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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire savante

Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

31 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

Comment les Romains approvisionnaient-ils les grands centres de leur époque tels que Vitudurum (Oberwinterthur), Aquae Helveticae (Baden) ou Vindonissa (Windisch)? En grande partie grâce aux villae implantées dans la région, nous explique le blog du Musée national suisse.

Maquette d’une villa romaine à Winkel, près de Bülach. Musée national suisse

Les villae romaines étaient le plus souvent construites le long des axes routiers essentiels à la survie des provinces. Lorsqu’il y avait des ressources naturelles à proximité, comme du calcaire, de l’argile ou du minerai de fer, on y produisait aussi, outre des denrées alimentaires, des objets usuels comme des tuiles ou des outils. À la fois habitation et salle d’apparat, la villa rustica, pièce maîtresse du domaine, était d’une opulence délibérée. La pars rustica qui lui était rattachée, en revanche, était principalement constituée de bâtiments agricoles et d’étables. D’après les estimations des archéologues, le canton de Zurich comptait à lui seul près de 120 villae romaines, dont beaucoup dorment encore dans le sol. Pour une raison toute simple: c’est dans la terre que ces trésors archéologiques sont le mieux conservés. Lorsque les terrains ont été fouillés, c’est là encore, la plupart du temps, pour une raison toute simple: la sauvegarde avant l’exécution de projets de construction. On sait malgré tout beaucoup de choses sur le rôle et le fonctionnement de ces villae.

Lire la suite : Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

Pour d’autres articles du Musée national suisse relativement à l’Antiquité classique en Suisse : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/category/antiquite-classique/

Légende image d’en-tête : Reproduction d’une villa rustica à l’aide de figurines d’étain. Limesmuseum Aalen

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

La propagande nazie et la « guerre des cartes » | visionscarto

8 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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La cartographie a été un instrument important de la propagande nazie. Bien que principalement destinée à la population allemande, elle a aussi été massivement diffusée à l’étranger. Visionscarto propose d’explorer ici un atlas de guerre allemand publié en 1941 aux États-Unis, dans lequel sont exposés et justifiés les points de vue nazis sur le déclenchement et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
Visionscarto s’attarde à la fois sur les types d’informations utilisés et les principaux procédés graphiques mis en œuvre. Il souligne aussi que cet atlas conduisit les chercheurs américains aux premières réflexions théoriques sur les cartes comme moyens de communication.

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Couverture de la version anglaise de l’atlas The War in Maps 1939/40 de Giselher Wirsing (dir.) avec Albrecht Haushofer, Wolfgang Höpker, Horst Michael et Ulrich Link, publiée à New York en 1941 par la German Library of Information (Bibliothèque allemande d’information). Ce n’était pas très courant à l’époque, mais il y a aussi les noms des dessinateurs cartographes (Ernst Adler et Alois Moser).

La publication de The War in Maps (et de quelques autres cartes insérées par exemple dans Facts in Review) a des conséquences immédiates aux États-Unis, mais pas celles qu’espéraient les auteurs : elle fait prendre conscience de l’importance des cartes comme outils de communication et de propagande. La cartographie devient un média de masse, qui peut déformer la réalité et transmettre non seulement des faits, mais aussi des idées, des doctrines, des politiques, des visions de l’avenir. Les années 1940 sont un tournant pour la discipline cartographique : de nombreux articles sont publiés aux États-Unis entre 1941 et 1949, abordant le thème de l’usage des cartes par la propagande (Quam, 1943 ; Boggs, 1947 ; Thomas, 1949). Le premier et le plus célèbre est celui qu’écrit en 1941 Hans Speier, un sociologue allemand qui a émigré à New York en 1933. Son article, intitulé « Géographie magique » est une réponse directe à l’atlas The War in Maps.

La propagande nazie et la « guerre des cartes » – Gilles Palsky – Visionscarto

L’atlas en version anglaise – The War in Maps 1939/40, publié par la German Library of Information à New York (1941) – est téléchargeable en bonne définition sous la forme d’un fichier pdf sur le site de l’université du Texas (Perry-Castañeda Library Map Collection).

La version allemande de 1942 – Der Krieg 1939/41 in Karten est disponible sur le site de la collection cartographique David Rumsey.

Lire l’article : La propagande nazie et la « guerre des cartes » – Gilles Palsky – Visionscarto

Classé sous :Histoire savante, Publications

« Comment écrire l’histoire aujourd’hui ? » – Un cycle de conférences à (ré)écouter et (re)voir

2 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

woman in white dress statue

Le Service histoire du département Philosophie, histoire, sciences de l’homme de la BnF a proposé de septembre à décembre 2021 un cycle de conférences intitulé : _Comment écrire l’histoire aujourd’hui ?_Reconstruire le passé entre faits et interprétation.

Ce cycle a été élaboré en partenariat avec Denis Forest, Professeur de philosophie et d’histoire des sciences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il invitait historiennes et historiens à exposer leurs méthodes et outils de travail, afin d’interroger la façon dont ils écrivent l’histoire, entre faits et interprétation.

En quoi la reconstruction du passé peut-elle avoir une prétention «[explicative » ? De quel type d’explication s’agit-il ? Histoire croisée, apport des sciences expérimentales, histoire contrefactuelle, histoire environnementale… Ce cycle a été l’occasion de présenter une diversité de méthodes et disciplines utilisées aujourd’hui pour écrire l’histoire.

LA BNF propose de retrouver sur sa page « Médiathèque » de la BnF l’ensemble des conférences en audio ou vidéo.

Pour regarder les conférences en ligne :

Soirée inaugurale : 29 septembre 2021
« Écrire l’histoire aujourd’hui : Quels sources et objectifs dans la reconstruction du passé ? »

Avec Anne Cheng, professeure au Collège de France, Mathilde Larrère, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Gustave Eiffel, et Benjamin Stora, professeur des universités et ancien président du Conseil d’orientation du Musée de l’immigration.
Soirée animée par Jean Lebrun, agrégé d’histoire, chroniqueur et producteur à France Inter.

2e conférence : 13 octobre 2021
« L’histoire croisée. Sources, données et témoignages d’après l’exemple franco-allemand »

Avec Claire Gantet, professeure d’histoire moderne à l’université de Fribourg (Suisse), et Mareike König, directrice adjointe de l’Institut historique allemand à Paris.

3e conférence : 20 octobre 2021
« « Et si ..? ». Introduction à l’histoire contrefactuelle et à l’étude des possibles du passé »
Avec Quentin Deluermoz, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris, et Pierre Singaravélou, professeur d’histoire contemporaine au King’s College London et à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

4e conférence : 1er décembre 2021
« Quand la médecine et l’archéologie explorent l’histoire : L’apport des sciences expérimentales pour comprendre le passé »
Avec Philippe Charlier, médecin, anthropologue, archéologue, directeur du département de la recherche et de l’enseignement au musée du Quai Branly – Jacques Chirac ; et Jean-Paul Demoule, archéologue, préhistorien, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris 1 et ancien président de l’Inrap.

5e conférence : 1er décembre 2021
« D’autres récits en histoire ? Introduction à l’histoire environnementale »
Avec Grégory Quenet, professeur en histoire de l’environnement, université UVSQ-Paris Saclay et titulaire de la chaire Laudato si’ «[Pour une nouvelle exploration de la Terre[» au Collège des Bernardins.

6e conférence : 15 décembre 2021
« Qu’est-ce qu’une explication historique ? Whewell, Hempel et nouse»
Avec Denis Forest, professeur de philosophie et d’histoire des sciences à l’université Paris 1 et membre statutaire de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques.

Source de l’information : histoirebnf.hypotheses.org

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Enquête sur une photographie

26 février 2022 by Lyonel Kaufmann

holocaust memorial

A l’été 2009 l’historienne américaine Wendy Lower travaillait aux archives du musée-mémorial de l’Holocauste à Washington DC (États-Unis) lorsqu’elle fit connaissance avec deux jeunes journalistes venus de Prague. Ils lui confièrent une photographie du front de l’Est pour l’expertiser.

Si la documentation photographique de la Shoah est particulièrement importante, peu nombreuses sont les images qui saisissent les tueurs dans l’instant même de leur acte. Une dizaine, tout au plus, ont refait surface. Celle-là pose de nombreuses questions : quelle est l’identité des Allemands et des Ukrainiens, celle du témoin, celle des victimes ? Dans quelles conditions et avec quelle intention la photographie a-t-elle été prise ? Surtout quand on sait qu’à partir de l’été 1941 l’armée allemande cherchait à interdire à ses combattants de photographier les violences contre les civils par crainte de l’usage que les propagandes alliées pourraient faire de ces images. Et, finalement, quelle est la responsabilité d’une historienne, lorsqu’elle tient en main l’évidence d’un crime où aucun des visages n’est dissimulé ?

Source : Enquête sur une photographie

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Publication : Du papier aux autres médias : la presse vaudoise

27 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Une nouvelle perspective sur l’histoire de la presse et des médias

Ce volume réunit quatorze contributions inédites qui présentent sur la longue durée l’histoire et l’évolution de la presse dans ses relations avec d’autres arts et médias comme la radio ou la télévision. Il interroge l’évolution des pratiques au fil de l’histoire matérielle de la presse, du papier à l’écran.

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Au sommaire:

Erwan Le Bec : D’une colonne à l’autre : la place de l’archéologie dans la presse vaudoise au XIXe siècle
Gregor Jancik : Nouvelles alarmantes de Russie : le soulèvement de Pougatchev (1773-1775) dans la Gazette de Berne
Olivier Meuwly : Un canton au bord du gouffre. La presse politique vaudoise entre 1813 et 1815
Daniel Maggetti : La presse vaudoise et la littérature au XIXe siècle
Pierre Evéquoz : Les journalistes lausannois contre les professionnels de la « resquille » (1931-1943)
Grégory Quin, Gil Mayencourt : L’essor d’une presse institutionnelle nationale de gymnastique : Le Gymnaste (1859-1887)
François Vallotton : Un parent pauvre de l’histoire des médias : la critique radiophonique et télévisuelle au sein de la presse lausannoise
Emmanuelle Vollenweider : Dialogue avec les lecteurs dans le journal Pour Tous (1945-1966)
Philippe Kaenel : Jack Rollan, homme de presse, homme-orchestre
Clio Devantéry : Rejouer un même pourtant si différent : Du 14 juin 1991 au 14 juin 2019, la grève des femmes vue par 24 Heures
Silvio Corsini : Scriptorium : Les archives de la presse vaudoise à portée de clic
Maud Ehrmann : Explorer la presse numérisée : le projet Impresso
Serge Michel : Le journalisme en ligne, pour revitaliser la presse romande

Revue historique vaudoise, 129/2021, « Du papier aux autres médias: la presse vaudoise », 234 p, 40 CHF + frais de port.

On en parle dans les médias

Du papier aux autres médias: panorama historique de la presse vaudoise, RTS, La Première, Médialogues, 14.01.2022

Classé sous :Histoire savante, Publications

Exposition MUNAE (Rouen) : 75 ans d’enseignement de la seconde guerre mondiale (1945-2020) 18.12.2021 au 20.05.2022

18 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Le Musée national de l’Éducation (Munaé), à Rouen, propose jusqu’au 20 mai 2022 une découverte de l’évolution de l’enseignement de la Seconde Guerre mondiale sur les huit décennies qu’il recouvre : ce conflit trouve place dans les programmes du cycle primaire (cours élémentaire et moyen) dès 1945, puis il intègre ceux du secondaire (collège, lycée) entre 1959 et 1969. Ces textes officiels sont le reflet d’un discours que l’on souhaite adresser à la jeunesse afin de lui transmettre un ensemble de connaissances et de valeurs jugées utiles à sa formation citoyenne.

 L’apport de la recherche historique, des productions culturelles et des grands débats de socIété

De 1945 aux années 1970, l’historiographie révèle une forte adhésion à l’idée d’une France « héroïque » qui aurait résisté à l’occupant, dans les rangs des mouvements gaulliste ou communiste, entraînant une importante répression marquée par la déportation vers les camps de concentration ou les centres de mise à mort, un sujet présenté dans sa globalité, sans spécifier les différentes catégories de vic- times, les Juifs notamment. Par ailleurs, le régime de Vichy est fortement occulté, à l’initiative de De Gaulle, qui est présenté comme l’incarnation, depuis Londres, d’une République qui « n’aurait jamais cessé d’être ».

À l’inverse, à partir de 1970, le discours évolue peu à peu vers une vision « pessimiste » d’une France occupée attentiste, voire complice du régime de Vichy et de l’occupant. Cette vision est nourrie par de nouveaux travaux d’historiens menés dans le sillage de Robert Paxton, ou de représentations comme celles développées dans le film Le Chagrin et la Pitié, de Marcel Ophüls (1971).

Parallèlement, l’histoire et la mémoire du génocide des Juifs reviennent progressivement au premier plan, en réaction aux prises de position négationnistes, dans les médias notamment. Cette évolution aboutit à une intense production de travaux historiques qui complètent ou renouvellent la connaissance des faits. La Seconde Guerre mondiale entre aussi très largement dans l’actualité ; l’opinion publique s’empare désormais du sujet, particulièrement sous les présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac. Peu à peu, la période 1939-1945 est enseignée sous tous ses aspects.

 Un enseignement sans cesse renouvelé dans son contenu, ses supports pédagogiques et ses productions

À partir de sources variées, l’exposition présente ce qui fut enseigné sur la guerre au fil des époques. De 1945 jusqu’aux années 1970, la Libération, la Résistance et les souffrances de la déportation restent les thèmes dominants dans le discours des enseignants, comme en témoigne la création, en 1961, du Concours national de la Résistance et de la Déportation proposé aux élèves des collèges et lycées. À partir de 1980, les effets conjugués de travaux historiques novateurs et d’études sur le génocide des Juifs – mais aussi de l’impact de certains films grand public – contribuent à enrichir le discours scolaire sur la guerre.

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© MUNAE

Si le cours de type magistral prédomine, il est de plus en plus accompagné d’outils pédagogiques en constant renouvellement, planches murales, disques vinyles, diapositives, films, jusqu’aux dernières ressources numériques. D’autre part, les enseignants ont aujourd’hui à leur disposition de très nombreuses ressources pour enseigner la guerre de 39-45, offertes par les nombreux organismes (liés aux ministères des Armées ou de l’Éducation nationale, fondations, amicales, associations) soutenant la recherche et le travail de mémoire sur cette période. Par ailleurs, au-delà du Mémorial de la Shoah, à Paris, et du Mémorial de Caen, la plupart des musées sur la Seconde Guerre mondiale possèdent également des services pédagogiques de médiation en direction du public scolaire. Des travaux d’élèves témoignent aussi des changements dans la démarche d’apprentissage : certains professeurs n’hésitent pas à proposer de réaliser des expositions sur la guerre ou à solliciter la parole de témoins, invités à venir dans les classes.

S’appuyant sur les vastes collections du Munaé qui couvrent l’ensemble de l’univers éducatif, l’exposition montre enfin que, parallèlement au cadre scolaire, des jeux, des jouets ou des ouvrages de loisir ont contribué à faire découvrir la période 1939-1945 à la jeunesse.

A propos du MUNAÉ
Service de Réseau Canopé, héritier du Musée pédagogique créé par Jules Ferry en 1879 et labellisé « musée de France », Munaé est chargé de la valorisation scientifique, patrimoniale et documentaire des fonds liés à l’éducation scolaire et familiale, à travers des animations et expositions proposées tout au long de l’année, dans une double implantation à Rouen :

– Centre d’expositions 185, rue Eau-de-Robec
– Centre de ressources 6, rue de Bihorel

Horaires d’ouverture du centre d’expositions
En raison de problématiques liées au bâtiment, les horaires sont temporairement modifiés : Tous les jours (sauf le mardi) de 13 h 30 à 18 h 15.
Fermé les mardis ainsi que les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre, 24, 25 et 31 décembre.

© Réseau Canopé – Munaé – 2021

Source de l’information et pour en savoir plus sur le MUNAÉ : https://www.reseau-canope.fr/musee/fr/connaitre/les-expositions/exposition/75-ans-denseignement-de-la-seconde-guerre-mondiale-1945-2020.html

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Patrimoine scolaire

Édition : comment les textes de l’Antiquité sont-ils parvenus jusqu’à nous ?

18 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Rouleau imprimé, Cronica cronicarum. Paris, François Regnault et Jacques Ferrebouc pour Jean I Petit, 1521 – Vélin 55 x 531 cm. BnF, Réserve des livres rares, Rés. Vélins-15 et 16

Estelle Debouy, Université de Poitiers

À une époque où certains se demandent pourquoi il faut encore lire les textes de l’Antiquité, il ne me semble pas inutile de rappeler pourquoi il est encore possible de les lire. En effet, si rien ne s’interpose entre l’auteur contemporain et son livre, si le texte est celui que l’auteur a définitivement écrit, exception faite des fautes d’impression ou autres coquilles, des siècles séparent les éditions contemporaines du texte écrit par ces auteurs qui vivaient bien avant notre ère. Comment est-il donc possible de lire encore les textes de l’Antiquité aujourd’hui ?

Un changement… de taille

Le premier événement majeur pour la transmission des textes de l’Antiquité se produit entre le IIe et le IVe siècle de notre ère : le rouleau est abandonné au profit du codex, livre qui a à peu près l’apparence qu’on lui connaît aujourd’hui. Il est beaucoup moins volumineux que le rouleau, donc plus facile à manipuler –

Le Banquet de Platon devait tenir sur un rouleau de 7 m ! – et pouvait contenir davantage de texte. Voici ce qu’écrit à ce sujet le poète Martial dans ses Épigrammes (I, 2, 1-4) :

« Toi qui souhaites avoir partout avec toi mes petits livres et qui les veux comme compagnons pour un long voyage, achète ceux que le parchemin condense en de courtes pages. Réserve ta bibliothèque aux gros livres, moi je tiens dans une seule main. »

Mais le passage d’un support à l’autre signifie qu’il fallut transcrire toute la littérature ! Ce fut le premier filtre par lequel les textes classiques durent passer.

C’est entre le IXe et le Xe siècle qu’on trouve le deuxième filtre majeur par lequel la littérature classique est passée : il s’agit de la translittération, c’est-à-dire le passage de l’onciale (graphie créée à partir de la majuscule) à la minuscule. L’onciale, même si elle était d’un excellent effet, était si grande qu’une page ne pouvait contenir que peu de texte. Quand la matière première se fit plus rare, on adopta pour le livre l’écriture utilisée pour les lettres, documents, rapports, à savoir la minuscule qui présentait, en outre, l’avantage de pouvoir être écrite très vite, contrairement à l’onciale, longue à tracer.

Cette dernière fut progressivement abandonnée et, à la fin du Xe siècle, elle n’était plus utilisée que pour des ouvrages liturgiques particuliers ou pour le début des livres ou des chapitres.

En translittérant, le copiste faisait parfois des erreurs et, en de nombreux endroits, on trouve dans tous les manuscrits existants les mêmes fautes, qui semblent provenir d’une source unique : on admet donc qu’on ne faisait qu’une translittération d’un livre en onciale, mis ensuite au rancart, de sorte que le témoin en minuscule devenait la source de toutes les autres copies.

La transmission de certains textes ne tient qu’à un fil : si certains auteurs étaient si solidement ancrés dans la tradition littéraire et scolaire que leur survie ne faisait plus aucun doute (c’est le cas notamment de Virgile, Horace, Juvénal, Cicéron, Salluste, Pline l’Ancien, etc.), d’autres au contraire ne nous sont parvenus que de façon extraordinaire. C’est le cas, par exemple, du manuscrit du Ve siècle de la cinquième décade de l’historien latin Tite-Live qui parvint jusqu’au XVIᵉ siècle sans avoir même été copié.

Au XIIIe siècle, le patrimoine classique connaît de nouvelles avanies : on abandonne la fréquentation des Anciens pour des manuels plus pratiques qui n’en conservent que des extraits ou des exempla. Puis, avec la chute de Constantinople, la tradition philologique passe aux mains des humanistes italiens.

C’est l’époque de la redécouverte de la culture classique. L’érudit de la fin de la Renaissance avait accès à presque autant d’œuvres grecques et latines que nous aujourd’hui. Les traductions (du grec en latin, et du grec et du latin vers les langues nationales) avaient mis une bonne partie de la littérature antique à portée du grand public.

Depuis la fin du XVIIe siècle, rares sont les découvertes d’un texte ancien inconnu. Néanmoins au XIXe siècle une nouvelle série de découvertes s’amorça quand on comprit que des textes classiques étaient encore dissimulés dans l’écriture inférieure des palimpsestes. Du grec palin (de nouveau) et psao (gratter), ce terme désigne « ce qu’on gratte pour écrire de nouveau ». Ce sont donc des manuscrits dont l’original a été lavé pour faire place à une œuvre plus demandée. On découvrit ainsi sous le commentaire de Saint Augustin sur les psaumes le De Republica de Cicéron qu’on croyait définitivement perdu !

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Palimpseste du De Republica de Cicéron (IVᵉ siècle et VII–VIIIᵉ siècle). MS. Vat. Lat. 5757, Biblioteca vaticana, Author provided

Des copies médiévales aux éditions imprimées d’aujourd’hui

Comment passe-t-on des textes copiés et recopiés dans des manuscrits par les savants du Moyen Âge et de la Renaissance aux textes qui se trouvent sur les rayons de nos bibliothèques ? C’est là qu’intervient le travail de l’éditeur.

Éditer, c’est retrouver une tradition, c’est essayer de remonter de nos documents à l’original dont on est séparé par des intermédiaires plus ou moins nombreux, parfois perdus ou fragmentaires. Cette attitude « scientifique » du philologue est assez récente puisqu’il faut attendre le XIXe siècle pour voir apparaître, grâce à Lachmann, la critique des textes, c’est-à-dire la reconstitution des témoins perdus et le classement comparé des variantes. Il s’agit de reconstruire un texte ancien à partir de l’étude comparative de l’ensemble de la tradition manuscrite par laquelle il nous est parvenu.

Malheureusement, on ne peut jamais remonter à l’original, mais au terme d’une recherche qui s’apparente un peu à une enquête, on est en mesure de reconstituer ce qu’on estime être le texte original. Cette reconstitution se présente sous la forme d’un schéma qu’on appelle stemma, sorte de tableau généalogique des manuscrits sources d’une même œuvre. On distingue deux cas de figure quand on cherche à remonter à l’original d’un texte : ou bien il est possible de consulter les manuscrits qui contiennent l’œuvre de l’auteur (transmission directe), ou bien les manuscrits sont perdus et il faut aller à la pêche aux fragments disséminés çà et là (transmission indirecte).

À titre d’illustration, examinons pour terminer le travail de l’éditeur du texte de Tite-Live : il a pour tâche de consulter tous les manuscrits de l’auteur qui sont parvenus jusqu’à nous afin d’établir le texte qu’il estime le plus juste. Voici un manuscrit de Tite-Live (l. XXIII) du Ve siècle (planche XI), conservé à la BNF sous la cote MS. lat. 5730 (fol. 77v), et voici, en regard, le texte édité aux Belles Lettres (2003).

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Manuscrit de Tite-Live (l. XXIII) du Vᵉ siècle. MS. lat. 5730 (fol. 77v), BnF, Author provided

Comme l’indiquent les crochets droits, l’éditeur de Tite-Live, Paul Jal, ne conserve pas le premier mot Haec qu’on trouve pourtant dans le manuscrit.

Et comme l’indiquent les crochets pointus, Paul Jal ajoute le mot castraque qu’on ne trouve pas dans le manuscrit ; il suit en cela la conjecture de l’éditeur Valla (c’est ce qu’il note en bas de page dans ce qu’on appelle un apparat critique).

Le travail du philologue est donc le dernier maillon dans la longue chaîne de la transmission des textes antiques jusqu’à nous. Le défi qu’il doit relever aujourd’hui se situe dans le passage de l’imprimé au numérique. Les avantages d’une édition numérique sont nombreux : non seulement le texte lui-même peut être enrichi de commentaires, traductions multiples, annotations grammaticales, métriques, etc. mais, grâce à l’encodage TEI.xml (la Text Encoding Initiative a pour objet de fournir des recommandations pour la création et la gestion sous forme numérique de tout type de données créées et utilisées par les chercheurs en sciences humaines, comme les sources historiques, les manuscrits, les documents d’archives, les inscriptions anciennes, etc.), le texte et son apparat peuvent être transformés en une base de données complète consultable par le lecteur en fonction de ses besoins.

Or, il n’existe encore que très peu d’éditions critiques numériques qui présentent à la fois un appareil critique complexe et argumenté s’inscrivant dans la longue tradition philologique et un jeu de données permettant l’analyse et l’interprétation.

Estelle Debouy, Docteur en études latines, professeur agrégé de lettres classiques, Université de Poitiers

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Classé sous :Histoire savante

Marc Perrenoud : «Le problème, c’est d’écrire une légende rose après coup»

25 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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L’historien Marc Perrenoud, tout juste retraité du Service historique du Département fédéral des affaires étrangères et qui fut membre de la commission Bergier, revient sur certains épisodes troubles de la Seconde Guerre mondiale, dont il est un spécialiste reconnu.

Marc Perrenoud a été l’expert de mon mémoire de licence en histoire de l’Université de Lausanne consacré aux Relations économiques entre la Suisse et le Congo belge entre 1930 et 1960. Je lui serai toujours reconnaissance de ses apports constructifs et bienveillants relativement à ce travail. Je lui souhaite une excellente retraite et je me souhaite d’avoir l’occasion de le rencontrer et d’échanger avec lui à de nombreuses reprises.

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Ouvrage : Migrations, relations internationales et Seconde Guerre mondiale

Migros Magazin
S. 22-23, 25, 27
«Le problème, c’est d’écrire une légende rose après coup»
Lien Migros Magazin

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Aleida Assmann, Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir.

22 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Professeure émérite d’anglais et de littérature générale à l’université de Constance en Allemagne, auteure d’ouvrages sur l’archéologie, les études culturelles et la didactique de l’histoire, Aleida Assmann a mené depuis les années 1990 un travail fondateur autour du concept de « mémoire culturelle » pour lequel elle a reçu, avec son mari Jan Assmann, le prix Balzan en 2017 et le Prix de la paix des libraires allemands en 2018. À partir de ce concept forgé par Jan Assmann dans son ouvrage de 1997, Das Kulturelle Gedächtnis. Schrift, Erinnerung und politische Identität in frühen Hochkulturen1, Aleida Assmann a théorisé la culture du souvenir en Allemagne notamment en questionnant le lien entre cette dernière et la reconstruction de l’identité nationale après le traumatisme laissé par l’Holocauste. Elle distingue ainsi dans Erinnerungsräume. Formen und Wandlungen des kulturellen Gedächtnisses Espaces de la mémoire. Formes et transformations de la mémoire culturelle, publié en 1999, deux types de mémoire : la « mémoire‑archive » et la « mémoire fonctionnelle ». La « mémoire‑archive » conserve de manière passive ce qui paraît inactuel et ce qui a été oublié par la mémoire collective. C’est une mémoire institutionnelle, prise en charge par les archives, les musées et les bibliothèques, qui doit cependant rester accessible à chacun dans la mesure où elle offre une matière nécessaire au débat public et au travail d’historien. Elle est en somme le substrat de la « mémoire fonctionnelle ». Alors que l’archive enregistre les événements du passé considéré comme passé, ce deuxième type de mémoire suppose l’actualisation des événements passés qui continuent d’avoir du sens au présent. Contrairement à l’archive, donc, qui compile le savoir de manière indifférenciée, la « mémoire fonctionnelle » suppose un processus de sélection et de canonisation d’éléments mémoriels définissant de manière active l’orientation dans l’avenir de ceux qui la partagent et la transmettent.

Ces concepts et ces réflexions, A. Assmann les reprend dans l’essai dont Acta Fabula fournit l’introduction, Das neue Unbehagen an der Erinnerungskultur. Eine Intervention Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir. Une intervention. Publié originalement en 2013, l’ouvrage a connu une première réédition en 2016 puis une seconde en 2020, augmentée de nouveaux développements intégrant les dernières manifestations de ce malaise. A. Assmann y analyse la genèse et les enjeux de la culture du souvenir en revenant sur les réticences qui accompagnent le concept de mémoire collective depuis sa formulation et en exposant les conflits allemands et transnationaux qui mettent cette culture à l’épreuve. L’hypothèse est que l’Holocauste constitue un nouveau point de référence identitaire évident, bien que problématique : comment forger une identité sur un événement négatif ? comment faire coexister les différentes mémoires entre elles ? comment conserver cette mémoire dans une société mondialisée ? A. Assmann tente de répondre à ces questions à partir de l’œuvre internationale d’historiens, de philosophes et plus largement de penseurs de la culture du souvenir, afin de reconnaître leurs avancées, de nuancer leurs excès et finalement de proposer sa lecture.

Ces réflexions sont importantes dans le cadre de l’enseignement de l’histoire à l’heure où les derniers témoins de la Shoah disparaissent. 

Lire la suite de la recension ainsi que l’introduction du livre : www.fabula.org (https://www.fabula.org/revue/document13676.php « Aleida Assmann, Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir. Introduction et traduction (Acta Fabula) »)

Classé sous :Histoire savante, Publications

La fascination Marco Polo | France culture

2 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Retour sur le parcours atypique d’un marchand devenu explorateur dès l’âge de dix-sept ans et auteur d’un des plus grands récits de voyage de notre civilisation.

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Portrait de Marco Polo, explorateur• Crédits :  Getty

Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Thomas Tanase, docteur en histoire et spécialiste des voyageurs médiévaux, auteur de « Marco Polo« , publié aux Editions Ellipses en 2016.

Avant d’en fasciner plus d’un par le récit de ses expéditions, Marco Polo était peut-être au fond le plus fasciné de tous. Emerveillé par la démesure de cette Chine qu’il découvre en travaillant pendant dix-sept ans au service du petit-fils de Gengis Khan, le dénommé Qubilay, il évoque avec enchantement les découvertes qu’il fit pendant ses voyages. Lorsqu’il revient dans sa Venise natale après un long voyage de vingt-quatre ans, il dicte le récit de son parcours à son compagnon de cellule, Rusticello de Pise.

Était-il vraiment un marchand ou plutôt un espion au compte de l’Occident ? Et de l’absence d’information dont nous disposons sur son enfance, nous en arrivons même à un ultime soupçon, et pas des moindres : Marco Polo a-t-il vraiment existé ?

L’émission : www.franceculture.fr

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