcours critique du nouveau dispositif muséal réalisé à la Conciergerie incluant l’Histopad. Je relève :

La salle consacrée au tribunal révolutionnaire est sans doute celle qui réalise le mieux les ambitions historiques du nouveau parcours. Elle renseigne, elle nuance, elle explique: l’histoire y est en effet apaisée et critique. Cette salle exemplaire n’est pas isolée. Partout, jusque dans la maudite chapelle, les explications affichées sont de grande qualité. Mais je crains qu’elles ne pèsent pas lourds à côté du prestige de l’histopad et du martyre de Marie-Antoinette.

Concernant Marie-Antoinette, le dispositif tend, de manière fort contestable, à en faire une Sainte, une martyr :

À cet endroit l’histopad propose une sorte de diaporama de tableaux et de gravures, pour suivre la reine sur le chemin qui l’a menée de sa cellule à la guillotine. Suis-je le seul pour qui ces stations successives évoquent un chemin de croix ?

L’article : Voyages dans le temps à la Conciergerie | Littérature et Révolution

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Un juste, le courage de sauver des Juifs sous l’Occupation | Cases d’histoire

7 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans Un Juste, Patrice Guillon raconte l’histoire d’Aurélie et Fernand Cénou, qui ont caché pendant deux ans, au péril de leur vie, toute une famille juive dans leur propriété lot-et-garonnaise. Et, c’est leur propre arrière-petit-fils, David Cénou, qui se charge d’illustrer l’hommage posthume rendu à ses aïeux par Myriam Lévy et le comité Yad Vashem1. Deux (belles) histoires de famille entrecroisées dans une chronique de la vie quotidienne au cœur de l’Occupation qui fait honneur à l’Humanité.

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Une des planches inaugurales du récit.

La présentation de la Bande dessinée sur le site de l’éditeur :

«Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l’horreur, la folie… Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l’occupation allemande.

Prise de remords de n’avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l’État d’Israël, Myriam décide de réparer cette injustice…

C’est l’occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.

L’occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l’ombre, qui n’avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus.

L’histoire émouvante de deux familles « liées pour l’éternité », soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et publié en partenariat avec l’Association Yad Vashem.»

Une oeuvre engagée qui est servie par l’utilisation sobres des aplats noirs et blancs de David Cénou.

Référence : Un Juste. Patrice Guillon (scénario). David Cénou (dessins). La Boite à Bulles. 160 pages. 18€

Lire le compte-rendu de Cases d’histoire : Un Juste, le courage de sauver des Juifs sous l’Occupation | Cases d’Histoire

Le site de l’éditeur avec d’autres comptes-rendus : http://www.la-boite-a-bulles.com/album-248-un-juste

  1. Depuis 1953, le comité Yad Vashem honore tous les Justes parmi les nations qui ont sauvé des vies juives de la barbarie nazie. Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». Au 1er janvier 2016, le titre avait été décerné à 26 119 personnes à travers le monde, dont 3 925 en France, et 33 dans le Lot-et-Garonne. ↩

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Publications

Le Moyen-Âge mis en bulles

30 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les ėditions Karthala nous propose un recueil d’articles, sous la direction de Tristan Martine, qui interroge les représentations de la période médiévale dans les bandes dessinées contemporaines.

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Cet ouvrage, issu d’une journée d’études organisée en juin 2014, se situe au carrefour de deux champs de recherches. D’un côté, l’étude de la bande dessinée, en particulier de la bande dessinée historique : pour ne mentionner que deux jalons importants, citons le numéro de L’Histoire consacré à la série Murena en 2009, et le gros ouvrage dirigé par Julie Gallego sur la bande dessinée et l’antiquité, sorti en 2015.

Deuxième champ de recherche : les travaux sur le médiévalisme – autrement dit les façons dont le Moyen Âge est réinventé et réapproprié dans notre monde contemporain – se multiplient plus que jamais ; on peut ici citer l’ouvrage de Tommaso di Carpegna Falconieri, Médiéval et militant, sorti en 2015 ou encore celui de William Blanc sur le mythe arthurien, paru il y a quelques semaines et que nous avons présenté ici.

Nous sommes également en plein dans les questions d’histotainement (voir notre article «Être historien(ne) à l’ère de l’Histotainment»).

Présentation

Écrit par un collectif d’historiens, l’ouvrage explique en quoi la période médiévale a pu inspirer les auteurs du monde entier. Si la medieval fantasy est le genre qui est le plus en vogue actuellement (Thorgal), la bande dessinée historique reste très présente. Il s’agit alors de recontextualiser cette production : comment la bande dessinée a-t-elle instrumentalisé le Moyen Âge pour faire passer des messages politiques, qu’ils soient chrétiens ou anticléricaux, fascistes, écologistes, féministes ou communistes ? Depuis les années 1980, le lectorat visé étant plus diversifié et moins politisé, c’est un tout autre Moyen Âge qui est représenté par des auteurs qui se documentent davantage pour recréer des décors, une langue et des situations qui paraissent crédibles. Mais la vision qui en est donnée est globalement très sombre : du beau Moyen Âge de preux chevaliers, on passe à un monde crépusculaire qui peut, en creux, faire réfléchir sur notre société contemporaine.

La Table des matières de l’ouvrage

Introduction Tristan Martine

Première partie : Sortir le Moyen Âge de ses cases

  1. Seigneurs et paysans médiévaux, ou la lutte des classes dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  2. « Il était une fois un château magnifique…»: imaginaire d’un lieu de pouvoir dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  3. Moines ripailleurs et saints exemplaires: le clergé médiéval dans la bande dessinée Tristan Martine
  4. Gentes dames et fortes femmes : la femme médiévale dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  5. La sorcière dans la BD médiévaliste : fantasmes, stéréotypes et détournements Maxime Perbellini

Deuxième partie : Des bulles en mouvement

  1. Faire parler le Moyen Âge : de la bande sonore dans la BD médiévalisante Alain Corbellari
  2. À la conquête du 9e art : la Tapisserie de Bayeux Danièle Alexandre-Bidon
  3. Violence, Moyen Âge et bande dessinée : le cas de la guerre de Cent Ans Aymeric Landot

Troisième partie : Figures

  1. Une réécriture du mythe par la bande dessinée : le Godefroid de Bouillon de Jean-Claude Servais Magali Janet
  2. Tristan et Yseut en bande dessinée : tentatives d’acclimatation d’un mythe subversif Florence Plet-Nicolas
  3. Robin Hood, ou comment la BD contribue à la construction d’un mythe moderne Danièle Alexandre-Bidon

Quatrième partie : Regards d’auteurs

  1. Être djinn à la place du calife : l’Islam médiéval en bande dessinée. L’exemple du Sourire des marionnettes de Jean Dytar Carole Mabboux
  2. De l’Antiquité d’Alix au Moyen Âge de Jhen: Jacques Martin explore le temps Julie Gallego
  3. Comment faire de la bande dessinée historique médiévaliste : Entretien avec G. Bührer-Thierry, C. Illand et C. Regnault Mené par Tristan Martine

Conclusion : La bande dessinée médiévaliste : un avenir pour la médiévistique ? Tristan Martine

La page de présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : http://www.karthala.com/esprit-bd/3098-le-moyen-age-en-bande-dessinee-9782811116699.html

Comptes-rendus de l’ouvrage :

  • Le Moyen Âge, une période difficile à caser | nonfiction.fr (29.11.2016)
  • Un compte-rendu de Philippe Tomblaine sur BDZoom.com (31 octobre 2016)

Une bibliographie sur le Moyen-Âge en Bande dessinée : https://labojrsd.hypotheses.org/ressources/bibliographies-thematiques/le-moyen-age-en-bande-dessinee

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

Fidel Castro, «tourment» de multiples présidents américains | La Presse

26 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les médias américains dressaient samedi un portrait sans concession de l’ex-dirigeant cubain Fidel Castro, décédé vendredi à 90 ans, « leader répressif » pour certains, « tourment » d’une dizaine de présidents des États-Unis pour d’autres. A noter qu’il était en retrait du pouvoir depuis son opération de 2006, remplacé par son frère Raoul (85 ans aujourd’hui).

Fidel Castro a prononcé un secours devant l'assemblée générale des Nations unies, le 12 octobre 1979, à New York.
Fidel Castro a prononcé un secours devant l’assemblée générale des Nations unies, le 12 octobre 1979, à New York.

Dans leurs éditions électroniques, ces médias consacrent une large part de leurs espaces au « leader révolutionnaire qui a défié » les États-Unis, comme le dit le quotidien New York Times.

« Il a apporté la Guerre froide dans l’hémisphère occidental, tourmenté 11 présidents et amené le monde au bord de la guerre nucléaire », rappelle le journal. Il note aussi « l’importance » au XXe siècle de cette « figure internationale » qui ne dirigeait qu’une toute petite île des Caraïbes de 11 millions d’habitants.

Apres Castro « On dit que Castro est à l’agonie — A bas Castro ! » « Quand il sera parti, les Américains nous apporteront la démocratie… » « Comme en Irak… » « Longue vie à Castro !!! » Dessin de Tab, repris par Le Courrier International, janvier 2007
Apres Castro
« On dit que Castro est à l’agonie — A bas Castro ! »
« Quand il sera parti, les Américains nous apporteront la démocratie… »
« Comme en Irak… »
« Longue vie à Castro !!! »
Dessin de Tab, repris par Le Courrier International, janvier 2007

Pour le quotidien Los Angeles Times aussi, Fidel Castro était « une icône révolutionnaire dont l’influence a été ressentie bien au-delà de Cuba ». Un point de vue partagé par le Miami Herald, pour qui son « ombre » s’est propagée pendant près de cinquante ans à travers l’Amérique latine et le monde.

Les dates marquantes de la vie de Fidel Castro

Fidel Castro a fait la connaissance d'Ernesto «Che» Guevara en 1953. PHOTO ARCHIVES AFP/CUBADEBATE
Fidel Castro a fait la connaissance d’Ernesto «Che» Guevara en 1953.
PHOTO ARCHIVES AFP/CUBADEBATE
  • 13 août 1926: Naissance de Fidel Alejandro Castro Ruz à Biran (est). Études secondaires chez les jésuites. Docteur en droit en 1950, il commence une carrière d’avocat et d’opposant politique.
  • 26 juil 1953: Castro tente sans succès de s’emparer de la caserne Moncada à Santiago (est) avec une centaine d’insurgés. Condamné à 15 ans de prison puis amnistié deux ans plus tard, il s’exile avec son frère Raul au Mexique où il fait la connaissance d’Ernesto «Che» Guevara.
  • 2 déc 1956: À bord de l’embarcation Granma, Fidel Castro débarque avec 81 militants dans le sud de l’île. Seuls une quinzaine de guérilleros survivent et se réfugient dans les hauteurs de la Sierra Maestra. Six mois plus tard, ils sont une centaine et gagnent du terrain avec l’aide d’une agitation urbaine incessante.
  • 8 jan 1959: Entrée triomphale à la tête de ses «barbudos» à La Havane, après 25 mois de guérilla contre le régime de Fulgencio Batista.
  • 1961: Les États-Unis rompent les relations diplomatiques en janvier. En avril, échec de la tentative de débarquement d’anticastristes soutenus par Washington à la baie des Cochons (Playa Giron). Castro proclame le caractère socialiste de sa Révolution.
  • 1962: Kennedy décrète l’embargo contre Cuba le 13 février. En octobre, la crise des missiles, après l’installation de fusées nucléaires soviétiques à Cuba, met le monde au bord d’un conflit atomique. Washington décide un blocus naval de l’île. Moscou retire ses fusées contre la promesse américaine de ne pas envahir l’île.
  • 1965: Fidel Castro fonde le Parti communiste de Cuba (PCC).
  • 1975: Il lance ses troupes en Angola puis en Éthiopie. Près de 400 000 militaires cubains connaîtront les champs de bataille africains jusqu’en 1991.
  • 14 juin 1989: Fidel Castro fait arrêter le général Arnaldo Ochoa, héros de la guerre d’Angola. Celui-ci est fusillé le 13 juillet, provoquant un fort émoi de la population et affectant durablement son prestige personnel.
  • 29 août 1990: Fidel annonce une «période spéciale en temps de paix» en raison de l’effondrement économique du pays, aggravé par la chute de l’URSS un an après. Pénuries en tous genres, disette, malnutrition… La légalisation du dollar et l’ouverture au tourisme permettent au régime de survivre.
  • mars 2003: Arrestation de 75 dissidents condamnés à de lourdes peines de prison, entraînant des sanctions de l’Union européenne. En 2010, un accord avec l’Église catholique permet la libération des 52 derniers emprisonnés.
  • 31 juil 2006: Castro subit une grave intervention chirurgicale après une hémorragie intestinale et cède le pouvoir à son frère cadet Raul, ministre de la Défense depuis 1959.
  • 24 févr 2008: Il cède le poste de président du Conseil d’État à son frère Raul.
  • 19 avr 2011: Fidel Castro abandonne – également à son frère Raul – sa dernière charge officielle, celle de premier secrétaire du PCC.
  • 28 mars 2016: Une semaine après la visite historique de Barack Obama à Cuba, Fidel Castro ironise dans une lettre sur les «paroles sirupeuses» du président américain et affirme que l’île «n’a pas besoin de cadeau».
  • 19 avr 2016: Dernière et rare apparition publique à La Havane. Lors de la session de clôture du PCC, Fidel Castro évoque sa disparition future et le legs du communisme cubain.

Sources :

  • Fidel Castro, «tourment» de multiples présidents américains
  • Les dates marquantes de la vie de Fidel Castro | La Presse

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Publication : Le Roi Arthur, un mythe contemporain

25 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le Roi Arthur, un mythe contemporain de William Blanc est un ouvrage qui ne manquera pas d’intéresser les professeurs d’histoire. Il présente la légende athurienne dans le monde d’aujourd’hui tout en retraçant l’histoire de ce mythe du Moyen Âge à ce début du 21e siècle.

Après un passage à vide à l’époque moderne (XVIIe et XVIIIe siècles), une « éclipse » arthurienne selon les termes même de l’auteur, Arthur et ses compagnons ont repris du poil de la bête, le mythe a été revivifié, réinventé, réadapté à nos visions contemporaines. La légende arthurienne est devenue un « mythe contemporain », et c’est ce que s’attache à démontrer William Blanc dans son ouvrage.

William Blanc, Le roi Arthur, un mythe contemporain. Editions Libertalia, 3 novembre 2016. 576 p. – 20 €
William Blanc, Le roi Arthur, un mythe contemporain. Editions Libertalia, 3 novembre 2016. 576 p. – 20 €

Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John Steinbeck, Terry Gilliam, Winston Churchill, Éric Rohmer ou encore Alan Stivell, tous ont en commun d’avoir été influencés par la légende du roi Arthur.

Kane Bob, Batman, 36, aout-sept. 1946. Batman, le « chevalier noir » est transposé à la cour du roi Arthur. Les super-héros de DC Comics montrent les nouveaux chevaliers américains, qui n’ont rien à envier aux chevaliers anglais du Moyen Âge. Les Etats-Unis construisent leur propre légende arthurienne…
Kane Bob, Batman, 36, aout-sept. 1946. Batman, le « chevalier noir » est transposé à la cour du roi Arthur. Les super-héros de DC Comics montrent les nouveaux chevaliers américains, qui n’ont rien à envier aux chevaliers anglais du Moyen Âge. Les Etats-Unis construisent leur propre légende arthurienne…

Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux xviie et xviiie siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), héroic fantasy (jusqu’au très récent Games of Thrones) et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.

Le roi Arthur zombie (source : Marvel comics)
Le roi Arthur zombie (source : Marvel comics)

Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.

La légende de Camelot est décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.

Le livre est composé de onze chapitres :

  • « Arthur, du Moyen âge à l’Angleterre victorienne » ;
  • « Mille et un Yankees à la cour du roi Arthur » ;
  • « La chevalerie arthurienne américaine » ;
  • « Camelot et les années Kennedy, l’avènement du roi démocratique » ;
  • « La bataille d’Angleterre. À la recherche de l’Arthur historique » ;
  • « Arthur et le Graal contre le monde moderne et marchandé » ;
  • « Excalibur. Merlin contre-attaque » ;
  • « Néosorcières et femmes guerrières. L’arthuriana contemporain et les questions de genre » ;
  • « Les super-héros : un mythe néoarthurien » ;
  • « Mondialisation ludique. Le roi Arthur pour tous » ;
  • « Arthur, no future ? ».

L’auteur

William Blanc est historien. Il a coécrit Les Historiens de garde. De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national, avec Aurore Chéry et Christophe Naudin (Inculte 2013, Libertalia 2016) et Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l’histoire au mythe identitaire avec Christophe Naudin (Libertalia, 2015).

Le site de l’éditeur : Le Roi Arthur, un mythe contemporain (William Blanc) // Les éditions Libertalia

Un compte rendu de l’ouvrage : Usage du roi Arthur | Temps présents

Un autre : Le roi Arthur: sept siècles d’aventures, et pas une ride | Slate.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Lecture : Les envoyés de Staline de Brigitte Studer | La vie des idées

19 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Brigitte Studer, professeur d’histoire à l’Université de Bern, après une thèse d’histoire sociale consacrée au parti communiste suisse, s’est progressivement attachée à la dimension internationale de l’histoire du communisme en privilégiant l’analyse de ses institutions et de ses acteurs, les fameux Kominterniens.

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Brigitte Studer, The Transnational World of Cominternians, Palgrave Macmillan, 2015, 227 p.

Son dernier ouvrage est donc solidement arrimée à des recherches biographiques et prosopographiques, tout en interrogeant, par cette voie, l’ensemble des enjeux de l’histoire des soviétismes ou, dit autrement, du stalinisme.

Dans son ouvrage, elle se propose de remettre au premier plan les trajectoires de hommes qui l’incarnèrent, l’histoire qu’elle en propose éclaire certains aspects du stalinisme pour répondre à la question de savoir ce que fut le Komintern (l’Internationale Communiste) fondée à l’appel de Lénine en 1919 et dissoute par Staline en 1943.

En 8 courts chapitres, cette synthèse parcourt nombre de thèmes fondamentaux. Après avoir défini le modèle bolchevique, B. Studer étudie successivement « la femme nouvelle », la vie des Kominterniens dans le Moscou de Staline, les pratiques soviétiques de Parti auxquelles ils se livrent, leur transformation en « vrais » Bolcheviques (et les « techniques de soi » que cela suppose), les rapports entre le Parti et la vie privée, les modalités d’un autre devenir individuel possible, qui fait passer du statut de camarade à celui d’espion.

Lire le recensé : Les envoyés de Staline – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Major Kong, une allégorie à venir de l’Amérique de Trump ?

10 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Tant par rapport à Trump qu’à une partie des électeurs l’ayant porté au pouvoir, je ne peux qu’établir un parallèle avec l’Amérique de Trump et celle du major Kong chevauchant la bombe nucléaire dans le Dr Folamour.

Pas de quoi être rassuré !

A lire en parallèle avec Un 11-Septembre politique  | Mediapart

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

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