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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Regards d’un historien sur les sciences humaines numériques

5 novembre 2014 by Lyonel Kaufmann

En février dernier, l’expression digital humanities atteignait la cote de 100 % sur Google Trends. Pour certains enthousiastes, ces sciences humaines numériques représenteraient l’avenir, voire une planche de salut pour les programmes en lettres, sciences humaines et sciences sociales, qui souffrent d’une remise en question de leur valeur émanant de la crise financière que connaît le monde de l’enseignement supérieur (Darcos, 2011). Mais comment concilie-t-on l’enseignement d’outils et de compétences numériques au sein de disciplines traditionnellement peu tournées vers la technologie? Perspectives SSF, le bulletin de veille du Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke, s’est entretenu avec Léon Robichaud, directeur du Département d’histoire depuis juin dernier.

Léon Robichaud, directeur du Département d’histoire. Photo : Université de Sherbrooke

Concernant les sciences humaines numériques, Léon Robichaud dispense une vision nuancée de leur apport :

«Le numérique agit comme un amplificateur et augmente les capacités de l’historien. Ce n’est pas une solution magique»

Cependant si la méthodologie historique reste comparable, l’échelle de travail et la masse des données changent et peuvent susciter de nouvelles questions de recherche :

«Un historien qui souhaite écrire l’histoire de la Maison-Blanche sous Lyndon Johnson devra lire et analyser les 40 000 notes de service […] …[S]ous Clinton, il devra examiner quelque quatre millions de courriels…», illustrait récemment le magazine Affaires universitaires (2014).

Concernant ses étudiants, Léon Robichaud pose un regard plutôt sévère (mais que j’aurai tendance à partager sur les motivations de certains à choisir l’histoire ou l’enseignement pour échapper aux technologies) :

«Les jeunes de cette génération communiquent et consomment beaucoup grâce au numérique, mais ils créent assez peu, dit-il. Parmi ceux qui s’inscrivent en histoire, plusieurs ont choisi une filière où ils pensent avoir moins besoin de côtoyer les technologies…»

blankLe site Sherbrooke, histoire et patrimoine

 Dans son cours «Informatique appliquée à l’histoire», Léon Robichaud développe une pédagogie de projet et de médiatisation du travail effectué par les étudiants :

En Informatique appliquée à l’histoire, l’apprentissage du numérique s’effectue à partir d’un projet concret auquel les étudiantes et étudiants peuvent adhérer : par exemple, le site Sherbrooke, histoire et patrimoine qui permet notamment une visite virtuelle du quartier sud de Sherbrooke en 1921. L’apprentissage de connaissances et de compétences n’est donc pas artificiel. Léon Robichaud souligne par ailleurs l’importance d’enseigner le sens critique afin d’aider les futurs historiens à développer un réflexe de prudence par rapport aux données numériques : «La donnée est construite. Quelle sorte d’analyse peut-on faire avec les données disponibles? Toutes les corrélations ne sont pas des rapports de cause à effet.»

Au final, Léon Robichaud offre un regard rafraîchissant et sans complaisance de la discipline historique à l’heure du numérique.

Références :
Darcos, Martin, «Manifeste des Digital Humanities», THATCamp, 26 mars 2011
Maltais, Sébastien, Dubois, Caroline, «Visite du quartier Sud de Sherbrooke, version 1921», Perspectives SSF, 2 mai 2014. Article en ligne, dernière consultation 5.11.2014 : http://www.usherbrooke.ca/histoire/accueil/babillard/babillard-details/article/25431/

L’article complet : Regards d’un historien sur les sciences humaines numériques | Université de Sherbrooke

 

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Le film de la semaine : De l’autre coté du mur

5 novembre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Comment rendre vivants le quotidien de la Guerre froide et la séparation de l’Allemagne en deux blocs ‘antinomiques’ ? A l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la chute du mur de Berlin, « De l’autre côté du mur » de Christian Schwochow, jeune cinéaste allemand né à l’Est, nous donne l’occasion sur grand écran de vivre l’installation difficile, en ‘Occident’, d’une jeune femme et de son fils, réfugiés venus de RDA, à la fin des années 70. Documentée et réaliste, la fiction dramatique n’apporte pas seulement un éclairage pertinent sur une période historique tendue, elle permet aussi de réfléchir sur les notions d’intégration et de citoyenneté, tout en soulevant cette question essentielle : qu’est-ce que la trahison pour qui ne sait pas encore à quel nation il appartient ?

Le compte-rendu du Café pédagogique : Le film de la semaine : De lautre coté du mur.

Mise à jour (6.3.2015) :

Le compte-rendu du film par Histoire@Politique : De l’autre côté du Mur, film de fiction de Christian Schwochow, 2014

Je retiens :

«L’élément nouveau du film de Schwochow, c’est de ne pas avoir renoncé à cette image stéréotypée d’un Est gris et sinistre, mais de prolonger de l’autre côté du Mur, à l’Ouest, cette même tonalité de grisaille hostile. L’intention, on l’a compris, est de suggérer que tout n’était pas rose à l’Ouest. Le résultat est problématique et réducteur quand, bonnet blanc et blanc bonnet, RDA et RFA sont, par ce glissement de tonalité de part et d’autre de la frontière, placées sur un même niveau.

Si le film enfin « parle » d’aujourd’hui et trouve un écho universel, c’est parce qu’il n’est pas seulement une histoire de migration intérieure, mais une histoire universelle de transit dans les mêmes conditions rudes que connaissent les migrants d’aujourd’hui.»

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, sur le web

Restauration flamboyante de Notre-Dame de Chartres

13 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Inclinez-vous à voir le Moyen-Âge comme une période obscure où règnent les ténèbres ou plutôt enclin à le voir comme une période flamboyante?
Actuellement la cathédrale de Chartres en cours de restauration comblera les tenants de ces deux Moyen-Âge, car le visiteur peut encore observer l’avant restauration de l’après.

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L’avant, c’est le Moyen-Âge obscur qui s’impose. les colonnes sont gris noirs. Seuls les vitraux apportent de la lumière et de la couleur à l’édifice.
L’après, c’est un Moyen-Âge flamboyant qui règne en maître. Les colonnes retrouvent toute la splendeur de leur ocre jaune et d’autres couleurs s’ajoutent pour le plus grand plaisir des yeux. Cette plongée au cœur d’un Moyen-Âge lumineux, coloré et flamboyant est un régal. J’en redemande.

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L’extérieur également connaît une restauration

Concernant la cathédrale et sa restauration, voici quelques informations dispensées dans l’édifice, Édifiée à partir de 1194′ la cathédrale Notre-Dame de Chartres a reçu dès l’origine un décor intérieur constitué d’un enduit ocre-jaune agrémenté d’un réseau de faux-joints blancs appliqués sur la maçonnerie en pierre de Berchères. La restauration offre aussi l’occasion de mettre en valeur la polychromie médiévale ou d’époques postérieures.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

L’histoire de la guerre 14-18 racontée au travers d’un jeu vidéo | Serious-Game

11 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre est à mi-chemin entre l’expérience pédagogique et le jeu vidéo. Au travers de cette production originale, Ubisoft souhaite faire découvrir au grand public les horreurs de la première guerre mondiale sans jamais les montrer clairement.
Lyonel Kaufmann‘s insight:
Je note :
«Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre n’est pas un documentaire au sens strict du terme, mais plutôt une fiction qui nous plonge dans le contexte de la Grande Guerre. L’histoire traite plusieurs sujets, comme l’amour, la séparation ou la solidarité et la narration est bien au cœur du jeu, au détriment parfois du gameplay un peu trop simpliste. Entendez par là que les différentes énigmes ne freineront pas la progression du joueur. Autre élément important : le jeu ne juge pas et amène le joueur à comprendre que la guerre oppose des hommes, et non des gentils contre des méchants. Souvent, vous serez amener à aider un personnage, peu importe qu’il soit français ou allemand.»

See on serious-game.fr

Mise à jour (27 juin 2015) :

Un reportage de France24 de juin 2014 (dernière modification décembre 2014) fournit des indications complémentaires concernant ce jeu. Notamment les liens entre Ubisoft et l’équipe d’Apocalypse.

Concernant les personnages de ce jeux :

«Émile le prisonnier français, Freddie le soldat américain, Karl le jeune allemand, Anna l’infirmière belge et Walt le chien des tranchées. Le jeu vidéo « Soldats Inconnus »  propose de prendre en main la destinée de ces cinq personnages projetés en pleine Première Guerre mondiale. De l’enfer des tranchées aux combats aériens en passant par la vie à l’arrière, l’immersion se fait sous plusieurs angles.»

La présentation en vidéo du jeu :

Sur le travail de conception, les liens de l’éditeur Ubisoft avec l’équipe d’Apocalypse et la Mission centenaire :

«Pour concevoir cette aventure au cœur de la « Der des Ders », l’équipe du studio Ubisoft de Montpellier s’est entourée d’historiens et des réalisateurs du documentaire à succès « Apocalypse« , diffusé par France 2. Elle a également reçu l’appui du label national de la Mission centenaire. Même si leurs personnages sont fictifs, les concepteurs du jeu ont tenu à respecter scrupuleusement la véracité historique. Pour Paul Tumelaire, il s’agit d’un véritable travail de mémoire : « On a vraiment été dans le souci du détail, aussi bien dans les événements, que dans les batailles, les uniformes, les soldats engagés ou les inventions qui ont été faites à l’époque ».»

Le site accompagnant le jeu : « Soldats Inconnus« .

Cette collaboration avec l’équipe d’Apocalypse et la Mission centenaire est certainement aller dans les deux sens puisque ces derniers viennent de publier un jeux sérieux destinés aux écoles et intitulés Apocalypse – 10 destins (http://www.apocalypse-10destins.com). Cette fois-ci, les élèves disposent de 10 personnages dont ils peuvent suivre le destin (mais le chien a disparu).

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, sur le web

VIDEO. Voici comment on se battait (vraiment) au Moyen-âge | Sciences & Avenir

11 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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«Cette vidéo a été tournée dans le cadre de mon travail de doctorat » a expliqué Daniel Jaquet à Sciences et Avenir. Elle se décompose en deux parties. La première montre la mobilité du chevalier en armure, et la seconde explique les différentes techniques de combat, reconstituées d’après un corpus de 52 manuscrits traitant du combat en armure, qui couvrent de la fin du 14e siècle jusqu’à la première moitié du 16e.»

viaVIDEO. Voici comment on se battait (vraiment) au Moyen-âge – Sciences et Avenir.

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire

Astérix «Le Domaine des Dieux»

10 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Je découvre ce jour un texte datant de 2007 analysant l’album «Le Domaine des Dieux», puis la bande-annonce de la sortie, prévue fin novembre, du dessin animé 3D avec Alexandre Astier (Kaamelott) aux commandes.

Tout d’abord, l’analyse par Loleck du «Domaine des Dieux» :

Le Domaine des dieux, publié dans Pilote en 1971, présente un immense intérêt : il reprend le thème fondateur de la série, celui de la gallo-romanisation comme colonisation réelle. En prenant pour moteur de l’aventure la volonté romaine de faire disparaître les Gaulois en les entourant d’une ville nouvelle (dont le modèle est Parly II, aux portes de Paris), Goscinny se concentre sur le thème de la résistance du petit village autochtone contre la volonté d’extension spatiale des Romains, qui constitue le fond et le contexte historique de la série, mais qui est souvent estompé ou laissé à l’arrière-plan (ou neutralisé comme foyer de conflit).
Ici, cette opposition se met à fonctionner comme la coupure centrale, celle qui donne le sens général des aventures d’Astérix, ce qui n’est pas si fréquent : Le Tour de Gaule[1] ou Le Bouclier Arverne[2] jouent aussi sur ce thème, mais plus tôt, et de façon plus anecdotique, en se concentrant moins directement sur la colonisation au sens strict ; Obélix et Cie[3] en revanche reprendra franchement le thème. On peut même dire que le Domaine des Dieux comporte une séquence qui constitue une anticipation pure et simple de la trame d’Obélix et Cie, ce qui contribuerait à définir une «période» ou une inflexion conhérente de la série entre 1971 et 1976.

– Lire la suite du9, l’autre bande dessinée

Ce travail me renvoie notamment à l’ouvrage de Rouvière, N. (2006). Astérix et les lumières de la civilisation. Paris: PUF. Cet ouvrage fait notamment l’hypothèse que les albums des années 1965-1975 constituent aussi l’interprétation d’une profonde modification du statut de l’individu et du sens de la modernité qui affecte la France. La Revue Anabase en avait fait le compte-rendu suivant : http://anabases.revues.org/2871?lang=es. Si le compte-rendu était fort critique concernant ce travail, il n’en concluait pas moins par

En cela, ce livre nous convainc qu’Astérix, à travers l’utopie d’un village gaulois (et au-delà de tout recours à l’anachronisme comme ressort comique), est aussi un discours – construit à la fois par ses auteurs, par sa dynamique propre et par ses lecteurs – sur notre propre société.

Notons également la parution en 2012 de Nicolas Rouvière (dir.), Bande dessinée et enseignement des humanités

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La table des matières (http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100212370&fa=sommaire)
et un compte-rendu de l’ouvrage (http://lectures.revues.org/8943) sont consultables en ligne. Ce dernier nous apprend que «la troisième et quatrième partie de l’ouvrage articulent l’objectif général des contributions : montrer en quoi la B.D. contribue à l’enseignement des humanités». Globalement,

L’ouvrage Bande dessinée et enseignement des Humanités sous la direction de N. Rouvière publié chez Ellug en 2012 comble le retard culturel qui a conduit l’école à longtemps marginaliser la lecture du genre de la B.D. considéré comme paralittéraire. Mais grâce aux enseignants, la B.D. a su gagner en légitimité grâce à la prise en compte des pratiques personnelles des lecteurs comme le confirme un récent rapport1 : près d’un Français sur deux âgé de 11 ans et plus, déclare posséder personnellement des bandes dessinées au format papier.

– via lectures.revues.org

Nous terminerons par l’actualité cinématographique et la sortie en novembre en dessin animé 3D du «Domaine des Dieux» avec Alexandre Astier (Kaamelott) aux commandes:

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=U6y63JW_qv0&w=640&h=360]

Ca promet !

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Robert Paxton : « L’argument de Zemmour sur Vichy est vide » | Rue89

10 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Rue89. Selon Eric Zemmour, votre regard sur Vichy est idéologique et manichéen : le régime aurait, à la différence de ce qui s’est passé dans d’autres pays comme la Hollande, permis de sauver de nombreux juifs français en sacrifiant les juifs étrangers…

Robert Paxton. Cet argument est parfaitement vide, de même que le livre d’Alain Michel sur lequel il s’appuie. Il suffit de lire les lois promulguées par Vichy entre 1940 et 1942, qui imposent des exclusions sur tous les juifs, y compris les juifs de nationalité française. Le statut des juifs qui les exclut des services publics ; l’instauration de quotas à l’université ; la loi du 22 juillet 1941 sur l’aryanisation des biens juifs… tous ces textes ne font aucune distinction entre juifs français et juifs étrangers.

Lire l’article de Rue89 et les propos de Paxton : Robert Paxton : « L’argument de Zemmour sur Vichy est vide » – Le nouvel Observateur.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Charly 9

10 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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rvwild:

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Charles IX fut de tous les rois de France l’un des plus calamiteux. À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous… Pourtant, il avait un bon fond.

Auteur : Richard Guérineau d’après le livre de Jean Teulé

Lire la suite du compte-rendu

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, sur le web

Cities & Numbers | Festival #Images @ Vevey

6 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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Leçon 4 : mélanger la vie du lieu avec la vie de l’image.

Cities & Numbers : 
A la manière d’un anthropologue, l’artiste Hans Eijkelboom utilise la photographie comme moyen d’étude pour ses recherches sur les apparences et les identités. Intrigué par l’évolution de la société de consommation et son influence sur l’individu, il a réalisé plusieurs séries en immersion dans l’espace public. Pour Cities & Numbers il se donne quelques jours pour identifier dans les rues de six villes des personnes portant sur leur vêtement un numéro compris entre 1 et 100. Le délai écoulé, il organise les images par ordre numérique croissant. Placé au centre-ville, l’installation reflète le contexte dans lequel Eijkelboom a pris ses clichés : caché au milieu de la foule.

Mon portfolio IMAGES’ : http://lyonelk.smugmug.com/Portfolio/Festival-Images-2014/

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Sur les traces du ghetto de Theresienstadt | Slate

5 octobre 2014 by Lyonel Kaufmann

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1,62 mètre carré. C’est la place dont disposait chaque prisonnier du ghetto de Theresienstadt en 1942 pour «habiter, vivre et mourir», comme l’écrit l’hebdomadaire Der Spiegel. Plus de 140.000 juifs furent internés par les nazis entre 1941 et 1945 dans l’enceinte de la forteresse baroque de la petite ville de Terezin, située sur le territoire actuel de la République Tchèque, à une heure de route au nord de Prague.

Plus d’un quart d’entre eux moururent sur place, tant les conditions de détention y étaient redoutables: le travail forcé, la faim, le froid, la saleté et la promiscuité attendaient ceux qui passaient l’épais portail de ce camp de concentration déguisé en paradis résidentiel par la propagande nazie.

Commentaire:

On pourra compléter avec l’article de l’encyclopédie Wikipedia consacré à  Theresienstadt. Ein Dokumentarfilm aus dem jüdischen Siedlungsgebiet (Theresienstadt. Un documentaire sur la zone de peuplement juif), également connu sous le titre Der Führer schenkt den Juden eine Stadt (Le Führer offre une ville aux Juifs), est un film de propagande nazie en noir et blanc sonore réalisé en 1944 par Kurt Gerron sur ordre des autorités nazies et achevé en 1945, dans le camp de concentration de Theresienstadt, le second et le plus notable qu’elles ont entrepris d’y faire réaliser. Theresienstadt est le seul camp sur lequel les nazis aient ainsi choisi de montrer un film, après l’avoir « embelli », et ce second film est le seul film sonore existant sur les camps, cette situation unique faisant qualifier Theresienstadt par H.G. Adler (en) de « Hollywood des victimes de la SS ». Le film est considéré comme perdu, seuls en subsistant quelques fragments.

L’article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Theresienstadt_(film)

See on slate.fr

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