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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Les « victimes » de l’évaluation Jean-Marc Monteil – YouTube

10 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

Cette intervention de Jean-Marc Monteil devrait être visionnée par tout (futur) enseignant et être regardée au moins une fois par année.

Jean-Marc Monteil a une longue expérience de l’enseignement et de ses problèmes : dans l’enseignement secondaire d’abord, comme professeur d’université ensuite (il a également enseigné à l’étranger), enfin, en tant que responsable institutionnel (Président d’université, puis Recteur d’académies). Il a aussi une grande pratique de la recherche. Spécialiste des sciences du comportement, il a publié une centaine d’articles scientifiques et une vingtaine d’ouvrages. Membre de nombreux comités scientifiques, il a fondé et dirigé un laboratoire CNRS.
Evaluations et catégorisations initiales : effets sur l’attention et les performances cognitives. L’évaluation des élèves constitue le quotidien de l’enseignement. Que savons-nous de ses effets sur les apprentissages? Sur la motivation scolaire? Quelles modalités privilégier?
— À lire sur m.youtube.com/watch

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions Balisé avec :Evaluation

De l’esclave à la négritude : une histoire du mot « Noir »

10 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

Vidéo | En cette journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, voici un retour en vidéo sur l’histoire de la désignation de « Noir » et ses usages depuis l’Antiquité ; un vocale qui forme avec le mot « Blanc » le revers d’une même médaille coloniale.

L’histoire de la désignation de « Noir » et de ses usages depuis l’Antiquité révèle des aléas dont le nœud se situe au paroxysme de la traite négrière, au XVIIe siècle.

Source et lire la suite : De l’esclave à la négritude : une histoire du mot « Noir » | France Culture

Source de l’image : Pantins, couple de Noirs, 1er quart du 20e siècle• Crédits : © Conservation des musées et expositions de sites du Parc naturel régional des Vosges

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

“Hamon, fractures de campagne”, comment le candidat socialiste a raté le rendez-vous présidentiel | Les Inrocks

25 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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La dernière élection présidentielle française est à envisager comme un événement historique majeur en devenir. Elle marque la déroute des partis politiques traditionnels et indique une recomposition du champ politique issu de la Révolution industrielle et de l’Après-Guerre1. Dans cette optique-là, le documentaire sur la campagne de Benoît Hamon est à considérer comme une source pour une histoire future.

De la défaite à la dernière élection présidentielle, le Parti socialiste pâtit encore aujourd’hui. Chute vertigineuse du nombre des militants (moins de 20 000 militants actifs), ligne politique ambiguë, et fuite d’une grande partie des éléphants socialistes vers La République en Marche. L’élection d’Olivier Faure à la tête du parti ne semble pas arranger les affaires du parti à la rose. Trop modéré pour les uns, trop social-libéral pour les autres, le nouveau dirigeant du parti se montre mal placé sur l’échiquier politique pour ressusciter le parti. Autant de retombées politiques de ce funeste épisode électoral.

Quoi qu’il en soit, l’histoire retiendra sans aucun doute le nom de Benoît Hamon, candidat du parti auxdites présidentielles, comme principal responsable de ce désastre. Les responsables sont pourtant multiples, à commencer par les cadres du parti mais surtout les participants à la primaire de la Belle alliance populaire qui l’ont abandonné au cours de la campagne.

C’est le constat qui ressort du documentaire Hamon, fractures de campagne. Celui-ci propose deux récits parallèles. L’un narré par Benoît Hamon quelques mois après les élections présidentielles, l’autre mis en scène par le réalisateur, Hugues Nancy, qui a vécu la campagne de l’intérieur avec le chef opérateur Grégoire de Calignon.

Lire la suite “Hamon, fractures de campagne”, comment le candidat socialiste a raté le rendez-vous présidentiel | Les Inrocks

Crédit photo : Benoit Hamon revient sur sa campagne des élections présidentielles 2017. (Capture d’écran, « Hamon, fractures de campagne »). POLITIQUE

  1. On peut d’ailleurs se demander laquelle entre la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide. Si ce n’est les deux. ↩

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

« Il n’y a pas d’innovation numérique sans innovation pédagogique » | France culture

16 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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Serge Tisseron s’entretient avec Pascal Plantard, anthropologue des usages éducatifs des technologies numériques.

« Ma crainte vis-à-vis des neurosciences serait qu’elles se transforment en ultra-comportementalisme ou en un behaviorisme de base à la Skinner où elles serviraient à décliner des méthodes à appliquer qui feront énormément de dégâts puisque que les situations éducatives sont plurielles. » 

Source : « Il n’y a pas d’innovation numérique sans innovation pédagogique »

Crédit image : Pixabay. CC0 Creative Commons. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Opinions&Réflexions

41% des Américains ne savent pas ce qui s’est passé à Auschwitz

12 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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Un sondage réalisé aux Etats-Unis révèle la méconnaissance de la population américaine sur l’horreur de la Shoah.

Malgré le travail de commémoration des musées et des associations, 41% des Américains ne connaîtraient pas le nom d’Auschwitz, selon un sondage dont les résultats ont été publiés par le New-York Times jeudi 12 avril. Un constat qui touche essentiellement les Millénials : Ils sont 66% parmi les plus jeunes sondés à ignorer l’existence du tristement célèbre camp d’extermination.

La mémoire s’efface

« Le problème n’est pas que les gens nient l’Holocauste; le problème est qu’il s’efface de la mémoire « , explique Greg Schneider, vice-président exécutif de Claims Conference, une organisation d’associations juives à l’origine de l’étude.

L’enquête menée sur 1 350 adultes Américains révèle des lacunes alarmantes sur l’enseignement de la Seconde Guerre Mondiale dans les établissements scolaires. Ils seraient, en effet, 31% à évaluer le nombre de victimes juives à deux millions quand le génocide s’élève en réalité à six millions de morts. Et seulement 39% à savoir que Hitler a été élu démocratiquement.

Commentaire :

S’il s’agirait également de prendre en compte la place de l’histoire générale dans les cursus scolaires américains, nous pouvons légitimement nous interroger sur les résultats d’un tel sondage qui serait organisé auprès de nos élèves.

A noter que, dans le contexte actuel, ce n’est pas seulement la question du niveau connaissances factuelles qui est susceptible de nous inquiéter, mais aussi de la connaissance des mécanismes ayant conduit à une telle horreur.

Dans ce cadre-là, il convient de souligner que le Plan d’étude romand prévoit que le thème de la Shoah soit enseigné tant au cycle 2 (primaire) qu’au cycle 3 (secondaire). Un effort spécifique mérite d’être entrepris pour proposer des séquences d’enseignement et une diversité de matériel permettant aux enseignants d’aborder cette thématique. Cette thématique reste une question sociale vive en Suisse en raison de l’attitude de la Suisse officielle à l’égard des Juifs cherchant refuge dans notre pays.

Concernant la situation de la Suisse relativement à la Shoah, il faut saluer le fait qu’en 2004 la Suisse a rejoint l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), qui compte aujourd’hui 31 États membres et qui a pour but de promouvoir la mémoire, la recherche et l’éducation à propos de la Shoah. Assumant en 2017 la présidence, la Suisse a notamment organisé par l’entremise de à la Haute école pédagogique du canton de Vaud1 les journées d’étude internationales « Enseignement et apprentissage de la Shoah: pratiques et expériences dans le monde scolaire » du 22 au 23 janvier 2018. Nous en avons largement rendu compte ici2.

La question de l’enseignement et de l’apprentissage relatifs à la Shoah se pose ainsi dans de nombreux contextes nationaux, chaque pays y apportant des réponses différentes en fonction de sa propre histoire et de son rapport au passé. Néanmoins, de cette diversité des approches, il en ressort qu’au cœur généralement des démarches présentées en janvier, le recours, sous divers formes, aux témoignages tend à offrir aux élèves une multiplicité de point de vue (multiperspectivité) à partir desquels ces derniers peuvent accéder à une intelligibilité de la Shoah.

Source du sondage : LesInrocks – 41% des Américains ne savent pas ce qui s’est passé à Auschwitz

  1. En collaboration avec la Haute école pédagogique de Lucerne. ↩
  2. Vous pouvez également consulter le compte-rendu que j’en ai fait dans ma chronique mensuelle du mois de février 2018 dans le Café pédagogique : http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/histoire/Pages/2018/180_lachronique.aspx. ↩

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Cours public : Rien n’est vrai, tout est permis – L’histoire avec Assassin’s Creed Origins – UNIL GameLab

30 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Ce cours aura lieu le 18 avril 2018 de 19h à 21h dans l’auditoire 1031 du bâtiment Anthropole, sur le site de l’Université de Lausanne (arrêt du M1 : UNIL-Chamberonne). L’entrée est gratuite, mais l’inscription est fortement recommandée.

Descriptif

Le descriptif officiel de l’événement :

La richesse des rapports des jeux vidéo avec l’histoire ne manque pas d’évoquer des scénarios idéaux où la culture historique s’acquerrait grâce aux médias grand public. Un cas d’école est la franchise Assassin’s Creed, lancée en 2007, où les intrigues se construisent autour de périodes historiques soigneusement reconstituées pour devenir espaces de jeu. Certains enseignants peuvent se prendre à rêver: et si la culture populaire devenait un soutien pour l’enseignement de l’histoire ?

La question est d’autant plus actuelle que le dernier volet de la franchise, Origins, s’accompagne d’un mode de jeu spécifique dédié à l’usage éducatif du monde ouvert construit pour le jeu.

Dans quelle mesure cette extension à visée éducative constitue-t-elle un outil nouveau? Quels sont les arguments de vente de l’éditeur et quels commentaires appellent-ils de la part des chercheurs et des enseignants en histoire ? Que nous disent les pratiques des usagers, en particulier l’utilisation du mode photo comme outil de tourisme virtuel ?

Pour répondre à ces questions, deux chercheurs en sciences de l’Antiquité, Giuseppina Lenzo et Matthieu Pellet, analyseront les mécanismes de cette reconstitution historique vidéoludique. Une table ronde réunira ensuite historiens, enseignants et chercheurs en game studies, qui partiront de ces questions pour réfléchir et dialoguer avec le public sur les différents enjeux de la rencontre entre connaissance historique et jeu vidéo.

Source : Cours public : Rien n’est vrai, tout est permis – L’histoire avec Assassin’s Creed Origins – UNIL GameLab

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Re-Décentralisons le World Wide Web : A Domain of One’s Own

27 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Aux Etats-Unis, renforcé par l’actualité du scandale des données Facebook utilisées par Cambridge Analytica durant les élections présidentielles américaines de 2016, on assiste à un retour d’un questionnement d’une utilisation décentralisée du numérique et par exemple des blogs (Lire aussi : Back to the blog – Dan Cohen). Il y a là matière à réfléchir sur les compétences à développer en la matière auprès de nos élèves.

Dans un article qui vient de paraître, Alan Jacobs (Tending the Digital Commons: A Small Ethics toward the Future) dresse, de manière qu’il qualifie lui-même d’entreprise moins ambitieuse que l’apprentissage du code souhaitée et préconisée en éducation, une première liste d’habilités que chaque jeune utilisant régulièrement un ordinateur devrait apprendre et maîtriser. En voici la liste1:

  • comment choisir un nom de domaine
  • comment acheter ce domaine
  • comment choisir un bon provider de nom de domaine
  • comment choisir un bon hébergeur.
  • comment trouver un bon éditeur de texte gratuit
  • comment transférer des ficher sur et depuis un serveur
  • comment écrire basiquement en html, incluant des liens à des fichiers CSS (Cascading Style Sheet)
  • comment trouver de modèles de CSS gratuits
  • comment bricoler dans ces modèles pour les adapter à mes besoins
  • comment éditer de manière basique des photographies
  • comment citer ses sources et les lier aux documents originaux
  • comment utiliser les médias sociaux pour partager ce que vous avez créé sur votre propre territoire plutôt que de créez au sein d’une usine fortifiée

Pour Jacobs, il s’agit des compétences rudimentaires que doivent posséder toute personne qui veut être un citoyen responsable du Web ouvert (Open WEb) — et pour ne pas être pieds et poings liés aux grandes plate-formes numériques.

Il ne s’agit cependant pas, admet-il lui-même d’une indépendance totale :

A person who possesses and uses the skills on my list will still be dependent on organizations like ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) and its subsidiary IANA (Internet Assigned Numbers Authority), and the W3C (World Wide Web Consortium). But these are nonprofit organizations, and are moving toward less entanglement with government. For instance, IANA worked for eighteen years under contract with the National Telecommunications and Information Administration, a bureau of the US Department of Commerce, but that contract expired in October 2016, and IANA and ICANN are now run completely by an international community of volunteers.2 Similarly, the W3C, which controls the protocols by which computers on the Web communicate with one another and display information to users, is governed by a heterogenous group that included, at the time of writing, not only universities, libraries, and archives from around the world but also Fortune 500 companies—a few of them being among those walled factories I have been warning against.3

Il met en avant les avantages d’un modèle organisationnel décentralisé, coupler avec un important travail de volontaires. Se référant au film WALL•E (2008), il estime qu’une indépendance saine de l’Internet et du Web

est parmi les plus solides pavois contre la montée d’un Buy-n-Large ou les sociétés transnationales gigantesques qui jouent un rôle majeur dans l’avenir imaginé par Kim Stanley Robinson..

Il soutient les entreprises open-source tels que Mozilla, Automattic (WordPress) et Github nous permettant cette indépendance. Et il adhère aux objectifs du mouvement Domain of One’s Own (DoOO) dont Audrey Watters est l’une des avocates les plus brillantes qu’il lui ait été donné d’observer et qu’il cite :

By providing students and staff with a domain, I think we can start to address this [effort to achieve digital independence]. Students and staff can start to see how digital technologies work—those that underpin the Web and elsewhere. They can think about how these technologies shape the formation of their understanding of the world—how knowledge is formed and shared; how identity is formed and expressed. They can engage with that original purpose of the Web—sharing information and collaborating on knowledge-building endeavors—by doing meaningful work online, in the public, with other scholars. [The goal is that] they have a space of their own online, along with the support and the tools to think about what that can look like.4

Domain of One’s Down permet ainsi aux étudiants et aux professeurs d’enregistrer un sous-domaine (ou acheter un domaine distinct) et de l’associer à espace web hébergé offert gratuitement par leurs universités. Après avoir quitté l’Université, les utilisateurs ont le choix de télécharger une sauvegarde de leurs fichiers et de leurs données qui peuvent être restaurées en utilisant les services de la plupart des hébergeurs.

Le but de tel projet est d’habiliter les étudiants diplômés à cultiver activement une présence en ligne savante, à développer leurs compétences techniques et à choisir un ensemble d’outils et de solutions pour créer leur propre présence numérique et de maîtriser leur identité en ligne. La démarche est partie des Etats-Unis et de l’initiative de Jim Groom et Tim Owens de l’Université Mary Washington5. Le début du projet remonte à 2012, cependant des initiatives ont eu lieu dès 2004 et les premiers blogs ont démarré en 2007. En 2016 l’Université Mary Washington comptait 2’422 domaines actifs en la matière6.

Les axes privilégiés par l’Université Mary Washington sont les suivants :

  • l’identité digitale
  • la compréhension du Web
  • qu’est-ce qu’un domaine
  • citoyenneté digitale
  • Copyright, Fair Use, Creative Commons
  • données propriétaires et usages
  • représentation (genre, race, culture, orientation sexuelles)

Pour Jacobs et Watters, ce mouvement va bien au-delà de la simple acquisition de compétences, il est plus radical et porte au-delà de la seule assurance que les étudiants en littérature ou en histoire ou en médecine « apprennent le code ». Il s’agit de reconnaître que le World Wide Web est un lieu, un espace de et pour l’activité savante. Il s’agit de responsabiliser les étudiants devant l’avenir7.

Ces démarches sont complémentaires, enrichiront ou s’enrichissent des démarches militantes et existantes autour de la culture du remix8. Il s’agit également de réfléchir à la manière de décliner ce concept plus largement qu’au niveau de l’enseignement universitaire pour responsabiliser également nos élèves de l’enseignement primaire et secondaire.

Référence : Tending the Digital Commons: A Small Ethics toward the Future | Alan Jacobs

  1. Ca tombe bien pour moi, ce sont des habiletés que je maîtrise. Et vous ? ↩
  2. “Stewardship of IANA Functions Transitions to Global Internet Community as Contract with U.S. Government Ends,” Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, October 1, 2016, https://www.icann.org/news/announcement-2016-10-01-en. ↩
  3. World Wide Web Consortium (WC3), “Current Members,” retrieved November 6, 2017, https://www.w3.org/Consortium/Member/List. ↩
  4. Audrey Watters, “Why ‘a Domain of One’s Own’ Matters (for the Future of Knowledge),” Hack Education: The Future of Education Technology (blog), April 4, 2017, http://hackeducation.com/2017/04/04/domains. ↩
  5. Le premier projet de ce type en Europe a été initié par l’Université de Coventry. La liste complète des institutions : https://reclaimhosting.com/institutions/ ↩
  6. Source : http://umwdtlt.com/a-brief-history-of-domain-of-ones-own-part-two-the-12-days-of-domains/ ↩
  7. In “Their Lonely Betters,” W.H. Auden writes of the plants and animals in his garden: “Not one of them was capable of lying, / There was not one which knew that it was dying, / Or could have, with a rhythm or a rhyme, / Assumed responsibility for time.” Collected Poems, ed. Edward Mendelson (New York, NY: Modern Library, 2007), 581. Poem first published 1951. ↩
  8. A voir également : De la culture du remix à une histoire digitale. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Back to the Blog – Dan Cohen

22 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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Dan Cohen, un des pionniers des humanités digitales et de l’utilisation du blog dans la science historique, vient de publier un billet sur les raisons qui l’amène à revenir à une utilisation décentralisée du numérique, et donc de son blog, plutôt que des médias sociaux centralisés tels Facebook ou Twitter. Au cœur de son questionnement, il y a l’utilisation de nos données personnelles par ces plate-formes. Son billet est d’une évidente actualité avec le scandale des données Facebook utilisées par Cambridge Analytica durant les élections présidentielles américaines de 2016.

One of the most-read pieces I’ve written here remains my entreaty “Professors Start Your Blogs,” which is now 12 years old but might as well have been written in the Victorian age. It’s quaint. In 2006, many academics viewed blogs through the lens of LiveJournal and other teen-oriented, oversharing diary sites, and it seemed silly to put more serious words into that space. Of course, as I wrote that blog post encouraging blogging for more grown-up reasons, Facebook and Twitter were ramping up, and all of that teen expression would quickly move to social media.

Then the grown-ups went there, too. It was fun for a while. I met many people through Twitter who became and remain important collaborators and friends. But the salad days of “blog to reflect, tweet to connect” are gone. Long gone. Over the last year, especially, it has seemed much more like “blog to write, tweet to fight.” Moreover, the way that our writing and personal data has been used by social media companies has become more obviously problematic—not that it wasn’t problematic to begin with.

Which is why it’s once again a good time to blog, especially on one’s own domain. I’ve had this little domain of mine for 20 years, and have been writing on it for nearly 15 years. But like so many others, the pace of my blogging has slowed down considerably, from one post a week or more in 2005 to one post a month or less in 2017.

The reasons for this slowdown are many. If I am to cut myself some slack, I’ve taken on increasingly busy professional roles that have given me less time to write at length. I’ve always tried to write substantively on my blog, with posts often going over a thousand words. When I started blogging, I committed to that model of writing here—creating pieces that were more like short essays than informal quick takes.

Unfortunately this high bar made it more attractive to put quick thoughts on Twitter, and amassing a large following there over the last decade (this month marks my ten-year anniversary on Twitter) only made social media more attractive. My story is not uncommon; indeed, it is common, as my RSS reader’s weekly article count will attest.

* * *

There has been a recent movement to “re-decentralize” the web, returning our activities to sites like this one. I am unsurprisingly sympathetic to this as an idealist, and this post is my commitment to renew that ideal. I plan to write more here from now on. However, I’m also a pragmatist, and I feel the re-decentralizers have underestimated what they are up against, which is partially about technology but mostly about human nature.

I’ve already mentioned the relative ease and short amount of time it takes to express oneself on centralized services. People are chronically stretched, and building and maintaining a site, and writing at greater length than one or two sentences seems like real work. When I started this site, I didn’t have two kids and two dogs and a rather busy administrative job. Overestimating the time regular people have to futz with technology was the downfall of desktop linux, and a key reason many people use Facebook as their main outlet for expression rather a personal site.

The technology for self-hosting has undoubtedly gotten much better. When I added a blog to dancohen.org, I wrote my own blogging software, which sounds impressive, but was just some hacked-together PHP and a MySQL database. This site now runs smoothly on WordPress, and there are many great services for hosting a WordPress site, like Reclaim Hosting. It’s much easier to set up and maintain these sites, and there are even decent mobile apps from which to post, roughly equivalent to what Twitter and Facebook provide. Platforms like WordPress also come with RSS built in, which is one of the critical, open standards that are at the heart of any successful version of the open web in an age of social media. Alas, at this point most people have invested a great deal in their online presence on closed services, and inertia holds them in place.

It is psychological gravity, not technical inertia, however, that is the bigger antagonist of the open web. Human beings are social animals and centralized social media like Twitter and Facebook provide a powerful sense of ambient humanity—the feeling that “others are here”—that is often missing when one writes on one’s own site. Facebook has a whole team of Ph.D.s in social psychology finding ways to increase that feeling of ambient humanity and thus increase your usage of their service.

When I left Facebook eight years ago, it showed me five photos of my friends, some with their newborn babies, and asked if I was really sure. It is unclear to me if the re-decentralizers are willing to be, or even should be, as ruthless as this. It’s easier to work on interoperable technology than social psychology, and yet it is on the latter battlefield that the war for the open web will likely be won or lost.

* * *

Meanwhile, thinking globally but acting locally is the little bit that we can personally do. Teaching young people how to set up sites and maintain their own identities is one good way to increase and reinforce the open web. And for those of us who are no longer young, writing more under our own banner may model a better way for those who are to come.

Plusieurs des éléments mis en avant me parlent bien évidemment tant par rapport à ma pratique que des enjeux en matière de la nécessaire maîtrise de nos existences numériques. Je citerai :

  • L’évolution catastrophique de Twitter « blog to reflect, tweet to connect” au “blog to write, tweet to fight » (et encore il n’y a généralement que le tweet to fight…).
  • Bien évidemment la question de l’utilisation de nos données personnelles et du traçage de nos mouvements sur la toîle.
  • L’intérêt et la nécessité d’héberger son blog et ses données sur un espace personnel (hébergement) comme c’est le cas ici. Cela ne serait pas possible sans ce merveilleux outil qu’est WordPress.
  • L’intérêt et l’importance des flux RSS pour être connecté dans une structure décentralisée.
  • La question de la nature humaine qui remet sur le devant de la scène la re-décentralisation du web autant voire plus que la question technologique.
  • La question du temps, ou de la diminution du temps disponible, pour rédiger des billets de blog. Cela nécessite une forme d’hygiène de vie auquel j’essaye de m’attacher pour publier le plus régulièrement possible.
  • L’importance d’outil OpenSource et la question centrale de l’OpenWeb, plus particulièrement dans l’éducation des jeunes. Et de la culture libre ainsi que celle du remix.

— À lire sur dancohen.org/2018/03/21/back-to-the-blog/

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Dé-ghettoïsons les enseignements « numériques » en histoire

15 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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A la suite de deux polémiques sur les usages (ou plutôt des non-usages) du numérique en SHS, Émilien Ruiz en a fait un parallèle avec les débats ayant eu cours concernant l’histoire économique quantitative dans les années 1970 et le fétichisme d’alors relativement à un histoire ne pouvant alors, pour certains, n’être que quantitative. 

« Quel fut le résultat de cette fétichisation ? Eh bien si vous êtes universitaires, il vous suffira de regarder autour de vous : combien de collègues font, aujourd’hui, une histoire qui pourrait de près ou de loin, être qualifiée d’histoire quantitative ? Quelle est la place dans les maquettes de vos Licence en histoire, de l’enseignement des méthodes quantitatives ?»

Concernant les « humanités numériques », Émilien Ruiz nous  met en garde:

« gardons-nous de suivre le même chemin que l’histoire quantitative…»

Quelle attitude développer dès lors ? Laissons la parole à Émilien Ruiz :

« c’est en historiennes et historiens que nous devons appréhender les instruments informatiques et les ressources numériques à notre disposition.
Cessons par exemple de renvoyer la formation à l’usage des bases de données de revues et aux catalogues de bibliothèques aux cours d’ « outils numériques » pour les intégrer à nos enseignements de méthodologie ou à nos TD associés aux enseignements sous-disciplinaire.
[…]
Et enfin, et surtout, faisons toujours primer les démarches méthodologiques et historiographiques sur tout le reste. L’apprentissage de logiciels spécifiques doit être la conséquence d’un choix pédagogique et scientifique et non l’inverse.»

Il doit en être de même, selon moi, concernant la question du numérique dans l’enseignement de l’histoire à l’école obligatoire.

Le billet d’Émilien Ruiz : http://www.boiteaoutils.info/2018/03/sspq/

Crédit image de une : Digital Humanities 2014
DH 2014, Lausanne, Switzerland | en cc sur Flickr by Craig Bellamy https://www.flickr.com/photos/milkbarmilkbar/14578927449/

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Enseigner la pensée computationnelle, le défi de demain | EPFL Magazine

14 mars 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’EPFL doit-elle enseigner le computational thinking à travers tous les degrés de la formation ? Faut-il adapter les méthodes actuelles d’enseignement, et comment allier au mieux apprentissage théorique et applications pratiques ? Voilà quelques-unes des questions sur lesquelles planche cette année un groupe de travail interdisciplinaire. Un atelier pour débattre de ces enjeux est organisé le 21 mars à l’EPFL.

Il aura fallu une année de travail à treize personnes pour préparer la première mouture du cours ICC, donné à tous les futurs ingénieurs depuis 2013. Une première, qui a fait de l’EPFL une pionnière dans le domaine. Aujourd’hui, le résultat semble avoir convaincu tout le monde, mais pas question pour l’Ecole de se reposer sur ses lauriers. « Une part de l’intérêt des mathématiques et de la physique durant l’année propédeutique est l’application que les étudiants en feront plus tard dans leurs études d’ingénieur. C’est la même chose pour le computational thinking : on ne donne pas une base aux étudiants pour l’oublier ensuite. Au contraire, elle doit avoir des répercussions sur l’ensemble du cursus », estime Roland Tormey, conseiller pédagogique au Centre d’appui à l’enseignement de l’EPFL.

Dans cette optique, un groupe de travail formé de représentants de chaque section et de personnes intéressées par le sujet réfléchit actuellement à la suite à donner à cet enseignement. Aujourd’hui, de nombreux enseignants utilisent déjà une approche computationnelle dans leurs cours, mais la forme et le fond sont très variables selon les sections. « Chaque étudiant doit avoir acquis les bases données dans le cours ICC en première année. La question est de savoir jusqu’où pousser ces bases par la suite », analyse Olivier Lévêque, responsable du cours ICC. La problématique est la même que pour l’utilisation d’autres outils : jusqu’où un étudiant en microtechnique doit-il maîtriser l’aspect théorique des mathématiques ? « Pour ma part, je pense qu’il est important d’avoir un enseignement qui ne néglige aucune des deux approches, théorique et pratique, cela permet une meilleure compréhension », estime-t-il.

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Pour plusieurs enseignants, un apprentissage fortement axé sur la pratique est fondamental. « Tout le monde s’accorde sur le fait que les étudiants doivent sortir de l’EPFL avec de bonnes connaissances de pensée computationnelle, souligne la professeure Anna Fontcuberta, qui intègre le computational thinking dans son cours de semi-conducteur au niveau Master. Mais je pense qu’il faut respecter l’approche de chaque discipline. Mes étudiants n’ont pas choisi l’informatique, il faut les intéresser avec une approche pratique. C’est la même chose pour les mathématiques : certains aiment les théorèmes pour leur beauté, et pour les autres c’est un outil. » Un avis partagé par Andrew Oates, professeur et responsable du groupe de travail sur le computational thinking à l’EPFL.

« Personnellement, je suis d’avis qu’il faut ancrer les principes de la pensée computationnelle dans des domaines concrets. Enseigner seulement la théorie reviendrait à montrer une pipette aux étudiants, mais ne pas les laisser l’utiliser en laboratoire. » Pierre Dillenbourg rappelle, pour sa part, que « la diversité est une loi de l’éducation : il faut apprendre les mêmes compétences dans des contextes différents, sous des formes et des approches variées, pour les renforcer et créer des connexions dans le cerveau. L’idéal serait que les éléments de computational thinking soient repris dans la plupart des cours de l’EPFL. Les connaissances transversales doivent s’enseigner transversalement. »

L’EPFL à l’heure de la pensée computationnelle

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

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Lyonel Kaufmann

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ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

DécryptageUne minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme de […]

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L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

Tirés de nos archives

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Réformer le pupitre | François Guité

28 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une réflexion intéressant de François Guité sur son blog Relief » Réformer le pupitre: « Pendant que le mobilier domiciliaire et industriel progresse à la vitesse du génie et du design, le pupitre de l’élève évolue au rythme des bancs d’église, c’est-à-dire au train de l’érosion. » Cette réflexion nous rappelle également les origines toute religieuse […]

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Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les…

30 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les atrocités de la seconde guerre mondiale. Non seulement le témoignage est bouleversant mais il permet d’être diffusé à une audience espacée sans que cette dame subisse les contraintes d’un déplacement et tout ce que cela occasionne à cet age.

Un Témoignage sur l’holocauste différent « 

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Générations Y/Z« Netflix, ben c’est de la télé ! »

8 avril 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La claque ! Mon accompagnatrice de Reed Midem n’en revient pas. Ces jeunes venus de plusieurs pays européens* et d’Australie ne ressemblent vraiment pas aux autres festivaliers. Résultat : je devais leur faire un speech, j’ai passé mon temps à les écouter !  Et jamais le fossé des usages médias n’a paru aussi grand ! Deux […]

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Revue de Presse : La tradition dans la rue | La vie des idées

2 juin 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment comprendre les manifestations récentes contre le mariage pour tous, leur occupation de l’espace public et leur dimension spectaculaire ? Deux ouvrages récents mettent en évidence les recompositions idéologiques que ce mouvement implique, et son inscription dans l’histoire longue des mobilisations de droite. En résumé: Docteur en science politique, Gaël Brustier décrypte dans Le mai […]

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Revue de presse – Histoire 2.0 06/21/2010

21 juin 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ? | Revue historique des armées En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens ». Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, […]

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History of Visual Communication

9 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“This website attempts to walk you through the long and diverse history of a particular aspect…

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Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Une expérience à suivre… et à retenir pour les cours ex-cathedra.

9 avril 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cole W. Camplese, director of education-technology services at Pennsylvania State University at University Park, prefers to teach in classrooms with two screens — one to project his slides, and another to project a Twitter stream of notes from students. He knows he is inviting distraction — after all, he’s essentially asking students to pass notes […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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