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Histoire Lyonel Kaufmann

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La Grande Guerre et le heavy metal par la BCU

11 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

Une entrée originale consacrée à la Première Guerre mondiale.

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La guerre est l’un des thèmes privilégiés dans le heavy metal et dans l’univers metal en général, et plus particulièrement les deux guerres mondiales qui ont influencé beaucoup de groupes dans le choix de leurs noms, dans l’écriture des textes, le choix des pochettes d’albums, du fait de leur caractère extraordinaire, leur côté fascinant, mais aussi le côté évidemment sombre et violent voire morbide des guerres.
Lire la suite sur Hypothèses : http://buclermont.hypotheses.org/1657

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web Balisé avec :14-18

"A la vie, à la guerre"

10 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

blank« A la vie, à la guerre » est un récit numérique  sur la vie d’un soldat au cours de la Première guerre mondiale écrit par un professeur d’histoire, Julien Hervieux. Proposé par les éditions numériques 12-21 , il s’accompagne d’un blog où les lecteurs peuvent découvrir également la vie des hommes et des femmes à l’arrière pendant le conflit, tout suivant les événements qui se sont déroulés la même semaine, avec un siècle de décalage. Les courts textes y sont le fruit de différents auteurs.

Les premiers éléments du blog ont été mis en ligne le 28 juin mais le premier épisode de l’histoire d’Antoine Drouot a commencé le 3 juillet 1914 et a donc été publié le 3  juillet 2014. Ce blog et le roman-feuilleton « A la vie, à la guerre » s’appuient sur des journaux de marche du 24e régiment d’infanterie et des documents d’époque.

Les épisodes du livre sont mis en vente chaque jeudi, jusqu’au 25 décembre. Les deux premiers sont gratuits, les suivants sont vendus 0,99 euro.

Voici également le premier billet posté sur le blog est daté du 1er juillet 1914 (et donc publié le 1er juillet 2014) :

Faubourg Saint-Jacques, Paris

Maximilien Drouot

Maximilien Drouot tire sur sa pipe avant d’attraper le journal que son fils, comme chaque matin, a déposé sur la table de la salle à manger en revenant de son travail de nuit. Il parcourt les gros titres en marchant jusqu’au vieux fauteuil près de la fenêtre qui l’accueille chaque jour pour sa lecture. Il se laisse tomber en soupirant.

« Encore ces histoires ! » maugrée-t-il en voyant que les gros titres se consacrent une fois encore à la Bosnie-Herzégovine, un pays qu’il aurait été bien incapable de situer et où l’on pouvait bien s’entretuer, ça ne le regardait guère. Son vrai souci est tout autre et s’étale en caractères gras dans des colonnes plus resserrées mais bien plus intéressantes selon lui.

« V’là qu’ils nous augmentent encore les impôts ! C’est quand même pas possible, c’est pas comme si on gagnait trop ! »

Madame Aurélie Drouot, occupée à préparer le café matinal, lui jette un regard fatigué.

« Arrête de lire le journal si c’est pour râler à propos de tout.

— Ah, non ! s’insurgea-t-il en tirant de plus belle sur sa pipe. C’est quand même incroyable ! On va m’interdire de commenter ! Ma propre femme ! »

Son épouse dit simplement :

« Ton fils dort, je te rappelle qu’il est sorti du travail à 4 heures. Alors évite de parler si fort. »

Maximilien grommelle quelque chose puis marmonne un ton plus bas :

« Et v’là qu’ils veulent aussi réduire la semaine à quarante-neuf heures !

— Maximilien…

— Moi quand j’étais jeune, on travaillait soixante heures et on était bien content !

— Bon, ça suffit : tu poses ce journal, tu bois ton café et on y va, on travaille dans moins d’une heure maintenant. »

Il lève un sourcil en direction de sa femme et, réalisant qu’elle ne le laissera pas continuer à se plaindre en paix, il se lève et va la rejoindre à la table du petit déjeuner. Après l’avoir partagé en silence, tous deux se préparent puis s’apprêtent à partir. Madame Drouot note bien le regard pensif de son mari, et sourit en coin en sachant très bien ce qu’il prépare. Elle éclate d’un rire léger lorsqu’à la porte, comme elle s’y attendait, il quitte enfin le silence :

« De toute manière, les jeunes, ils ne veulent plus rien faire ! »

Tout en refermant la porte derrière eux, il ajoute :

« Ce qu’il leur faudrait, c’est une bonne guerre ! »

Le billet : 1er juillet 1914 | #ALVALG

Classé sous :Annuaire de sites, Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications, sur le web

Produire ou utiliser des ressources, l’expérimentation des tablettes TED – Ludovia Magazine

9 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

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Produire ou utiliser des ressources, l’expérimentation des tablettes TED – Ludovia Magazine

Source: www.ludovia.com

L’objet de cette communication est de présenter les premiers résultats de cette recherche sur la manière dont les enseignants s’approprient l’objet et son environnement logiciel et d’identifier comment ils conçoivent leurs enseignements et quelles ressources ils élaborent ou utilisent. De mars 2013 à juillet 2014 les contributeurs  ont accompagné le processus qui va de l’expérimentation initiale sur 2 collèges au déploiement dans 16 collèges à partir de janvier 2014.

Classé sous :Médias et technologies

14-18 dans les Dardanelles: les kémalistes et l’AKP d’Erdogan se disputent le symbole

6 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

wpid-Vlz3sz-2014-07-6-16-36.jpgA Gallipoli, un bas-relief de la bataille des Dardanelles. © Laurent Geslin

Le 25 avril 1915, les troupes franco-britanniques débarquent sur la presqu’île de Gallipoli, à l’ouest du détroit des Dardanelles. Elles butent sur une résistance acharnée des Turcs et d’un colonel nommé Mustafa Kemal. La bataille est commémorée comme un acte fondateur de la République turque, mais le gouvernement musulman conservateur actuel tente d’en récupérer la symbolique.
Lire la suite : 14-18 dans les Dardanelles: les kémalistes et l’AKP d’Erdogan se disputent le symbole | Mediapart

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

Joe Sacco et la Première Guerre mondiale: comment il en est venu à réaliser une exceptionnelle tapisserie sur la Bataille de la Somme | Slate.fr

6 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

Le 1er juillet 1916, commence la bataille de la Somme, la plus meurtrière que l’armée britannique ait jamais connue. Rencontre de Slate.fr avec l’auteur de la longue fresque qui est exposée tout cet été à la station Montparnasse à Paris.
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Détail de la tapisserie réalisée par Joe Sacco.
Se jouant des échelles et des perspectives (un centimètre sur le papier peut aussi bien représenter un mètre que dix kilomètres), la longue fresque s’inspire directement de l’art médiéval pour retracer la journée la plus meurtrière jamais connue par l’armée britannique (20.000 morts en un seul jour, dont la moitié durant la première heure de l’assaut).
Son intérêt pour la Première Guerre mondiale, Joe Sacco le tient de son enfance. Né à Malte en 1960, il passe les onze premières années de sa vie en Australie, où la bataille des Dardanelles a particulièrement marqué les esprits.
La bataille de la Somme en deux chiffres :

  • 10.000 : Le nombre de morts estimé du côté britannique dans la 1re heure de l’assaut.
  • 220.000 : Le nombre d’obus tirés sur les positions allemandes en 1 heure.

La fresque de Joe Sacco «Bataille de la Somme 1916» est jusqu’au 31 août 2014 à la station Montparnasse-Bienvenüe. A regarder sur le site du Centenaire, une vidéo du montage de la fresque dans la station : http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/bande-dessinee/reportage/la-fresque-de-joe-sacco-bataille-de-la-somme
L’article de Slate : Joe Sacco et la Première Guerre mondiale: comment il en est venu à réaliser une exceptionnelle tapisserie sur la Bataille de la Somme | Slate.fr : http://www.slate.fr/story/89379/joe-sacco

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web

Néandertal: il n'est pas l'homme que vous croyez | Mediapart

6 juillet 2014 by Lyonel Kaufmann

Il y a 430 000 ans, un groupe d’humains primitifs a vécu au nord de l’Espagne, dans la sierra de Atapuerca, une formation de roches calcaires et argileuses, creusée de galeries et de grottes souterraines. Vingt-huit individus ont été ensevelis dans une cavité au fond d’un puits de 14 mètres appelé la Sima de los Huesos, la « grotte des os », peut-être noyés par les eaux de pluie pendant qu’ils exploraient les galeries. Leurs restes, qui constituent la plus grande accumulation de fossiles humains jamais retrouvée en un même lieu, sont en train de révolutionner l’histoire de l’homme de Néandertal, prédécesseur de l’Homo sapiens en Europe.
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Juan Luis Arsuaga pendant une fouille dans la Sima de los Huesos © Reuters
Les crânes de dix-sept hommes de la Sima de los Huesos ont été étudiés par l’équipe du paléontologue espagnol Juan Luis Arsuaga. Ils présentent des caractères typiquement néandertaliens : arcades sourcilières proéminentes, pommettes effacées, fortes mâchoires avec des molaires plates et larges. La Sima de los Huesos, où l’on a dénombré plus de 6 000 fragments d’os, apparaît donc comme l’un des premiers berceaux de la lignée néandertalienne. Cette dernière, dont on a longtemps situé l’origine à environ 250 000 ans, remonterait en réalité à près d’un demi-million d’années.
Depuis 2012, en deux ans à peine, une série de travaux scientifiques a totalement renouvelé les connaissances sur les Néandertaliens. Publié dans Science, l’article d’Arsuaga et de ses collègues de l’université Complutense de Madrid vient s’ajouter à une série d’études génétiques toutes récentes sur l’ADN des anciens Européens. Ces travaux, menés pour l’essentiel par un groupe de généticiens de Leipzig, ont éclairé les relations entre les hommes modernes et les Néandertaliens, cette deuxième espèce humaine qui passionne les paléontologues depuis un siècle et demi.
Qui étaient ces autres hommes, premiers habitants réguliers de l’Europe occidentale ? D’où venaient-ils ? Étaient-ils très différents des Homo sapiens ? Pourquoi ont-ils disparu ? Que nous apprennent-ils sur notre propre espèce ? Mediapart retrace les principales découvertes qui redessinent la figure de l’homme de Néandertal. 

Néandertal: il n’est pas l’homme que vous croyez | Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/international/060714/neandertal-il-nest-pas-lhomme-que-vous-croyez

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web

Exposition virtuelle: Médecine et alimentation | infoclio.ch

30 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

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Un petit verre ?

L’Université de Fribourg à mis en ligne une exposition virtuelle, en Français et en Allemand, consacrée à l’histoire des rapports entre médecine et alimentation.
L’exposition consiste en une expérimentation numérique qui propose une stratégie muséographique innovante reposant les fonds de plusieurs institutions culturelles suisses: le Musée d’histoire naturelle à Fribourg, le Musée suisse de la machine à coudre et des objets insolites; l’Alimentarium Nestlé à Vevey, la Bibliothèque cantonnale et universitaire de Fribourg.
L’exposition s’articule autours de neuf thèmes, détaillés en une quarantaine d’objets. Pour chaque objet, le site propose une courte notice scientifique, quelques références et des renvois vers d’autres ressources en ligne.
Cette exposition virtuelle a été préparée dans le cadre du programme de recherche et d’enseignement « Médecine et société » de la Faculté des sciences de l’Université de Fribourg, sous la direction d’Alexandre Wenger et Radu Suciu, avec la collaboration de Julien Knebusch et Bénédicte Prot.

Source : infoclio.ch http://www.infoclio.ch/en/node/135155

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

14-18 : Archibald Reiss, un Suisse dans la tourmente

29 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

Dans un article consacré à la Serbie durant la Première Guerre mondiale, Mediapart  ((«Serbie héroïque, Serbie martyre», le désastre de 1915 – Page 1 | Mediapart
http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/290614/serbie-heroique-serbie-martyre-le-desastre-de-1915?page_article=1)) nous fait découvrir la personnalité d’Archibald Reiss, un Suisse qui fut chargé par la Serbie de mener l’enquête sur les exactions perpétrées par les troupes austro-hongroises lorsqu’elles pénétrèrent en août 2014 en Serbie occidentale. Retour sur le parcours peu commun d’un personnage qui s’inscrit dans la tradition helvétique de l’expert international.

blankArchibald Reiss (1875-1929) CC BY-SA 3.0 Ce fichier ne fournit pas d’information à propos de son auteur. — originally uploaded on sr.wikipedia.org

L’article de Wikipedia ((https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_Archibald_Reiss)) consacré à Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929), nous apprend que celui-ci est né le 8 juillet 1875 à Hechtsberg (Grand-Duché de Bade) et mort le 8 août 1929 à Belgrade (Royaume de Yougoslavie). Il s’agit d’un pionnier de la police scientifique et de la criminalistique moderne, il est notamment le fondateur de l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne, première école de police scientifique au monde.
Né dans le Grand-Duché de Bade, Archibald Reiss passe son adolescence à Karlsruhe avant d’émigrer à Lausanne où il débute ses études et obtiendra la nationalité suisse. Il y étudie la chimie et obtient un doctorat ès sciences. En 1903, il est nommé professeur extraordinaire de photographie scientifique et judiciaire. En 1909, il fonde l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne, la première école de police scientifique du monde.

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Rodolphe A. Reiss/Accident, Rivaz, mai 1913 © Musée de l’Elysée/ Institut de police scientifique, Lausanne

Survient alors le Premier conflit mondial et après les premières victoires de l’automne 1914 contre les Autrichiens, les armées serbes s’effondrent en octobre 1915. Elles entament alors une terrible retraite jusqu’à l’Adriatique. Dès que les troupes autro-hongroises pénètrent en août 1914 en Serbie occidentale :

« les paysans qui ne sont pas tués sont expulsés ou déportés, « inaugurant » ainsi les camps de concentration répartis à travers tout l’Empire austro-hongrois. Certains retrouvèrent cette fonction durant le second conflit mondial, comme Mathausen. L’état-major austro-hongrois considérait tous les civils serbes comme des ennemis en puissance et entendait « faire payer » à la Serbie l’attentat de Sarajevo. »
«Serbie héroïque, Serbie martyre», le désastre de 1915 – Page 1 | Mediapart

http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/290614/serbie-heroique-serbie-martyre-le-desastre-de-1915?page_article=1

Pour établir scientifiquement la vérité des faits, le gouvernement serbe fait alors appel à Archibald Reiss (1875-1929) – originaire, qui plus est, d’un pays neutre, la Suisse.

« Pour la première fois dans l’histoire, le docteur Reiss mesura des fosses communes, photographia des amoncellements de corps, collecta les traces matérielles des crimes dans les villages libérés par les armées serbes. Il appliqua les instruments nouveaux de la médecine légale et de la police scientifique à l’étude des crimes de guerre. »

«Serbie héroïque, Serbie martyre», le désastre de 1915 – Page 1 | Mediapart

http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/290614/serbie-heroique-serbie-martyre-le-desastre-de-1915?page_article=1

Pour la première fois, un expert établit scientifiquement le relevé et la description des violations des « lois et coutumes de la guerre » et des crimes contre les civils commis par une armée en campagne. A ce titre, Archibald Reiss s’inscrit dans une tradition suisse de l’expert international, comme a pu l’être, au 19e siècle, le juriste suisse et co-fondateur, puis premier président de la Croix-Rouge, Gustave Moynier (1826-1910) ((https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Moynier)).

« Tout ce que l’on peut encore voir dans ce malheureux village de Prnjavor, ce sont des maisons brûlées et des fosses communes dans lesquelles sont entassés les cadavres mutilés de nombreux hommes, femmes et enfants. (…) Près de la gare de Lesnica se trouve une grande fosse commune de 20 mètres de longueur, 5 mètres de largeur et 2 mètres de profondeur. Dans cette fosse, sont ensevelis 109 paysans de 8 à 80 ans »

Archibald Reiss, Comment les Austro-hongrois ont fait la guerre en Serbie. Observations directes d’un neutre, Paris, Armand Colin, 1915, cité par Mediapart.

Archibald Reiss embrassera la cause serbe et s’installa à Belgrade à la fin de la guerre, où il mourut en 1929. Selon Mediapart

« Conservateur idéaliste, Reiss était à la recherche d’une société traditionnelle et patriarcale, organisée autour de la figure du « soldat-laboureur ». Il avait cru d’abord la voir en Suisse, avant de la découvrir en Serbie. »

En 1921, un article de La Tribune de Genève le décrivait comme un homme nostalgique :

« Sa maison est un véritable musée de décoration et de reliques de guerre. M. Reiss vit au milieu de ces souvenirs et lorsque l’ennui le prend il ne va point en Europe, pas même dans sa bonne ville de Lausanne. Il va tout simplement en Macédoine, faire une tournée, monter sur un vieux cheval, avec sa fidèle carabine sur le dos. Ainsi vit simplement, sans prétentions, l’ancien professeur lausannois dans sa maisonnette de Topcidersko Brdo » ((maisonnette construite par lui-même dans le style traditionnel paysan où les amis de Reiss aimaient se rencontrer, dans cette intimité si particulière.))

Rodolphe Archibald Reiss : un Suisse qui passionne les Serbes : Regards croisés
http://regardscroises.blog.tdg.ch/archive/2009/09/14/rodolph-archibald-reiss-un-suisse-qui-passionne-les-serbes.html

A sa mort, il lèguera sa fortune, ses médailles, une partie de ses décorations et des cadeaux au canton de Vaud (Wikipedia).

Liens complémentaires et bibliographie :

  • Rodolphe Archibald Reiss : Le Théâtre du Crime – Exposition temporaire : http://www.belgique-tourisme.qc.ca/informations/evenements-mont-sur-marchienne-rodolphe-archibald-reiss-le-theatre-du-crime-exposition-temporaire/fr/E/63978.html
  • http://actuphoto.com/27637-trois-expositions-collectives-au-musee-de-la-photographie-a-charleroi.html
  • Rodolphe Archibald Reiss : un Suisse qui passionne les Serbes : http://regardscroises.blog.tdg.ch/archive/2009/09/14/rodolph-archibald-reiss-un-suisse-qui-passionne-les-serbes.html
  • «Serbie héroïque, Serbie martyre», le désastre de 1915 – Page 1 | Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/290614/serbie-heroique-serbie-martyre-le-desastre-de-1915?page_article=1
  • Quinche, N. (2011). Sur les traces du crime : de la naissance du regard indiciel à l’institutionnalisation de la police scientifique et technique en Suisse et en France. L’essor de l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne. Genève : Slatkine, 686p., (Coll. Travaux des Universités suisses), (Thèse de doctorat de l’Université de Lausanne).
  • Quinche, N. (2010). Bombes et engins explosifs sous l’œil du criminaliste : le travail de l’expert à l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne (1904-1919). In Revue historique vaudoise, p. 175-191.
  • Quinche, N. (2010). L’ascension du criminaliste Rodolphe Archibald Reiss. In Le théâtre du crime : Rodolphe A. Reiss (1875-1929). Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, p. 231-250. (Compte rendu in Fotogeschichte, printemps 2010).
  • Quinche, N. (2010). Reiss et la Serbie : des scènes de crime aux champs de bataille, l’enquête continue. In Le théâtre du crime : Rodolphe A. Reiss (1875-1929). Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 2009, p. 289-306.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, sur le web

DOSSIER – Historiographies de la Grande Guerre

27 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

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Consacrer un dossier au conflit qui ouvre l’ère des guerres mondiales et totales est un passage obligé pour tout média en ces temps de commémoration. L’impératif mémoriel se fait sans doute d’autant plus pressant que le premier conflit mondial, longtemps occulté par l’ombre du second et sans plus de témoin direct pour en maintenir la mémoire, se voit de plus en plus souvent érigé en premier acte d’une longue tragédie dont on situe le dénouement en 1945, voire en 1991 ).

Mais consacrer un dossier à 14-18 s’impose peut-être avec plus de force encore à une revue qui, comme nonfiction.fr, entend rendre disponible l’actualité des recherches en sciences sociales ; cela pour deux raisons. D’abord, parce que la Première guerre mondiale représente tout à la fois un événement de mémoire structurant pour la conscience européenne et un objet de recherche et de connaissance finalement assez peu connu. La richesse de l’historiographie contemporaine invite ainsi à dépasser le simple point de vue mémoriel auquel se borne souvent (et par définition) la commémoration, pour l’envisager comme objet d’investigation des sciences sociales. C’est en tout cas la perspective adoptée par nonfiction.fr, et la raison pour laquelle on ne reviendra pas ici sur la trame des hauts faits qui modèlent la mémoire collective : ce dossier entend bien plutôt livrer un aperçu de certaines des recherches historiques les plus récentes.

Le second élément qui nous a semblé justifier de proposer un dossier étoffé sur la Grande guerre est son caractère d’objet historique multiple, vis-à-vis duquel il revêt une valeur d’idéal-type. De la bibliographie récente émerge l’image d’un cas d’école en gestation de la pluridisciplinarité. De fait, l’événement 14-18 est tout aussi bien un phénomène politique et militaire qu’une réalité sociale, objet d’histoire sociale ; c’est un objet d’art, de littérature, de cinéma, de bande dessinée et donc un objet d’histoire de l’art, d’histoire de la littérature, d’histoire du cinéma, d’histoire de la bande dessinée, etc. ; de même que comme élément structurant de la mémoire collective, c’est un objet privilégié de la réflexion scientifique ou littéraire sur la production d’identité et sur les usages politiques du passé.

C’est donc dans sa double spécificité historique et historiographique que nonfiction.fr vous propose d’aborder, chaque jeudi pendant les mois à venir, cet événement décidément majeur de l’histoire contemporaine.

* Dossier coordonné par Nicolas Patin et Pierre-Henri Ortiz

SOMMAIRE

Histoires sociales de la Grande Guerre :

1. Le peuple et les classes à l’épreuve des tranchées, par Nicolas Patin
Lecture croisée des livres d’Emmanuelle Cronier, Permissionnaires dans la Grande Guerre , Emmanuel Saint-Fuscien, A vos ordres : les relations d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre et Nicolas Mariot, Tous unis dans la tranchée ? 1914-1918. Les intellectuels rencontrent le peuple .

2. Quelle histoire sociale de la grande guerre ?
Un débat entre Emmanuel Saint-Fuscien et Nicolas Mariot. Propos recueillis par Nicolas Patin.
(1/2) Au-delà de la « contrainte » ou du « consentement »
(2/2) Les hiérarchies sociales au front

La guerre en héritage :

3. La mémoire de la Grande guerre, par Benjamin Caraco
Lecture croisée des livres de Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre si loin si proche : réflexions sur un centenaire , André Loez et Nicolas Offenstadt, La Grande Guerre : carnet du centenaire et Stéphane Audoin-Rouzeau, Quelle histoire : un récit de filiation (1914-2014) .

4. La Grande Guerre comme révolution visuelle : France-Allemagne
Un entretien avec Benjamin Gilles et Arndt Weinrich. Propos recueillis par Nicolas Patin.
(1/2) France et Allemagne : de la disjonction des histoires à la disjonction des mémoires
(2/2) Les changements partagés d’une révolution médiatique

Ecrire la guerre par les arts :

5. Des artistes dans les tranchées [PEINTURE], par Pierre Verschueren
Un compte-rendu du livre de Philippe Vatin, Voir et montrer la guerre .

6. Une écriture visuelle de la guerre [BANDE-DESSINEE]
Un entretien avec Vincent Marie. Propos recueillis par Claire Kaikenger et Pierre-Henri Ortiz
(1/2) Animer une guerre statique
(2/2) Des fictions d’archives

7. Ecrire la Grande guerre [LITTERATURE], par Martine Monteau
Une analyse de l’écriture romanesque de la guerre, depuis Henri Barbusse (Le Feu, 1916) jusqu’à Pierre Lemaître (Au Revoir là-haut, 2013)

8. Filmer et rejouer la guerre [CINEMA]
Un entretien avec Laurent Véray. Propos recueillis par Nina Verneret et Pierre-Henri Ortiz

Parcours individuels :

9. Louise de Bettignies : du patriotisme à l’espionnage, par Sarah Baudry
Un compte-rendu du livre de Chantal Antier, Louise de Bettignies. Espionne et héroïne de la Grande Guerre

10. Un apôtre de la guerre : Maurras, par Pierre-Henri Ortiz
Un compte-rendu du livre d’Olivier Dard, Maurras : le maître et l’action

11. La construction du Grand Charles, par Pierre-Henri Ortiz
Un compte-rendu du livre de Frédérique Neau-Dufour, La Première guerre de Charles de Gaulle

Source: www.nonfiction.fr

Démarche utile pour l’enseignant d’histoire. À suivre….

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :dossier, Historiographie

La ville fantôme de la conquête aztèque | Dans les pas des archéologues

24 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

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Des fouilles archéologiques montrent que la formation de l’empire aztèque entraîna l’émigration forcée de toute une ville.

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Comme Xaltocan, la capitale des Aztèques (Tenochtitlan) était une île. Carte de 1524 réalisée à partir d’un croquis des conquérants espagnols.

Ce n’est que moins d’un siècle avant la conquête espagnole qu’émerge l’empire aztèque, à partir de 1430 environ. Ceux qui n’étaient au départ qu’une petite cité sur le lieu de la future Mexico sont les vainqueurs finaux de plus de trois siècles de conflits et d’alliances entre les cités de la région. Dans cette histoire, l’une des étapes décisives est la fin en 1395 d’une interminable guerre entre deux cités du nord de la zone. La victoire de la première, Cuauhtitlan, sera de courte durée : elle finira par tomber sous la coupe de ses anciens alliés, les Aztèques.

Quant au sort du vaincu, Xaltocan, il laisse la curieuse impression d’un nettoyage ethnique.

Lire la suite de l’article du journal Le Monde :  La ville fantôme de la conquête aztèque | Dans les pas des archéologues.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

Tirés de nos archives

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M078 – «L’enseignant d’histoire transmetteur de savoir» (Séminaire)

18 décembre 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’ENSEIGNEMENT MAGISTRAL L’enseignement magistral ou modèle transmissif se qualifie par l’accès aux vérités par le discours, par l’exposé, par la démonstration. Cette méthode axée principalement sur le professeur, a pour but de présenter des propositions vraies sous forme de transmission. L’élève se devra donc de reconnaître comme évidence les savoirs acquis. Dans notre exposé consacré […]

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Un an après : Pourquoi Cléopâtre n’a pas inventé le vibromasseur

8 mai 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn (Les Arènes BD, 2016), l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne […]

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Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle

15 août 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle Mouvements artistiques, Rosa Luxemburg, Deuxième Guerre mondiale, le Mur et sa chute : Berlin est-elle la « capitale » du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire ? La réponse est oui pour l’auteur de cet article sur Rue89. «Cela devrait être Berlin. C’est […]

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Dossier d'actualité – Impact des TIC dans l'enseignement – janvier 2009

4 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dossier d’actualité – Impact des TIC dans l’enseignement – janvier 2009: Comment individualiser les…

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Nuit et Brouillard – Jean Ferrat

23 juillet 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1963, Jean Ferrat compose cette chanson en mémoire des victimes des camps de concentration. Son père, immigré juif de Russie est mort à Auschwitz. La chanson fut « déconseillée » par le directeur de l’ORTF, mais passa un dimanche à midi sur la première chaîne, dans l’émission Discorama de Denise Glaser. Cette chanson fera partie avec cinquante-neuf […]

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EdNum – Casser les codes : le long chemin des femmes

26 novembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En rassemblant les acteurs et les actrices engagé.e.s dans l’inclusion indispensable des femmes dans les secteur du numérique, l’association Femmes@Numérique, créée en 2021, souhaite donner toutes ses chances à la transformation en profondeur qui doit être conduite pour atteindre cet objectif. Elle a aussi servi de point de départ à la formation et au colloque organisés les 16 et […]

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Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d’amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20 L’Europe peut-elle être dite “civilisée” ? – Révolution Française

22 avril 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au […]

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