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Histoire Lyonel Kaufmann

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Écrire avec les technologies, ça change l’écriture! – École branchée

31 mars 2017 by Lyonel Kaufmann


Écrire avec un crayon sur une feuille de papier ou écrire en tapant sur un clavier et en regardant un écran, qu’est-ce que ça change pour les élèves?

C’est ce qu’a voulu savoir Thierry Karsenti dans une étude. Les résultats sont sans équivoque: « les jeunes, garçons et filles, sont bien plus motivés quand ils réalisent des tâches d’écriture à l’ordinateur ». Et il y a plus!

« Nos résultats montrent une amélioration de la compétence à écrire chez l’ensemble des élèves, garçons et filles. En fin d’année scolaire, nos constats révèlent aussi que ce sont quelque 96 % des élèves qui se perçoivent plus compétents à écrire quand ils réalisent cette tâche à l’ordinateur », lit-on dans le rapport de recherche de Thierry Karsenti et son équipe.

La recherche a été conduite dans des classes d’écoles primaires de la région de Montréal. Elle avait pour objectif général de mieux comprendre l’apport de l’écriture avec les technologies pour le développement de la compétence à écrire des élèves du primaire en milieu défavorisé.

Au final, lorsque l’accompagnement pédagogique était adéquat, les élèves réalisaient moins de fautes quand ils écrivaient à l’ordinateur, ils écrivaient des textes plus longs et ils faisaient preuve de plus de créativité.

Lire l’article et ses recommandations : http://ecolebranchee.com/2017/03/30/ecrire-technologies/

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement

14-18 : La bataille d’Arras

30 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

Le 9 avril 2017, le monde va commémorer le Centenaire de la Bataille d’Arras, considérée comme la plus grande attaque surprise de la Première Guerre mondiale.
La bataille, qui s’est déroulée en 38 jours, a majoritairement concerné des soldats du Commonweath venus des cinq continents (Anglais, Gallois, Irlandais, Ecossais, Indiens, Américains, Canadiens, Néo-zélandais…). Au total, plus de 160 000 soldats alliés et au moins autant du côté allemand y ont perdu la vie, et 80% de la surface de la ville d’Arras a été rasée.

Les 100 ans de la Bataille d’Arras par mission-centenaire

Cette vidéo, réalisée par la Ville d’Arras, retrace ce énième terrible épisode de la Grande Guerre. Si la ville a pu être reconstruite de la fin de la guerre à 1934, seuls les cimetières restent pour les soldats tombés aux combats.

Source de la carte : http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/190026

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

#dariahTeach Gardons à l’esprit les leçons d’Aaron Swartz

25 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Mort a 26 ans, alors qu’il était poursuivi par le FBI1, Aaron Swartz a marqué l’histoire d’Internet. Quatre ans apres son suicide, un ouvrage regroupant ses écrits est publié en France.

« La vraie question n’est pas de savoir quel effet a eu le travail que l’on a accompli, mais à quoi ressemblerait le monde si on ne l’avait jamais accompli. » A 19 ans, Aaron Swartz écrivait ces lignes sur son blog, dans un texte nommé « Héritage ». Quatre ans après son suicide, s’il est impossible de savoir à quoi ressemblerait le monde sans lui, une chose est sûre : Internet ne serait pas tout à fait le même sans le génie de ce jeune Américain, dont le combat pour la liberté de l’information et de la connaissance a, in fine, contribué à sa mort.

L’ouvrage Celui qui pourrait changer le monde, paru mardi 21 mars en France aux éditions B42, regroupe une série de textes d’Aaron Swartz. Rédigés dès l’âge de 14 ans, ils témoignent non seulement de l’intelligence précoce de ce programmeur, mais aussi d’une page d’histoire de l’Internet, peut-être sur le point de se tourner aujourd’hui.

« Il représente à la fois l’idéalisme d’Internet et son côté sombre, explique au Monde Brian Knappenberger, auteur d’un documentaire consacré à Aaron Swartz, The Internet’s own boy. Ses idées et son talent représentent tout ce qu’il y a de bien sur Internet. Les forces qui ont agi contre lui, comme le système judiciaire américain, représentent tout ce qui peut dérailler. »

Alors que pendant trois jours avec dariahTeach, nous avons discuté et échangé sur les questions de l’Open Education et de Digital Humanities (DH), cet ouvrage offre, à mon avis, une utile conclusion à nos discussions, car Aaron Swartz défendait bec et ongles l’idée que les connaissances scientifiques devaient être mises à disposition de tous et exécrait le fait que celles-ci soient « aux mains d’une poignée de sociétés privées. »

Plus d’informations sur le livre : Aaron Swartz, le testament politique d’un enfant du Net

Obtenir le livre : http://editions-b42.com/books/celui-qui-pourrait-changer-le-monde/

  1. Le 11 janvier 2013, Aaron Swartz est retrouvé mort, pendu dans son appartement. Depuis deux ans, ce militant de l’accès à la connaissance pour tous est « harcelé » par le FBI, selon les termes de ses proches. La raison ? Avoir téléchargé en masse des articles scientifiques de la plate-forme payante JSTOR à partir des locaux du Massachusetts Institute of Technology, où ces documents sont accessibles gratuitement. ↩

Classé sous :Humanités Digitales

Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

24 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pour HistoireEngagée.ca, Anne-Valérie Zuber, étudiante en Master Études Européennes à l’Université de Fribourg, revient sur diverses démarches collectives entreprises pour réduire le fossé de genre (gendre gap) existant sur Wikipedia relativement à l’histoire des femmes.

Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).
Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).

«Après avoir appris l’existence d’edit-a-thons (contraction d’« édition » et de « marathon ») thématisant spécifiquement l’absence, voire l’invisibilisation, des femmes sur l’encyclopédie en ligne, je me suis retrouvée parachutée dans l’univers « wikipédien » à Paris n’ayant pourtant  jamais participé à un édit-à-thon auparavant et ne connaissant pas les mécanismes d’édition collaborative sur l’encyclopédie.»

Pour vous inciter à lire ce fort intéressant article, je vous livre sa conclusion

Au final, la rencontre entre organisateurs.rices d’edit-a-thons a mis en lumière aussi bien les potentialités de Wikipédia que les aspects problématiques de son épistémologie. Comme j’ai essayé de le montrer, les manquements de l’écriture wikipédienne sont semblables à ceux de l’historiographie. À Paris, les intervenants.es ne se sont toutefois pas éternisés.es sur la démonstration des défauts de la plateforme, dont l’argumentaire sert avant tout à convaincre de la nécessité d’interventions concrètes. C’est cet aspect pragmatique qui me paraît le plus inspirant. L’approche est caractéristique de l’univers wikipédien dont l’essence est une réflexion sur le « commun ». Nombre de wikipédiens.nes s’engagent ainsi consciemment dans le perfectionnement de « leur » plateforme et le programme des ateliers de la Wikiconvention atteste de la palette très large d’interventions sociales et techniques des contributeurs.rices les plus assidus.es  – notamment par des projets tels que « Wiki Loves Woman dans l’espace francophone africain », « Sensibilisation des responsables politiques » ou « Valoriser des fichiers de Commons ». Dans ce contexte, les edit-a-thons exploitent les caractéristiques participatives de l’édition sur Wikipédia dans le but de sensibiliser à l’absence et l’invisibilisation des femmes et autres absents.es de l’Histoire. Ce qui est stimulant, c’est que les chances d’offrir une meilleure visibilité à ces sujets semblent réelles avec ce médium. Même noyés dans la masse des innombrables entrées de l’encyclopédie, des liens, des portails thématiques, des traductions, etc. permettent de donner une certaine consistance à ces idées. En outre, au-delà des biographies, la réflexion a été entamée sur la manière dont on écrit en francophonie, quel que soit le sujet. Chaque communauté linguistique a en effet ses caractéristiques propres, aussi bien que ses sujets d’intolérance particuliers. À titre d’exemple, le profil francophone du philosophe et écrivain trans Paul B. Preciado a fait l’objet d’une vive controverse, certains.es contributeurs.rices ont refusé  de réécrire sa biographie au masculin, alors qu’en espagnol et en anglais, la transition a été faite sans remous. Dans le cadre d’une réflexion sur la place des femmes dans l’histoire et dans la discipline historique, il me semble que les edit-a-thons constituent une réponse concrète à la fois actuelle et originale à la problématique de la construction des savoirs, en plus d’autoriser un certain optimisme en termes d’autonomisation et d’affirmation des sujets. Avec Wikipédia, les concernés.es ont peut-être plus de chances d’avoir une voix au chapitre. Du moins, ils et elles peuvent se saisir des outils pour le faire et aller au-delà de la simple « inclusion » : « [i]nclure, ça veut dire faire une place aux ‘’autres’’, c’est donc presque à l’opposé du sens originel de l’intersectionnalité qui suppose l’interdépendance des oppressions donc l’absence de hiérarchies et l’absence d’un centre dont le rôle serait d’inclure/intégrer des minorités ». C’est là tout l’intérêt d’une écriture collective de l’histoire.

L’article à lire : Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

En complément, je vous invite également à lire ma dernière chronique mensuelle du Café pédagogique : Rendre l’histoire des femmes visibles… et pas seulement chaque 8 mars .

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales

Big Data & MOOC : rien de forcément révolutionnaire #dariahTeach

23 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans deux colloques consacrés quasiment simultanément aux Humanités digitales, le côté révolutionnaire ou novateur de notre époque en matière d’innovation numérique a été fortement, et à juste titre, relativisé, voire même remis en cause. Nous aurions d’ailleurs intérêt d’arrêter de penser qu’à chaque fois nous réinventons la roue. Il est temps d’apprendre de nos expériences précédentes. À ce titre l’histoire des technologies est des plus importantes.

Dans le premier cas, jeudi et vendredi de la semaine dernière, avaient lieu à l’INED à Paris les journées Science XXL. Réunissant des chercheurs de toutes presque toutes les sciences humaines sociales (économie, géographie, sociologie, histoire, science politique, démographie, histoire et philosophie des sciences), l’objectif était de se demander ce que « l’abondance et la diversité des données numériques font au sciences sociales », selon le sous-titre du programme.

Dans ce cadre, Béatrice Cherrier a proposé une rapide mise en perspective. Le terme de « big data » fut, selon elle, mentionné pour la première fois à la fin des années 1990 du côté de la NASA, soit plusieurs années avant les chronologies officielles, et dix ans avant que le phénomène soit évoqué. Le terme est aussi flou et désigne des réalités bien différentes d’une discipline à l’autre, relatives aux capacités de stockage différentes et à des taille de corpus habituels elles aussi variables. Faisant un pas de plus, elle interrogeait la nouveauté même du phénomène. Car si ce qui se joue dans les « big data », c’est le fait que les volumes de données dépassent les capacités de stockage et de traitement, la situation actuelle ne différerait pas fondamentalement de ce qui s’est joué au moment de l’invention de l’imprimerie, des premiers ordinateurs, voire d’autres formes de duplication de l’écriture. Au XIVème siècle déjà, le philosophe Ibn Khaldun évoquait cette abondance qui entraverait « la quête humaine du savoir et le travail académique » (Muqaddimah, 1969, p. 414). Dans les années 1950, les discours relatifs à la big science annonçaient une révolution scientifique, économique et médicale qui se fait toujours attendre. L’opposition entre « Cassandre » et « prophètes » des données massives, pour reprendre une expression de Dominique Cardon, ne date donc pas d’hier. Source : http://data.hypotheses.org/1154

Cette semaine, c’est à l’Université de Lausanne que les Humanités digitales sont à l’honneur dans le cadre d’une session de dariahTeach (http://dariah.eu). Dans le cadre de la Conférence consacrée aux ressources numériques, Michael Piotrowski, tout nouveau professeur des Humanités digitales de l’Université de Lausanne, nous plongeait dans l’histoire de l’enseignement à distance pour analyser le caractère prétendument nouveau et révolutionnaire des MOOC.

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De manière un peu impertinente, mais dans le fond pas autant que cela, il dressait un parallèle entre les MOOC et le développement, dans les années 1960, des programmes télévisés éducatifs.

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Il a ensuite été question de PLATO ( Programmed Logic for Automatic Teaching Operations ), apparu dans les années 1960 et dont la quatrième version de 1972 comprend déjà le recours aux emails, un chat et à un forum.

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En conclusion de son intervention, Michael Piotrowski a mis en garde devant l’amnésie historique des développement numériques. Cette amnésie est le plus grand obstacle à de véritables améliorations tant technologiques que pédagogiques. Nous sommes constamment à vouloir réinventer la roue, car nous sommes incapables d’apprendre de nos expériences précédentes.

Et si, cette fois-ci, on changeait vraiment en ayant appris de nos erreurs ?

Classé sous :Humanités Digitales

Histoire romaine : Compte rendu « S.P.Q.R. » | Actualités des études anciennes

21 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pascal Montlahuc et Romain Millot nous proposent leur compte-rendu de lecture de Beard, M.(2016). S.P.Q.R. Histoire de l’ancienne Rome. Paris : Éditions Perrin, 592 p. ISBN : 978.2.2620.4871.6.

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Avec SPQR, c’est une lecture personnelle de l’histoire romaine que propose Mary Beard (désormais MB). Sa volonté de présenter une synthèse de plusieurs décennies de réflexions sur l’Antiquité romaine donne lieu à un ouvrage passionnant, agréable et plein d’humour, dont le succès est déjà indéniable chez les critiques et chez les libraires. Car SPQR n’est pas un livre destiné aux seuls spécialistes. Il est au contraire un parcours de (re)découverte destiné aux amoureux de la Rome antique, aux étudiants comme à ceux qui voudraient découvrir la réalité d’un empire méditerranéen maintes fois fantasmé au cinéma, au théâtre ou dans la littérature. L’ouvrage comprend d’ailleurs un choix original de nombreuses illustrations, d’excellente qualité et systématiquement légendées, qui viennent tisser le fil de ce récit plaisant.

S’il en a les qualités graphiques et littéraires, il ne faudrait pourtant pas voir dans SPQR un simple best-seller racoleur et simplificateur, sous peine d’oublier la démarche résolument historienne adoptée par l’auteure. MB délaisse en effet l’articulation d’une histoire chronologique au profit d’une écriture narrative qui construit son propos sur l’étude de la micro-histoire, d’analyses de mouvements de fond, de documents archéologiques et iconographiques, enfin de débats historiographiques qui font entrer le lecteur dans les coulisses d’une histoire ancienne en perpétuelle (re)construction. L’enquête s’étend également au souvenir laissé par l’histoire de Rome jusqu’à aujourd’hui et MB prend soin de pourfendre les erreurs, croyances et stéréotypes qui altèrent ou modifient la réalité romaine telle qu’elle peut être reconstituée par la stricte lecture des sources anciennes, dont l’auteure possède une connaissance approfondie.

Lire la suite : Compte rendu « S.P.Q.R. » | Actualités des études anciennes

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Et soudain, le génocide vous apparaît bien en face

18 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pourquoi, à une époque où l’histoire de la violence et des génocides suscite le plus vif intérêt du public, celui du Rwanda intéresse si peu? Il y a un quart de siècle, près d’un million de personnes ont été assassinées en l’espace de cent jours. L’Afrique est-elle vraiment trop «loin» de l’Europe pour que nous nous sentions concernés par l’horreur qu’évoquent ces chiffres? Stéphane Audoin-Rouzeau lui-même le confesse: l’historien était resté à peu près insensible à ce carnage avant de ressentir un profond «saisissement» lors d’un voyage en 2008.

«Au Rwanda, le temps n’efface rien, comme le montre le récit de Stéphane Audoin-Rouzeau. A chaque cérémonie commémorative, des rescapés, hommes et femmes, sont saisis de ce que les médecins nomment «crise traumatique». Or loin de s’estomper avec les années, ces crises semblent de plus en plus nombreuses et brutales au fil des années. Terreur inhumaine qui vous poursuit à l’infini: «Les Interahamwe arrivent! On tue mes enfants! On tue mes enfants! On me coupe les seins!» Tels sont les mots désespérés d’une femme en pleine réminiscence dans un stade à Kigali en 2008, avant d’être évacuée.
Les lieux de mémoire se sont imposés dans le paysage: Gisozi, le mémorial de la capitale Kigali; Nyamata, où 50’000 personnes ont péri dans une église (oui, 50’000); l’école de Murambi, refuge fatal pour un nombre équivalent de personnes, dont de très nombreux enfants; la colline de Bisesero, lieu d’une résistance acharnée; l’église du village de Nyange, démolie au bulldozer avec 3000 réfugiés tutsis à l’intérieur, sur l’ordre du prêtre… «On acquiert la conviction que ce que nous savons du génocide est en dessous de la vérité», note l’auteur dans ses notes de terrain.»


Stéphane Audoin-Rouzeau, «Une initiation. Rwanda (1994-2016)», Seuil, 174 p.
Lire le compte-rendu du journal Le Temps http://ift.tt/2bAJSmJ.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

22-24 mars 2017 : Education numérique – conférence internationale à l’Amphimax (Université de Lausanne)

12 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Du 22 au 24 mars prochain, à Lausanne, se tiendra la conférence conclusive du partenariat stratégique Eramus+ #dariahTeach sur le thème Open Resources. J’y interviendrais avec ma collègue Nicole Durisch Gauthier.

Dans le cadre de cette conférence, Nicole Durisch Gauthier et moi-même présenteront les premiers éléments d’une recherche exploratoire sur les réponses pouvant être apportées par les technologies digitales sur l’enseignement et l’apprentissage dans le cadre de grand cours de type magistraux. Notre observation portera sur le module de première année dispensé à la HEP Vaud en Sciences humaines et sociales aux étudiants du Bachelor Primaire. Notre intervention s’intitule «Digitally enhanced teaching and learning as an answer to the challenge of large classes? An exploratory study».

Plus largement, dans l’appel à contributions, #dariahTeach soulignait que

«De nombreuses questions se posent encore quant aux modalités d’usage des outils et objets d’apprentissage, présentés comme ressources éducatives libres (REL), ou comme programmes complets (par exemple les MOOCs). Open Education est un séminaire qui s’inscrit dans le thème DARIAH 2016 de «sciences humaines pour le public», et qui est organisé à Lausanne (CH) par le consortium #dariahTeach. Ce séminaire a notamment pour but de montrer comment les nouveaux aspects pédagogiques de l’apprentissage digital augmenté sont potentiellement mis en œuvre par les communautés, les facilitateurs et les bailleurs de fonds. L’événement, qui accueillera des experts des sciences de l’éducation, mettra en exergue le «pourquoi» et le «comment» de l’apprentissage numérique augmenté, ainsi que la manière de le promouvoir en tant que bien public.»

Les communications porteront sur les dimensions suivantes :

  • Les enjeux en matière d’éducation ouverte (open education) et de ressources libres (open resources)
  • l’articulation enseignement en présentiel et enseignement à distance
  • l’élaboration des programmes bachelor et master DH en ligne
  • les ressources en ligne et les enjeux de maintenance des données

A savoir : #dariahTeach est un partenariat stratégique Erasmus + rassemblant huit institutions partenaires, dont l’UNIL et le SIB. L’appel à contributions avait été lancé sur le site de l’ERIC européen en Humanités Digitales, DARIAH, et il était également soutenu par les organisations internationales ADHO, EADH et Humanistica.

Le projet #dariahTeach a pour objectif de développer du matériel d’enseignement multilingue de haute qualité et en open-source, à destination des sciences humaines. Il a également pour but de renforcer les alliances et de promouvoir des pratiques innovantes en matière d’enseignement et d’apprentissage au sein du réseau DARIAH.

Plus d’information : https://agenda.unil.ch/display/1475320352135003

Le site de #dariahTeach : http://dariah.eu/teach

La page du programme : http://dariah.eu/teach/index.php/2017/03/03/dariahteach-22-24-march-program/

Crédit image : Eric Pitteloud©UNIL

Classé sous :Humanités Digitales

Aux États-Unis, le smartphone s’impose comme outil pédagogique – Educpros

9 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pendant que le programme d’Emmanuel Macron propose d’interdire les smartphones à l’école… ces derniers s’imposent comme outils pédagogiques aux Etats-Unis en augmentant l’interactivité en classe, en générant de l’enthousiasme, et surtout, en permettant aux élèves d’apprendre n’importe où, avec ou sans connexion Internet. Allez comprendre Charles…

Les téléphones portables des élèves ne sont pas qu’une nuisance pour les professeurs. Aux États-Unis, ils servent de plus en plus d’outil pédagogique, avec des contenus de cours et des fonctionnalités à utiliser en classe ou à la maison. En témoigne le succès de TopHat ou de Nearpod, une start-up qui produit des cours et modules pour smartphones. Tel est le constat et l’enquête menée par le site d’informations spécialisé EdSurge.

[…]

Le smartphone, pour apprendre n’importe où

Dans les établissements d’enseignement, peu à peu, le mobile a pris le pas sur la tablette. Pour une raison simple : presque tous les élèves en sont déjà équipés. De plus, ils entretiennent avec cet outil un rapport plus affectif. Selon Guido Kovalsky, le téléphone portable serait très adapté pour augmenter l’interactivité en classe, générer de l’enthousiasme, et surtout, permettre aux élèves d’apprendre n’importe où, avec ou sans connexion Internet.

[…]

Vers la réalité virtuelle

Récemment, la société Nearpod s’est lancé dans la 3D et la réalité virtuelle, et compte profiter de sa levée de fonds pour approfondir ce domaine. […]

Les enseignants peuvent ainsi « emmener leurs élèves en voyage de classe », selon la formulation de Nearpod, au Louvre ou au cœur des pyramides mayas. L’entreprise a aussi développé son propre casque low cost, qu’elle essaie de vendre aux établissements.

Lire l’article sur le site EdSurge (en anglais)

Source : Aux États-Unis, le smartphone s’impose comme outil pédagogique – Educpros

A lire également : Le téléphone portable et l’école : mariage difficile, séparation impossible ? qui interroge par rapport à la proposition d’Emmanuel Macron

« Pas de téléphone portable dans le monde de l’école » dit Emmanuel Macron. Fort bien. Mais la question n’est-elle pas d’avoir un jour plus d’école dans le monde des téléphones portables ?

Et qui conclut son analyse de la manière suivante :

L’interdiction des portables à l’école signifierait alors que cette dernière renonce à intervenir explicitement dans cet océan de temps connecté et qui pèse donc autant que le temps passé à l’école ?

Irions-nous jusqu’à présupposer qu’une scolarité basée essentiellement sur l’« avant numérique » suffit à l’école pour être l’acteur déterminant, au côté de la famille, du développement d’un enfant ? Ce serait considérer que finalement les mobiles ne sont que des outils qui accélèrent tout mais ne changent pas fondamentalement nos vies ni notre façon de vivre ensemble. L’arrivée à grande échelle de la post-vérité et de ses conséquences portées par les réseaux sociaux n’a pas l’air d’abonder dans ce sens.

Se replier, en laissant la moitié du temps, le développement d’un jeune cerveau à un système qui évolue sans réel souci des enjeux éducatifs semble une solution bien hasardeuse. Si on s’installe dans cette séparation, il est douteux que l’école fasse le poids.

En définitive la proposition d’Emmanuel Macron ne peut ni durablement, ni sérieusement être envisagée. Reste à déterminer l’objectif réel du candidat avec une telle proposition.

Classé sous :Médias et technologies

BP43MEP : Isidore, une plateforme d’accès aux données numériques des SHS

1 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de la préparation au mémoire professionnel et à la suite de la deuxième séance consacrée à la recherche documentaire (RERO, recherche par sujet, Cairn), organisée par la BCU, le billet suivant du site Isidore et Ganesh. Méthodologie et outils numériques en histoire de l’art présente la plateforme d’accès Isidore offrant un accès aux données numériques en SHS. Voici l’introduction de cet intéressant billet.

Concernant la plateforme, Isidore est un service de visualisation et d’enrichissement des données de la recherche en Sciences Humaines et Sociales. D’un premier abord un peu difficile à cerner, le moteur Isidore se révèle un précieux allié pour les chercheurs, offrant un point d’entrée unifié et enrichi sémantiquement à de nombreuses ressources essentielles des SHS.

Logo Isidore

Le constat du difficile accès aux données et ressources de la recherche

Tout chercheur en SHS a déjà été confronté à ce problème : il existe de multiples portails qui proposent des accès à des ressources utiles à ses travaux (articles, annonces de colloques, sources numérisées…). Tous ces portails ont des périmètres plus ou moins étendus, des moteurs de recherche spécifiques et des modalités d’accès aux contenus (licences…) divers. Certains portails moissonnent et regroupent le contenu de plusieurs bases, mais en excluent d’autres. Il est rare qu’un chercheur connaisse parfaitement le périmètre des sites qu’il utilise, ou qu’il ait une vision globale de la qualité et de la quantité des ressources proposées.
Faute de connaissances aussi précises, la recherche se fait parfois au petit bonheur la chance : « j’utilise telle base ou telle bibliothèque parce que je la connais, son interface est pratique« .

Isidore, moissonner, enrichir et visualiser les ressources disponibles

Face à cette multitude de ressources et de points d’accès mais aussi aux disparités qualitatives des métadonnées, HumaNum a développé une plateforme, Isidore, qui moissonne des ressources provenant de différentes sources, enrichit leur description et les présente dans une interface qui se veut la plus pratique possible. Pour résumer, Isidore est une plateforme qui fédère l’accès aux données numériques des SHS. 

Page d'accueil d'Isidore

Lire la suite : Isidore, moissonner et enrichir les ressources en SHS – Isidore et Ganesh

Classé sous :Cours et séminaires, Humanités Digitales

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Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle Mouvements artistiques, Rosa Luxemburg, Deuxième Guerre mondiale, le Mur et sa chute : Berlin est-elle la « capitale » du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire ? La réponse est oui pour l’auteur de cet article sur Rue89. «Cela devrait être Berlin. C’est […]

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Dossier d'actualité – Impact des TIC dans l'enseignement – janvier 2009

4 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dossier d’actualité – Impact des TIC dans l’enseignement – janvier 2009: Comment individualiser les…

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Nuit et Brouillard – Jean Ferrat

23 juillet 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1963, Jean Ferrat compose cette chanson en mémoire des victimes des camps de concentration. Son père, immigré juif de Russie est mort à Auschwitz. La chanson fut « déconseillée » par le directeur de l’ORTF, mais passa un dimanche à midi sur la première chaîne, dans l’émission Discorama de Denise Glaser. Cette chanson fera partie avec cinquante-neuf […]

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EdNum – Casser les codes : le long chemin des femmes

26 novembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En rassemblant les acteurs et les actrices engagé.e.s dans l’inclusion indispensable des femmes dans les secteur du numérique, l’association Femmes@Numérique, créée en 2021, souhaite donner toutes ses chances à la transformation en profondeur qui doit être conduite pour atteindre cet objectif. Elle a aussi servi de point de départ à la formation et au colloque organisés les 16 et […]

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Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d’amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20 L’Europe peut-elle être dite “civilisée” ? – Révolution Française

22 avril 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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